Critiques de C.S. Lewis (778)
Bien que roman très introductif, j'ai adoré suivre l'histoire de Polly et Digory à l'origine du monde de Narnia.
Un premier tome très amusant avec un monde incroyable mais une intrigue peut-être, à mon goût, pas assez creusée (le fait qu'il soit jeunesse freine le récit en terme de péripéties et arcs qui auraient pu être creusés en profondeur et osés, l’un n’empêche à mon sens pas l’autre). Et je ne sais pas si c’est moi, mais il me semblait y avoir un peu “trop” de références bibliques, alors que des détails sur Aslan, par exemple, auraient pu être intéressants.
Le style est vraiment prenant cependant!
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Je reprends mes relectures en VO avec un tome... dont je me souvenais assez bien: un garçon, esclave, quitte les terres de méchants très méchants en compagnie de Narniens (ici, deux chevaux doués de parole comme les a façonnés Aslan dans le premier tome) et d'une jeune noble qui ne se retrouve plus dans cette culture qui la vue grandir maintenant que ses frères ne font plus barrage entre elle et les ambitions de sa marâtre. Vous les voyez déjà se profiler : beaucoup de motifs de contes sont reprises, pour le meilleur et pour le pire.
Le meilleur, c'est un récit dynamique à la belle plume qui frappe aussi fort le nouveau lecteur que l'habitué de la série : ce tome, indépendant des autres, rapporte un épisode du règne des Pevensie, âge d'or pour le royaume de Narnia. Là où la rencontre avec Aslan sera le point culminant du récit pour les nouveaux venus, les autres lecteurs seront portés par cette révélation : Narnia n'est qu'un royaume, petit, de surcroît ! Le monde s'ouvre, les Pevensie ne sont pas les uniques filles et fils d'Ève et d'Adam, ces autres terres ont une culture qui précède leur arrivée.
Le pire, c'est que la malfaisance se taille la part du lion dans ces pays : il y avait eu la sorcière blanche au Nord, il faut désormais composer avec les adorateurs démoniaques du Sud ! Ça n'aurait pas été grave si, avec les suites, plus de deux Calormens avaient droit à un arc rédempteur, comme les nains ; que Tash tirait sa révérence ou prenait le rôle métaphorique de quelque Veau d'Or que les humains auraient révéré pendant le règne de la Sorcière Blanche (ce qu'il s'est passé entre le premier et le second tome fait vraiment de poser des questions) ; que Lewis se fût dit qu'il allait faire une culture fantaisiste, dans l'absolu. Mais il préfère poser les bases ici de ce qui sera, au dernier volume, l'ultime guerre que connaîtra Narnia. Bye bye, la rédemption.
Et pourtant, j'accorde à ce livre une assez bonne note. Parce qu'il est un plaisir à lire, qu'un enfant verra surtout Aravis et son évolution, Bree, mentor qui a beaucoup à apprendre, des personnages féminins variés (même si l'auteur a du mal à ne pas considérer les "garçons manqués" comme supérieures).
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Douze courts essais et discours de Clive Staples Lewis sur des thèmes qui sont toujours d'actualité, où l'auteur choisit de prendre la défense de Dieu. Un style brillant et une réflexion remarquable, qui amènent à penser certaines problématiques sous un angle neuf.
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babelio_id:Lewis-Les-chroniques-de-Narnia-tome-2--Le-lion-la-sorci/34646
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Tristement je comprends encore pourquoi je n'aimais pas la lecture quand j'étais enfant. Je me suis ennuyée, je n'ai pas été happée par l'histoire. Heureusement que je connaissais déjà l'histoire grâce aux films sinon je n'aurais pas compris une grande partie. Je suis quand même contente de l'avoir lu, ça reste un classique de la littérature jeunesse. Et petit à petit je complète les lectures que j'ai manquées.
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Je vais essayer de faire une critique constructive, car c’est tout de même un livre pour enfant.
Nous sommes dans l’âge d’Or de Narnia, où les rois Edmund et Peter, et les reines Suzanne et Lucy règnent, mais ne sont seulement que des personnages secondaires dans ce tome.
Nous débutons le récit avec Shasta, petit garçon blond recueilli lorsqu’il était enfant par un pêcheur malotru qui ne l’a pas élevé comme son fils, mais plutôt un esclave. C’est alors qu’un riche seigneur de Tarkaan fait halte chez le pêcheur, Shasta rencontre Bree, un vrai cheval Narnien, qui parle et qui a d’autre volonté que de servir.
Tous les deux, ils s’échappent et rencontre une jeune fille en fuite, et une autre cheval Narnien. Leurs aventures sont semées d’embûches, c’est assez drôle, un peu violent pour un enfant, mais j’ai globalement apprécié me plonger dans ce tome.
Les points dérangeants avec un œil adulte sont évidement, le racisme. Oui, les méchants sont clairement des personnes du moyen orient où il est tout à fait convenable de marier une jeune fille de 13 ans, et dont son amie ne comprend pas son refus, car même si il est violent et méchant « il a un énorme palais et tu ne le verra jamais ».
Les gentils sont évidemment blanc et blond…
D’une part, je pense que je n’y aurai pas fait attention enfant, et d’autre part, je pense que cela fait partie du racisme ordinaire qui nous est inculqué dès le jeune âge, c’est dommage…
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Lu en audio et abandonné à la moitié.
Je ne sais pas si ça vient de la voix du conteur qui rend le livre encore plus jeunesse qu'il ne l'est ou des références bibliques mais j'ai trouvé le récit agaçant plus qu'ennuyant. Cela dit, j'ai quand même un peu plus apprécié que le tome 1.
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Je n'ai pas réussi à rentrer dans l'histoire.
C'est du jeunesse mais avec un parler du siècle passé, ça m'a dérangé dans ma lecture. J'avais pourtant une édition avec des images mais je l'ai abandonné alors qu'il me restait 50 pages. Je comprends que cela ait pu ravir les enfants, mais peut-être l'ai-je lu trop vieille ? Je n'ai pas été embarqué dans l'histoire, ni par les animaux qui parlent, ni par les situations rocambolesques et encore moins par les réflexions genrés digne des années 50 "ça, c'est bien un truc de fille/garçon !"
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Vraiment une belle histoire, avec de longs récits. J'avais oublié que le combat final se déroulait de cette manière. Et surprise de constater que la romance Susan/Caspian n'existe pas, après tout c'est à peine si ils se sont échangé 3 phrases dans l'intégralité du tome.
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J'avoue avec beaucoup aimé ce tome-ci avec un bon développement de personne du côté d'Eustache. Des îles toujours plus surprenantes les unes que les autres. Je suis un peu déçue que nous allions pas vu le pays d'Aslan... J'espère que nous aurons la chance de le découvrir dans les 2 tomes restants ! Même si j'aime à penser que C.S Lewis ne nous le monde jamais pour que nous allions tous notre propre vision de ce que pourrait être ce pays magnifique. Une fin plutôt rapide je trouve, j'aurais préféré qu'une fois un peu plus émouvante, même si j'avoue que l'idée de ne jamais revoir Ripitchip mais fait un peu quelque chose... Sans parler du fait que Edmund et Lucy ne reverrez jamais le Lion !
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Un bon tome avec de bons personnages secondaires, j'ai beaucoup aimé Puddlegum, qui a une personnalité des plus atypiques pour un personnage qui va être aussi important dans l'intrigue ! J'espère le retourner dans le 8ème volume. Par contre dans ce tome-ci mon découvrons le pays d'Aslan, j'avoue avoir était déçue de ne pas y retrouver notre sourie préférée. Sinon l'histoire est intéressante mais sans grand enjeu, avoue avoir bien aimé le moment où ils sont dans le château des géants ainsi que le moment où ils sont sous terre. Mais la sorcière n'avait rien à envier à la sorcière blanche si vous voulez mon avis !
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J'ai pas mal aimé ce dernier tome. Mais par contre quelle tristesse de quitter cet univers incroyable, je dirais même mémorable. Il ne c'est pas passé grand chose avant le milieu du roman. Mais les derniers chapitres ! Dans les dernières pages, quand on apprend que si Aslan ne les avaient pas amené à Narnia ils seraient tous morts dans l'accident de train ! Et puis aussi le moment où on découvre le véritable Narnia... Un peu tiré par les cheveux mais j'adore. J'avoue avoir une petite pensée pour Susan qui elle reste en Angleterre et pense être devenue orpheline.
J'avoue, j'ai ADORÉ le moment à la fin où on retrouve tous nos personnages préférés des anciens tomes. Par contre le terme Noiraud on aurait pu s'en passer... Même si je peux comprendre que c'était une autre époque. Mais bon. Je vais faire ça si j'avais rien lu.
Un jour je relirais surement cette merveilleuse saga.
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Ce deuxième tome est de loin l'un de mes préférés.
Déjà, je suis toujours ébahie par les description de la nature narnienne; et je ne rêve que d'une seule chose : y aller ! Les petite morales, les sentiments éprouvés par chaque enfant Pevensie me semblent justifiés et nous rappelle aussi que l'on a le droit d'être triste, de se sentir heureux, d'être rêveur et imaginatif, et de croire en tout.
En effet, on a le droit à beaucoup de passage de réflexion de la part de l'auteur : face au chagrin, face à la peur, face à la colère, face aux remords aussi. Ce tome fait un peu office de guide de vie, de moralisateur pour se rappeler que toute personne passe par ces états là et que tout le monde peut ressentir exactement la même chose.
De la fratrie, j'a un attachement particulier avec Edmund. Bien que ses débuts ne soient pas glorieux, c'est un personnage qui subit une réelle évolution. C'est le seul qui pour moi, reflète ce qu'est de grandir, d'apprendre de ses erreurs, de se faire pardonner, et que chaque acte porte ses conséquences. Les autres frères et sœurs sont trop "plats" : ils manquent de défauts bien avoués et de travers.
Et pour finir, les descriptions des paysages sont à tomber par terre. Pour ceux qui aiment un temps soit peu de passer du temps dans la nature, je me plongerai bien dans une marche longue et épuisante pour pouvoir observer la pousse des crocus, les jonquilles qui pointent leur bout du nez, les premiers bourgeons, les premiers chants d'oiseau. Même le Narnia immaculé de blanc me fait rêver. Ces descriptions ont en plus l'avantage d'être destinées aux enfants et donc elles sont précises et courtes. Ce qui laisse place à une lecture fluide et savoureuse, sans complication et fioritures.
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Je crois que ce premier tome fait partie de ceux que j'ai le plus annoté de la saga.
Il y a beaucoup de choses à dire sur ce premier tome. déjà, on ne peut passer outre les références religieuses à tout va, les métaphores et les comparaisons. La façon dont "l'enseignement" religieux est prodigué par C.S. Lewis est louable : on ne parle pas de dieux, ni de croyance, rien ne nous oblige à y croire. Cependant, il nous pousse à l'ouverture d'esprit : d'autres mondes que le nôtre peuvent exister ; la science n'est peut-être pas l'explication de tout, les animaux ne sont peut-être pas des êtres vivants inférieurs à l'homme.
La lutte des genre est aussi contrebalancée : la femme succombe au fruit défendu (la sorcière), mais d'un autre côté, la personne la plus sage, responsable et réfléchie n'est autre que Polly. de même que les hommes sont loin d'être adulés : Diggory ne fait que des bêtises, se laisse guider par ses propres désirs et le Magicien est comparé à une branche d'arbre, sans capacité mentale suffisamment élevée pour réfléchir par lui-même. Nous sommes donc dans une approche que je trouve plus sympathique et moins austère que peuvent être certains ouvrages religieux.
Pour conclure cet avis, je dirai que ce premier tome peut être une introduction à ce qu'est la "foi", à ce qu'il peut exister ici et ailleurs, aux différents opinions qui existent dans notre monde sans pour autant nous enfermer dans une idée. Ces principes sont même simplifiés car nous restons beaucoup dans le thème du conte, de l'ôde à la nature et à ce qui nous entoure.
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Intéressant de découvrir que les enfants Pevensie ont vécus des aventures en tant qu'adultes dans le merveilleux monde de Narnia.
On découvre ici une nouvelle partie de l'univers, occupée cette fois par un peuple un tantinet despotique puisque présenté comme dirigé par un chef tyrannique et un poil risible. On peut, sans aucun mal, comprendre que l'auteur s'est inspiré des peuples d'Orient pour la création de cette partie de l'univers, pour un résultat un tantinet caricatural, il faut le reconnaître mais ça rentre tout à fait dans la vision manichéenne qui est adoptée.
On a également droit à une certaine leçon d'humilité à travers Bree, un cheval narnien particulièrement orgueilleux du fait d'avoir évolué au milieu de chevaux ""normaux"".
Ce qui est également intéressant c'est de constater que Cair Paravel n'est pas le seul royaume qui s'étend sur Narnia, ce qui en fait un univers un peu plus riche. Il est également fait mention d'autres peuples, notamment celui de Telmar qui, chacun sait, sera au centre du livre suivant.
C'est, pour le moment, le livre le moins intéressant à mes yeux. Je dois reconnaître que j'ai bien plus appréciée la découverte de l'univers avec Polly et Diggory que de voyager avec Shasta et Aravis à travers le désert aride.
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Lu en lecture rapide car même pour un petit bouquin, il était un peu dur à lire par sa plume qui manque un peu de fluidité et son histoire à laquelle, je n'ai pas trop accroché. On a d'un côté Shasta qui fuit l'esclavagisme et de l'autre Aravis qui fuit un mariage forcé. Ils vont rapidement se trouver et partir dans un voyage assez long pour rejoindre Narnia. Malheureusement, un petit peu trop long pour moi et je n'ai pas réussi à m'attacher particulièrement aux personnages.
Bref, un troisième tome que j'ai moins apprécié au 2 premiers mais j'ai tout de même envie de continuer à découvrir tous les tomes de cette saga.
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Je suis presque déçue que ce tome soit si court. Du moins, je l'ai trouvé court, notamment parce que je me basais sur l'adaptation cinématographique qui, disons le, est formidable. Tout est fidèle, si ce n'est que j'ai trouvé Edmund bien plus mesquin et vicieux dans le livre. Il est vraiment mauvais avec sa fratrie, et la consommation de nourriture magique provenant de la sorcière ne l'a pas aidé à lui éclaircir les idées.
Je trouve l'écriture tout à fait abordable pour les jeunes lecteurs, qui débutent dans la lecture de "gros romans" et l'enfant qui est en moi est terriblement déçue de ne pas avoir pu les lire dès son plus jeune âge.
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Me voici arrivée à la fin de la saga Narnia… Je suis tellement déçue que les mots me manquent !
L’histoire est tout simplement ridicule ! Je n’ai pas du tout aimé ni la dernière bataille ni les personnages présents dans cette aventure. Rien ! Je n’ai rien apprécié ! La fin est vraiment nulle…
Bref, je vais garder ces livres pour mon petit garçon. Peut-être qu’il faut avoir un certain âge pour aimer ces aventures. Il me semble qu’enfant, j’ai adoré ! La magie n’a pas opéré cette fois.
Il est temps de passer à autre chose. Peut-être que je suis trop âgée pour retourner à Narnia…
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