À l’autre bout de la pièce, deux corps étaient enlacés sur un lit métallique. Qui ? Les reflets sur la fenêtre l’empêchaient de distinguer leurs visages, aussi leva-t-elle les mains de part et d’autre de ses tempes pour faire écran au soleil de l’après-midi.
L’incrédulité lui arracha un cri étouffé. Le cœur bombardé par une avalanche d’émotions, indignation,colère et désarroi mêlés, elle continua à fixer ce spectacle écœurant, incapable de détourner les yeux. Son père adoré chevauchait le corps dénudé d’une femme aux cheveux noirs. Ses fesses nues s’élevaient et s’abaissaient au rythme de ses va-et-vient en elle. D’énormes larmes emplirent les yeux de Julie. Comment son père pouvait-il trahir ainsi sa mère ?
Tante Clarice, elle, lui recommandait de profiter de sa jeunesse pour s’abandonner aux rêveries. Cela voulait-il dire qu’en vieillissant, on n’était plus capable de rêver, ou bien que c’était interdit ?
L’amour sans espoir, cela faisait mal, terriblement mal.
Julie était amoureuse de Max. Celui-ci, bien sûr, ne lui prêtait aucune attention. Pour lui, elle n’était qu’une gamine, ce qui n’était pas plus mal, étant donné que le jeune homme lui était interdit et le serait sans doute toujours. Pourtant, elle avait quatorze ans, à présent. Elle était presque une femme. Et Max avait seulement quatre ans de plus qu’elle
La beauté était plus souvent une malédiction qu’un bienfait.
Elle n’a peut-être pas la grande classe, mais tant pis… faute de grives on mange des merles.
En réalité, Regina était une vraie beauté. Une fille sur qui les hommes se retournaient dans la rue. Elle était grande, dotée de formes délicieusement féminines et d’une luxuriante chevelure blonde qui cascadait sur ses épaules.
À cinquante-huit ans, il n’était plus tout à fait l’étalon qu’il avait été naguère, néanmoins il avait toujours besoin d’une activité sexuelle régulière.
Danser avec Tim serait agréable... et sans danger. Il était bien trop « transparent »pour elle, qui préférait les hommes donnant du fil à retordre. Mais, pour le moment, mieux valait jouer la sécurité.
Il n'y a pas une once d'égoïsme, de cruauté ou de méchanceté en elle. Vous êtes aussi différentes que le jour et la nuit.
On pouvait difficilement ressembler autant à quelqu'un sans être de sa famille...
Mieux vaut prévenir que guérir. Pas la peine de prendre des risques inutiles.
N'importe quel être humain est capable de tuer, si on le pousse à bout.
Tu récolteras ce que tu as semé.
Il cédait à ses plus bas instincts sans se soucier du mal qu'il pouvait répandre autour de lui. Il se délectait dans la dépravation où s'avilissaient la plupart des
hommes et de nombreuses femmes.
On n'efface jamais totalement de son cœur les émois du premier amour.