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Critiques de Bingo Morihashi (84)
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Ce qu'il n'est pas, tome 1

Encore un livre que je n'aurais pas lu sans l'opération masse critique. Pas que le sujet ne m'intéresse pas, mais je réserve mon petit budget quasi uniquement pour de la sfff.

Donc merci à Babelio et aux éditions Akata de m'avoir permis de tester du young adult japonais.



Premier tome d'une série prévue en 6, "Ce qu'il n'est pas" est centré sur l'émancipation d'un jeune tokyoïte de l'influence des femmes de sa famille, une mère, mais surtout 3 soeurs qui le tiennent sous leur joug. Rien que ça, c'est plaisant, on a toujours l'inverse, une femme cherchant à devenir indépendante. Ici le caractère soumis du personnage principal vient de son éducation, même si souvent j'ai eu envie de lui mettre des coup de pied au derrière pour qu'il se bouge, on comprend son attitude. Et c'est en ça que l'auteur est intelligent, en tant qu'homme, avec un petit peu de recul, cela m'a permis de comprendre encore mieux la situation inverse.

A ce thème principal, vient se greffer la rencontre, lors de son arrivée dans un nouveau lycée (qu'il a choisi à Hiroshima pour être très loin de l'influence de ses soeurs), d'un colocataire transgenre. Encore une fois l'auteur prend le contrepied de ce qu'on lit/voit le plus souvent, c'est une fille qui se sent homme. Les relations des deux personnages sont plutôt drôles, sans énormes tensions finalement. Et c'est ce qui m'a manqué, tout se passe presque trop facilement. On les suit avec plaisir mais avec l'impression que tout va toujours bien se terminer (dans leur relation et dans leur vie de lycéen). Petit bémol, lors de la dernière partie un petit grain de sable vient enrayer la machine et ce n'est pas pour me déplaire.

C'est un bouquin facile à lire qui par petites touches donne à réfléchir, sur le poids du genre dans notre société, sur la relation au père, sur l'amour, l'amitié. Tout ça en douceur, avec finesse et beaucoup d'amour pour ses personnages.

Un peu trop court pour moi qui aime les pavés, il n'en demeure pas moins que j'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce livre et je sais que je suis parti pour les 6 tomes, en espérant que Mirai prenne encore plus de place dans le récit.

Un coup de chapeau en passant au traducteur qui a du suer sur le parlé d'Hiroshima et qui même si je ne connais pas le japonais, semble s'en être bien tiré (le premier dialogue avec Takayama un régal :D ).

Je vais aussi suivre les éditions Akata de près car si la ligne éditoriale reste la même, son positionnement m'intéresse.
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Ce qu'il n'est pas, tome 1

Ce qu’il n’est pas relate l’histoire de Shirô qui est tellement fatiguée de vivre entouré de sœurs et de sa mère qu’il décide de s’éloigner d’elles en choisissant l’internat d’un lycée d’un nouveau genre. L’adolescent n’est pas au bout de ses surprises quand il découvre le secret de son colocataire Mirai, un garçon dans le corps d’une fille.



J’ai bien aimé cette lecture pour l’accent qu’elle met sur la diversité. La transsexualité de Mirai n’est pas le sujet principal du roman et j’aurai aimé qu’il soit le héros de cette histoire à la place de Shirô. Le thème, même s’il n’est pas très approfondi dans ce premier tome, est traité du point de vu d’un adolescent hétérosexuel qui n’a pas une bonne expérience avec la gente féminine à cause de sa famille.



Bingo Morihashi, l’auteure de la duologie en manga Celle que je suis (tome 1, tome 2), nous présente un récit tranche de vie sur le quotidien d’un lycéen japonais à Hiroshima. On y retrouve donc les préoccupations d’un adolescent qui a peur des femmes, on le suit dans sa vie de tous les jours dans son nouveau lycée et on voit l’évolution de sa relation avec Mirai. J’avais l’impression qu’il ne se passait pas grand-chose et le seul élément qui m’a finalement intéressée c’était l’attente des confrontations entre Shirô et Mirei. Encore une fois, cette relation n’est pas beaucoup développée mais les dernière pages laissent entrevoir une évolution intéressante.



Le premier tome de Ce qu’il n’est pas introduit une histoire où un adolescent, Shirô, subit la domination des femmes de sa famille, ce qui était assez étrange en soi et novateur ? On effleure hélas le sujet de la transidentité à travers le personnage de Mirai que je voudrais voir plus mis en avant. Même si ce premier tome m’a laissée sur ma faim, j’ai bien aimé dans l’ensemble. Le duo Shiro et Mirai serait intéressant à suivre si leur relation est plus développée dans les prochains tomes.
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Ce qu'il n'est pas, tome 1

Au moment où Akata m'a proposé de découvrir ce titre j'avoue que je n'étais pas trop tentée, il est sorti en même temps que le second tome de Mawaru-Penguindrum que j'attendais avec impatience et je m'attendais à lire une énième histoire de boys love bourrée de clichés ... j'ai donc repoussé au maximum cette lecture et puis un beau jour, j'ai franchi le pas et ... je ne l'ai absolument pas regretté ! Toutes mes craintes concernant ce titre se sont envolées pour ne laisser place qu'au bonheur d'une magnifique lecture.

Si ce light novel débute sur un moment de la vie familiale plus que chaotique de Shirô, où je me suis presque prise de pitié pour lui alors que l'on fait connaissance de ses trois effroyables grandes sœurs, sa vie à l'internat débute quasiment dès le début du récit. C'est alors qu'il rencontre son futur colocataire et qu'il prend connaissance de sa particularité.



On est plongé instantanément au sein de la vie à l'internat, où l'histoire se met en place tout en douceur. Les personnages sont crédibles et terriblement attachants. Si Mirai est plutôt du genre dragueur et à l'aise en société, c'est tout l'inverse concernant Shirô qui a tout du gentil benêt exaspérant, mais que l'on apprécie quand même sans trop savoir pourquoi. Je dois tout de même reconnaître que son incapacité à prendre des décisions (et surtout de s'y tenir) m'a un peu agacé.

Si on apprend à bien connaître Shirô, qui est notre narrateur, la personnalité de Mirai reste, quant à elle, pour l'instant plus mystérieuse, j'espère pouvoir en découvrir plus sur lui dans les tomes à venir.

Vous l'avez sûrement remarqué, mais j'ai choisi de parler de Mirai comme d'un garçon, car même s'il a le corps d'une jeune fille, il désire être reconnu comme un homme et je lui fait donc ce plaisir dans cet article.



J'ai littéralement fondue de bonheur face à certaines situations que vivent Shirô et Mirai, notamment l'hilarante scène où les deux colocataires regardent ensemble une vieille publicité ventant les mérites d'un gâteau nommé kawadoori mochi. Sous la plume de Bingo Morihashi, j'ai trouvé que ces scènes d'amitié sincère étaient sublimées, c'est comme si j'étais transportée avec eux dans cette chambre d'internat et que moi aussi je participais à ces moments de bonheur simple.

Si comme moi vous craignez un peu d'être confronté à un boy's love, à des passages trash concernant la personnalité ou le physique de Mirai, n'ayez crainte, rien de tout ceci ne se trouve présent entre les pages de ce tome qui est, pour moi, essentiellement une magnifique histoire d'amitié.

L'évocation de sa transidentité est faite par petite touches légères, si Mirai l'évoque à de rares moments c'est uniquement pour répondre aux questions silencieuses que se pose, très souvent, Shirô. Tous deux semblent déjà êtres liés par quelques chose de fort.

Au delà de l’amitié ?
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Ce qu'il n'est pas, tome 1

On suit ici le quotidien du jeune lycéen Shiro Matsunaga. Entre un père absent, ainsi que des sœurs et une mère tyranniques, l'objectif de Shiro est de partir loin de Tokyo, loin de cette famille. Il part donc vivre en lycée-pension à Hiroshima. Enfin libéré de sa famille il pense pouvoir vivre une vie calme et paisible mais c'était sans compter sur le secret de son colocataire Mirai qui s'avère être un homme trans. Les deux jeunes hommes se lient d'amitiés et on suit la vie de Shiro, pas si simple avec ses premiers amours, ses sentiments et tourments familiaux mais aussi ses premiers souvenirs joyeux.

J'ai littéralement dévoré tous les tomes (j'attendais impatiemment chaque sortie). J'adore cette série. C'est écrit très simplement et à la 1re personne. On comprend les tourments mais aussi les joies de ce jeune homme qui va se poser des questions sur la sexualité mais aussi se renseigner sur la transidentité de son colocataire. Beaucoup de sujets divers et compliqués sont abordés ici avec une légèreté sans égale. Je me suis beaucoup attaché aux personnages au cours de ces lectures.



Néanmoins je pense qu'il faut aimer les romans « tranche de vie » où la banalité est présente et où il n'y a pas d'action à part quelques rebondissements (amoureux, amicaux, familiaux), sinon cela pourra peut-être sembler ennuyeux.
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Ce qu'il n'est pas, tome 1

Je tenais tout d’abord à remercier la maison Akata pour leur confiance et pour m’avoir permis de lire Ce qu’il n’est pas par le biais de simplement.pro. J’ai eu du mal à tenir les délais à cause de mon travail et un gros souci internet qui m’a obligé de changer d’opérateur internet (merci les débits lents voir inexistant…), et je souhaitai m’en excuser car un mois ce n’est pas rien et je trouve que j’ai quand même largement dépassé le délai. En plus comme le sujet du livre n’était pas évident je voulais vraiment bien travailler ma chronique.



L’histoire est un miroir du manga « Celle que je suis » du même auteur et édité chez Akata. J’ai déjà lu le manga dès sa sortie et je l’avais adoré. C’est l’une des principales raisons pour laquelle j’ai demandé le sp de « Ce qu’il n’est pas ». En plus cette fois nous sommes dans la « tête » de la personne qui n’est pas transgenre donc je trouve cela bien, car on peut découvrir le point de vue d’une personne non-transgenre face à une personne transgenre.



Dans ce premier tome nous allons suivre Shirô et Oda dans le lycée d’Hiroshima, où ils viennent fraîchement d’arriver car les deux jeunes garçons viennent tous deux de Tokyo. A son arrivé dans le lycée Shirô va apprendre que son colocataire n’est pas vraiment celui qu’il pense. Mirai Oda est fait une personne transgenre. Et tout dans la vie de Shirô va être chamboulé.



Le personnage de Shirô est très complet et je me suis identifiée à lui. Car déjà je ne suis pas transgenre mais aussi je me posais des questions. Je pense aussi que je me serais peut-être comporté comme lui pour le questionnement. En effet, dans mon milieu professionnel j’ai connu une personne transgenre et je me suis posée beaucoup de questions. Questions que je n’ai jamais osé poser car c’était dans le milieu pro. Ensuite comme lui, quand je l’ai su, je fus un peu perdu.



Le personnage d’Oda est très attachant. Son parcours n’est pas évident et je trouve cela très courageux de s’accepter telle que l’on aimerait être. Et en plus ses actions étaient vraiment très attachantes, comme le fait qu’il va acheter de la nourriture pour que tout le monde puisse manger même en dehors des heures de restauration. Aussi le fait qu’il essaie d’aider Shirô qui a besoin d’argent. J’ai adoré ce personnage du début à la fin.



J’ai adoré ce livre, du début à la fin. Les actions entre les personnes sont bien menées et on arrive facilement à s’imaginer les scènes. On a des personnages attachants qui nous font avancer dans l’histoire. On est facilement immergé dans le quotidien des lycéens d’Hiroshima, on découvre quelques dialectes locaux. J’ai apprécié le fait que les personnages secondaires sont bien développés. On en apprend beaucoup sur tout le monde et c’est très rare dans les récits.



Ce livre m’a permis d’en apprendre plus sur la transidentité. Surtout sur certains aspects de la vie quotidienne. En effet une personne transgenre qui essaie de garder cela secret n’a pas la même vie qu’une personne dite « classique » (si je peux dire cela comme ça, je suis désolée du terme je ne sais pas quoi utiliser d’autre) car cette personne tient à vivre comme n’importe quel autre garçon. J’ai aussi appris quelques petites choses sur Hiroshima comme son dialecte et sur sa cuisine.



J’ai pu découvrir la plume de Bingo Morihashi autrement que par manga et je trouve cela très intéressant. Surtout que le style de l’auteur est très fluide, très poétique. Ce que j’apprécie chez les auteurs japonais. On a une écriture légère qui m’a fait apprécier ma lecture de A à Z. Le récit est très doux et plaisant à lire.
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Ce qu'il n'est pas, tome 1

Tout d'abord un grand merci aux éditions Akata qui ont pensé à moi pour ce light novel, c'est avec plaisir que je l'ai lu.

Je suis rentrée dans un univers que je n'avais encore jamais lu, ni abordé de près ou de loin. On parle ici d'un homme transgenre, voir même un ado plutôt. Ce n'est donc pas un sujet dont j'ai l'habitude de lire, mais ce n'est pas désagréable en soi, je veux dire, j'aime m'ouvrir à de nouvelles choses, aucun soucis là dessus, je trouve même cela intéressant.

Et pourtant vous savez quoi ? Je n'ai pas trouvé que c'était le sujet principal de ce light novel. On en parle bien sur, tout du long, je ne reviendrais pas la dessus, mais en fait pour moi, et j'espère ne pas me tromper en le disant, j'ai l'impression que l'auteur a voulu mettre l'humain en avant et non le genre de la personne.

C'est d'ailleurs une phrase que l'on retrouve dans ce LN : "Aime-t-on quelqu'un pour son corps ? Ou pour son âme ?" Et je trouve cette phrase tellement profonde.



En ce qui concerne les personnages, nous avons Shirô Matsunaga, l'un de nos deux protagonistes. Lui, c'est celui qui s'est fait un peu martyriser par ses sœurs, qui ne sait donc pas dire non, qui se laisse marcher dessus. Parfois, on a très envie de le secouer, mais je me dis aussi qu'il s'agit du début de sa nouvelle vie, il prend ses marques, il vit enfin "seul". Mais on peut voir qu'au fond, l'une de ses sœurs tient quand même à lui puisqu'elle lui trouvera un travail et demandera de ses nouvelles, on sent une certaine inquiétude. Avec une mère inexistante et un père ... complètement horrible. J'attends avec impatiente de voir comment ce personnage va évoluer dans le tome 2 de "Ce qu'il n'est pas" avec une famille et des amis comme les siens.



Ensuite, nous avons Mirai Oba ; c'est le colocataire et plus proche ami de Shirô depuis qu'ils sont arrivés dans ce lycée. C'est au tout début de cette histoire que nous savons que Mirai est transgenre. C'est-à-dire qu'il s'agit d'une personne au corps féminin, mais dont le cœur et celui d'un homme.

Les seules personnes au courant sont les professeurs et Shirô.

Et question caractère et bien, lui aussi, on a envie de le secouer, parce que parfois, il va avoir des réactions très puériles. Quelqu'un n'est pas forcément d'accord avec lui ? Eh bien, il boude. Il mène aussi Shirô par le bout du nez. C'est tout l'opposé de son colocataire, il a un caractère très fort, même si on y voit des fêlures de temps à autre, mais il reste un être humain dans une situation pas si facile, donc quelque part ça peut se comprendre.



Ce que j'ai oublié de vous dire, c'est que ce LN est écrit du point de vu de Shirô. C'est donc de son point de vu que l'on découvre le secret de Mirai, qu'on connaît ses sentiments, ses questionnements. On aura les mêmes questions que lui, on s'en posera aussi. Questions qu'il ne posera pas forcément, mais honnêtement, qui l'en blâmerai ? Je pense que par timidité, il n'ose pas. Et ensuite, pour lui, Mirai est un garçon, certes dans un corps de femme, mais il arrive très bien à en faire abstraction (sauf dans quelques cas isolés).

Ce LN est un livre sur l'amitié, sur les liens qui se créent, sur les sentiments, sur l'acceptation de soi et des autres, sur la tolérance et le respect ...



J'ai hâte de pouvoir lire la suite (plusieurs tomes doivent voir le jour), voir la place que vont prendre les personnages, principaux comme secondaires. Comment certains sentiments vont apparaître et surtout comment ces sentiments vont être perçus, si ils vont acceptés.

Donc, pour vous, je ne sais pas, mais pour moi, j'ai hâte d'être en août pour connaître la suite.
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Ce qu'il n'est pas, tome 1

Peignant la situation familiale de la famille de Matsunaga, des sœurs imbuvables et tyranniques et un père absent, son désir d’autonomie est parfaitement compréhensible. Et quand il rencontre Mirai Oba, son colocataire, je me suis demandée comment l’histoire allait se dérouler au fil de ces 6 tomes : l’un étant un garçon vivant avec une personne possédant le cœur d’un garçon mais l’anatomie d’une fille, divers scénarios se jouaient.



L’auteur prend son temps, pour présenter les personnages secondaires, construire la nouvelle vie de Matsunaga, ses nouveaux liens et finit même par m’habituer au tempérament docile et benêt de ce dernier qui est incapable de dire non et de s’opposer franchement à quelqu’un.



Pour l’instant, on est imprégné de la trans-identité de façon générale, et du mal être de la personne concernée sur divers angles : l’enfance, le fait qu’on n’offre pas à une petite fille des jouets de super héros sous prétexte que « c’est pour les garçons » et les magical girl pour les filles. Les problèmes pour la vie scolaire et celle en communauté : certains vont ébruiter cet état de fait, considérer que c’est un scoop à partager, ainsi que le harcèlement ou les moqueries qui peuvent apparaître aussi.



Le fait de se sentir mal dans sa peau est aussi abordé, tout comme la psychanalyse que suivent ces personnes, mais pas sous l’angle de l’apitoiement. Mirai est un personnage avec un tempérament fort, et mène à la baguette Matsunaga et ces deux-là feront rire, comme ils pourront agacer à certains moments, dans leur petite vie de lycéen, en proie aux relations amicales et amoureuses.
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Ce qu'il n'est pas, tome 1

Un premier tome tout en douceur et tendresse.



Shirô un personnage qui n'est pas assez sûr de lui et ça le rend très attachant. J'ai souvent eu envie de le prendre dans mes bras, mais aussi de l'engueuler un bon coup pour qu'il prenne son courage à deux mains.



Mirai, quant à lui, dégage un charisme incroyable même s'il cache d'énormes failles. Il se montre toujours fort, mais on sent bien qu'un lourd passé se cache derrière tout ça.



J'ai passé un très bon moment et je vous le conseille !
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Ce qu'il n'est pas, tome 1

Akata, maison d’édition spécialisée dans le manga, se diversifie depuis peu et propose maintenant des romans à destination des ados et jeunes adultes. J’ai acheté pour la bibliothèque dans laquelle je travaille, Le pâtissier de mes rêves qui fonctionne très bien auprès des lectrices ados. Cet engouement a éveillé ma curiosité et je me suis donc laissé tenter par Ce qu’il n’est pas lors d’une opération masse critique de Babelio.



Dans ce roman écrit par Bingo Morihashi nous faisons la connaissance de Shiro, un jeune tokyoïte qui décide de poursuivre ses études à Hiroshima pour fuir les brimades de ses sœurs et de sa mère. Il se retrouve à partager la même chambre que Mirai. Dès son arrivée, il apprend le secret de son camarade : Mirai est né femme.



Avec Ce qu’il n’est pas, Akata propose un roman qui aborde avec douceur le thème de la transidentité. Mirai, le colocataire, est un garçon né dans le corps d’une femme. Seul Shirô est au courant. Comme celui-ci est le personnage principal, c’est l’occasion pour nous de suivre ses questionnements sur son ami. Interrogations que l’on pourrait tous se poser. Néanmoins, le genre de Mirai reste un élément secondaire de l’intrigue. En effet, c’est surtout le long chemin vers l’émancipation et l’indépendance de Shiro qui sont mises en avant. Brimé depuis son plus jeune âge par les femmes de sa famille, le jeune homme a bien du mal à faire entendre sa voix. Que ce soit avec les adultes ou auprès de ses camarades, il peine à s’imposer et à exprimer son opinion. Avoir Mirai à ses côtés l’aide peu à peu à prendre confiance en lui et c’est une belle amitié que l’on voit naitre. À la fin du roman, cependant, on perçoit un changement qui laisse envisager bien des tourments et des interrogations dans les prochains tomes.



En conclusion, Ce qu’il n’est pas de Bingo Morihashi, est un premier tome d’une série de 6, qui pose les bases de l’intrigue en douceur. On suit les premiers pas d’un ado effacé et timide vers l’indépendance. Si l’ensemble m’a paru long, les derniers chapitres m’ont donné très envie de découvrir la suite.
Lien : http://overbooks.fr/2019/07/..
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Ce qu'il n'est pas, tome 1

J'avais hâte de commencer cette saga, déjà parce que ça parle de transidentité (je ne connais pas si bien le sujet) et que le roman est du point de vue d'un cisgenre. Ce livre est avant tout un livre détente, même s'il y a des situations qui nous font sortir de nos gonds, ou bien qui vont nous faire plus ressentir certaines émotions que d'autres, j'ai trouvé que c'est un roman détente/tranquille.



Shirô est un jeune garçon quittant le noyau familial pour aller dans lycée faisant internat à Hiroshima (loin de chez lui). Il sera dans une colocation « particulière » avec Mirai. Entre nous il vaut mieux qu'il quitte cette famille. Depuis il est traumatisé par les femmes, ses soeurs sont tyranniques, sa mère ne fait rien, en plus son père est absent et il se voit deux fois par an. Autant dire qu'il n'a pas de soutien familial et pour lui c'est une bouée d'air frais d'aller dans ce lycée.



Ce roman parle de la vie de lycée, de pensionnat ainsi que du relationnel et des nouvelles amitiés. Les thématiques abordées, outre la transidentité, sont subtiles ou plus visibles comme la maltraitance infantile, l'abandon, le conformisme, l'identité. Des questionnements sur l'amour, qu'est-ce que l'amour véritablement ? Aime-t-on un homme parce qu'il est homme ? Aime-t-on une femme parce qu'elle est femme ? Shirô va se questionner, nous pourrons lire ses logiques, ses conclusions ou sur ce qu'il a appris (sexe féminin = femme) … nous voyons son évolution de pensée, tout à fait légitime quand on ne connaît pas le sujet et qu'on aimerait en savoir plus.



Matsunaga Shirô est un jeune garçon attachant. Loin de sa famille, et auprès de Mirai et Hiromi ❤, il va commencer à se révéler petit à petit. Parallèlement à son combat intérieur pour palier sa « peur » envers les femmes, on le voit gagner son indépendance pour ses idées ou celles des autres, accepter autrui tel qu'il est, ou encore s'affirmer de page en page. Son évolution est ce qui est le plus voyant. Un être introverti, qui s'ouvre aux autres et s'exprime, en plus de sa capacité à se connaître. Chapeau à son âge. Cela ne va pas l'empêcher d'évoluer hein ! Ce qui m'a vraiment sauté aux yeux, ce sont ses hésitations, son tâtonnement, le fait qu'il tente l'expérience tout de même, qu'il arrive à savoir ce qu'il ressent ou à comprendre une situation.



Oda Mirai m'énerve un peu au départ. On sait que sa situation est difficile, il est souvent sur l'offensive et la défensive. Mais au début comment il parle à Shirô, qui est lui en retrait et a du mal sur certains aspects comme parler aux filles/femmes, Mirai le dénigre, le rabaisse. Un petit air de condescendance, un petit couillon quoi… Une sorte de mécanisme de défense ? 🤔 C'est comme cela que je l'ai ressenti même si vers la fin c'est plus sur le ton de la plaisanterie. Il connaît certaines choses mais il n'hésite pas à faire parler. le coup de la « salle de bain » je l'ai en travers, on dirait du style « oeil pour oeil », « dent pour dent ». Ses réactions sont compréhensibles, mais ne devrait-il pas comprendre au gré de sa situation ? Après, c'est un être humain et de surcroit un adolescent. =P En même temps, il est solidaire et intrusif. Son mal-être est ressenti souvent, ainsi que ses difficultés nous permettent de voir le parcours qu'il faut faire pour s'affirmer et s'accepter.



Leur relation se solidifie au fil des pages, s'acceptant tels qu'ils sont, nous montrant la construction d'une belle amitié ayant des hauts et des bas.



Plus en profondeur et quand on y prête attention (Shirô fait des remarques), nous voyons les mots ou les expressions qui peuvent blesser. Par extension, les normes sociétales, les habitudes langagières tels que des stéréotypes, les comportements en fonction du genre, contribuent à la réflexion du roman. Cela peut vous paraître beaucoup mais, il ne faut pas vous inquiéter, « Ce qu'il n'est pas » est un roman très fluide. Racontant la vie de Shirô, parcourir les pages pour découvrir ses réflexions, l'amitié, d'une prise de conscience sur des thématiques spécifiques… de plus c'est très facile à lire, comme si nous étions dans un cocon… certes avec des personnages qu'on a envie de pulvériser (comme les sœurs ou le père…).



J'ai pris un grand plaisir à découvrir ces pages, malgré que Mirai me sortait par les yeux au début. Ce premier tome pose les bases d'analyse, de questionnement ainsi que de l'adolescence et de cette indépendance. J'ai souvent souri face à des situations. Certaines m'exaspéraient ou m'énervaient. J'avais tellement envie d'être à leur côté, ou juste une personne qui les observait au loin en les encourageant dans leur voie. L'écriture fluide et subtile nous fait plonger directement dans le roman. Vivement le tome 2 à cause de cette fin (je ne voulais pas les quitter) et cette frustration ! xD

En plus, les descriptions m'ont donné envie de visiter Hiroshima, et de découvrir et déguster les spécialités culinaires !





Ce roman parle des expériences de vie, de cette nouveauté que le lycée nous donne, de l'adolescence et des questions complexes sur notre identité, le genre et le sexe. Les personnages sont attachants rendant plaisir à découvrir chaque page, chaque évènement, chaque questionnement, chaque imprévu… L'histoire n'est aucunement compliquée, j'ai pris plaisir à suivre Shirô et ses aventures, ainsi ses questionnements/analyses sur la découverte du monde de lycéen, d'identité, de relation, d'apparence de société. C'est frais, léger tout en abordant des sujets complexes avec justesse.
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Ce qu'il n'est pas, tome 2

Quel plaisir de retrouver tout ce petit monde. J’ai adoré le tome 1 malgré quelques éléments qui m’ont tiré une grimace. Et voici le tome 2 avec des lapins, du festival et des soubrettes ! Je dois dire que les soubrettes ça me branche pas mal ! =P



Shirô et Mirai se voient inviter par Wada et Miyoshi sur une île remplie de lapins. Retour à la scolarité, un festival se prépare pour la fête du lycée !



Mirai toujours égal à lui-même. Je n’ai pas pu m’empêcher en commençant ce tome 2 qu’il soit toujours aussi contrariant avec Shirô pour qu’il sorte avec une nana. Vraiment. Bon après, j’ai l’impression que c’est peut-être un moyen de procuration et faut bien qu’il trouve sa place le Mirai nan ? Toujours aussi perdu. Bref, également des stéréotypes… et ça c’est dommage. Mirai remarque-t-il vraiment les soucis des autres ? Un peu cassant sur des paroles même si ce sont des blagues.



Alors que le tome 1 était plus sur une livre bonbon, plein de douceur. J’ai trouvé la dynamique ici différente, plus sérieuse. C’est vrai, les choses sérieuses commencent. Dans le tome précédent on faisait connaissance avec les personnages, leurs problématiques, leurs vies et l’environnement. Ici, nous sommes toujours au lycée, iels se connaissent et pouf il y a un approfondissement de tout ça. Cette douceur n’a pas été retrouvée mais j’ai aimé lire la complexité des sentiments de Shirô. Par contre la fin est vraiment déprimante et désespérante.

L’intrigue de ce tome est douce. Le festival est un moment de joie, enfin la plupart du temps puisque les sentiments s’invitent.



Shirô est un personnage qui a évolué. Il arrive plus facilement à parler aux personnes qu’il connaît. C’est déjà difficile pour lui et il est plus à l’aise, spécialement en groupe. La tâche qu’on lui a confiée lui a conféré une petite affirmation de soi et une plus mise en confiance de soi. Il se retrouve déstabilisé par ses sentiments et ses questionnements. Ce jeune garçon analyse toujours autant et remet en question ! J’aime tellement !

La dynamique de la relation Mirai-Shirô du premier tome est présente et s’efface. Des évènements, des scènes particulières vont chambouler cette relation. Dans un sens, je me demande si Mirai remarque réellement les problèmes personnels familiaux de Shirô… il le sait et en même temps j’ai l’impression qu’il ne prend pas en compte réellement ce qu’il ressent. Outre, la peur arrive et modifie légèrement cette relation. Cette amitié nous montre les sensations associées. Shirô a peur, ouaip je me répète, qui plus est d’être abandonné. Ce roman parle du défilement, de la menace de l’importance d’être pour une personne ou l’inverse, d’être rejeté avec ou non le lien entre deux individus qui change ou éclate. Des sentiments et des émotions bien représentés. Il est en constante dissonance face à ses situations douloureuses pour lui.



Ce tome 2 parle plus des conséquences de la transidentité dans la vie quotidienne : le mal être ressenti, se cacher pour ne pas être découvert, le rapport à l’autre, à la société et à la définition de se présenter en homme en l’occurrence ici. Une autre étape sur le sujet est prise et nous comprenons mieux la mesure et l’ampleur de ce que ça représente par le biais des interrogations de Shirô et des quelques mots de Mirai. J’ai remarqué aussi la complexité et le besoin de montrer réellement qui nous sommes. C’est tout de même de manière subtil ou ponctuel. Mirai est un homme et veut le montrer. D’ailleurs le roman aborde le sujet. J’ai vraiment apprécié car je trouve qu’il y a tout de même des stéréotypes. La culture et la société japonaise sont abordées mais comme je ne les connais très peu, je ne peux pas affirmer si c’est cela ou non. Les commentaires sur les jolies filles… sont exaspérants. J’ai l’impression que si tu n’es pas mignonne ça ne sert à pas grand-chose. Et dans leur tête mignonne = gentille… HA HA HA ! Cela me fait penser au festival. C’est vraiment dommage qu’en France n’y en ait pas. J’adore quand j’en vois dans les animes/mangas. C’est un moment très drôle, notamment derrière le paravent avec les camarades de classe et sur certaines visions de la société sur les habits. Nous sortons du cadre Shirô/Mirai/Travail-Filles.

D’ailleurs, nous nous concentrons sur les sentiments en continuelle questionnement. Est-ce que je l’aime vraiment ? Est-ce une attirance physique ? sa personnalité ? L’orientation sexuelle est questionnée. Les changements ou les évènements peuvent secouer les personnages. Ces derniers sont plus développés. Hiromi toujours aussi excellente. N’empêche c’est un peu moins culinaire ce tome ? Miyoshi est mise plus sur le devant de la scène. Elle est naturelle, la timidité des débuts s’en va petit à petit et est à la fois en recul et plus direct. Je me demande ce que réserve la suite pour elle !



Y a juste un truc qui me chiffonne, les relations amoureuses passent encore même si ça commence à me taper sur le système, c’est l’histoire autour de sa famille. J’espère vraiment qu’il ne va pas y avoir de rapprochement. Shirô, pour moi, ce n’est pas sa famille, mais des bourreaux. Pour énormément de personnes, et ce quoi qu’il arrive, la famille est extrêmement importante, car c’est la famille ! Espérons que dans les prochains tomes il va leur dire ses 4 vérités, qu’il va s’en éloigner entre ses tyranniques de sœurs et d’un père absent et enfoiré. La mère également d’ailleurs mais on ne l’a pas beaucoup vu à part qu’elle laisse faire et qu’elle est comme les sœurs. SHIRÔ VA-T-EN ! MOUHAHAHA ! Les rapprochements qu’il y a eu m’ont soûlé.



Ce qui est scandaleux est le commentaire sur les cigales. Shirô tu as baissé dans mon estime. Comment ça le chant des cigales c’est à la limite du supportable ? :o



Outre les thématiques importantes, nous rencontrons dans la vie, ou tranche de vie des adolescent·es et des problématiques de cette période.



Ce tome 2 est plus sérieux que le précédent. Je n’ai pas ressenti cette sensation de légèreté. « Ce qu’il n’est pas » se lit vite et tranquillement. Les personnages sont plus approfondis, les choix qui font sont humains. N’empêche très déçu de la fin. C’est désespérant et pathétique. Oui, je n’aime pas. J’ai moins apprécié ce tome mais je lirai la suite (enfin à voir concernant sa famille !).
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Ce qu'il n'est pas, tome 2

Ce deuxième tome, ne change guère du premier tome, l’histoire reprend par un voyage avec des amies du lycée, mais ce qui doit être un voyage avec 2 filles et 2 garçons va être complexe pour Mirai qui doit cacher sa féminité et donc éviter les bains et douches en présence des filles.

Il ne faut surtout pas que les gens du lycée apprennent que Mirai est une fille.

Shirô se voit aussi contrait de créer quelque chose pour le festival culturel du lycée et ce dernier n’aime pas cela, il n’a que très peu de temps entre son travail et ses études.

Ce tome est plus centré sur les sentiments refoulés, et sur le transgenre, Shirô s’intéresse au sujet et tente d’y voir plus clair.

L’auteur réussit à nous entraîner dans cette histoire et à nous donner envie d’en savoir plus.

La lecture est fluide, rien ne choque, ce texte se lirait d’une traite, personnellement j’ai pris mon temps pour déguster ce texte sortant des sentiers battus, tels que je les aime.

Vraiment, je ne peux que recommander ce texte, et moi j’ai hâte de connaître la suite de cette histoire, j’aimerais savoir de combien de tomes est composée cette série, car vraiment l’auteur nous fait avancer doucement, mais sûrement dans cette histoire de transgenre et de sentiments refoulés.

J’ai encore apprécié le dépaysement qui est tellement bien décrit dans ce texte.
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Ce qu'il n'est pas, tome 2

Un deuxième tome aussi bon que le précédent !



Il est chargé d'émotions, et la frustration que l'on ressent vis à vis de Shirô m'a arraché quelques larmes. J'espère que le tome 3 sera plus léger car la fin du tome 2 est beaucoup trop triste à mon goût...
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Ce qu'il n'est pas, tome 2

Avant tout, un grand merci aux éditions Akata pour l'envoi de ce livre en avant-première, puisque celui-ci sort le 12 septembre. J'attendais avec impatience, la sortie du tome 2 pour retrouver Mirai et Shirô, et je ne suis pas déçue. J'ai dû lire ce Light Novel en à peine deux jours.



C'est donc avec plaisir que je retrouve nous deux colocs d'internat devenus amis. On y trouve aussi des sentiments complexes de Shirô envers Mirai. Ces sentiments qu'il essaie de comprendre, de maîtriser, quitte parfois, à faire un peu n'importe quoi de temps en temps. Mais rien n'empêche la bonne humeur et l'humour d'être au rendez-vous, bien au contraire. Shirô est toujours décalé de la réalité, décalé par rapport à ses camarades de classe ais surtout envers les filles à cause de ses tyranniques de sœurs et de sa patronne complètement loufoque.



Cette fois, le roman est coupé en deux partis : la première concerne les vacances d'été et la seconde le retour en classe.

Ainsi donc, nous amis vont partir en vacances avec deux filles de leur classe sur l'île aux lapins ! À Okunoshima. Imaginez, une île avec énormément de lapins, PARTOUT. Et des lapins ingrats qui plus est ! Vous n'avez pas de nourriture ? Ils s'en vont ailleurs.

Pendant les vacances, on sent bien les sentiments de Shirô, la "peur" de Mirai concernant son secret et la promiscuité avec les filles. Et puis sortir avec une fille de son lycée est hors de question pour lui afin que son secret soit bien gardé. Mais à contrario, il fera tout pour que Shirô, lui, sorte avec une Miyoshi, l'une des filles.

C'est là que tout est compliqué, car Shirô pense être amoureux de Mirai, mais sans savoir si il aime le corps de fille ou bien si c'est son esprit dont il est amoureux. Mais ce qui n'est pas facile non plus, c'est de savoir que Mirai aime les filles dans tous les cas. C'est là toute la complexité des choses, et c'est là que les problèmes vont aussi commencer ... À cause d'une nouvelle venue, mais on s'en rendra bien mieux compte dans le tome 3 je suppose.



L'autre parti du livre se déroule dans l'école, à la reprise des cours. On sera plongé dans la culture japonaise comme on la retrouve dans les mangas et animés. Une élection des délégués sera effectuée, mais surtout la fête de l'école, où tous les élèves doivent participer en créant quelque chose avec sa classe et/ou son club. Et ce qui devait arriver arriva, la classe de Shirô et de Mirai doit créer un café où les filles s'habillent en garçon et les garçons en fille. On se demande donc comment Mirai va pouvoir se sortir de là pour que personne ne puisse voir que Mirai est un garçon dans le corps d'une fille. Eh bien, je vous invite à lire le tome 2, et c'est bien trouvé.



Les personnages secondaires sont bien présents dans ce tome et bien travaillés je trouve.

On les connaît un peu mieux, les choses qu'ils aiment, leurs craintes, leur famille aussi ...

Les garçons me font rire malgré leur côté pervers qui est assez malsain, mais leur côté maladroit est assez attendrissant je trouve.



Pour les filles, on va plutôt retrouver Wada qui est amoureuse de Mirai, malheureusement pour elle. Elle tentera certaines approches jusqu'à avouer ses sentiments. J'avoue bien aimer ce personnage.

Il y a également Miyoshi, qui elle me laisse un peu plus perplexe, j'attends vraiment de voir ce qu'elle devient par la suite et j'ai peur de ne pas apprécier ce que je vais voir. Pourquoi me demanderiez-vous ; eh bien tout simplement parce qu'elle fait fille réservée, timide, ps sûre d'elle, mais une phrase qu'elle sort de nul-part ne me plaît pas "Mais, tu sais, moi non plus j'suis pas si gentille [...] Je serais même plutôt du genre peau de vache ..." Et j'ai peur que quand elle sera en confiance, elle montre un autre visage, celui qui ressemblerait aux visages des sœurs de Shirô.



Hiromi, la patronne de Shirô, est toujours aussi folle et aime toujours boire, même quand elle travaille. C'est aussi elle qui va trouver la tenue pour le projet de café de Shirô et Mirai. Ce passage est vraiment drôle, vous devez absolument le lire. Et d'un autre côté, je la sens triste et j'aimerais bien savoir ce qui s'est passé dans sa vie.

On rencontrera également certaines sœurs de Shirô, et de ce que j'ai pu lire, elles ne sont pas aussi terribles que ça, mais sont bien autoritaires. Peut-être car c'était peu de temps et devant témoins, je ne sais pas, j'attends de voir par la suite.



En résumé, ce tome 2 est une vraie réussite. On se met dans la peau des personnages, surtout celle de Shirô puisqu'il s'agit de son point de vue. On vit leurs histoires avec eux, on rit, on doute aussi.

C'est donc maintenant avec impatience que j'attends la sortie du tome 3.
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Ce qu'il n'est pas, tome 2

Deuxième tome dans la droite ligne du premier. Encore une fois très agréable de suivre les aventures de nos deux colocataires. Shirô toujours en lutte avec ses sentiments vis à vis de Mirai, mais tellement agaçant de faiblesse et de manque de caractère. Mais c'est aussi ce qui fait le sel de ce light novel. Shirô suit le courant, comme un petit bateau en papier, se laissant entrainer où il n'aurait sans doute jamais mis les pieds tout seul (que ce soit les lieux ou les situations). Un espoir cependant, il semble se prendre un peu en main à la toute fin de ce tome. Une galerie de personnage, des péripéties et des situations parfois dignes d'un animé/manga qui nous font sourire.

Le vrai regret c'est que finalement il manque une bonne dose de Mirai. Ce tome est très centré sur Shirô. L'état d'esprit de Mirai, ses sentiments et comment il vit cette nouvelle vie d'homme sont beaucoup trop légèrement présents à mon goût. Un petit manque de profondeur quoi.

Mais le niveau est suffisamment bon, page turner et dépaysant pour que je continue à suivre nos amis.
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Ce qu'il n'est pas, tome 2

Comme nous l'explique le résumé, l'été est arrivé et avec lui les premières vacances de Shirô au sein de l'internat qu'il fréquente depuis un semestre maintenant. Shirô et Mirai, ne rentrant pas chez eux, profitent lors de ces congés d'un week-end en compagnie de deux amies de l'internat : Miyoshi et Wada.

Après Nara, le sanctuaire où les daims (les animaux hein, pas les sucreries) évoluent en toute liberté, Bingo Morihashi profite cette fois-ci de son histoire pour nous faire découvrir un nouveau paradis dédié aux animaux avec Ôkunoshima, cette île où des milliers de lapins prolifèrent !

Si je vous parle de ce passage de l'histoire c'est pas uniquement pour pouvoir caser une image de lapinou, mais bien parce que ce court week-end va avoir des répercussions sur la vie de nos personnages ...

En effet lors de ce séjour, Mirai va être confronté à une déclaration d'amour, ce qui plonge Shirô dans un profond désarroi, lui qui s'est enfin avoué les sentiments qu'il éprouve pour son colocataire ne peut se résoudre à le partager avec qui que ce soit.

Comme vous pouvez vous en douter, ce second tome est donc très axé sur les sentiments qu'éprouve Shirô envers son colocataire. A de nombreuse reprises Shirô se questionne sur ce qu'il ressent, se refrène dans ses sentiments ... et soyons honnête cette situation lui pourri la vie. D'autant que plusieurs protagonistes de l'histoire lui rappelle, sans le vouloir, cette douloureuse situation.

Face à ce contexte, j'ai eu l'impression que Shirô et Mirai s'éloignaient parfois un peu, ce qui fait que je n'ai pas vraiment retrouvé les passages d'amitié forte entre les deux garçons, qui m'ont tant donné envie de me joindre à eux dans le premier tome. Malgré cela, ce nouvel opus est tout de même très bon, d'autant qu'il nous permet, cette fois-ci, de faire plus ample connaissance avec les camarades de lycée de Shirô et Mirai, notamment lors du festival culturel du lycée qui est synonyme de scènes désopilantes. 



Ce second tome est également l'occasion pour l'auteur de mettre plus en avant les difficultés de Mirai à vivre sous l'identité d'un garçon, sans toutefois révéler son secret à son entourage (bain public, chambre partagée ...), malgré tout ça, le jeune homme décide de vivre comme il l'entend. Shirô quant à lui n’évolue pas vraiment, et éprouve toujours autant de difficultés à s'ouvrir aux filles.

Comme dans le premier tome, l’incapacité décisionnelle de Shirô m'a quasiment mise hors de moi. Ce type est une andouille, une gentille andouille certes, mais une andouille tout de même ! Et c'est en ayant en tête son incapacité à prendre des décisions que j'ai abordé la fin de ce second tome, ce qui a bien failli me faire pleurer, tant la décision que fini par prendre notre narrateur semble le faire souffrir. Je ne peux vous en révéler plus, mais sachez simplement que cette fin est toute en émotion.



Cette fois-ci je ne déclenche pas l'alerte coup de cœur, mais j'attend tout de même la suite avec une très grande impatience (non mais cette fin, nom de Zeus je m'en remet pas !)
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Ce qu'il n'est pas, tome 3

Je tiens tout d'abord à remercier les Éditions Akata pour l'envoi du tome 3 de "Ce qu'il n'est pas". C'est un réel plaisir de retrouver Shirô et Mirai dans leurs années lycée en tant que pensionnaires, amis et colocataire.



Je serai tout de même sur ma réserve, j'ai été un peu moins emballée par ce tome que les deux précédents. Mais attention, je n'ai pas dit que je n'avais pas aimé, juste un peu moins accrochée à celui-ci. Pourquoi ? eh bien peut-être sur la direction que les personnages prennent. J'attends avec impatience de voir ce qu'ils vont devenir dans le prochain tome, ça, soyez en sûr !

Moi, attendre le mois d'avril pour le tome 4 ? Pfffff .. COMPLÈTEMENT !



Encore une fois, ce tome est coupé en deux partis, celle des vacances de Noël, et celle où nous retrouvons nos protagonistes à l'école avec la Saint Valentin. On peut voir comment les Japonais célèbrent la fête des amoureux (les filles qui offrent du chocolat), et du coup j'ai hâte de voir ce que les garçons feront pour la White Day (le 14 mars, soit un mois après la Saint Valentin, où ils offrent quelque chose de blanc).



Nous retrouvons Shirô et ses sentiments pour son colocataire Mirai, toujours aussi complexes, et nous pouvons sentir son désarroi, il est perdu et tirailler entre ce qu'il ressent en secret pour son coloc et ce qu'il devrait ressentir pour sa petite amie Miyoshi.



Dans ce tome, Shirô, va plus se mettre en avant, va plus dire les choses ! D'un côté j'ai apprécié, parce que franchement, soyons honnête, il en avait bien besoin. Mais il a toujours ce petit côté, timide, avec ce besoin de l'assentiment des autres, et surtout de Mirai.

Par contre, il va se montrer très dur envers lui-même, car il n'est pas honnête envers Mirai, qu'il cache ses sentiments, qu'il ment à Miyoshi. C'est dans ces moments-là que j'ai vraiment de la peine pour lui, parce qu'il veut être juste, qu'il veut que les autres soient heureux en s'oubliant un peu.

Pendant les vacances, il rentre chez lui à la demande de sa mère et au final, il se passe quoi ? Il va y aller et sa mère ne sera même pas là pour l'accueillir. Il se plaint beaucoup de ses sœurs et de son père, mais au final, moi, je les trouve bien plus présents, preuve à l'appui dans ce tome-ci, Noël avec ses sœurs (et Mirai) et jour de l'An avec son père et ses amis (dont l'auteure que Mirai adore). C'est le temps des rapprochements et on sait pourquoi ses sœurs sont aussi dures avec lui ! Je vous laisse le loisir de savoir pourquoi.

C'est quand même ici qu'il va changer petit à petit, on sent qu'il ne peut plus vivre comme tel encore bien longtemps, Shirô change, Shirô s'émancipe.



Et ce nouveau Shirô plaît-il à Mirai ? Je veux dire, dans le sens amical bien entendu.

Au début, j'ai trouvé que Mirai était égal à lui-même, mais quand il sent que son ami, s'éloigne, il le prend assez mal, il ne comprend pas pourquoi Shirô le lâche.

En fait, je trouve que Mirai est en arrière-plan dans ce tome, c'est vraiment l'histoire de Shirô. Il est présent bien sûr, il va rejoindre son ami lors de Noël, car il a des problèmes avec ses parents. Ils n'arrivent pas à se faire à l'idée que Mirai veut devenir pour de bon un homme, ne veut être dans un corps de femme. Forcément, si les parents ne sont pas d'accord, ça va créer des tensions. J'ai trouvé cette partie-là assez triste. Je peux me mettre à la place des parents de Mirai, ça ne doit pas être facile pour eux de voir leur enfant changer, mais après tout, le bonheur de son enfant n'est pas le plus important ? Son bien-être ne doit pas passer avant tout autre chose ? Mais malgré les tensions, on sent tout de même que ses parents l'aiment, même si c'est un tout petit aperçu que nous avons.



Hiromi, la patronne de Shirô, est toujours aussi folle et aime toujours boire, même quand elle travaille. Mais là, nouveauté sur son personnage (même si on s'en doutait un peu), on apprend pourquoi elle boit autant, pourquoi elle est si malheureuse dans sa vie, et franchement ça m'a fait mal pour elle.

J'aimerais tellement la voir épanouie dans sa vie amoureuse, elle en a vraiment besoin. J'espère pouvoir lire ça dans la suite de l'histoire.



Donc, en résumé, j'ai aimé ce tome 3, et quand je me relis, je me dis que si j'ai moins accroché, c'est peut-être parce que j'ai peur de la suite. Peur parce que la fin que j'aurais aimé voir dès le tome 1, ne se fera sûrement pas. Et je continue, du coup, à me poser des questions sur l'avenir de nos personnages ; de Shirô, de Mirai, de Miyoshi également, je me suis attachée à elle au long de ma lecture. Dans mon ancienne chronique, j'avais dit que j'avais peur de voir un visage qu'elle cachait, et c'est toujours le cas, mais je me suis attachée à elle parce qu'on sent qu'elle aime Shirô, et je me dis qu'elle risque de tomber de haut si il lui dit la vérité sur la personne dont il est amoureux.

Nos deux amis, vont-ils s'éloigner au vu de la décision de Shirô ? Les sentiments de Shirô, vont-ils éclater au grand jour ? Est-il amoureux de Mirai pour les bonnes raisons ? Tant de questions sans réponse et j'ai besoin de connaître la suite, pas vous ? Alors lisez donc cette saga.
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Ce qu'il n'est pas, tome 3

Tout d'abord je dirais bravo pour ce troisième tome qui nous ramène dans l'histoire de Shiro et Mirai, les personnages principaux.



L'histoire est un peu plus triste que pour les deux premiers tomes mais on apprend d'avantage sur les affirmations des sentiments que shiro a pour Mirai.

Il s’affirme enfin auprès de sa famille, sur ses sentiments et prend des décisions importantes.



L'histoire est très émouvant, touchante, .... les personnages en eux même sont plus démonstratif et assument d'avantage leur vie. Une fluidité de la lecture démontre que cette histoire est parfaitement exécutée.

Ce roman qui parle beaucoup des sentiments refoulés, du transgenre.... des héros font de l'histoire la beauté de toute l'humanité.



Je recommande vraiment ce troisième tome, que j'ai beaucoup aimé. Vivement la suite.
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Ce qu'il n'est pas, tome 3

Shirô est contraint de rentrer passer les fêtes de fin d’année en famille, et Mirai aussi, mais ces vacances vont être chargées en émotions, déconvenues et découvertes.

Vous vous posez des questions ?

Imaginez-vous transgenre dans une famille qui refuse cela ? Mirai va alors aménager chez Shirô, mais ce dernier va devoir mentir a ses sœurs pour qu’elles ne connaissent pas le secret de Mirai.

Shirô est toujours avec sa petite amie, mais il est de plus en plus embêté, car ses sentiments qu’il essaie de cacher sont trop difficiles pour lui.

Cela va lui jouer des tours, car des personnes vont comprendre les sentiments qu’il éprouve pour cette personne.

Il va passer les fêtes avec son père et faire de nouvelles connaissances.

Pour tout vous dire, ce texte nous enfonce lentement mais sûrement vers un épilogue qui franchement reste incertain au jour d’aujourd’hui. Pour combien de temps ?

Cela j’aimerais savoir, le nombre de tomes pour le savoir si l’auteur va nous faire encore languir longtemps.

Il est vrai que le transgenre et les sentiments de Shirô sont toujours les points importants de ce tome, mais en second plan il y a l’histoire de Shirô et sa petite amie, la Saint-Valentin approche.

Je ne peux que vous conseiller cette suite en espérant que le tome 4 arrive bientôt, car là, vraiment j’ai un sentiment de frustration de rester sur cette fin.

Bravo à l’auteur qui nous tient en haleine et nous donne encore et toujours envie de savoir la suite.
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Ce qu'il n'est pas, tome 3

Salut ! Salut ! Mon avis est en trois parties. Les deux premières, vous pouvez les lire tranquillement, la dernière c’est à vos risques et périls ! =D Bisous bisous !

**Mon avis sur le livre :

C’est une suite qui fait continuité dans la vie de Shirô. L’année scolaire est avancée et ce tome nous montre le dernier trimestre.

Shirô se questionne toujours sur sa relation avec Myoshi. Il veut toujours faire bien et va tout faire pour qu’elle ne soit pas triste. Parallèlement, les fêtes de fin d’année vont réserver quelques petits étonnements ainsi que la fin de l’année scolaire. Les personnages sont toujours dans leur petite bulle.



L’intrigue est centrée sur Shirô, ses sentiments et autrui. La psychologie est fortement mise en avant mais j’ai l’impression qu’on stagne. Ce n’est pas une intrigue comme dans une enquête policière, ou mettre quelque chose de palpitant ou encore avoir un fil conducteur, mais davantage dans la famille et l’entourage, cette relation que nous pouvons avoir avec notre environnement.

Alors que jusqu’ici, la « famille » n’avait pas une belle image, d’autre regard se pose sur cette dernière. Et ça me pose véritablement un problème. Ce sont des rencontres plus poussées dans un cadre propice à entrevoir une autre « façade » de plusieurs personnages. Des situations qui font que Shirô va remettre en question le lien avec cette « famille ». Je ne peux pas dire « SA » famille, tellement qu’iels me soûlent tou-tes.



Des personnages le remettant en question sur ses relations et qui n’aident pas. C’est pour ça que je me demande si c’est une pensée japonaise précise avec leur culture car cette histoire de relation « amoureuse » m’intrigue. Bon, je dis « culture japonaise » mais en France, la famille c’est pareil… =/

Le développement du relationnel de l’entourage de Shirô est plus mis en avant avec un côté plus doux (et ça m’énerve car le passé à l’air de passer aux oubliettes). Shirô est moins timide et parle plus facilement avec ses camarades, ce qui est positif car il avance petit à petit. Des scènes fausses, dans le sens que ce n’est pas cohérent, comme si elles avaient été rajoutées spécifiquement pour quelque chose, et d’autres sont plus authentiques (je parle du ressenti vis-à-vis de Shirô avec le contexte, bref du bouquin quoi). Certaines sont plus dans la vie de tous les jours et font sourire car l’année continue ! =D

On sent un Shirô voulant aller de l’avant mais jusqu’où ? Va-t-il remettre en question son passé ? Va-t-il continuer sa relation ? D’ailleurs pourquoi « sortir avec quelqu’un » ?

De plus, autour du sujet de l’amour, on aborde subtilement cet amour illusoire. Qu’est-ce qu’est véritablement l’amour ? C’est un concept abstrait compliqué. On va jusqu’à la non-acceptation dans un groupe, de la pression ou encore une non-acceptation de soi et des sentiments. Esclave de nos chaînes sociétales ? Les stéréotypes sont toujours présents. Une phrase du père m’a fait sourire concernant « l’identité de genre », je mets entre guillemet car je ne suis pas très sûre.

Des réflexions se posent tout au long du roman et davantage plus approfondies vers la fin.



En relisant mon avis, j’ai l’impression de me répéter mais c’est ce qu’il ressort. Il y a plein de sous-entendus, de questionnements pour le lecteur/la lectrice sur sa vie sentimentale et on continue de voir la petite réflexion et évolution de Shirô. Quand il fait un pas en avant, il fait trois pas en arrière. Cependant, j’ai l’impression que les réflexions viennent trop dans le tard, ce qui permet aux lecteurs/lectrices de lire une « évolution » tout de même. Shirô prend toujours en compte autrui, et il commence à se centrer de plus en plus sur lui-même. Et c’est extra ! On sent qu’il veut avancer, qu’il fait son petit parcours et qu’habiter loin lui permet de faire des rencontres et « de voir l’horizon ». Il a toujours cette vision négative de lui.



Après ça montre qu’on ne mûrit pas tant que ça à cet âge et également cela va à une certaine vitesse. Par moment, dans les romans/séries Tv je me fais la réflexion que la maturité arrive très vite. =P



La petite douceur du premier tome n’y est plus. C’est dommage car j’aimais bien l’atmosphère. Du coup je suis bien mitigée. Je me demande ce qui va se passer à la suite de cette fin, dont je suis assez contente du chemin pris (pour une chose), car une introspection est-elle en perspective ?? (Espérons, néanmoins en lisant les 3 tomes c’est peu probable…). Un tournant dans l’intrigue s’annonce ?



**Ma petite réflexion sur ce tome :

J’appréhendais beaucoup ce troisième opus. Déjà parce que les décisions de Shirô m’exaspéraient et en plus les personnages ne prennent pas souvent en compte autrui et son point de vue. Je sais que la plupart sont des adolescents mais ça n’excuse absolument pas tout. Je pense aussi qu’il y a la culture japonaise qui doit rentrer en compte.



Cette série est centrée sur la construction et l’état psychologique des personnages mais trop de construction tue un peu le roman. L’intrigue n’est pas folichonne, on ne va pas avoir des aventures à la Indiana Jones mais plutôt une « aventure » dans les sentiments, les émotions et surtout les pensées de Shirô.



En plus, beaucoup ne se remettent pas en question. D’autres disent une « excuse » à la con, ça y est, c’est bon, on dirait que le roman veut qu’on « pardonne » des personnages ou que l’indulgence soit présente. Bref, c’est fait d’une manière qui me titille depuis le tome 2. Après la lecture de ce tome 3 j’en ressors mitigée de cette saga. Certes, il y a 6 tomes en tout et j’en ai lu juste trois, c’est la construction du roman qui me dérange et essentiellement un manque de développement dans la maturité de réfléchir sur certaines choses. En plus, il y a certains actes ou certaines conneries qui ne sont pas en adéquations avec mes pensées donc les personnages sont idiots. CQFD. =P Bref, beaucoup de choses qui rentrent en compte avec tous ces points de vue.



Le début du roman était barbant car la situation ne me plaisait absolument pas. Je ne trouve pas cela logique mais soit, chacun son truc. Et comme je suis obsessionnelle et obstinée au possible, c’est dur de faire abstraction. Donc le début était fastidieux car je sentais ce retournement dans les sentiments (beuuuuuurk), maille quelle horreur (à voir dans les prochains tomes mais je n’espère pas que ça continue sur un certain chemin) et à partir de 100 pages, la lecture est devenue davantage fluide et j’ai pris plus de plaisir à tourner les pages. J’ai un peu englouti à la fin le roman, même si Shirô m’exaspérait dans son questionnement sur ses sentiments et par extension de l’amour. C’est ce genre de truc où 5 minutes ça va mais 2 tomes… HAAAAAAAAAAAAAA JE VAIS MOURRU !



Pourtant une sensation qu’on n’avance guère dans le roman s’installe. Le sujet de la transidentité est à petite dose, le traumatisme de Shiro est limite inhibé quand autrui pose le regard sur son entourage, Mirai est toujours aussi con et pense limite qu’à lui et Shirô se rabaisse toujours (normal puisque les mécanismes sont toujours présents).





**Mes envies de meurtre (SPOILER) : (faîtes attention !)

Les personnages m’énervent. Certes, on a tous notre point de vue et nos idées mais là, sérieux c’est limite. L’autre con de Mirai qui pense qu’à sa gueule dans des situations. Je comprends son passif et sa vie à propos de sa difficulté à se faire reconnaître mais après shit quoi ce n’est pas une excuse. Ton pote te dit que ses sœurs sont tyranniques et limite j’ai l’impression qu’il ne le croit pas. « Nan mais tu comprends elles ont un fond gentil ». Donc comme elles ont un fond gentil et qu’elles font ça pour son bien à lui, donc c’est pardonné, faut tourner la page et être une grande famille ? Nan mais ils déconnent tous dedans ou quoi ? Je ne comprends pas, tu as subi des violences psychologiques mais nan bravo mon petit tu as grandi, tu es devenu un petit homme, on est rassurées donc on se montre gentilles. Et même ton petit pote le dit…

BREF, c’est ce qui me donne envie d’abandonner ce livre car ça part dans une mauvaise direction à mes yeux et c’est pathétique. En plus, Mirai a tellement besoin de cette reconnaissance en tant que mâle qu’il sort avec sa copine, juste pour sortir avec une fille… Tellement un manque de respect… Arf.



Merci d’avoir lu jusque-là ! =P
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