Citations de Beverly Barton (36)
Un politicien a fatalement des ennemis.
Vous êtes un homme, c’est une femme. Certaines choses se produisent entre les hommes et les femmes.
Les adolescents veulent tous se ressembler. À seize ans, être différent est une malédiction.
Judy était le genre de femme sur qui les hommes se retournaient, bien qu’elle ne fît rien pour attirer l’attention.
Au diable le régime, n’est-ce pas ? Les hommes ont de la chance. Nous autres, pauvres femmes, si nous avons cinq kilos de trop, nous sombrons dans la dépression.
L’argent dont elle avait hérité lui donnait les moyens de ne pas travailler, hormis si elle le désirait, et elle préférait nettement le farniente.
C’était un Afro-américain moderne qui supportait mal tout ce qui lui rappelait le passé, en particulier la servitude des gens de couleur.
On avait beau être au XXIe siècle, la ségrégation raciale n’avait pas encore disparu du Mississippi, du moins en matière d’enterrements.
Remuer le passé était néfaste, tout le monde risquait d’en pâtir.
Je ne veux pas épouser un homme simplement parce qu’il me trouve convenable.
Il était un gamin plein de haine et de rage. Cette haine et cette rage bouillaient toujours en lui, mais il avait appris à les contrôler. Bien canalisée, la violence de ces sentiments pouvait être un moteur.
N'importe quel homme aurait été sensible aux charmes de Holly. Et Jim était un homme. Mais il n'était pas question qu'il fréquente une collègue, surtout à peine arrivé. Il avait besoin d'un peu de temps pour prendre ses marques avant d'envisager une relation personnelle. Pour l'heure, tout ce qu'il souhaitait, c'était réussir à ce poste et resserrer les liens avec son fils. Deux objectifs aussi difficiles à atteindre l'un que l'autre.
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La vie est un jeu de dés...
Elle ne se contenterait pas de le tuer, d'ailleurs. Une mort rapide serait lui faire trop d'honneur. Il devait mourir lentement, agoniser dans les pires souffrances. La perspective d'entendre ses cris de douleur et ses supplications l'excitait
terriblement.
Mallory avait beau être la plus jolie et la plus excitante petite nana qu’il eût jamais vue, aucune femme ne méritait qu’on se fasse rouer de coups pour elle. Et il était convaincu que Max Devereaux n’était pas homme à faire des menaces en l’air. Aussi battit-il en retraite sans attendre.
Cet homme lui déplaisait. Ce n’était qu’un alcoolique et un coureur de jupons, comme son bon à rien de père. La mère de R.J. était morte lorsqu’il avait six ans, ce qui l’avait laissé à la merci de son père. Il avait appris à l’éviter autant que possible, à se rendre invisible, de façon à s’épargner quelques coups.
À trente-neuf ans, elle se sentait prisonnière d’une existence qui ne ressemblait pas du tout à celle dont elle avait rêvé. Une grossesse alors qu’elle était encore adolescente et un mariage avec un véritable fumier l’avaient menée dans une impasse. Cela n’avait pas été facile d’élever seule ses deux filles après son divorce, ni de prendre soin de son père malade jusqu’à sa mort, deux ans plus tôt.
À trente-quatre ans, le tic-tac de son horloge biologique prenait un son impérieux, et si elle voulait se marier et avoir des enfants… Mais était-ce réellement ce qu’elle voulait ? Peut-être. À condition de trouver un homme auprès de qui elle pourrait s’imaginer vivre et vieillir, quelqu’un qu’elle aimerait avec une passion qu’elle n’avait jamais éprouvée jusqu’à présent. Était-ce trop demander ? Probablement. Les trois quarts des gens se contentaient de ce qu’ils pouvaient saisir au vol, quitte à lui donner le nom d’amour éternel.
Elle prenait la vie au sérieux – la vie privée comme la vie professionnelle. Ce n’était pas seulement à son talent qu’elle devait d’être l’une des premières stylistes pour enfants des États-Unis. Beaucoup de travail, de détermination et une personnalité éprise de sérieux et de rigueur avaient contribué à sa réussite.
Elle n’était certes pas une vierge effarouchée, mais pour une femme de trente-quatre ans, la liste de ses amants était courte. Très, très courte, en fait. Si elle laissait de côté ses béguins d’adolescente, elle était tombée amoureuse deux fois – du moins l’avait-elle cru sur le moment. Ces deux aventures appartenaient d’ailleurs au passé depuis longtemps. La première avait eu lieu treize ans plus tôt, à l’époque où elle suivait les cours de l’Institut Marangoni de Milan. Un splendide Italien prénommé Arturo avait eu droit à sa virginité. Elle avait été amoureuse de lui comme seuls peuvent l’être les très jeunes gens un peu niais, et elle avait eu le cœur brisé lorsqu’elle l’avait trouvé au lit avec une autre femme.