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Citations de Bruce Lowery (52)


J’étais, sans le savoir, un enfant heureux, relativement heureux, il est vrai. Mais ce n’était qu’une impression d’ensemble. Car ma vie, même alors, ne manquait pas de petits malheurs auxquels je n’arrivais pas à m’habituer. Il faut remonter à novembre 1944. J’avais 13 ans.
J’ai, depuis toujours, une cicatrice sur la lèvre supérieure. Les médecins disaient, sans cruauté, en triturant mon visage et en tirant sur ma lèvre comme un acheteur inspecte la gueule d’un poulain, que c’était « un bon travail de raccommodage ». J’aurais pu, j’aurais dû deviner que c’était en réalité un petit bec-de-lièvre. Mais il était tellement bien réparé qu’on parlait toujours de « cicatrice ».
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A cet instant, je me sentais fier, très fier, je me sentais comme lavé en-dedans, tout propre. Quand on m'appelait "Grosse-lèvre" à l'école, j'avais envie de faire du mal. Quand, à la maison, on me disait que j'avais fait une bonne action, qu'on était fier de moi, alors j'éprouvais un besoin irrésistible de faire un cadeau, un cadeau à n'importe qui. (p.65)
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Rien n'est pire, en présence de «proches» qui ne le sont plus vraiment, que ces lacunes de silence...
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Ce qui rend méchant, c'est parfois moins la méchanceté d'autrui que le dégoût qu'on a de soi-même.
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Comme il est difficile de vivre avec un être qu'on déteste, quand cet être, c'est vous-même.
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Quelle différence y avait-il donc entre l'amour, la beauté, le bonheur ?
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-Oh, il faudra bien que je sois puni.Mais puni d'une autre façon, s'il Te plait, Dieu. Je ne le mérite pas, je sais...J'espère que j'ai de la foi gros comme un grain de moutarde.
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« J'étais, sans le savoir, un enfant heureux, relativement heureux, il est vrai. Mais ce n'était qu'une impression d'ensemble. Car ma vie, même alors, ne manquait pas de petits malheurs auxquels je n'arrivais pas à m'habituer. Il faut remonter à novembre 1944. J'avais treize ans. »
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Des quelques paroles échangées à table ce soir-là, j'ai surtout retenu, et retiendrai toujours, celles de Maman : " Nous t'écoutons. Nous sommes là pour ça." Ainsi, quoi qu'il m'arrivât, il me resterait toujours ce foyer, ce refuge (chapitre 3).
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Ainsi s'amorça une petite bagarre, entrecoupées de rires, et qui n'était qu'un jeu. Les boules de neige étaient un peu dures, mais c'était une douleur délicieuse, très différente de celle que j'éprouvais jusqu'alors à regarder les combats dont j'étais exclu. Certains bleus font beaucoup moins de mal que l'indifférence.
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C'était bien assez pour une seule journée. Pourtant, à tout ce qui déjà pesait sur moi, vint s'ajouter une autre scène inquiétante, impressionnante. Chemin faisant, j'aperçus un groupe d'une dizaine de garçons qui en cernaient un autre, plus petit, qu'ils brimaient. Je n'en connaissais aucun.
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J'entendis une fille dire à sa camarade:
- Jeff est "anormal", tu sais. Maman a voulu faire une démarche pour voir si on ne pouvait pas empêcher des enfants anormaux de se mélanger à des enfants normaux comme nous, mais il paraît que ce n'est pas si facile...
Ma voisine de gauche, pendant toute l'après-midi, ne cessait pas de me chuchoter:
- Une saloperie! Voilà ce que tu es. Dis-le, Grosse-lèvre, dis que tu es une saloperie. Dis-le!
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-Aide-moi, Willy. Toi seul, tu le peux. Tu vois bien la vie qu'ils me font mener, tous. Toi seul...
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Je pouvais tout leur dire. Un grand privilège. Rares sont les êtres à qui l'on peut tout dire. Lorsqu'on n'a plus personne pour cela, alors on est affreusement seul.
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Certains bleus font beaucoup moins mal que l'indifférence.
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Je devinais que Willy, lui aussi, avait sa "cicatrice" ; mais la sienne ne se voyait pas. (p.61)
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un de mes premiers livres
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Rares sont les êtres à qui l'on peut tout dire. Lorsqu'on n'a plus personne pour cela, alors on est affreusement seul.
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Et ton père, Willy ? Je ne l'ai pas encore vu. Qu'est-ce qu'il fait ?
Je fus très gêné quand il m'expliqua que son père était mort depuis longtemps.
(...).
Je devinais que Willy, lui aussi, avait sa "cicatrice" ; mais la sienne ne se voyait pas (chapitre 8).
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Bruce Lowery
- Mais, Jeff, qu'est-ce qu'il y a? Je suis là pour ça. Tu as quelque chose à me dire. Si, tu as quelque chose à me dire.
Et elle commençait à monter.
- Non, je veux être seul! dis-je.
Mais le mot "seul" me frappa comme une raillerie. Je n'avais jamais voulu être seul.
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