C'est drôle, parodique et magnifiquement dessiné. Toutes ressemblances avec des personnes réelles... ;). Mais quand même, j'ai adoré l'ogre Proutinoff !
Entre conte de fée, gothique et histoire d'amour, les auteurs s’amusent et nous avec.
Délicieusement magique !
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« Au fin fond de la Transylvanie subcarpathique se dressait, il y a fort longtemps, le château du comte Vlad Tapas. On le disait lointain descendant du célèbre Vlad Tepes plus connu sous le nom de Dracula ».
(Incipit)
La violence vampirique de la dynastie Tepes s'est délitée au fur et à mesure des siècles, jusqu'à se transformer en allergie au sang avec son dernier représentant, le comte Vlad Tapas.
En ouvrant Vampire & Sorcières, nous faisons connaissance avec le dernier vampire. Il est livide, s'ennuie à mourir dans son vaste et faste château. Il ne sait pas encore l'origine de ses tourments.
Vlad Tapas part en forêt et évite de justesse d'être mangé par un loup, mais glisse sur des rochers et se retrouve en très mauvaise posture, à quatre pattes, coincé dans un ruisseau.
Églantine Cornouille, apprentie sorcière chez Baba Yaga, vient à passer par là et le sort de ce mauvais pas.
En douceur et en pudeur, une idylle naît.
Attention ! le monde est cruel ! Proutinoff rôde (toute ressemblance avec une personne réelle serait fortuite – chut ! censure). Il commence à mourir de faim parce que Vlad Tapas ne le sustente plus en chair humaine ! Il l'a mauvaise :
« Je devrais peut-être le mettre dans une de mes cages et le forcer à se comporter comme un vrai vampire ! » (p.23)
C'est une histoire et un album magnifiquement beaux ! Tout est poésie ! C'est magique ! En bonus, quelques recettes de Baba Yaga, et plein de petites saillies savoureuses.
Je remercie chaleureusement Michel Jans pour ce cadeau. J'en profite pour envoyer mes amitiés à Capucine Mazille que nous avons eu la chance de rencontrer, par hasard, dans son atelier à Dinan.
Toute la famille a adoré Vampire & Sorcières.
Je ne suis pas BD, pas télé, à ras des pâquerettes mais Mosquito est mon oasis, non seulement parce que je connais Michel, que j'admire son talent, sa capacité à vivre et s'exprimer en images, mais aussi parce que, lui et moi, nous partageons les mêmes idées, j'aime les messages que véhiculent ses BD.
Je vous invite à découvrir le site Mosquito, si ce n'est déjà fait, dont je vous livre, ici, quelques extraits de sa présentation :
En 1989 Mosquito, maison d'édition indépendante, débute dans le monde de la bande dessinée. Avec un regard curieux et ouvert à l'international, le catalogue s'enrichit d'auteurs talentueux provenant du monde entier : Chine, Argentine, Cuba, Finlande, Italie, Espagne, Belgique... L'importance du support devient le point fort et l'image de marque de Mosquito : choix des papiers, charte graphique et qualité d'impression.
Les différentes collections de Mosquito :
- Bande dessinée : aventure, fantastique, western, historique, adaptation littéraire
- Monographies
- Autour de la BD
- Lily Mosquito : pour la jeunesse
- Nec Plus : tirages limités à 1000 exemplaires, cartonnés, au dos toilé, imprimés sur papier de haute qualité, au format 25 x 34 cm. Cette collection est réservée à des oeuvres d'exception.
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Est ce un livre de cuisine ou une bande dessinée ? Une proposition bien sympathique qui joue astucieusement sur les deux registres. Un histoire en bande dessinée où nous suivons l'apprentissage en cuisine d'une jeune sorcière; chaque page présente un recette, à réaliser ou pas ! Jeu de mots, qui pro quo et truffer de références en tout genre, c'est une lecture savoureuse !
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A la découverte de l'univers de Capucine Mazille.
La cuisine des sorcières est un vrai régal : Capucine Mazille invite dans les recettes d'Églantine Cornouille des héros de bande dessinée ou du cinéma. Elle nous livre des recettes précises ainsi que de nombreux jeux de mots (je vous invite à découvrir la sale licorne...). Tout est en humour et dérision, en évocation des œuvres d'où sortent les personnages présentés. L'autrice n'essaie pas de copier les personnages, elle se contente d'une parodie hilarante.
Capucine reprend dans ses cases l'univers de chacun des personnages, adapte les formes et les couleurs, les recettes étant le prétexte de cette déambulation. Son trait est toujours aussi caractéristique.
Ce livre peut être lu par des grands ou des petits, il permet de passer un bon moment, de replonger dans certains univers et de s'imprégner de celui de l'autrice.
Je ne suis pas allé jusqu'à tester les recettes...
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Encore un magnifique album des Éditions du Ricochet !
(J'ai l'impression de me répéter... Haha !)
La nature est fascinante.
Même dans des milieux aussi inhospitaliers que les déserts, la vie est tout de même présente.
Les plantes et les animaux ont su s'adapter à ces conditions extrêmes et s'entraident pour survivre.
Au fil des pages, nous découvrons quelles espèces animales et végétales peuvent vivre dans ces milieux arides, et de quelle façon.
Cet album est donc une réelle invitation au voyage et à l'émerveillement.
Les tout-petits pourrons à nouveau (puisque ce n'est pas le premier album de cette magnifique collection) découvrir la richesse de notre planète, grâce à de belles illustrations à l'aquarelle de Capucine Mazille, et des textes adaptés fort instructifs d'Emmanuelle Grundmann.
Petits et grands, partez à la découverte des déserts, pas si déserts !
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Très heureuse d’avoir reçu ce livre dans le cadre de la dernière masse critique. Je remercie Babelio et les éditions du Ricochet.
C’est un album sur les déserts, où la flore et la faune et les habitats des différentes espèces sont décrits. Les couleurs sont chaudes, les illustrations superbes.
Je n’ai plus qu’à le faire découvrir à ma petite fille, qui j’en suis certaine, sera emballée par ce livre.
Merci merci pour ce très bel album, à la portée des plus jeunes pour leur faire prendre conscience de la vie sur terre, jusqu’aux endroits où la vie semble inadaptée. La terre ne manque pas de ressources, jusqu’à un certain point, et il est important d’en prendre conscience afin de la préserver au mieux.
Il y a d’autres titres. Je crois que je vais faire une heureuse ! Dès 6 ans.
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Un très bel ouvrage sur les déserts..
Quand on pense désert, on s'imagine des longues plaines de sable, quelques cactus et occasionnellement un oasis...
Or ce livre montre que la vie se cache par-ci par-ça a de multiples endroits si on sait la trouver.
En effet de nombreux animaux y résident sur ou sous la terre, de nombreuses plantes y poussent..
Le désert n'est finalement pas si désert..
Et on ne pense pas au désert froid que sont nos 2 pôles !
Un livre très documenté, où toutes les espèces sont fidèlement dessinées et nommées.
Les dessins sont très réels, riches en couleurs.
Il y a là un véritable travail documentaire et éducatif.
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Au travers de ses 21 histoires, les auteurs nous font découvrir nos chers insectes en passant par la libellule, le scarabée, la perle, l'Azuré du Serpolet.
Une double page est consacrée par insecte, avec pour chacun un magnifique texte plein de poésie, de douceur. Les textes nous dévoilent l'habitat de l'insecte, son espérance de vie, sa localisation.
Les dessins sont plus vrais que nature et collent parfaitement aux propos.
Même moi adulte j'ai découvert des insectes que je ne connaissais pas !
Un livre pour les jeunes et les moins jeunes.
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Dans un premier temps, la bande dessinée illustrée par Capucine Mazille et scénarisée par Michel Jans. Dans une seconde partie, un explication très enrichissante écrite par le paléontologue Michel Philippe sur l'ours des cavernes, le Massif de la Chartreuse et la découverte / fouille des grottes.
Lorsque j'ai commencé à lire la bande dessinée je ne savais pas réellement comment me positionner. Effectivement, il faut se remettre dans le contexte préhistorique et l'idée que la chasse ne serve que (ou presque) à se nourrir ou à survivre. Et quand les jeunes se sont mis à défendre l'ourson, j'ai trouvé que le message était beau. le fait qu'un jeune accepte de partir de sa tribu et vivre seul pour sauver l'un voire le dernier ours des cavernes était très touchant. Néanmoins, je n'ai pas eu de coup de cœur même si la bande dessinée était plutôt sympa et rapide à lire avec de beaux dessins.
Et que j'ai beaucoup aimé la fiche information écrite par un paléontologue sur le disparu ours des cavernes à la fin de l'ouvrage.
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Reçu dans le cadre d'une Masse Critique, je découvre ‘Le dernier ours de Chartreuse' de Capucine Mazille, pour les illustrations aquarellées et Michel Jans pour le scénario. Editée par Mosquito, cette bande dessinée est complétée par un dossier de 9 pages signées par Michel Philippe, paléontologue et présentant le Massif de la Chartreuse et les cavernes des ours qui ont été inventées (découvertes) par des spéléologues passionnés.
Car la Chartreuse n'est pas qu'une liqueur verte, c'est aussi une vieille, très vieille histoire de vie, de civilisations, de modes de chasse et de croyances. le récit, imaginaire, fait la part belle au rôle que peuvent jouer les enfants, les femmes dans une société qui débloque et qui laisse les hommes adultes impuissants à régler les problèmes.
Il y a donc, dans cette aventure de Ogrour, gamin du clan et de son ourson Bilal, une série de traits d'humour, de clins d'oeil à notre société depuis l'invention des skis, jusqu'à la lutte pour l'égalité des genres en passant par la composition, restant secrète, de la Chartreuse.
L'enfant lira l'histoire au premier degré, l'adulte traquera ces flèches piquant nos travers ou dénonçant l'abus de pouvoir des messagers des dieux.
Un regret, le découpage de l'histoire est fait au silex, voire même parfois au silex mal taillé. On quitte un plan, une scène en bas de page et tournant pour la suivante, on se retrouve ailleurs, sans lien, sans continuité. C'est parfois un peu déroutant.
Les illustrations sont elles assez typiques de ce monde des cavernes, un peu trolls. Cependant, les dessins aquarellés apportent une dimension étrange mais intéressante à ce récit ancré ici dans la préhistoire mais qui aurait tout aussi bien pu être raconté à une autre époque. L'enfant reste l'enfant, voulant imiter les adultes mais gardant encore un coeur pur et cherchant à (se) prouver qu'il est digne d'être considéré comme un partenaire de la tribu. (Mes petites-filles ne font rien d'autre lorsqu'elles revendiquent d'aider leur papa ou leur maman pour la préparation du repas familial.) Et c'est très bien ainsi !
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Massif homogène et circonscrit, haut lieu de la nature en France, la Chartreuse est l’environnement rêvé pour imaginer une aventure préhistorique entre les hommes et les ours. Michel Jans, auteur et éditeur, a conçu une histoire bon enfant que Capucine Mazille a déroulée dans une lumineuse bande dessinée aquarellée.
Alors que le clan subit la disette, Charlak le chaman est sollicité pour attirer la clémence des dieux et favoriser la chasse. Quand le jeune Ogrour ramène auprès des siens un ourson orphelin qu’il a baptisé Bilal, Charlak voit une occasion de briller aux yeux de la tribu. Il décide de sacrifier l’ourson pour apaiser les dieux mais il ne fait qu’échauffer les esprits dont celui d’Ogrour qui se révolte.
Avec son franc-parler et ses clins d’œil, la rébellion et la débrouillardise des enfants, le récit rappelle les aventures de Tom-Tom et Nana, la bande dessinée jeunesse de Jacqueline Cohen et Bernadette Després, les bêtises en moins. Comme à son habitude, les éditions Mosquito réalise un bel album cartonné en couleur complété d’un dossier de 9 pages évoquant la vie des ours des cavernes.
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Un titre sans fioritures, « les insectes ». Il passe avec succès la première épreuve : survivre à une journée de pluie bretonne dans le jardin, où le facteur l’a déposé (en raison de son format confortable) avec un optimisme qui m’impressionne encore. Eh bien , rien, pas une goutte …
A tous les coups, emballé d’une main experte par Pierre ou Nicolas ou les éditions du Ricochet , que je remercie grandement au passage.
On enchaîne avec la deuxième épreuve : un objet agréable, bien équilibré entre texte et illustrations sur une double page, pour un peu tout le monde. Même branché sur le sujet, on apprend forcément quelque chose puisque les insectes c’est un livre des records toutes catégories : des qui soulèvent jusqu’à 1000 fois leur poids, des qui s’allument dans la nuit sans abonnement, des qui mesurent 62 cm.
Et là , c’est le coup dur, j’apprends qu’un de mes papillons préférés , l’Argus, le-petit-papillon-bleu-qui-fait-péter-de-joie-mon-coeur-dans-les-collines, c’est en fait un pervers manipulateur de 1ère catégorie, qui se fait passer pour une larve de fourmi, se fait embarquer par elles pour passer l’hiver au chaud dans la fourmilière, s’y faire nourrir à l’œil et boulotter leurs œufs au passage pour s’occuper. C’est petit ça ! Enfin, (gros soupir), il est beau quand même, mais je n’en penserai pas moins la prochaine fois que j’en croise un.
Beaucoup à apprendre aussi sur les insectes du jardin, qu’on pourrait classer sans vergogne, comme des bourrins, dans la catégorie nuisibles avant de comprendre que ce sont nos meilleurs alliés pour plastronner devant les voisins avec de beaux légumes et fleurs, et sans rien dedans oui monsieur. Des indicateurs à toute épreuve aussi pour doser la qualité des eaux ou de l’environnement ; pas besoin de faire une étude, leur seule présence est un gage de santé ambiante.
L'instant chipotage : les illustrations manquent un peu de précision pour les amoureux intransigeants de la zoologie. Alors que l’auteur, Capucine Mazille, est par ailleurs très bonne dans les albums pour enfants (dessin enjoué et comique).
Un bon moment assurément, avec ces créatures rapidement époustouflantes, dès qu’on se penche un peu sur la question.
Dans les temps bénis où les ondes n’avaient pas encore kidnappé l’enfance, j’ai passé des vacances incroyables les genoux dans les herbes à observer la série la plus addictive qui soit : la rocambolesque vie quotidienne des insectes. Et mon seul gourou, Jean-Henri Fabre, dont les récits entomologiques relevaient pour moi d’une épopée mythologique.
La bonne nouvelle c’est qu’en laissant une part de son jardin en friche, on est rapidement rattrapé par la générosité exubérante de la vie sauvage : en laissant par exemple s’installer quelques pieds de fenouil sauvage, on voit prospérer de splendides chenilles de machaon qui s’envolent au mois de juin et font claquer la poésie devant nos yeux ébahis. Un puissant remède contre le désarroi et l’impuissance à plus grande échelle.
Un Eden de poche, c’est à portée de main et ça fait un bien fou, essayez ! :)
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Les petites bêtes, je les aime, je les observe et les protège, Je les photographie parfois afin de mieux les connaître. Cet album, grand format, m'a été livré par le facteur de la part des Editions du Ricochet, suite à une opération Masse critique ! je les en remercie !
Parmi les 21 insectes superbement illustrés, plus ou moins connus, certains sont mal aimés. Les explications précises ajoutées à la finesse des illustrations en font un album utile pour les jeunes lecteurs. à partager tous âges confondus.
Ici un clin d'œil aux anciens à l'approche des fêtes de fin d'année… une idée cadeau ! Je précise que mon facteur adore apporter ce type de courrier… même s'il ne rentre pas dans la boîte aux lettes !
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J'aime beaucoup les livres de la collection "Ohé la Science !", des éditions du Ricochet. Une majorité des albums de cette collection sont sur la nature, ce qui n'est pas pour me déplaire.
Nous connaissons les marmottes, les ours, mais quelles sont donc les stratégies des animaux pour passer l'hiver ? Certains hibernent, d'autres hivernent ? Qu'est-ce à dire ?
Des textes pertinents tout en étant abordables pour les enfants, accompagnés par de très belles illustrations de Capucine Mazille.
Et, comme d'habitude dans cette collection, un complément est donné à la fin, sur deux pages. De quoi creuser un peu plus le sujet.
Profitez d'avoir une bonne excuse, en lisant cet album avec un/votre enfant, car il est bien possible que vous vous instruisiez en même temps.
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