On peut apprecier un arbre pour la pureté de sa beauté et n'en attendre rien d'autre. Un arbre peut vivre cent ans sans cesser d'être authentique.
Le soir du 5 septembre, le dernier de sa courte vie, Ray-Ray s'allongea par terre à côté d'Edgar pour jouer aux Lego. ‘On devrait construire un château, lui dit-il. On pourrait en faire un beau, petit frère.
- Je construis un monstre’, lui répondit Edgar tout excité. Il brandit sa créature et rugit.
‘Petit frère, lui dit Ray-Ray, il y en a déjà assez comme ça dans ce monde.’ (p. 14)