Bill Konigsberg

Bill KONIGSBERG. Un pont entre nous.



Un véritable monument. Un roman fleuve traitant d’un sujet brûlant : le suicide des jeunes. En effet, l’auteur nous narre une tragédie vécue par deux jeunes adolescents de 17 ans aux États-Unis. Il nous offre le portrait d’une jeune fille, Tillie Stanley, asiatique , adoptée par un couple ne pouvant avoir un enfant naturellement et Aaron Boroff, un jeune homme, dont les parents sont divorcés et qui vit au foyer avec son père, la mère vivant à Cape Cod, loin de son fils.



Toute l’originalité de ce roman est de nous présenter quatre scénarios. La première apparition de ces deux jeunes est leur rencontre fortuite sur le pont Georges Washington à New-York. Dans ce premier récit, c’est Tillie qui saute et se jette dans l’Hudson. La deuxième version nous fait participer au suicide de Aaron. La troisième apparition nous décrit le saut définitif et simultané de nos deux jeunes héros. Et la quatrième et dernière variante est une fin heureuse : ces deux jeunes gens vont résister à leur désir d’en finir avec leur morne existence et être l’un pour l’autre le sauveteur et de concert, vaincre leur démon et rentrer dans le rang, abandonner définitivement leur envie de mettre fin à leurs jours.



Et pour chaque scénario, l’auteur analyse avec précision, les tenants et les aboutissants de cette mise en scène ; L’auteur campe ses personnages de fiction dans un décor réel, imagine la vie de chacun en fonction de son enfance, son adolescence, sa propre évolution ; Il donne à chacun des amis, un contexte social, politique, une vie de famille, des relations amicales amoureuses. Il analyse avec justesse le contexte environnemental. Et surtout les liens sociaux qui unissent notre jeunesse et qui peuvent être des facteurs déclenchant pour une telle dérive. Le harcèlement scolaire, la recherche d’identité, essentiellement sexuelle à cet âge, l’évolution physique de nos ados en devenir d’adultes, la façon d’être, les moqueries, les mises à l’index des uns par les autres, l’homophobie, l’exclusion, la différence ... La fragilité des jeunes face à leur entrée dans la monde des adultes à laquelle l’environnement familial ne les prépare pas, en particulier dans les foyers désunis, mais cela existe également dans des foyers très soudés. L’empathie des parents nous émeut. La mère de Tillie possède la fibre maternelle alors que son père n’exprime pas ses sentiments à sa fille : il la délaisse et porte aux nues la fille naturelle, Britt qui a fait le bonheur du foyer. Dans l’autre famille c’est le père qui élève seul son fils et qui l’aime, le conseille, l’assiste au quotidien ; la mère mène une carrière dans le domaine artistique : le théâtre.



Ce récit est bouleversant, criant de vérités ? Nous avons les quatre versions du devenir de ces jeunes et chacune nous offre le côté pile et le côté face du à cet acte fatidique. Ce roman devrait être lu par tous les jeunes et les parents. La détresse, le mal-être, le cyberharcèlement, la fragilité de nos enfants est bien exprimée, bien décrite. Les traitements, le suivi médical de tous ces êtres en souffrance, sont bien expliqués. C’est avec le mouchoir à la main que j’ai lu ce témoignage fictif de notre jeunesse. Et si un tel drame se déroulait dans mon foyer, quelle serait ma réaction ! Je vous souhaite une bonne journée et de belles lectures.

( 28/08/2023).


Lien : https://lucette.dutour@orang..

Aaron Boroff et Tillie Stanley sont sur le pont George Washington sur l’Hudson et veulent se suicider. Quatre scénarii se succèdent : dans le premier, Tillie saute, Aaron ne saute pas ; dans le second, Aaron saute, Tillie ne saute pas ; dans le troisième, ils sautent tous les deux et dans le quatrième, ils ne sautent pas, se sauvant l'un l'autre.



Il y a pour l'un et pour l'autre un événement déclencheur.



Tillie, après une représentation théâtrale, a été victime de cyber-harcèlement sur son poids par une camarade du lycée Spence, Molly Tobin, visiblement influencée par deux pestes de l'établissement, Gretchen et Isabella. Tillie a aussi été ghostée du jour au lendemain par son petit ami, Amir Rahimi, qui n'a pas osé lui avouer qu'il était gay.



Aaron a demandé à une de ses amies, Sarah Palmer, ce qu'elle avait pensé de sa prestation dans la comédie musicale Rent avec sa binôme extraordinaire, Kelly Jameson et elle n’a pas été tendre dans son jugement.



Il y a ensuite les causes plus profondes à la dépression sévère dont souffrent Tillie et Aaron.



Tillie est une enfant adoptée, originaire de Corée. Après son adoption, ses parents, Winnie et Frank Stanley, ont eu un enfant qu'ils désiraient depuis longtemps, Britt, la petite sœur de Tillie. Si Winnie aime profondément sa fille, Frank semble avoir honte de cette fille adoptive qui ne lui ressemble pas.



Aaron vit avec son père Michael Boroff, il voit peu sa mère qui est partie à Cape Code et pense avant tout à sa carrière de théâtre. Aaron est gay et il fantasme sur Evan Hanson, un élève de terminale au lycée Fieldston. Il compose des chansons dans lesquelles il exprime sa solitude et son mal-être et il rêve de gloire.



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Bill Königsberg un auteur américain de littérature Jeunes adultes. The Porcupine of Truth a remporté le PEN Center USA Literary Award et le Stonewall Book Award en 2016. Openly Straight a remporté le Sid Fleischman Award for Humour et a été finaliste pour le Amelia Elizabeth Walden Award et le Lambda Literary Award en 2014 et a été traduit en cinq langues. Son premier roman, Out of the Pocket, a remporté le Lambda Literary Award en 2009. The Music of What Happens, sorti en 2019, a été sélectionné pour un film. En 2018, l'Assemblée sur la littérature pour adolescents (ALAN) du Conseil national des professeurs d'anglais (NCTE) a créé le prix Bill Königsberg pour les actes et l'activisme pour l'équité et l'inclusion par la littérature pour jeunes adultes.



Avant de se consacrer à l'écriture de livres pour adolescents, Bill Königsberg était rédacteur sportif et rédacteur en chef pour l'Associated Press et ESPN.com. Il vit à Phoenix, en Arizona, avec son mari, Chuck.

The Bridge est actuellement le seul roman de Bill Königsberg traduit en français grâce à PKJ.



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Bill Königsberg participe au Trevor Project, l'association américaine de prévention du suicide auprès des jeunes LGBTQIA+. Il a lui-même affronté une dépression sévère et commis une tentative de suicide à l'âge de vingt-sept ans.



Un pont entre nous est un roman fleuve qui imagine les répercussions d'un suicide abouti sur l'entourage de la personne suicidée, le désespoir immense de la victime et la douleur des survivants, leur culpabilité ressentie pour les derniers jours avec la victime, leurs manquements ou leurs erreurs mais aussi leur cécité face à la dépression de l'un des leurs.



Bill Königsberg propose quatre destins différents, tout d'abord, le suicide d'un des héros, la fille puis le garcon, puis le suicide simultané des deux héros ; enfin, il conclut par une quatrième alternative dans laquelle les deux héros restent en vie. Il imagine les répercussions immédiates dans le cas du suicide de l'un des deux héros mais il va plus loin dans le cas du suicide des deux héros car il décrit le deuil porté sur plusieurs générations.



Enfin, il propose heureusement un quatrième scénario dans lequel les deux héros ne se suicident pas mais il n'édulcore en rien leur parcours de soins. C'est probablement l'aspect le plus intéressant de ce roman d'avertissement, la précision sur la prise en charge des troubles de l’humeur dans le contexte particulier des États-Unis d’Amérique, en l'absence d'assurance maladie universelle. Bill Königsberg décrit à la fois la prise en charge psychothérapeutique, les traitements médicamenteux et leurs effets secondaires, notamment l’épisode maniaque du héros.



Il imagine surtout deux héros extrêmement touchants dans leur fragilité mais aussi leur courage dans l'adversité. Il montre les limites de chaque être humain et il n'épargne en rien les descriptions de certains parents ayant des difficultés à exprimer leurs émotions. La mère du héros et le père de l'héroïne sont saisissants dans leur absence d'empathie et de froide résolution. Au contraire, le père du héros et la mère de l'héroïne sont touchants dans leur amour maladroit mais entier et sincère.



Alors que le roman adolescent aborde depuis peu de temps le suicide de manière frontale, ce roman est original car il est hyper réaliste et nous ne retrouvons pas cette fois le dénouement habituel dans lequel l’amour sauve des pulsions de mort.

Super livre !!!



C'est un livre qui mérite vraiment d'être lus.



Un pont entre nous est un livre qui permet aux lecteurs de mieux comprendre ce que ressente les personnes victime de harcèlement et de pensé suicidaire. de savoir ce qui peut causer des problèmes et, par la suite, engendrer le suicide.



Il permet aussi d'aider les personnes aillant des pensés suicidaire, de savoir qu'ils ne sont pas seul, qu'il y a toujours un espoir...



On ne voit pas le temps défiler, les pages se tournent toute seule et les chapitres arrivent sans qu'on ne s'en rendre compte.



J'ai beaucoup aimé le faite qu'il y ai quatre versions :

- Tillie saute, mais pas Aaron;

- Il saute, pas Tillie;

- Ils sautent tous les deux;

- Ni l'un, ni l'autre.

Bien sur, chacun à sa préférence.



Moi, j'ai beaucoup aimé celle où Tillie saute et celle où ils sautent tous les deux (Destin 1 et 3). Mais j'aime bien le faite qu'on sache comment ils réussissent à "survivre". Qu'est ce qui les a aider… (destin 4 et un peu du 1 et 2)



Les personnages sont attachants, surtout (de mon avis) Aaron (c'est mon personnage préferer).



Enfin bref, c'est un livre assez triste, je dirai même très triste. C'est un livre que tous le monde devrais lire pour éviter le plus possible ce genre de chose.



Je le recommande vivement mais je pense que les personnes très sensibles devrai être prévenu que c'est triste.



C'est un livre à livre, bien que ce soit très émouvant et touchant.

Dans Un Pont entre nous, Bill Konigsberg fait le choix de parler de manière frontale et sans tabou du suicide chez les adolescents. Pour cela, il adopte une forme originale puisque ce n'est pas une histoire mais bien quatre qui nous sont proposées, en fonction de la décision de sauter ou non prise par Aaron et Tillie. Le lecteur va ainsi découvrir ce qu'il advient dans chacun de ces différents scénarii. J'ai trouvé que c'était une très bonne idée car à travers ces 4 histoires possibles on voit comment l'histoire personnelle d'Aaron, Tillie mais aussi de leur entourage va évoluer car leur choix de sauter ou non de ce pont aura forcément une incidence.



Le traitement du thème du suicide, fortement rattaché à celui de la dépression est particulièrement bien traité aussi. Bill Konigsberg qui sait malheureusement ce que ça fait d'être dépressif et prêt à franchir le pas, a voulu offrir aux adolescents un roman qui leur permettent de comprendre en quoi le suicide n'est pas une solution ou comment venir en aide à un ami qui serait tenté de mettre fin à ses jours. Les personnalités d'Aaron et Tillie sont très riches et fouillées. C'est des raisons différentes qui les conduisent à se retrouver ce jour là sur le pont. L'auteur , dans Un Pont entre nous, évoque en filigrane une multitude de thèmes tels que l'acceptation de soi, le cyberharcèlement, l'adoption, la bipolarité, ... car c'est bien un faisceau d'événements qui vont conduire Aaron et Tillie à penser à l'impensable.



J'ai été touchée par cette lecture et notamment par les deux personnages. Il y a parfois quelques longueurs mais Bill Konigsberg a su proposer quatre histoires très différentes. J'ai moins adhéré à la version où les deux sautent car on nous parle ensuite d'autres personnes sans qu'on sache quels liens il y a avec Aaron et Tillie ( ou en tout cas, ça m'a paru nébuleux). J'ai sinon aimé les trois autres versions possibles, chacune étant différentes même si on retrouve par petites touches quelques similarités. En assemblant les quatre scénarii on a une vue d'ensemble sur la personnalité d'Aaron et Tillie ainsi que leur histoire personnelle et leur avenir.



Un Pont entre nous montre à quel point la voix vers la guérison de la dépression est loin d'être une ligne droite, qu'il y a de nombreuses étapes à franchir et parfois des ratés, des doutes. L'important étant alors de pouvoir compter sur le soutien d'un ami, de sa famille, et surtout de ne pas être abandonné ou incompris. Une histoire émouvante.
Lien : https://www.lirado.fr/un-pon..

Voilà un livre qui ne laisse pas indifférent...



Rafe est gay, cette étiquette lui colle à la peau du coup, il souhaite recommencer et change de lycée, il part donc en internat réservé aux garçons et il n'est donc plus le gay que tout le monde connait.



C'est une belle histoire même si je ne m'attendais pas à cette fin, mais c'est un tome un donc on verra bien ce qui se passe dans le deuxième.

Je pense que ce livre peut passer dans toutes les mains, des plus jeunes ados aux adultes, c'est un bel exemple de l'acceptation de soi.

J'ai bien aimé les passages ou Rafe raconte des passages de sa vie, c'est une bonne méthode pour savoir pourquoi il a choisit de recommencer sa vie autrement.



Merci à NetGalley et à Teen spirit pour ce SP.

Cette histoire m’a toujours fait envie. Mais j’avais un peu peur de le lire quand on voit de quoi ça parle. J’appréhendais finalement mais l’envie a été plus forte que tout. Je l’ai trouvé à la bibliothèque et je n’ai pas hésité une seule seconde, je suis repartie avec. Et je ne regrette tellement pas. Ce roman est tout simplement incroyable. C’est un roman tellement poignant, si puissant, qui aborde des thèmes fort. Ce n’est pas une lecture facile, j’y reviendrais un peu plus tard mais ce n’est pas le genre de roman à mettre dans toutes les mains. Faites attention tout de même avant de vous plonger dedans.



Je ne connaissais pas du tout cet auteur. Je le découvre avec ce roman, d’ailleurs je ne sais même pas si il en a écrit d’autre en vérité. En tout cas, celui là je l’ai tout simplement adoré! Et je l’ai même dévoré d’ailleurs, il est hyper addictif, sincèrement, il a beau faire plus de 500 pages, je l’ai quasiment lu d’une traite. Les pages défilent à toute vitesse sans même que l’on s’en rende compte. C’est mega addictif, on veut toujours en savoir encore plus. Les chapitres ne sont pas très longs, ce qui nous fait avancer beaucoup plus vite selon moi. Je suis vraiment tombée sous le charme de cette plume, c’était si fluide et, comme je viens de le dire, tellement addictif!



Dans ce roman, deux ados se retrouvent par hasard sur un pont avec le même projet : sauter. À partir de là, quatre destins sont possibles, mais un seul mène au happy-end. Pour Aaron et Tillie, quatre destins sont possibles, mais un seul mène au happy end. Ils ont beau ne pas se connaître, Aaron et Tillie ont le même projet : sauter du pont George Washington. Leurs destins, s’ils sont liés, ne sont pourtant pas scellés. Ils peuvent encore emprunter différents chemins : Aaron saute, mais pas Tillie. Tillie saute, Aaron non. Ils sautent tous les deux… … ou ni l’un, ni l’autre. Quatre scénarios à découvrir, ainsi que leurs conséquences tour à tour poignantes, terribles, saisissantes et lumineuses. Une chose est certaine : personne ne sortira indemne de cette lecture.



Le roman est découpé en quatre destins. Aaron ne saute pas mais Tillie oui. Aaron saute mais Tillie non. Les deux sautent et le dernier où aucun des deux ne sautent. Et j’ai adoré cette façon de faire. On découvre chaque scénario les uns après les autres mais surtout, on voit les conséquences qu’ont les actes sur les autres, les proches etc. C’était tellement intéressant! Evidemment, le roman se termine par le dernier destin, celui où aucun des deux ne sautent et je trouve que terminer avec celui ci, c’est la meilleure des choses au final. Je ne vais pas rentrer dans le détail de chaque destin puisque je ne voudrais pas spoiler un ou plusieurs éléments importants.. Mais chaque destin est différent et les conséquences également.



Comme je le disais un peu plus haut, ce n’est pas une lecture qui fut facile. Les sujets traités sont des sujets forts, surtout quand on voit tout ce qui peut en découler. Dans ce roman, on va parler de suicide, de dépression et j’en passe. On voit ce que la dépression fait chez quelqu’un, on a même à un moment donné un personnage qui passe par un épisode maniaque. Et ça m’a arraché le coeur sincèrement. Voir les personnages souffrir comme ça, voir ce qu’ils ressentent, ce qu’ils pensent d’eux et j’en passe, ça m’a vraiment fait plus que mal au coeur. On a tellement envie de sauter à travers les pages et aider ces deux adolescents. Ça fait mal de voir à quel point on peut être impuissant face à quelqu’un qui est en dépression. Ce n’est vraiment pas facile à gérer et puis, il faut le dire, on a toujours peur que l’autre face quelque chose.. Ce roman m’a vraiment marqué et je pense qu’il laissera sa trace en moi pendant très longtemps. Je me suis énormément attaché à Tillie et Aaron. Ces deux là vivent des choses différentes mais ressentent plus ou moins la même chose et on a qu’une envie: les voir aller mieux parce qu’ils méritent tellement d’être heureux dans leur vie!



Ce roman me faisait envie depuis tellement longtemps et je suis ravie d’avoir enfin pu le lire. Les sujets traités ne sont pas les plus faciles à lire. Faites attention à vous si vous vous lancez dans cette lecture. C’est une histoire forte, poignante qui m’a fait ressentir tellement d’émotions. J’ai adoré le fait de nous proposer ces quatre destins différents, de voir quelles conséquences la dépression peut avoir sur notre entourage etc. C’est un roman instructif en plus de ça je trouve. Aaron et Tillie m’ont profondément touché, je n’ai qu’une envie : les prendre dans mes bras et leur dire que tout ira bien.




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Rafe a fait son coming out alors qu'il était en quatrième, et maintenant qu'il va entrer en première il en a vraiment marre de n'être vu que comme le "garçon gay" du lycée. Cette étiquette lui colle à la peau et masque les autres facettes de sa personnalité l'empêchant d'avoir une vie à laquelle ont droit tous les autres garçons "normaux".

Il prend une décision draconienne, quitter son Colorado natal pour un pensionnat de Nouvelle Angleterre à plus de 3000 kms, là bas personne ne le connait et il évitera de parler d'homosexualité afin de passer enfin pour un "garçon normal" …





Au début tout se passe bien, il est même accepté dans l'équipe de sport, une chose inenvisageable il y a quelques mois. Bon il se laisse prendre à laisser croire qu'il avait une petite amie au Colorado et à proférer quelques "petits mensonges", mais c'est bénin, n'est-ce pas? Cependant lorsque l'amitié avec Ben commence à se transformer en quelque chose de plus profond, les mensonges risquent de devenir de sacrés problèmes …

Un livre conseillé "à partir de douze ans" aux États Unis, l'écriture est simple et agréable et l'humour est de la partie, en commençant par le titre "Openly Straight" (ouvertement hétéro). Une lecture adaptée aux pré-ados et ados, mais les adultes peuvent également l'aborder sans problème, qui répond à quelques questions que peuvent se poser de nombreuses personnes …





Un gentil livre correctement écrit et qui aborde des problèmes sérieux avec une touche d'humour bienvenue, je ne suis plus dans la tranche d'âge du public ciblé, mais c'est une lecture agréable qu'il serait facile facile de conseiller…

Etats-Unis, Massachusetts, Université de Natick.



Seamus Rafael Goldberg, mais appelez-le Rafe, gay, un goût assez prononcé pour la littérature et l'écriture, des parents aimants un peu originaux qui ont parfaitement vécu son coming-out, une meilleure amie Claire Olivia Casey (j'ai adoré le jeu de mots sur nom), intervenant actif dans plusieurs associations LGBTQ de sa ville de Boulder, Colorado, persuade ses parents de le laisser poursuivre ses études à plus de 3 000 kilomètres, dans le Massachusetts.



Refusant les étiquettes, voulant s'affranchir de toute pression, il décide d'effacer l'ancien Rafe et de commencer son année universitaire en faisant peau neuve, en ne parlant pas de sa sexualité. Et dès son arrivée, il va se trouver comme partagé en deux : d'un côté son colocataire Albie et son pote Toby, ne faisant pas clairement partie des plus populaires de l'université et de l'autre côté, Steve, Zack, Robinson, Bryce et Ben, les sportifs, pas homophobes mais...



Mais cette comédie se referme peu à peu sur lui et commence à lui peser et Ben est vraiment très attirant... et Albie et Toby sont des garçons très intéressants et attachants.



J'avoue avoir été un peu sceptique au départ, me demandant pourquoi un jeune homme parfaitement accepté dans sa ville natale voulait effacer l'ardoise et recommencer sur terrain vierge. Et en fait, au fur et à mesure que l'on découvre Rafe, on comprend peu à peu ses raisons et ses motivations, son envie d'être accepté juste pour lui dans des groupes qu'il ne côtoyait que de loin, d'être apprécié pour des qualités ou des compétences que personne ne voyait, lui qui n'était que le "gay" de la ville.



L'auteur interroge sur la question, bien légitime, des étiquettes et des clichés : est-on seulement défini par ce que l'on est ou par ce que l'on aime ou par qui l'on aime ? Ou est-ce juste une question de maturité pour s'accepter pleinement ?



Je découvre la plume de cet auteur, très fluide et agréable, malgré quelques coquilles trainant par ci, par là. Le fil rouge, ce travail d'écriture avec son professeur Monsieur Scarborough, est une vraie bonne idée et permet de comprendre comment Rafe en est arrivé là. La fin arrive de façon somme toute assez logique, nous sommes certes dans un roman mais pas dans un conte de fées et j'espère que la suite sera traduite, curieuse de savoir comment va se passer ce second semestre.



Merci à l'auteur, à NetGalleyFrance et à l'éditeur MxM Bookmark pour ce service presse.

Ce roman aborde les turbulences de l’adolescence à travers le destin de deux jeunes américains : Tillie et Aaron.



Ils sont lycéens, ils ne se connaissent pas mais tous deux ont envie d’en finir avec la vie. Le hasard veut qu’ils se retrouvent le même jour sur le même pont, prêts à se jeter dans le vide.



À partir de là, l’auteur nous propose quatre scénarios. Dans le premier : Tillie saute et Aaron reste en vie. Dans le second, Aaron saute et c’est Tillie qui reste en vie. Dans le troisième, les deux ados sautent ensemble et enfin, dans le quatrième, Aaron et Tillie décident de rester en vie et de s’entraider.



À chaque fois, l’auteur aborde la question du deuil et de la culpabilité de l’entourage, les tourments d’Aaron quand il voit Tillie se jeter ou à l’inverse, ceux de Tillie qui se demande ce qu’elle aurait pu faire pour empêcher cet inconnu de mettre fin à ses jours.



Aaron est un garçon qui rêve de rencontrer l’amour et la célébrité grâce à sa musique, il a un père très présent dans sa vie mais cela ne lui suffit pas car à cet âge-là, on sait que les copains et le regard des autres ont une grande importance.

Quant à Tillie, c’est une jeune fille qui se sent rejetée par son père adoptif et qui se sent mal dans sa peau à cause de quelques kilos en trop, kilos qui lui ont valu des moqueries sur les réseaux sociaux.



J’ai trouvé que l’idée de présenter plusieurs scénarios autour de thème délicat était très intéressante et très bien traitée. De plus, l’histoire est servie par des personnages attachants et crédibles.

À la fin du roman, l’auteur raconte sa propre histoire (il a fait une tentative de suicide) et parle de l’importance de parler, d’être à l’écoute et de consulter lorsque c’est nécessaire. Il rappelle que la dépression peut frapper n’importe qui et à n’importe quel âge, il brise le tabou et rappelle qu’il y a des solutions pour en sortir.

Je vais commencer par une généralité : l’adolescence est une période complexe. Il faut accepter un nouveau corps, les effets des hormones, les changements de comportements, les mots « Sois plus responsable », « Commence à te comporter en adulte »… C’est une vraie tempête qui peut amener le pire comme le meilleur. Et cela, il en est question dans ce roman.



2 adolescents, 1 pont, 4 destins. Elle saute, il reste. Il saute, elle reste. Ils sautent. Ils ne sautent pas. L’idée de ce roman est assez originale. Proposer quatre scénarii permet au lecteur de garder espoir mais aussi de se rendre compte de la douleur de ceux qui restent. L’auteur manie avec une belle justesse les sentiments humains et les sujets douloureux. Cyberharcèlement, bipolarité, adoption, tout y passe. On pourrait croire que c’est une excuse pour expliquer ce qui conduit au geste de ses personnages mais non. C’est un contexte général. J’ai beaucoup aimé cet aspect du roman parce que souvent, on pense que seulement un événement est déclencheur alors que tout est beaucoup plus vaste.



Le traitement des deux adolescents est réussi. Ce sont deux personnalités qui s’accordent bien et on ressent une vraie alchimie lorsqu’ils entrent en contact. J’ai aussi beaucoup aimé avoir le point de vue des parents. On les oublie souvent lorsque le sujet du mal-être adolescent est abordé. Soit ils ne voient rien, ne font rien et tombe des nues, soit ils sont considérés comme responsables d’une part du malheur de leurs enfants. Ici, le lecteur est autant en empathie avec les parents qu’avec les ados.



Ce roman est émouvant et terrifiant à la fois. Terrifiant car on ne sait pas en tant que lecteur comment appréhender ce genre de situation. Emouvant car l’auteur arrive vraiment à rendre compte des sentiments des personnages. Même si ce roman n’est pas aussi efficace que la parole (on ne le dira jamais assez, il faut parler !), il peut être un bon outil pour amener à l’acte de parole.



Je remercie vraiment Pocket Jeunesse et l’agence Com J pour l’envoi de ce roman. Je pense que même moi, j’ai eu besoin de cette lecture pour relativiser certaines choses. C’est un excellent roman mettre entre les mains de personnels s’occupant des adolescents et peut-être même des ados eux-mêmes tout en étant vigilants sur l’impact que cette lecture peut avoir.


Lien : https://flaneriesdefourmi.bl..

J’adore ce genre de couverture, simple et efficace. Ça attire tout de suite mon attention. Le pitch est hyper original et intriguant. Le point de départ est le même mais on explore 4 histoires qui partent de ce point de départ et qui racontent 4 possibilités selon le choix qui est fait.



L’énorme point positif de ce livre c’est la manière de raconter l’histoire. Les émotions sont brutes. On parle de dépression d’une manière particulièrement réaliste. Ça m’a touché comme rarement un livre parvient à me toucher.



Explorer les 4 histoires possibles est une belle manière de montrer comment les choses peuvent se passer, de voir tous les chemins que peuvent prendre la vie et de voir comment un choix majeur peut chambouler tellement de choses par la suite.



Les personnages ne sont absolument pas lisses. Ils sont humains et font des erreurs, progressent puis font de mauvais choix. La voix vers la guérison n’est pas en ligne droite mais elle est faite de pleins d’étapes. Un livre qui montre ce qu’est vraiment cette maladie mentale qui est encore très incomprise.



En bref, ce n’est pas un livre feel-good mais un livre qui est chargé d’émotions très fortes. Il parle particulièrement bien des sujets abordés et les personnages incarnent toutes les palettes d’humanité qu’il est possible de trouver autour de soi.
Lien : https://madamepointvirgule.f..

Parfois on ouvre un livre et on tombe simplement, les mots nous agrippent, et on s’échoue au cœur de leur univers. On tombe amoureux des personnages, de leurs caractères, leurs rêves, leurs histoires. Ils nous font vibrer, nous embarquent dans leur aventure loin de notre réalité. Nos larmes coulent alors, parce qu’on a mal, parce que c’est si drôle qu’on ne peux pas s’en empêcher. Mais aussi parce que le message transmis nous touche, nous ressemble, nous déchire les entrailles. Et on tourne les pages encore et encore, on ne s’arrête plus et on ne veut pas que ça s’arrête. Au moment où il faut quitter ces personnages, cet univers, où on lit la dernière phrase, le dernier mot, on bloque. On refuse. On nie que c’est déjà fini. On en veux plus, toujours plus, et on espère un deuxième tome. On espère que ça ne se terminera jamais. Mais au fond, on sait que ce n’est pas la fin, car tout est gravé à jamais en nous, les personnages continuent de vivre, ils sont là, attendant qu’on relise leur histoire.

De retour dans le placard est cette histoire, Rafe et Ben sont ces personnages. Les différences et la volonté d’être considéré comme une personne normale et non avec une étiquette "Gay" collée sur le front sont ces messages. Et cette fin... Cette fin qui me fait sourire, mais en même temps me donne envie de pleurer. J’ai hâte, hâte de les retrouver dans un deuxième tome, qu’ils me bouleversent encore une fois. J’ignore pourquoi cette histoire m’a autant plu alors que d’autres ont été déçu. Mais quand on aime on ne l’explique pas toujours...

Rafe est un adolescent qui aime jouer au foot, faire du ski et écrire. Il a fait son coming-out gay pendant sa quatrième, et est devenu un peu le porte-parole de la communauté LGBT dans sa ville, allant même dans d’autres lycées pour parler de tolérance et d’acceptation. Mais, peu à peu, Rafe est fatigué d’être seulement vu comme le « mec gay », et aimerait qu’on le lâche un peu avec ça, et que ça ne le définisse pas systématiquement.

Alors, lorsqu’il intègre un pensionnat pour garçons, il décide de ne pas parler de sa sexualité. Il ne la niera pas, mais… il n’en parlera pas. Il va s’intégrer dans un groupe de sportifs, se faire des amis tout en ignorant la petite voix dans sa tête. Jusqu’au moment où cette comédie commence à lui peser, surtout en observant ses camarades de chambre, Albie et Toby, en voyant un camarade de classe sombrer dans la dépression, et en tombant peu à peu amoureux d’un autre garçon, Ben. On va avoir accès à ses pensées plus intime grâce à un travail demandé par un de ses professeurs, Monsieur Scarborough, qui lui demande un travail d'écriture bien particulier.

J’étais curieuse de découvrir De retour dans le placard, dont le résumé m’attirait énormément. Au fur et à mesure qu’on découvre Rafe, on voit pourquoi il veut un peu caché sa sexualité, son envie d’être accepté dans certains groupes, et on s’attache forcément à ce jeune homme, tout comme on s’attache à Ben, Albie et Toby. Mention spéciale à ces deux derniers, qui apportent une véritable bouffée d’air frais !

De retour dans le placard n’est pas un livre qui va me marquer durablement, mais qui a le mérite d’apporter des pistes de réflexions, des interrogations sur le fait de faire son coming-out ou non, sur la perception qu’on a de soi-même et des autres. Un deuxième tome est déjà sorti en V.O, et j’avoue être curieuse de le lire !

Je conseille donc De retour dans le placard, spécialement pour les lecteurs et lectrices adolescents, mais aussi pour tout les autres !

Le concept de ce livre m'a tout de suite séduite, un choix précis et quatre avenirs possibles qui en découlent ainsi que l'impact sur la vie des différents personnages secondaires à cette histoire.



Ce livre aborde beaucoup de thématiques fortes telles que le suicide, le harcèlement scolaire, l'homosexualité et son acceptation, grandir avec un parent défaillant...



Pour autant je n'ai pas réussi à accrocher. Les personnages manquaient de profondeur à mon goût et je ne m'y suis pas attachée. J'aurais aimé que certains points qui me paraissaient essentiels soient d'avantage explorés.

un livre qui nous rappelle à quel point on est important.



Avant de commencer je tiens à rappeler que ce livre parle de nombreux sujets sensibles comme le suicide, la dépression, la bipolarité, le harcèlement, le divorce mais aussi le coming out avec l'homophobie.



J'ai vraiment beaucoup aimé ce roman ! La plume de l'auteur est douce mais aussi percutante. J'ai beaucoup aimé la forme du livre, découpé en 4 destins différents, cela nous permet de voir toutes les issues possibles en fonction des choix des personnages.



Les deux protagonistes sont très attachants, autant que tous les personnages qui permettent à l'auteur d'explorer toutes les formes de mal-être que peuvent ressentir une personne. J'ai aimé me sentir comprise par ces personnages.



Ce livre est comme une couverture douillette, il nous enveloppe de chaleur et nous réconforte. Je me suis rappelé que chaque être à sa place sur terre et qu'on est tous légitime de ne pas être heureux tout le temps.



Si vous voulez découvrir les destins de Tillie et Aaron je vous invite à lire ce livre qui vous redonnera une bouffée de confiance.

Aaron et Tillie se retrouvent au même moment sur le pont Georges Washington prêts à mettre fin à leurs jours. A partir de là, 4 scénarios possibles : Tillie saute mais pas Aaron, Aaron saute mais pas Tillie, les deux sautent, aucun des deux ne sautent.



Tout au long du roman, on va explorer ces 4 possibilités. Je dois dire que je n'ai pas été convaincu par ce découpage, j'avais comme l'impression de devoir tout recommencer à zéro à chaque scénario et d'avoir un sentiment de répétition. Même si c'est vécu différemment il y a des choses que l'on revit deux fois.



Concernant les personnages, je me suis beaucoup attachée à Tillie, son histoire en tant qu'enfant adopté m'a beaucoup touchée. En revanche, j'ai un peu moins été touché par Aaron qui m'a souvent agacé.



L'auteur a fait un travail formidable, c'est un livre qui, j'en suis certaine, peut aider plus d'une personne. La santé mentale et la dépression me paraissent vraiment bien traitées. La psychologie des personnages est très intéressante, c'est une histoire vraiment profonde et touchante mais dont la forme ne m'a pas convaincu et ne m'a pas permise d'être à 100% dedans.

Je voulais terminer ma folle année de lecture sur une touche de romantisme, avec un livre facile mais optimiste, et j'ai immédiatement pensé à cette romance gay éditée dans une collection jeunesse que j'avais depuis quelques semaines dans ma liseuse. Évidemment, j’étais naïf de penser qu’il s'agirait là de ma dernière lecture de l'année, et lorsque j'ai vu minuit passer tout en étant incapable de m'arrêter de lire, j'ai compris que ce roman allait être fini bien plus rapidement que prévu, et je l'ai effectivement englouti tel un boulimique de lecture en une petite journée.



L’histoire de Rafe et Ben est un peu celle de toutes les romances adolescentes entre garçons qui ont été publiée jusque là : une attirance indomptable entre un jeune homo et un bel hétéro qui va passer du statut de meilleur ami au coup de foudre. Là où c'est original, c'est que Rafe était un lycéen à l'aise avec sa sexualité lorsqu’il vivait avec ses parents très libéraux dans le Colorado, mais qu’il décide pour son arrivée à l’université en Nouvelle-Angleterre de vivre sans étiquette, sans parler de son homosexualité, pour vivre une vie ordinaire, jouer au foot avec les sportifs du pensionnat sans qu’on le regarde de travers dans les vestiaires, etc.



Pour une raison qui échappe à tout le monde, de ses parents à sa meilleure amie restée au Colorado, il s'enfoncera dans le mensonge d’une vie hétérosexuelle, alors même qu’il n'existe aucune hostilité sur son campus de garçons, et que son propre colocataire, bien que totalement barré, soit ouvertement gay. Au fil des semaines, Rafe se rapproche de Ben, sorte de bellâtre à la carrure d’une armoire à glace, garçon sympa et très ouvert qui n'est bien sûr pas du tout gay, et dont notre jeune narrateur tombera éperdument amoureux. le rapprochement entre les deux garçons semble inexorable, mais jusqu’à quand tiendra le mensonge de Rafe ?



Objectif atteint pour cette lecture pleine de charme et de bons sentiments. J'ai certes été désarçonné par les choix successifs de Rafe de s'enfoncer dans le mensonge sur qui il était vraiment, mais ça n'a absolument rien enlevé à la mignonitude de l’histoire entre les deux garçons. Ce premier tome pose les bases de l’histoire entre Ben et Rafe, racontée par Rafe, et la fin donne très envie de se précipiter sur le deuxième tome qui vient tout juste de sortir chez le même éditeur et qui s'appelle Être honnête avec soi-même, pour connaître la suite. À lire si vous êtes amateur du genre.
Lien : https://www.hql.fr/de-retour..

Dans ce deuxième tome, nous sommes dans la tête de Ben, cela change complétement la donne...

On découvre un Ben qui n'a pas confiance et lui et qui veux rendre son père heureux, au point d'avoir une aventure avec Hannah. Il veut tellement rentrer dans le moule et être comme tout le monde.

Je suis vraiment contente de la tournure de l'histoire, et être dans la tête de Ben est une bonne chose car son personnage est vraiment complexe finalement, les personnages secondaires évoluent aussi beaucoup.

Un beau second tome, la fin est soudaine, je ne sais pas s'il y a un troisième tome de prévu... il n'y a même pas d'épilogue, c'est assez frustrant.

Les personnages sont très sympathiques, même là où cela surprend le plus parmi les lycéens. Ça, j’ai beaucoup aimé. Et bien sûr, pour Ben et Rafe, l’attachement est sans appel : je les adore déjà.



J’ai suivi l’intégration de Seamus Rafael Goldberg, Rafe, dans son nouveau lycée et sa volonté de se débarrasser de l’étiquette du mec gay avec intérêt et intrigue. Pourquoi ce fossé apparent entre sa vie dans son ancien lycée du Colorado et celle qu’il escompte vivre à Natick ?



Les procédés de narration sont parfois ludiques, comme le devoir sous forme de « journal » et l’échange qui en découle entre Rafe et son professeur.



Je vais éviter les spoilers mais c’est un titre qui s’interroge et interroge et ce côté de la lecture est très intéressant.



Rafe pourra-t-il tenir ?



Ben pourrait tout changer…



Mais là où l’idée de comprendre a vraiment un effet page-turner, et avec une écriture très agréable, sans m’ennuyer je me suis quand même questionnée sur l’indispensabilité de certains passages. Rien de bien méchant, toutefois j’avais entamé ce titre avec le sentiment qu’un coup de cœur m’attendait et je suis triste de ne pas l’avoir atteint.



Malgré tout, j’ai bien aimé cette lecture et j’ai très très envie d’en connaître la suite.
Lien : https://nosbookboyfriends.co..

Pour échapper à l'étiquette d'homosexuel assumé et respecté qui lui colle à la peau dans sa vie familiale et étudiante Rafe change de lycée. Son coming out s'est fait facilement dans un climat de bienveillance mais il a l'impression d'être assigné à son orientation sexuelle.

A l'aide du travail d'expression demandé par un professeur, Rafe va explorer sa vie d'avant, publique et sa vie nouvelle où il tait son homosexualité. Ce récit introspectif écrit alterne avec le récit du quotidien à l'école et l'internat. Peu à peu les relations se nouent et jusqu'à quel point son silence n'est-il pas mensonge et tromperie ? Un roman qui aborde de manière assez crue cette thématique.