Citations de Carla Neggers (91)
Tout le monde ne cherche pas forcément l’âme sœur. Quand on tombe amoureux, ce n’est pas toujours de la bonne personne.
Les gens se conduisent souvent de façon étrange, quand ils se trouvent en milieu hospitalier.
Elle parlerait d’« affection », et non d’amour. Lorsqu’elle évoquait ses quatre maris, elle ne disait jamais qu’elle les avait aimés, mais qu’elle avait eu beaucoup d’affection pour eux. Pete savait qu’elle avait eu également quelques amants, malgré ses grands airs. Car elle prétendait que les désirs charnels et la sexualité en général ne pouvaient être appréciés que par les classes sociales inférieures.
La vie était trop courte, et les chances qu’il avait manquées étaient si nombreuses qu’elles lui laissaient un goût amer dans la bouche.
Quand on dit qu'il ne faut pas se fier aux apparences ! Tu trompes bien ton monde, avec ton visage d'ange et tes airs innocents. La vérité, c'est que tu étais une dévergondée il y a dix ans, et que tu l'es encore aujourd'hui.
Coucher avec moi ne serait pas bon pour ta réputation. Encore moins pour ta crédibilité en tant que journaliste si jamais cette histoire ridicule de dénominateur commun parvient jusqu'à la police et que je me trouve mêlée à cette histoire — plus que je ne le suis déjà.
Il faut donc prendre garde à ce que le contrecoup ne s'en trouve pas aggravé. On se dit qu'on aurait dû faire ceci ou cela, et surtout, on se met à penser à la fragilité des choses, à la façon dont la vie peut basculer en une fraction de seconde. Les effets secondaires sont parfois plus dangereux encore que l'attaque elle-même. En tout cas, vous avez suivi votre instinct.
Une femme ne peut-elle pas être heureuse et comblée sans un homme dans sa vie ?
Elle essaya de se persuader que l'amour et l'attirance physique n'avaient rien à voir avec la raison ou la volonté des hommes. Si elle avait aimé Jeremiah, si une part d'elle l'aimait encore, elle n'avait d'autre choix que de l'accepter et de continuer son bonhomme de chemin.
Tous ces livres avaient probablement fini par l’endoctriner. Elle ne pouvait même plus s’apitoyer sur son propre sort sans que de petites réflexions optimistes viennent l’empêcher de broyer du noir.
Quand je faisais des bêtises, mon père me flanquait une taloche et cela me remettait les idées en place. Si ça ne suffisait pas, il en avait toujours quelques-unes en réserve.
Cela faisait une éternité qu’elle ne s’était entichée d’un homme avec une telle intensité, que son cœur ne s’était emballé à ce point. Peut-être même était-ce la première fois. Il était séduisant, viril, charmant, et d’une gentillesse étonnante.
Nos rapports sont un peu tendus, depuis quelque temps. Papa me rend responsable de chaque nouveau cheveu blanc.
Ce doit être pénible d’avoir une mentalité aussi méfiante ! Vous vous rendez la vie bien plus compliquée que nécessaire.
Elle était assoiffée d’amour ; aimer et être aimée : tout ce qui lui avait manqué dans la vie…
Et paradoxalement, plus elle se méfiait, mieux il déchiffrait ses pensées. Ce n’était pas une femme accoutumée à cacher son jeu. Sans même s’en rendre forcément compte, elle avait l’habitude de vivre dans un climat de franchise, s’exprimant en toute liberté, sans éviter la confrontation avec ses proches qui finissaient sans doute par lui pardonner toutes ses incartades.
Je préfère cent fois me promener dans la nature que de faire briller des meubles et écouter les sempiternelles jérémiades de ma mère et de ma cousine à propos de mon métier, de ma vie sentimentale et de l’endroit où j’habite.
J’ai toujours eu horreur de ces gens qui croient tout savoir !
— Je m’en souviens. C’est cette volonté indomptable qui lui a permis de survivre, tu sais.
— C’est elle aussi qui lui attire toutes sortes d’ennuis. Comme tous les fonceurs, elle agit d’abord, et réfléchit ensuite.