"Tu as déjà vu l'impact d'une balle sur un pare-brise ? À partir du trou central s'étend une toile nette et précise saturée de minuscules cristaux. C'est une parfaite métaphore de mon monde, de ma ville : disloquée, belle, née d'une violence inouïe."
L'amour n'a rien à voir avec la destruction ; l'amour, c'est se toucher comme elle le faisait, ce n'est pas déchirer ou arracher, mais c'est donner, offrir ce dont tu as du mal à te séparer car tu sais qu'ensuite tu te retrouveras bredouille, tu sais que l'autre prendra sans même savoir quoi. Et ça te tue parce que c'est tout ce que tu possèdes.
la plupart des habitants des quartiers "civilisés" n'auraient jamais mis les pieds ici. C'était la part d'ombre de leur ville qu'il choisissaient d'ignorer.
Tout dépende de la façon dont tu regardes une ville [...]. Il faut apprendre à l'observer de différentes manières. Comme ça, quand ce que tu vois te blesse, tu peux toujours adopter un autre point de vue. Il faut aimer la ville en toute circonstance.
Au début, tu t'enfuis vers la mer pour échapper à toi-même, mais au bout d'un moment c'est face à toi-même que tu te retrouves justement, et c'est tout.