Une très belle BD sur le thème, usé jusqu'à la corde, de Dracula.
Le texte , signé Alain Ayroles (De capes et de crocs !) est de très grande qualité.
L'ambiance victorienne est richement reproduite, des clins d'oeils forts bien pensés. Et puis, j'adore le trait de Maïorana, n'en déplaise à certains.
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Je suis très mitigée après la lecture de ce premier tome. Il faut dire que ça commence assez doucement, et que l'intrigue ne se met vraiment en place que tardivement dans le volume.
Je n'ai rien contre les personnages, pour le moment j'ai surtout l'impression d'avoir encore complètement à les découvrir.
L'histoire fait dans le classique, avec une revisite du mythe du vampire, ça ne me dérange pas, et j'attends de voir comment cela va évoluer.
En revanche, j'ai un peu plus de mal avec les illustrations que je trouve assez chargées, trop chargées en fait. Comme j'ai pu le lire, les dessins des personnages manquent parfois un peu de finesse. Les visages de femmes en particulier se ressemblent beaucoup, et je n'étais pas toujours sûre d'avoir en tête la bonne "lady".
Mais je m'étais faite au style avant la fin du volume, donc ce n'est pas non plus rédhibitoire.
Aussi, dès les premières pages, il y a beaucoup de personnages, et j'ai eu un peu de mal à me repérer, alors que j'ai l'habitude de lire des histoires avec des personnages arrivant de partout.
Bref, bilan mitigé pour ce premier tome. Je lirai le deuxième pour me faire vraiment une opinion, et voir si l'histoire m'emballe un peu plus.
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Dans ce second tome, une nouvelle venue à l'aura tout aussi menaçante que Lord Faureston fait son apparition. Son nom : Lady d'Angerès. Elle a le teint aussi pâle que la lune et possède cette beauté froide si spéciale, à la fois envoûtante et terriblement dangereuse. Autant dire tout de suite qu'elle est un spécimen particulièrement représentatif des vampires ! Un jeu de chat et de souris s'engage entre la jeune femme et Drake, qui possède un médaillon ancien qu'elle convoite...
Dans ce tome, le personnage de Drake devient de plus en plus ambigu. Sa part de ténèbres se révèle peu à peu à nous et nous fait envisager l'histoire de façon bien différente ! Un excellent second tome !
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Ce premier tome est très prometteur ! Une chasse au vampire se livre avec, en toile de fond, la bonne société de l’Angleterre du 19e siècle – deux éléments qui me plaisent. L’intrigue monte doucement, et le suspense se fait sentir. Une chose est sûre : ça me donne envie de lire la suite !
Pour moi, il y a beaucoup de points positifs dans cette BD : les dialogues humoristiques et recherchés (apanage de la haute société), qui entrent en contradiction avec les piques du personnage principal – dont le langage est fleuri. Les dessins et les couleurs sont bels et bien faits (notamment Wellington, trop mignon !), les décors sont travaillés, et les protagonistes sont crédibles et attachants.
Parlant des protagonistes, j’aime beaucoup Dike Drake, le héros – dont le nom a des consonances très étranges. Il ne ressemble à personne d’autre du milieu qu’il fréquente : il a un caractère entier et passionné, se montre parfois un peu brute (à son grand regret), et possède des biscotos qui font baver (à l’inverse des pâles petits « dandys » de la haute qui « causeront la perte du pays », comme ils disent). C’est quelqu'un qui se distingue dans cette société car il a vécu à l’étranger, non pas pour voyager, mais pour travailler et se salir les mains. Ce qu’il a fait en Afrique reste d’ailleurs très mystérieux, on en saura peut-être plus dans les prochains tomes.
Lord Faureston, lui, est le grand mystère de cette série. Qui est-il ? D’où vient-il ? Comment est-il devenu un vampire ? Est-ce lui qui a écrit le livre que lit Drake ? Un être fascinant.
À l’inverse des personnages masculins, j’ai trouvé que les filles étaient moins attachantes. Lady Catherine se fait courser par deux prédateurs qui la veulent dans leur lit – alors que je ne la trouve pas si belle –, sa cousine a les yeux exorbités comme si elle était tout le temps surprise, la tante Cavershaw est une vieille femme aigrie qui court en vain après une romance... Son histoire est déprimante quand on se rend compte qu’elle n’a plus rien et que c’est seulement cette dangereuse promesse qui donne un sens à sa vie.
Mais mon préféré, c’est John, le chasseur de vampire le moins crédible qu’il puisse exister ! Sa tête m’attendrit, son attitude m’attendrit, sa naïveté m’attendrit… Il a tout sauf la tête de l’emploi ! Enfin si, il a la tête de son emploi de jour : un petit scribe anonyme. Comment est-il au courant pour les vampires, ça on l’ignore encore. On en sait encore moins sur la raison pour laquelle il les chasse, lui le freluquet. Une vie bien dangereuse pour un petit homme…
Les décors, eux, sont très beaux et bien faits. Ils nous mettent rapidement dans l’ambiance. La grande partie de l’histoire se passe dans des châteaux somptueux où se déroulent des bals, des soirées – bref, des mondanités.
Les couleurs ont tendance à changer de ton au moment de tourner la page, et cela transforme l’atmosphère d’un seul coup. On passe d’une scène aux tonalités chaudes et animées à une autre aux couleurs froides, tristes. Pour moi, c’était bien la preuve que ce tome est vraiment bien pensé, car il faut que les scènes se finissent à point. Au final, tout est calculé.
Je ne regrette qu’une seule chose dans ce volume : le décès de Wellington. Comment peut-on faire du mal à une créature aussi mignonne ? C’est horrible… :( D’une manière générale, je n’aime pas qu’on fasse du mal aux animaux, y compris dans la littérature. Mon côté sensible…
En tout cas, merci beaucoup Witchblade pour m’avoir fait découvrir cette bande dessinée :D C’est une très bonne découverte.
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Une intrigue bien construite, une ambiance superbement restituée, des dessins magnifiques, et un sujet porteur : tout y est. Mais ce premier tome de mise en place m'a laissée un peu sur ma faim, malgré la qualité de ce volume, à cause de quelques longueurs, peut-être.
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De pire en pire, on savait déjà que le "héros" était pas net, mais l'histoire va tourner autour de lui entièrement et du mystérieux médaillon. Le peu d'histoire est noyé par un sein d'adolescente pré pubère de temps en temps et de scènes entre deux femmes qui n'apportent absolument rien. Les hommes sont toujours difformes...
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Sauvé, Garulfo a retrouvé et sa vie de grenouille et l'amour avec une gente dame de sa race à la fin de l'album précédent. La pauvre Pipa est mariée à un chevalier sans peur et sans reproche et l'orgueilleuse Héphylie est tombée amoureuse de Garulfo mais elle est bien punie puisqu'il a disparu.
Tout est donc pour le mieux dans le meilleur des mondes, et terminées les aventures pour notre grenouille!
Que nenni! Voilà comment débuta l'histoire:
On assiste à la naissance tant attendue d'un héritier dans un royaume, pour lequel la tradition exige 3 marraine-fées. sauf qu'il n'y en a que deux! Alors on sort en catastrophe une vieille sorcière du cachot où elle attendait de roti à petit feu et on lui propose la vie sauve à condition d'offrir un vrai don au prince (et attention, pas t'entourloupe, on t'a à l’œil!).
Sauf que la sorcière est la même qui accepta de transformer notre grenouille précédemment. Et là attention, il faut suivre: notre prince Romuald en grandissant est le portrait caché de Garulfo humain. Mais quel est ce sortilège?
Et voilà comment notre grenouille rempile pour quelques péripéties bien caustiques. Avec la même philosophie sur le genre humain, notre héros arrivera-t-il à faire changer la société humaine? après tout pourquoi pas, nous restons dans un conte de fées.
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Grufalo, petite grenouille mâle, accablé par le destin de sa race décide de braver milles dangers afin de devenir une créature qui le fascine; un homme! Après avoir tenté la bonne vieille méthode du baiser de princesse, il négocie avec une sorcière.
Doté d'un caractère fort, sans peur, sans aucune idée non plus de la société dans laquelle il met les pieds, de malentendus en gaffes, Garulfo se retrouve au centre d'intrigues de cours qu'il ne comprend pas. Voilà qui promet des aventures hilarantes.
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Après un premier tome parfaitement réussit, la suite était attendue avec grande impatience afin de voir si le cycle allait confirmer ses promesses.. Trois ans séparent les 2 tomes !. Le récit se complexifie via les arrivées d'un aventurier rival et d’une femme qui pourrait bien faire passer Lord Faureston (le méchant du tome 1) pour un - presque - brave gars. En 56 pages, on passe du présent héroïque au passé trouble de Drake avec tous les ingrédients du charme de l'époque victorienne. . La série "D" est une série vampirique très prometteuse à l'univers bien marqué à suivre de très prêt.
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J'ai découvert "Garulfo" sur les bancs de l'école. Cette bande dessinée fut pour moi une grande découverte.
Nous suivons ici l'histoire de Garulfo, une grenouille éprise de contes de fées qui va voir une sorcière en lui demandant de faire de lui un prince charmant. Nous suivons ainsi les aventures de Garulfo au fil des quiproquos, dans un univers pas aussi rose et bienveillant qu'il ne le pense.
Ce livre est bien entendu une parodie de conte de fées, où il est question de critiquer une société médiévale où le roi a droit de cuissage mais aussi de vie ou de mort sur ses sujets et où le monde n'est qu'hypocrisie et trahison. Garulfo joue ici le rôle du personnage candide, qui ne comprend pas vraiment la réalité d'un monde qu'il idéalise.
Plus simplement, cette première partie des aventures de Garulfo (qui peut être considéré en soi comme une histoire à part entière, la fin de cette première partie pouvant être considérée en elle-même comme une fin de série) est à la fois drôle, bien écrite et particulièrement bien dessinée. Une bande dessinée en somme que je ne peux que chaudement recommander (mais peut-être pas avant 10 ans).
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Dans ce deuxième tome, les mystères autour de la personnalité de Drake se dévoilent au fur et à mesure. Le récit est bien fait, avec de l'angoisse qui monte au fil des pages. On soupçonne tout le monde d'avoir des canines acérées. Au final, j'ai été surprise par la révélation. Pourtant des indices auraient dû me mettre sur la voie.
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C'est avec plaisir que j'ai découvert cette série consacrée aux vampires. Les graphismes et couleurs sombres donnent un rendu très réussi pour cette ambiance de la période Victorienne. Nous découvrons dans ce premier tome les personnages et l'intrigue se dévoile au fil des pages.
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Ah voici donc comment il est possible de poursuivre cette série qui semblait se conclure au tome 2... pas mal : jolie pirouette.
Et d'ailleurs globalement, je trouve la construction de cette histoire un peu plus recherchée que sur les tomes précédents.
Donc c'est toujours aussi efficace pour se détendre.
A suivre
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Lu sur les conseils de Tristan. En lisant les autres critiques, il faut visiblement que je lise de cape et de crocs. C'est que j'ai aimé Garulfo. Oui, j'aime bien cette grenouille qui veut être aussi grosse qu'un boeuf, euh, non, qu'un homme, j'aime son humour, sa candeur, son physique, sa couleur. Une bonne BD décalée comme j'adore.
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Transformé en prince charmant et projetée au milieu des humains, notre ex-grenouille Garulfo, découvre lentement le côté négatif de l’être humain et, rejetant sa vision idyllique de l’homme, aspire à nouveau à sa vie de batracien.
C’est au milieu de ce conte humoristique, à la critique sociale encore plus prononcée que dans le premier tome, que Garulfo va comprendre à ses dépens que l’herbe n’est pas forcément plus verte ailleurs et que souvent, le vrai bonheur est de ce contenter de ce que l’on a ! Ce tome clôture un premier cycle agréable et d’une naïveté touchante.
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Un final réussi !!!
Une série courte (3 tomes, ça va, on a vu pire , ah! ) qui , sans révolutionner le genre , se lit avec plaisir.
(Petit regret : je ne sais pas si c'est mon côté prude ou mémé ou quoi mais j'ai trouvé le "on s'en bat les cou*lles" , dans le journal de Cathy, un peu trop abrupt et inutile (je dis cent mille gros mots par jour mais en lire dans des bouquins ça me fait toujours tiquer ...)... Ok elle s'encanaille/se libère mais je ne sais pas ... cette expression arrive là PAF brutalement , rien de ce genre avant , rien de genre après , bon ... Mémé s'en serait bien passée :) )(anecdotique CERTES).
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Série de 6 tomes, Garulfo revisite le "merveilleux monde des contes" avec une grande ironie et un style un peu "écorché". Même le dessin donne cette impression. Je pense que la plus grande force de cette série repose sur les stéréotypes déconstruits, même si on peut avoir l'impression de stéréotypes a priori.
Nous suivons Garulfo, une grenouille qui déteste qu'on le prenne pour un être insignifiant et c,est d'autant plus vrai que le nom de son espèce prête à confusion: parce qu'on dit UNE grenouille, on prend Garulfo pour une femelle ou pire, la femelle du crapaud! S'en est trop! Pourquoi ne pas être l'un de ses grands gaillards qui semblent mener une vie si intéressante? Un HOMME? Garulfo, sans tenir compte du fait qu'il pourrait être très bon en soupe, consulte une vielle sorcière, elle au contraire fort lasse des imbéciles qui la juge sur son métier. Le ton est donner: Garulfo prend la forme d'un homme et pas n,importe lequel! Un prince! Mais la vie qu'il s'était imaginé est loin du compte, surtout pour une grenouille naïve et bonace comme lui.
J'ai eu beaucoup de plaisir à suivre Garulfo dans ses aventures. Dans ce premier tome, il n'y a pas encore les autres personnages de la série, mais cela nous permet de s'attacher au protagoniste. J'ai beaucoup aimé la manière de l'auteur de remanier l'univers merveilleux avec une touche plus sombre, plus dépenaillée. Et les dialogues sont assez amusants, plutôt anachroniques dans le style, mais avec le vocabulaire de l'époque...enfin , presque.
Une belle trouvaille qui maltraite les stéréotypes et qui nous amène l'envers du conte de "la Princesse et la Grenouille" avec un humour particulier.
Convient aux ados jusqu'aux adultes, mais peut-être moins au jeunes enfants, selon moi.
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