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Critiques de Bob De Moor (36)
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Blake et Mortimer, Tome 12 : Les Trois Form..

La huitième aventure de Blake et Mortimer marque la fin des albums d’E.P. Jacobs. Le créateur ne finira que la première partie des trois formules du professeur Sato, et la seconde partie sera achevée, après sa mort, sur la base de son scénario et de ses crayonnés par son collaborateur Bob de Moor.



Blake appelé par Mortimer arrive au Japon sans savoir ce qui s’y trame. Il va y retrouver un Mortimer franchement bizarre et … agressif. C’est en effet un robot à l’image de Mortimer qu’il rencontre. Un clone tout juste sorti de la chaîne de fabrication du professeur Sato, désormais sous contrôle de l’infâme Olrik.



Cette deuxième partie a été longtemps attendue par les fans. L’éditeur a fini par la proposer grâce au crayon de Bob de Moor. Les deux tomes sont très semblables dans la forme, pas de rupture de ce point de vue. Pour autant, le récit est assez faible. Tout dépend des robots, de leurs caprices, et de Sato, qui bien que prisonnier parvient encore à les contrôler. Mortimer fait bien peu et Blake se contente avec les services secrets nippons de suivre à distance son partenaire.

Toute série doit avoir une fin pensait-on à l’époque et cette aventure n’était pas la plus réussie pour rendre vraiment hommage au talent de Jacobs. Les reprises qui ont suivi quelque temps plus tard étaient, elles, autrement plus dynamisantes.
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Lefranc, tome 4 : Le repaire du loup

Le talent graphique apporté par Bob de Moor à cette aventure de Lefranc (la seule qu'il ait dessiné) est assez impressionnant.

Le scénario de Jacques Martin est solide, au service d'un épisode captivant.

Jacques Martin y retrouve prétexte à revenir en montagne, milieu qu'il affectionne particulièrement.

C'est une histoire de vengeance menée contre un village qui a prospéré sur la ruine d'un homme et de sa famille.

Guy Lefranc, journaliste et redresseur de torts, parviendra-t-il à:

1 - Éviter la catastrophe prévue par le sabotage d'un barrage.

2 - Réparer le tort et la spoliation aux victimes d'un maire fort peu

scrupuleux.

En tout cas, un très bon épisode de la série.
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Lefranc, tome 4 : Le repaire du loup

Les travaux du barrage des Diablons, dans le val d'Annifer, vont bientôt s'achever.

L'ouvrage est pratiquement terminé. Les premières neiges vont bientôt tomber, remettant au printemps la cérémonie de l'inauguration officielle.

Un inconnu a dessiné le signe du loup sur la camionnette de l'épicier, fournisseur de la cantine du chantier.

Quelques minutes plus tard, le pont du Diablon a littéralement volé en éclats dans une explosion terrifiante, isolant le village de Saint-Loup niché dans la montagne.

Un journaliste, spécialiste de ce genre d'affaire, qui a fait merveille à Gardsten*, a promis au maire de venir et de tenter d’éclaircir le mystère.

Il entre. Il se présente. C'est Guy Lefranc....

Le scénario est écrit par Jacques Martin et les dessins sont réalisés par Bob de Moor. Le duo est efficace.

L'album, le quatrième de la série, est le premier que Jacques Martin ne réalise pas seul et le seul que Bob de Moor dessinera.

L'intrigue est passionnante. Elle colle à la réalité, les personnages sont campés avec justesse. Et le graphisme est talentueux et soigné.

Au final, c'est un album, très réussi que l'on redécouvre avec plaisir.



*voir "le mystère Borg"

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La trilogie des Flandres : Conrad le hardi

Une nuit, le château du valeureux chevalier Conrad est attaqué par une bande de brigands. Le jeune garçon, qu'ils avaient contraint à les aider, alerte le chevalier.

Grâce à sa force herculéenne, celui-ci a tôt fait de les mettre hors de combat puis il envoie l'enfant chercher le bailli pour les faire arrêter.

Le petit Renaud, incriminé par ses anciens complices, doit lui aussi comparaitre devant le tribunal.

Le lendemain, de bonne heure, le chevalier Conrad se met en route pour Anvers.

Arrivé dans la ville, il se rend immédiatement au "Steen", la sombre forteresse où les malfaiteurs sont jugés, emprisonnés et mis à la torture.

La cour délibère longuement puis le bailli donne lecture de son jugement :

"Convaincus de vols et d'homicides, les six accusés seront marqué au fer rouge et incarcérés à perpétuité.

Le jeune Renaud, bénéficiant de circonstances atténuantes, recevra la bastonnade.

L’exécution du châtiment aura lieu demain à l'aube sur la place publique de notre bonne ville".

En sortant du tribunal, Conrad, se dirigeant vers les quais, entend soudain un cri angoissé qui le fait sursauter. Un batelier est tombé à l'eau, entre le quai et la coque du bateau. Il va être écrasé !......

En 1951, "Conrad le Hardi" fait son apparition, parallèlement à "Monsieur Barelli" dans le journal "Tintin". Bob de Moor en signe les textes et les dessins.

Ces aventures mèneront le chevalier et son jeune compagnon sur la route de Dijon où ils comptent rejoindre l'armée du duc de Bourgogne.

Sur son chemin il combat les gueux du bois des sorcières, des chevaliers félons, participe à un tournoi et triomphe de toutes les épreuves et de toutes les batailles.

Le talent de Bob de Moor est indéniable. Les péripéties du jeune chevalier s'enchainent sans temps mort, soutenant sans cesse l'intérêt du lecteur.

Les dessins, réalisés en noir et blanc, le sont avec soin.

Les personnages sont peints avec justesse.

Un soucis de vraisemblance historique semble se dégager de l'ensemble.

Au final, cette BD, un peu oubliée, de forme très classique, a beaucoup vieilli mais elle se redécouvre pourtant avec beaucoup de plaisir.
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Blake et Mortimer, Tome 12 : Les Trois Form..



Jacobs se contrefichait que l'on reprenne ou non Blake et Mortimer, après son décès.

Le script de cette deuxième partie des Trois formules du Professeur Sato et le découpage, étaient prêts depuis longtemps...

Bob de Moor, à qui l'on avait injustement refusé de concrétiser Tintin et l' Alphart, s'est correctement acquitté de la tâche de l'achèvement du dernier opus du Blake et Mortimer de Jacobs

Un grand merci à ce grand et humble dessinateur de bande dessinée qu'était "l'ami Bob".

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Blake et Mortimer, Tome 12 : Les Trois Form..

Il a fallu attendre 13 ans la sortie de ce deuxième tome, les attentes étaient sans doute trop fortes, mais ce qui a freiné le plus mon enthousiasme, c’est les petites défaillances graphiques, les couleurs sont un peu moins intenses, moins bien harmonisées, le trait paraît moins souple, les personnages ont parfois des postures raide et même en bas de la page 7, la tête de Francis Blake est trop grosse. C’est là qu’on se rend compte que le travail d’Edgar P. Jacobs est d’une précision chirurgicale. Je m’en voudrais de blâmer Bob de Moor, homme à tout faire des Studios Hergé, mais en lisant cette aventure la première fois, Edgar P. Jacobs m’a manqué. L’histoire elle même est un peu trop rocambolesque dans les évènements, mais au contraire, plus classique dans le fond, une simple histoire d’espionnage militaire. On ne trouve plus de nouvelles inventions originales, la promesse qu'apportait la présence du dragon japonais du début du premier tome ne débouche sur rien, si ce n’est la scène de l’attaque par les androïdes inachevés, graphiquement assez maladroite et qui dénote de l’univers d’Edgar P. Jacobs. Mais le scénario étant bien de lui, on ne peut pas reporter toute la faute sur Bob de Moor, c’est pour moi une aventure au dessous des autres créées par Edgar P. Jacobs, son manque d’enthousiasme à la finir vient peut-être aussi d’une certaine insatisfaction. Mais pour autant, cet épisode de dénature pas la série, cela reste une lecture plaisante, épique et haletante et qui a le mérite de mettre fin à 13 ans de frustrations, même si elles ne sont pas toutes comblées.
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Blake et Mortimer, Tome 12 : Les Trois Form..

Au début de cette seconde partie des "Trois Formules du Professeur Sato", Blake répondant à l'appel au secours de Mortimer atterrit à Tokyo et refait l'itinéraire de son ami jusqu'à son hôtel. Là, il s'aperçoit que la chambre est truffée de micros et réussit à mettre en fuite les Japonais à la solde du colonel Olrik. De son côté, Mortimer, aidé par le Professeur Sato et la bêtise de Sharkey, s'évade et comprend le plan d'Olrik : se servir d'un clone de Mortimer pour tuer Blake...



Comme souvent dans les aventures de Blake et Mortimer, les ficelles sont un peu grosses (Mortimer arrive juste à temps pour sauver Blake, Sharkey est bête comme ses pieds, Sato est prisonnier mais est laissé libre de ses mouvements lui permettant de bricoler ses bidules électroniques). J'ai apprécié l'arrivée de Blake après tout un album sans lui mais j'ai également tiqué devant la scène où Sharkey regarde le dessin animé "Blanche-Neige" !

L'album se termine sur un suspens : Olrik est-il mort dans l'explosion de l'hélicoptère ?
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Cori le moussaillon, tome 3 : L'invincible ..

1588, Cadix, un galion, le "Guadalete", en provenance des Pays-Bas espagnols, mouille dans la rade.

Une embarcation est mise à l'eau pour conduire deux passagers à terre.

Un ami à eux, hollandais lui aussi, leur procurera du travail, dans une voilerie du port.

Ils sont porteurs d'un laisser-passer authentifié par le sceau du duc de Parme. Sitôt débarqués, ils se dirigent vers la voilerie de don Pedro Ubaldino.

Pourtant, un examen plus poussé de leurs papiers aurait révélé que le texte et le cachet sont aussi faux l'un que l'autre.

Ces deux hommes sont des espions au service de la reine Elizabeth d'Angleterre et l'un deux n'est autre que Cori le moussaillon !

Que le roi d'Espagne fasse construire une formidable flotte, nul ne peut s'y tromper ! Mais dans quel but précis ?

Pour protéger les navires espagnols contre les pirates anglais ?

C'est ce que ces deux agents secrets sont venus découvrir....

"L'invincible armada" est le deuxième et le troisième album des aventures de Cori le mousaillon. Ce chapitre, paru initialement dans les pages du journal "nouveau Tintin" en 1977, est un des plus réussi de la série.

Il mêle l'Histoire à des intrigues d'espionnage, au grand vent du large et le résultat est un brillant classique de la bande-dessinée que l'on redécouvre sans cesse avec toujours plus de plaisir.
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Blake et Mortimer, Tome 12 : Les Trois Form..

La deuxième partie des Trois Formules du Professeur Sato rattrape quelque peu la première, car, au moins c'est déjà ça, on peut voir les deux héros Blake et Mortimer travailler de concert. La dernière aventure écrite par Edgar P. Jacobs, sans gommer tous les défauts déjà exposés pour la première partie, réussit à se terminer sur un paradoxe complet : alors que dans toutes les autres aventures, il y a toujours une fin heureuse , parfois même très voire trop chanceuse, et que ça n'a l'air d'étonner personne, ici au contraire le professeur Sato exprime un proverbe japonais sur "tout est bien qui finit bien" alors même que les méchants viennent d'exploser dans un hélicoptère ! Enfin, dernier bémol : tel le Rayon "U" en son temps, les trois formules du Professeur Sato, normalement au centre de l'histoire, ne sont en fait que le prétexte pour dérouler une aventure classique. Bien dommage donc pour une fin de série... C'est peut-être à cause de ces "petits" défauts que d'autres scénaristes et dessinateurs ont repris pas la suite ces aventures de Blake et Mortimer...
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Pirates d'eau douce

« Pirates d’eau douce » n’est sûrement pas l’album le plus connu du grand Bob de Moor (j’ai dû d’ailleurs le rajouter ici) mais il m’avait marqué, enfant, à sa lecture inachevée dans un recueil du journal de Tintin de 1959.


Cette histoire très originale est marquée du charme désuet de ses décors et personnages de l’après-guerre belge. Tout ici baigne dans une sorte d’onirisme naïf qui me rappelle je ne sais pas pourquoi les aventures de Tom Sawyer et d’Hucklberry Finn ou le meilleur du club des cinq.

Le traitement des couleurs à dominantes sépia rajoute encore à l’ambiance toute particulière de ces bords de canal et font de cet album une précieuse petite madeleine pour moi.
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Barelli, tome 4 : Barelli et les agents sec..

Bob de Moor s'est toujours tenu dans l'ombre de Hergé, pour qui il fut un humble et précieux collaborateur.

L'œuvre de Bob de Moor est donc passée un peu plus inaperçue que celle de son "maître".

Barelli et les agents secrets, reste pour moi le plus intéressant des opus relatant les aventures du comédien Georges Barelli.

Sur un scénario captivant, animé et enlevé, Bob de Moor développe un graphisme inhabituel, quelque-peu démarqué de la ligne claire hergéenne habituelle... Ce dont ne rend pas compte la couverture de l'album, de dessin plus récent que le récit.
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Lefranc, tome 4 : Le repaire du loup

Lefranc change de registre dans cet épisode. Dans le village encaissé de Saint Loup, d'étranges sabotages se succèdent. Le Maire fait alors appel à notre célèbre journaliste pour résoudre cette affaire. J'ai beaucoup apprécié l'intrigue qui donne une dimension plus humaine à notre héros, un peu comme dans l'épisode de "La proie et l'ombre" pour Yoko Tsuno.

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Lefranc, tome 4 : Le repaire du loup

La patte de Bob de Moor est magnifique, quel dessinateur! Un des papes de la ligne claire .

L’histoire est bonne , elle se lit d’un trait, les bulles de Jacques Martin sont moins chargées que d’habitude, c’est pour moi un point positif...

un bon album delà maturité !
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Blake et Mortimer - Intégrale 05 : Les trois ..

Direction Japon pour cette ultime aventure du duo Blake/Mortimer (qui restera inachevée …par Jacobs ). Le début laisse croire à du fantastique (un dragon anti-aérien ) mais on passe ensuite à de la science-fiction : un savant génial ,le professeur Sato, créateur d‘androïdes et de robots dont les inventions sont convoitées par une puissance étrangère menaçante . Il appelle son ami Mortimer à l’aide , celui-ci ,une fois sur place, est en butte à de multiples agressions visant à l’éliminer . Tout cela est évidemment téléguidé par l’increvable Olrik. Album plaisant à lire .
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Blake et Mortimer, Tome 12 : Les Trois Form..

Je n'ai pas pu lire le premier tome, cependant un résumé se trouve au début de l'album et la compréhension n'en est pas altérée. En ce qui concerne le récit, c'est distrayant mais sans plus, d'autant que je ne suis pas très fane des histoires de robots.
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Barelli, tome 1 : L'énigmatique Mr Barelli

La première aventure de Georges Barelli, l'acteur de théâtre.

Barelli, dans ce premier album, entame une histoire policière qui le mènera par la suite à Musa Pénida.



La "ligne claire" du dessin de Bob de Moor est très inspirée de Hergé.
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Blake et Mortimer - Intégrale 05 : Les trois ..

Dernière aventure de Blake et Mortimer dessinée par Edgar P. Jacobs, en tout cas en partie puisqu'il ne la finit jamais. On retrouve tous les ingrédients d'une bonne aventure de Blake et Mortimer avec même un peu plus d'action que de blabla ce qui n'est pas désagréable. On ne s'ennuie en tout cas pas du tout, même si on peut regretter l'arrivée tardive de Blake dans l'aventure... La fin d'une époque en tout cas avant le retour de nos héros avec l'Affaire Francis Blake.
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Lefranc, tome 4 : Le repaire du loup

La 4e aventure du journaliste reporter Guy Lefranc parue en 1970 dans le journal Tintin est un sommet dans l’oeuvre de Jacques Martin (1921-2010) au scénario et dans celle de Bob de Moor (1925-1992) au dessin. Une étonnante osmose s’établit entre les deux auteurs. Le pointilleux Martin trouve dans le style caméléon du dessinateur flamand un résultat qui transcende les ego et bat en brèche les critiques les mieux fondées. Le scénario et le découpage constituent une indéniable réussite. Il n’y a aucun temps mort. L’attention est relancée à chaque page. L’histoire inspirée d’un fait divers réel est palpitante et réserve des surprises. Le loup peut paraître bien fluet face aux appétits voraces des requins de surface pleurant des larmes de crocodile mais les vrais grands squales viennent des profondeurs. On peut gloser sur la nouvelle couverture du fac-simile qui n’est pas dans l’esprit des précédentes visant à dramatiser l’histoire. Il suffira de consulter en fin de volume l’excellent dossier consacré à la genèse de l’album afin d’admirer les différentes illustrations tirées du journal Tintin ainsi que les nombreux projets de couverture faits par Jacques Martin.

Le pont des Diablons explose et le village montagnard de Saint-Loup (copie conforme du village suisse de Saint-Luc) se trouve coupé du monde. Un rire démoniaque accompagne le sinistre et se répand dans la montagne. Les villageois sont tendus, proches de la panique. Heureusement, le journaliste Lefranc appelé à la rescousse va mener l’enquête. Au petit matin, la ferme Maubois a pris feu et le même rire résonne alentour. Très vite Guy Lefranc a repéré une maison construite sur un nid d’aigle surplombant le village, tout en haut du mont des Diablons. L’hôtel des Anglais aujourd’hui abandonné semble être toujours habité mais la fumée qui paraît s’échapper de la cheminée est peut-être une chimère, un nuage de poussière, une nuée errante. Afin d’en avoir le cœur net, Lefranc décide d’escalader la paroi ouest des Diablons pour aboutir au pied de l’hôtel mais une avalanche déclenchée intentionnellement le fait dévisser. Les violences vont s’accumuler : la cloche de l’église se décroche, les câbles du télésiège se rompent, la poutre de l’étable s’effondre. La mort est évitée de justesse mais elle rôde sans relâche avec le rire sardonique de circonstance. A la moitié de l’album, le flash-back sur une dizaine de planches va apporter l’éclairage nécessaire à l’aventure et révéler au grand jour la sombre mesquinerie d’une partie des villageois, édile en tête. Une escroquerie peut ruiner un homme et le pousser au suicide. Tout le reste s’ensuit : ressentiment et désir de vengeance des descendants. Le loup le plus dangereux est souvent le plus avenant.

On peut toujours trouver que les tics de la bande dessinée franco belge de l’époque provoquent de vieilles démangeaisons mais ici, les méchants sont davantage nuancés que dans les albums précédents et restent ainsi crédibles et puis l’atmosphère montagnarde est magnifiquement rendue ; elle nimbe d’une aura troublante l’histoire somme toute convenue d’une filouterie mâtinée de jalousie. Il est dommage que le boss, le père de Tintin, ait contraint Bob de Moor à réintégrer les studios Hergé car ce one-shot a fait mouche. Le Repaire du loup est une madeleine délicatement parfumée à la fleur de l’enfance.
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Lefranc, tome 4 : Le repaire du loup

Ce quatrième opus marque une rupture par rapport au trois premiers albums. La France ou le monde ne sont plus en danger par les plans démoniaques d’Alex Borg. L’histoire se concentre sur un petit village alpin où une série d’accident a lieu avec à chaque fois une tête de loup peinte. Cette fois-ci, Guy Lefranc se chargera, seul, de résoudre cette affaire. Cet album est déroutant car nous ne retrouvons pas les principaux personnages présents dans les trois premiers albums. Cependant, le scénario et la qualité des dessins sont au rendez-vous. C’est un excellent album !
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Blake et Mortimer, Tome 12 : Les Trois Form..

C'est vrai, je suis une inconditionnelle des héros Blake et Mortimer, mais tout de même, je trouve bien sévères les critiques qui jugèrent, lors de sa parution, le second tome des « Trois formules du professeur Sato », en dessous du niveau habituel de l'oeuvre, argant du fait que ce dernier ouvrage, paru 13 ans après le tome I, avait été terminé grâce à la collaboration de Bob de Moor. En fait, c’est le décalage de lecture qui fausse la vision d’une histoire qui se vit dans un souffle, totalement démodée et loufoque. Edgar P. Jacobs créait dans la douleur, il avait de plus en plus de mal a achever ses histoires, il nous a quittés au beau milieu de la dernière aventure de Blake et Mortimer, alors pourtant que l’ensemble de l’album était planifié, crayonné. Donc, j’aime aussi les 3 formules, même si elles ne se situent pas au niveau du Secret de la grande pyramide. Et d’abord parce que l’intrigue se noue au Japon, et qu’on peut y lire des tas d’expressions japonaises. Les méchants sont toujours le Colonel Olrik (nationalité douteuse : albanais ? croate ? va savoir), son adjoint Starkey (américain des bas-fonds) et Kim (un coréen, l’honneur nippon est sauf !)
Lien : http://www.bigmammy.fr
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