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Citations de Caragh M. O`Brien (130)


Il est des actes qui, un fois commis, ne peuvent jamais être remis en cause parce que, dans le cas contraire, on ne pourrait pas aller de l'avant. Et nous le devons, chaque jour.
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(...) Gaia eut l'impression que le Bastion avait deux fonctions distinctes : l'élégante maison où vivaient Geneviève et les enfants, et la partie utilitaire dans laquelle elle pénétrait en tant que prisonnière. D'une certaine façon, ce n'est qu'une version extrême de la société dans laquelle je vis déjà, pensa Gaia, une autre cloison, comme celle qui sépare ceux qui vivent à l'intérieur et à l'extérieur du mur. Elle venait de voir où les deux mondes entraient en collision.
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La tête du nouveau-né dodelina dans un mouvement familier, sa peau arborant un rouge marbré, et, remuant les bras sans coordination, le bébé poussa son premier cri d'indignation ; l'indignation d'être vivant.
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- Tu es si douce, si douce, dit-il tendrement.
- Tu n'es pas censé m'embrasser.
Elle fut surprise d'entendre à quel point sa propre voix était devenue basse.
- Permets-moi de ne pas partager ton avis.
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N'oublie pas que nous sommes tous vulnérables. Surtout quand on aime quelqu'un.
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- J'ai envie de partager avec toi chaque miette de bonheur, poursuivit-il en se penchant en avant. Je croyais que je serais capable d'en finir avec ça, mais non. Et je ne veux plus essayer. Je te comprends comme personne ici ne pourra jamais te comprendre (...)
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- Le Protecteur ne le décrirait jamais aussi crûment, ajouta Myrna, mais c'est bien de cela dont il s'agit.
- Dites-moi que j'ai mal entendu, s'indigna Will. Aucune femme ne permettrait qu'on se serve d'elle de la sorte.
- Peut-être pas là d'où vous venez.
- Comment fonctionne votre usine à bébés, concrètement ? s'enquit Dinah.
- L'Institut Matrice engage des femmes pour porter les enfants de couples stériles de l'Enclave, expliqua Myrna.
- Combien sont-elles ? demanda Gaia. Qu'est-ce que ca leur rapporte ?
(...)
- Tu viens de dire qu'Emily avait pris la tête de la grève des bébés. Comment a-t-elle pu devenir la porte-parole d'une usine à bébés ? argumenta Gaia. Ca n'a pas de sens. En quoi ce système est-il préférable à l'avancement de bébés ?
- Ces mères-là ont le choix, expliqua Myrna. Elles signent en connaissance de cause.
- Attends une minute. Tu approuves ? l'interrogea Gaia.
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- Tu ne m'apprécies pas en fait.
- Léon!
Elle le frappa au bras. Il grimaça un sourire.
- D'accord. Je vérifiais juste.
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-Attends que je te regarde un peu , repris le jeune homme un ton plus bas.
Il l'examina longuement, au point qu'à la fin elle dut baisser les yeux.
-Je vois le problème , dit-il enfin. Ils t'ont détruite.
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Gaia avait franchement du mal à y croire. Elle avait vécu si longtemps avec sa laideur, à la cacher derrière un rideau de cheveux dès que c'était possible, qu'elle ne pouvait pas imaginer que quelqu'un la trouve jolie.
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- Je crois que la personne qui doit vivre au plus près des conséquences d'un acte est la seule habilitée à trancher.
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Il lui était pénible d'imaginer Léon grandissant dans cet environnement stérile, d'imaginer qu'il l'avait lui-même choisi. Elle songea à la douceur dont il faisait preuve envers elle, sa soif de confiance. Son regard tomba sur le télescope, symbole de son aspiration à voir par-delà le mur et, avec une perspicacité douloureuse, elle devina qu'il s'était dépossédé de tout quand il était enfant parce qu'il se sentait lui-même dépossédé.
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Un des gardes s'avança.
- Qu'avez vous dans votre panier ?
Massoeur le poussa vers lui.
- Une arme à feu et quelques couteaux, répondit-elle d'un ton sarcastique.
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Un soldat blond de haute taille s'approcha ensuite.
- Je crois qu'on a trouvé notre jeune disparue de l'extérieur, capitaine, dit-il d'une voix de ténor légère et affectée.
Gaia survola le groupe d'hommes du regard. Le capitaine Grey se tenait dans la rue ensoleillée, son uniforme noir impeccable, un nouveau galon luisant sur sa poche de poitrine gauche. C'est lui qui avait donné l'ordre de ne pas tirer. Sous le bord noir de son chapeau, il avait l'air inflexible.
Le visage toujours tourné vers le haut, Gaia tapota le bébé pour dénoncer le vrai crime.
- Regardez qui a été assassiné, dit-elle sur un ton cinglant. Capitaine.
Le jeune homme ne trahit aucune émotion.
- Emmenez-la à la prison, ordonna-t-il. Laissez-lui le bébé pour l'instant. Je préviendrai la nursery que nous avons eu une nouvelle naissance.
Le garde qui tenait ses cheveux finit par la relâcher, mais seulement pour la remettre debout sans ménagement.
- Mais, capitaine, intervint le garde blond, c'est l'abomination.
Gaia vit une lueur soudaine dans les yeux du capitaine Grey mais, quand il s'exprima, sa voix était calme.
- C'est un bébé, Bartlett, le corrigea-t-il. Et il a l'air en bonne santé. Les compétences de la fille sont manifestement trop grandes pour être gâchées. Le Protecteur en entendra parler.
Gaia eut le souffle coupé à sa description du bébé. Avant qu'elle n'ait pu baisser les yeux, elle sentit contre son cou les premiers mouvements hésitants du nourrisson qu'elle tenait de façon si possessive ; elle relâcha son étreinte sur le petit poids contre son épaule, le détachant du tissu humide et collant de sa tunique. La tête du nouveau-né dodelina dans un mouvement familier, sa peau arborant un rouge marbré, et, remuant les bras sans coordination, le bébé poussa son premier cri d'indignation ; l'indignation d'être vivant.
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Ceux qui portent la marque sont la clé de l'avenir...
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Quel bonheur de bouger, d'utiliser ses muscles pour autre chose qu'éplucher des pomme de terre !
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Il ne s'agissait pas d'un élément du nouveau bâtiment, ainsi qu'elle l'avait imaginé. C'était un cercueil.
Elle recula d'un pas.
- Je suis affreusement désolée. Je n'étais pas au courant...
Le sourire de l'homme se figea légèrement.
- Ce n'est rien, vraiment, assura-t-il. Mon client a de la patience à revendre. Personne ne vous a prévenue que je suis le morteur de Zile?
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-Cela fait mal d'aimer si fort..... je n'ai jamais rien partagé de tel avec quiconque. Maintenant, je ne suis plus vraiment heureuse qu'en ta présence. J'en suis à ce stade idiot où je veux te garder jalousement pour moi chaque instant, mais c'est impossible. Et si je te perdais un jour? Ce n'est pas une force, c'est une faiblesse. On n'est pas censés ressentir ça.
-Tu es incroyable, dit-il en lui relevant le menton du pouce.
-Mais est-ce que tu vois ce que je veux dire? Est-ce que tu souffres, toi aussi?
-Bien sûr. Et peu importe ce qu'on est censés ressentir. C'est en nous.
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Certains se tenaient par la main, beaucoup avaient les yeux écarquillés par la peur, mais ils se serraient autour d'elle, habitants de la Nouvelle Zile, de Wharfton et de l'Enclave mélangés, tel un mur de courage uni pour la protéger.
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La maison avait la même riche odeur de bois poli et usé, de plats mijotés et de bon beurre de miel. Cela n'aurait pas dû être possible, ce mélange douloureux de familier et d'étranger.
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