J'ai vu beaucoup de choses durant ma carrière de Chasseuse : des revenants, des goules, des démons, et aussi des fantômes. Mais jamais de serviteur fantôme ! Les fantômes ont la réputation de détruire les maisons, de posséder le bétail et de vous étouffer dans votre lit, pas de préparer le thé ni de faire les lits.
« Il me surprend en train de le dévisager. Schuyler renverse la tête en arrière et se met à se plaindre.
-S'il vous plait, ça suffit. Je ne sais pas combien de temps je vais encore réussir à supporter ça.
- De quoi tu parles ? Je m'exclame.
-Toi. Lui. Ça.
Schuyler fait un grand geste vers John et moi.
-Tous ces sentiments .... Ça s'émoustille sur ce bateau comme des oiseaux surexcités en cage. L'amour ! La haine ! Le désir ! La peur ! Beurk. J'ai l'impression d'être prisonnier d'une tragédie grecque.
Il se tourne vers George.
- Tu ne vas pas te mettre à chanter, rassure-moi ? »
Il a dit que tu avais besoin de moi. Si ce n'est pas le cas, dis-le moi. Je m'efforcerai de comprendre. Mais j'ai besoin de toi. Et je ne cesserai jamais d'essayer de te le prouver.
Je le regarde. Il n'a pas changé : impatient, ambitieux, toujours à en vouloir davantage. Ce n'est que maintenant que je réalise à quel point le poison de l'ambition s'est répandu en lui. Il a pris le contrôle sur lui, comme une maladie : il régit ses pensées, ses actes, les choses qu'il choisit de voir ou d'ignorer. Et, comme une maladie, il l'emportera un jour.
Je le regarde partir. J'aimerais tellement être le genre de fille qui le ferait rester.
- Au cas où tu ne l'aurais pas remarqué, j'ai pas mal de problèmes en ce moment. Je dois partir d'ici.
- Et que comptes-tu faire ? Tu es la personne la plus recherchée du pays.
- Je le sais bien ! Pourquoi crois-tu que j'aie pris les couteaux de Nicholas ?
- Tu rêves d'ouvrir une boucherie ?
Il me surprend en train de le dévisager. Schuyler renverse la tête en arrière et se met à se plaindre.
-"S'il vous plait, ça suffit. Je ne sais pas combien de temps je vais encore réussir à supporter ça.
- De quoi tu parles ? Je m'exclame.
-Toi. Lui. Ça.
Schuyler fait un grand geste vers John et moi.
-Tous ces sentiments .... Ça s'émoustille sur ce bateau comme des oiseaux surexcités en cage. L'amour ! La haine ! Le désir ! La peur ! Beurk. J'ai l'impression d'être prisonnier d'une tragédie grecque.
Il se tourne vers George.
- Tu ne vas pas te mettre à chanter, rassure-moi ? "
Ce que tu veux devenir, qui tu veux être, tout cela ne dépend que de toi. Comme je le dis toujours, rien n’est gravé dans la pierre.
Mais on ne se remet pas des manoeuvres de Blackwell. On les absorbe. On les digère, on les intègre au catalogue des atrocités vécues jusqu'à ce que, finalement, on leur trouve une place. Un lieu dans notre mémoire qui n'est jamais caché, mais que l'on espère être un jour hors de portée.
Je l'écoute, en silence, séduite par l'idée de quelque chose qui s'empare de vous, s'installe en vous et vous dit, avec certitude, qui vous êtes et ce pour quoi vous êtes faite.