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Citations de Carla Neggers (91)


La Hongrie était un pays différent, aujourd'hui. Désormais, sa véritable patrie était ici.
Bientôt, il faudrait penser à semer. Le printemps allait revenir.
Il avait téléphoné à Ashley et David depuis Budapest. C'était une bonne chose qu'ils aient quitté la ferme, leur avait-il assuré. Ils étaient adultes, maintenant, et ils devaient vivre leur vie chacun de leur côté. En mai, Ashley devait épouser Jeremy Carruthers ; dans le verger, avait-elle précisé, quand les pommiers seraient en fleur. Barky s'en réjouissait.
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Ses yeux étaient encore plus éclatants, plus vifs que dans son souvenir. Jeremy ressentit le frisson d'une passion familière et intense. Ashley était tellement attirante. Et comme sa vie avait été vide sans elle !
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— Mensonges !
La jeune femme s'efforçait d'ignorer la peur brûlante qui lui consumait le ventre. Jusqu'où pouvait-elle aller ? Balaton semblait ébranlé par ses accusations, mais si elle le poussait trop à bout... Mieux valait ne pas envisager les conséquences pour l'instant.
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Et ils firent l'amour. Ashley accomplit des choses qu'elle n'avait encore jamais faites auparavant ; elle voulait prolonger cet instant magique, ces sensations, ces vagues de passion qui submergeaient et faisaient oublier toutes les interrogations et l'hideuse présence de la réalité. Cent fois, mille fois elle se jeta contre lui, l'accueillit en elle, de plus en plus fort, de plus en plus profondément, avec cet abandon sauvage qui nait du désir, de la peur et de l'amour.
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Le regard incisif de la journaliste semblait pénétrer au plus profond de son être, et Ashley avait envie de se mettre à l'abri, de se protéger de cette femme qui semblait totalement dévouée à la recherche de la vérité, quelle qu'elle fût, sans se soucier des conséquences.
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Ashley comme David respectaient le courage et la loyauté dont il avait fait preuve en acceptant de les adopter, et ils savaient qu'il avait fait des sacrifices. Il travaillait avec acharnement. Il ne s'était jamais marié. Et jamais, au grand jamais, il n'avait sollicité de la pitié ou des remerciements, et surtout pas venant d'eux.
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Traverser la frontière cette nuit était dangereux, à cause du froid, de l'obscurité, des Russes. Mais le moine fou prétendait que c'était au contraire le meilleur moment ; personne ne les attendrait.
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Dans mon métier, répondit Ashley d'un ton cassant, je recommande toujours à mes clients de se concentrer sur l'aspect positif, car ce sont des gens honnêtes et honorables. Mais parfois il faut savoir montrer les dents et appeler un menteur un menteur.
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Les nouvelles en provenance de Hongrie étaient contradictoires et effrayantes. La révolution - si l'on pouvait l'appeler ainsi - n'avait duré que quelques jours, avant d'être sévèrement réprimée. Et, cynique de nature, J. Land Crockett ne pouvait s'empêcher de penser que, parmi les dizaines de milliers de Hongrois qui avaient trouvé refuge à l'Ouest, tous n'étaient pas des combattants de la liberté.
Mais tout cela lui importait peu, finalement. Budapest, Belgrade, Bucarest... toutes ces villes se ressemblaient, à ses yeux. Seul l'intéressait ce beau et intelligent jeune homme qui avait si aisément conquis le cœur de Judith Land.
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Ce vieillard au visage ridé et aux yeux d'un bleu intense aimait le froid. Cela lui rappelait qu'il était toujours vivant, même si, à vrai dire, la mort lui importait peu. Parfois, il restait assis toute la nuit sous la véranda, dans son fauteuil rembourré, puisant une sorte de réconfort dans l'obscurité qui l'entourait.
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— L'œuf est brisé.
C'était un des dictons préférés de Barky. Quand un œuf était brisé, impossible de le recoller, inutile d'essayer. Ashley et David appelaient ça « la philosophie Humpty Dumpty » de leur oncle.
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Andrew l'aimait de mille façons, sans pourtant parvenir à en exprimer aucune. C'était sa fille, la chair de sa chair. Il l'avait vue devenir femme, et, aujourd'hui, il voulait qu'elle soit une femme heureuse, une femme de caractère et de compassion. Il était admiratif devant ce qu'elle avait réalisé.
Pourtant, chaque jour, il devait réfréner son envie de la protéger des souffrances de l'existence. D'un côté, son esprit acceptait qu'elle fasse l'expérience de la douleur, afin de mûrir. De l'autre, son cœur voulait la protéger de toutes les cruautés - et particulièrement, songeait-il, celles de son propre passé. Cette partie de sa vie lui appartenait à lui seul. Sarah n'avait pas le droit de se l'approprier.
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Elle n'aimait pas être photographiée.
Et voilà qu'elle retrouvait ce personnage indésirable devant sa porte. Inutile de compter sur la compassion de ses amis ; ils avaient souvent mis Ashley en garde contre ses tendances égalitaristes, lui reprochant de laisser figurer son nom et son adresse dans l'annuaire de Boston. « Tu es riche, lui disaient-ils. Tu dois te comporter comme une riche. »
Mais ce n'était pas le genre d'Ashley.
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Elle avait eu peur - et elle avait peur encore maintenant. Pourtant, une certaine excitation l'habitait. Elle se nourrissait du défi et de l'aventure. Faire des enfants, décorer une maison, se consacrer à des œuvres de bienfaisance, à ses amis, à son mari... c'était bon pour les autres femmes, pas pour elle !
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La fureur ou la tristesse ne vous trouvent pas un emploi.
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Près de la vieille Land-Rover, elle aperçut une Porsche noire. Ce genre de voiture coûteuse et rapide ne l’impressionnait pas mais elle retenait l’attention quand elle était garée près de la maison d’un homme qui ne devrait ni avoir les moyens, ni avoir l’envie de se l’offrir.
Quel bûcheron pouvait s’offrir une Porsche ?
La réponse était simple : celui qui a vendu plusieurs millions d’exemplaires de ses livres !
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Il aimait se perdre dans les bois, y faire retraite et retrouver l’anonymat. Il y avait aussi le problème de l’écriture et de cette pression qui ne cessait d’augmenter. Il avait alors décidé de disparaître. Cela avait été d’une grande facilité. Et il ne le regrettait pas.
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Ce n’est quand même pas un bûcheron sale et grincheux qui allait lui donner des palpitations. Et puis, elle devait rester sur ses gardes. Ce bûcheron grincheux, ce… cet épouvantable homme des bois était peut-être un auteur qui avait vendu des millions et des millions de livres. Ou, plus probablement, qui savait quelque chose sur ce satané auteur.
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Rien ne vaut de l’air frais et une cure de travail manuel. Un bon travail bien dur !
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—    Si vous vous aimez, le reste finira par s’arranger.
—    C’est toi qui me dis ça, alors que chaque fois qu’un homme tombe amoureux de toi, tu prends tes jambes à ton cou !
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