Carrie Ryan

Lu dans le cadre d'un challenge de lecture. Pas fan de fantastique à la base, ce livre confirme que ce genre n'est pas fait pour moi. Difficile pour moi de rentrer dans l'histoire.

J'ai découvert ce livre dans la box livresque ONCE UPON A BOOK. C'était le livre "challenge" du mois.

J'ai d'abord été très étonnée de recevoir un livre jeunesse en guise de challenge, mais bon, pourquoi pas.

Je me suis donc lancée dans l'aventure avec Finn, orphelin dont personne ne se souvient vivant aux Quais Létemank et Marrill, jeune demoiselle vivant à Phoenix, en Arizona, avec son père et sa mère malade.

Après quelques chapitres un peu poussifs qui m'ont laissé envisager d'arrêter ma lecture (je n'arrivais vraiment, mais alors vraiment pas à entrer dans l'histoire), j'ai décider de continuer (après tout, c'est quand même le livre challenge du mois). Grand bien m'en fasse ! A partir du moment où les jeunes héros se rencontrent, les péripéties s'accélèrent et donnent envie de connaitre la suite. L'histoire est finalement bien ficeler et l'on s'attache vite aux différents personnages. Je regrette néanmoins que certaines facettes de Coll (le navigateur) et Ardent (le magicien) n'est pas été plus développées. Une suite serait la bienvenue !

Pour mon premier roman de Carrie Ryan, c'est une jolie découverte. La Carte des Mille Mondes plaira aux enfants, et à vous également !

Une belle découverte que ce roman dont la couverture me faisait de l'oeil à la librairie! Entamez un voyage fabuleux sur le Torrent pirate, un fleuve qui borde une infinité de mondes... Marrill rencontre les eaux du Torrent sur un parking de supermarché désaffecté. Finn, lui, a grandi seul au bord du Torrent. Il a une caractéristique intéressante mais qui le condamne à la solitude : personne ne se rappelle de lui plus que quelques minutes.



On découvre surtout la personnalité de Finn, le fait de grandir seul, sans personne qui se rappelle de lui, la manière dont il en joue pour survivre... En revanche, Marrill est un peu moins décrite en profondeur, de même que les autres personnages.



L'histoire est davantage centrée sur l'action et sur les mondes fabuleux. Marrill, Finn et d'autres personnages vont partir à la recherche de la carte des Mille Mondes qui devrait leur permettre d'aller où ils le veulent, mais dans un monde où le Torrent est tumultueux, où magie, prophétie et pirates sont courants, rien n'est jamais simple.



Une belle aventure avec des mondes et des personnages originaux, du rêve et de l'aventure! Il manque un petit quelque chose pour que ce soit un coup de coeur, peut-être parce que c'est un peu trop "jeunesse", mais c'est une belle aventure à proposer aux enfants et aux ados, et les adultes apprécieront également.



Le tome 1 forme un ensemble suffisamment dense et cohérent pour ne pas être frustré à la fin, mais j'ai quand même hâte de lire le tome 2.



A partir de 8-9 ans.
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Marrill, jeune fille bouleversée par la maladie de sa mère, embarque par accident sur le Kraken, un navire voguant sur le Torrent Pirate. Elle souhaite retrouver sa famille et son monde, mais n’a qu’un seul moyen d’y parvenir. Escortée par le capitaine Coll et le magicien Ardent, il lui faut mettre la main sur les différentes parties de La Carte des Mille Mondes. Finn, apprenant l’existence de cet artefact, se joint à sa quête, lui aussi dans le but de localiser sa mère disparue depuis longtemps.



Ce roman ne commençait pas de la meilleure manière qui soit à mon goût. Autant j’aime les récits de magie, autant j’ai plus de mal lorsque celle-ci est présentée sous un jour extravagant et imprévisible, comme c’est le cas ici. C’est la porte ouverte aux facilités scénaristiques ; pour autant, et contre toute attente, je n’ai pas eu le sentiment que ce livre y cédait.



L’intrigue est néanmoins assez longue à se mettre en place. Les premiers chapitres défilent avec lenteur, et l’histoire ne décolle vraiment que lorsque les chemins de Marrill et de Finn se croisent enfin. À partir de là, tout devient plus palpitant, et les péripéties s’enchaînent.



Un peu trop vite, peut-être… Ardent prétend que la quête des fragments de la Carte des Mille Mondes peut être longue et fastidieuse, pourtant il ne s’écoule que quelques jours entre le début et la fin du roman.



Sachant qu’il s’agit d’une trilogie, je pensais que cette quête prendrait plus de temps, et que les évènements s’étaleraient sur les trois tomes, ce qui n’aurait pas été du luxe, car il se passe beaucoup de choses, et nombre de mystères perdurent au terme de la dernière page. Si on a quelques révélations sur l’Oracle, on en sait trop peu sur le Vaisseau de Fer, le Vaisseau Temple méressien, les secrets d’Ardent, celui de Coll, le don (ou la malédiction) de Finn…



Je ne doute pas que les deux livres suivants éclairciront ces zones d’ombre, mais vraiment, je ne m’attendais pas à un premier tome aussi dense. Malgré tout (et notamment mes réticences initiales), ce fut une lecture agréable dans l’ensemble, en particulier grâce à ses personnages attachants.



Tellement attachants que je regrette que certains n’aient pas été plus mis en avant (Coll, les pirat’s, les arbres…). Marrill est une héroïne un peu classique, qui ne se démarque pas vraiment, mais la personnalité de Finn, celui qu’on oublie, est intéressante et creusée, Ardent est souvent involontairement drôle, et même le Rabat-joie est appréciable à sa manière. Stavik, bien qu’il apparaisse peu, est également très charismatique, et j’espère qu’on le retrouvera dans la suite.



Je dois avouer que je n’ai aucune idée de ce que celle-ci réserve, mais c’est avec plaisir que je me plongerai dans les nouvelles aventures de Marrill, Finn et de l’équipage du Kraken !
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Pour ma dernière lecture de 2019, je voulais quelque chose de léger, de jeunesse, alors je me suis arrêtée sur un roman de chez bayard. J'aime beaucoup ce qu'ils font et j'ai été rarement déçue de ce que j'y ai découvert. Et ce premier tome n'a pas fait exception.



Bon, je ne vous cache pas que ce début a été difficile. Je l'ai trouvé long et sans forcément cette petite étincelle qui me ferait dire que je passerai un bon moment. J'ai même hésité à le mettre en pause, puis je me suis dit que non, ce serait idiot de le faire. Et j'ai bien fait de continuer ! Une fois la machine en route, difficile de s'arrêter.



L'intrigue se passe majoritairement sur un bateau, et c'est ce qui m'a plu. Je lis trop peu de romans de ce genre, alors que j'adore ça. Et je pense que c'est aussi ça qui m'a donné envie de découvrir cette série. Et puis, l'idée de base est aussi intrigante : une carte qui permet, une fois entière, de voyager à travers tous les mondes en un claquement de doigts. Ça donne envie, non ?



Quant aux personnages, ils m'ont aussi surprise. L'idée de rendre l'un d'eux invisible aux autres que ces derniers, au bout de quelques secondes, ne se souviennent plus de qui il est était un pari osé. Mais un pari très bien réussi. On ne rentre pas dans quelque chose de lourd. Les auteurs n'en abusent pas, mais montrent aux lecteurs qu'il ne faut pas oublier pour autant la particularité de Finn.



La seule personne se souvenant de lui est une terrienne, du nom de Marrill (oui, moi aussi j'ai pensé à ce Pokémon tout mignon... Haha). Une amitié forte et sincère se crée très vite entre eux, étant donné qu'elle est la seule à se souvenir de lui et à le rappeler à tous. Néanmoins, même si dans l'ensemble j'ai apprécié ce premier tome, j'ai aussi trouvé qu'il y avait beaucoup de passages longs, qui ne tenaient pas assez en haleine à mon goût. Et c'est dommage, parce que durant cette lecture, j'ai oscillé entre joie d'en découvrir plus et ce moment où l'on s'ennuie presque.



Cependant, je lirai la suite avec plaisir, parce que de un, j'ai les deux autres tomes dans ma PAL et de deux, la fin du premier m'a vraiment plu et touchée. Je l'ai trouvée attendrissante et je suis très curieuse de voir ce que les auteurs nous ont réservé par la suite ! Et puis bon, oui, je suis totalement corruptible... Ces couvertures sont magnifiques, non ?



​En résumé, un bon premier tome, même si certains passages étaient un peu longuets et ennuyeux pour moi. Néanmoins, l'intrigue et les idées de base étaient très intéressantes et très bien amenées. Je suis curieuse d'en savoir plus et assez pressée de plonger dans la suite qui m'attend sagement dans ma PAL...
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Une aventure fantastique à bord d'un navire nommé le Hardi Kraken naviguant sur le Torrent Pirate. Avec à son bord Ardent le magicien, Coll le capitaine au tatouage mystérieux, des pirat's pour matelots (des rats), et l'Homme Os-de –Corde. le bateau n'est pas magique, mais ce qu'il contient l'est, assurément !



Il y a le fleuve de la création, et il y a de nombreuses ramifications ouvrant sur autant de mondes. L'une d'elles a pris le large et est devenue pirate. Quand elle touche un autre monde, on ne sait pas ce qui peut se produire.

Deux clandestins se retrouvent à bord du Hardi Kraken. Deux enfants qui cherchent leur chemin.



Marill vit dans un monde qui tourne comme les ailes d'un moulin au bord d'une rivière paisible. Une fille qui a l'habitude des voyages et de l'aventure. Pourtant, ce qu'elle va vivre sur ce Torrent est au-delà de tout ce qu'elle aurait pu imaginer.



Finn est maître –voleur, enfant perdu des Quais de Létemank. Un garçon qui a la particularité de se faire oublier dès qu'on ne le regarde plus. C'est un atout pour un voleur, mais un peu triste aussi. Si personne ne se souvient de lui, si personne ne le remarque, alors personne ne le connaît vraiment. Et alors, sa mère l'a peut-être elle aussi oublié.



Comment retrouver son chemin dans ce Torrent agité et tumultueux ? Il leur faut rassembler les morceaux d'une carte. Et pour cela il faudra affronter le conseil des murmures ; un endroit où les arbres jacassent et où les lianes sont de vraies commères, un drôle de personnage nommé Rabat-joie, et surtout, le plus effrayant et le plus glacial, Serth le mage maléfique.



Une aventure qui allie humour et émotion. Les enfants auront bien besoin de ce cristal d'espoir bleu pour faire fondre la tristesse et le chagrin qui s'abattent parfois sur eux. Une histoire qui m'a parfois fait penser au roman Les aventuriers de la mer de Robin Hobb, pour l'aventure et la magie. Peut-être un peu aussi d'Harry Potter, pour nos deux héros sympathiques, bravant tous les dangers et veillant l'un sur l'autre.



Je remercie la masse critique Babelio et les Éditions Bayard pour ce tome 1 qui plaira aux jeunes lecteurs aimant les frissons de l'aventure, mais aussi aux plus grands, pourquoi pas ? On attend la suite, évidemment.

Je ne vais pas passer par quatre chemins ! La Carte des milles monde de Carrie Ryan et de John Park Davis est un roman jeunesse qui m'a beaucoup plu. Je tiens d'ailleurs à remercier sincèrement Babélio et les éditions Bayard Jeunesse pour me l'avoir fait connaître.



En résumé, la Carte des mille mondes met en scène deux jeunes adolescents de douze ans :

- Finn est un orphelin abandonné par sa mère quand il était enfant : maître-voleur sur les Quais de Létemank , il a la particularité de se faire oublier par toutes les personnes qu'ils croisent à l'instant où elles le perdent de vue. Pratique pour son métier ! Mais un jour, un mystérieux inconnu qui semble se rappeler de lui, lui demande de lui voler une clé sur un bateau pirate.

- Marrill, quant à elle, est la fille de parents aventuriers ; elle a mené une jeunesse trépidante avec eux, sur différents continents. Mais, un jour, sa mère tombe malade et toute la famille doit se sédentariser aux Etats-Unis : chose difficile à envisager pour la jeune fille. Peu de temps après, alors qu'elle se promène sur le parking d'un centre commercial, elle tombe nez à nez avec un magicien sur un bateau pirate. En découvrant son pouvoir curatif, elle espère qu'il pourra aider sa mère à guérir. Mais, elle se retrouve embarquée bien malgré elle dans une nouvelle aventure qui la dépasse.



La Carte des mille mondes est un roman fantastique que je conseillerai à un jeune lecteur confirmé de neuf-dix ans ou de onze-douze ans pour les autres. C'est un livre que j'aurais aimé moi-même découvrir à cet âge. Dès que l'on débute les premières pages, difficile de ne pas se retrouver happée par l'histoire originale et palpitante. Chaque chapitre possède son lot de rebondissements et s'achève sur un mini cliffhanger qui donne envie de poursuivre l'aventure. L'alternance de points de vue entre Finn et Marrill donne aussi une grande dynamique au récit. Les deux seuls temps morts que je regrette et que je trouve un peu trop linéaire, sont l'arrivée des deux enfants sur l'île de la Jacasseraie et du Désert de l'Ombre Cristal afin de retrouver les divers éléments qui composent la carte des mille mondes. Hormis cet écueil, le roman se caractérise par un univers complètement délirant et assez décalé. Cela m'a beaucoup rappelé le style de Lewis, dans Narnia. Si clairement cela vise un jeune public, en revanche, les adultes risquent d'être un peu déconcertés. Enfin, les personnages sont plutôt attachants que ce soit les enfants, le magicien ou le capitaine du Kraken. Et que dire de la jolie couverture qui accroche le futur lecteur au premier coup d'oeil et est très représentative du contenu du roman ?



En conclusion, la Carte des mille mondes a été une lecture très plaisante. Il s'agit du premier tome d'une série et j'espère bien poursuivre les aventures de Finn et Marrill avec les suivants. Je le conseille donc aux parents d'enfants ou pré-adolescents fans de littérature de l'imaginaire.


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Nous avons reçu ce livre en partenariat avec Babélio et Bayard Jeunesse. (Merci à vous !) Nous avions sélectionné ce roman car il nous promettait mille aventures sur un bateau dans un univers fantastique. De quoi nous mettre en liesse. Et effectivement, j’ai beaucoup aimé cette lecture ! En avant la chronique, souquons les artimuses !

On suit les épopées de nos deux protagonistes, en alternant leur point de vue à chaque chapitre. Il y Finn, un voleur et Marrill, qui vient de notre monde à nous et qui se retrouve catapultée (avec son chat) sur les eaux du Torrent pirate. Le Torrent pirate c’est une rivière (enfin un torrent, mais c’est pour éviter la répétition) qui circule entre tous les mondes possibles et imaginables (dont le nôtre du coup, enfin la Terre fictive sur laquelle vit Marrill quoi). Finn et Marril rejoignent l’équipage du Hardi Kraken avec à son bord Ardent le magicien et Coll le capitaine du vaisseau.

J’ai trouvé l’histoire assez originale, je m’attendais à un truc assez bateau mais ça sort un peu des canaux navigables (oui je refais les expressions, je suis comme ça) ! L’ordre des choses est un peu chamboulé puisque nos héros ne convoitent pas le trésor mais sont à la recherche de la carte au trésor ! C’est assez paradoxal, j’adhère !



En plus, je trouve que le rythme de l’histoire et des péripéties est très bien mené. L’équipage doit trouver plusieurs fragments de la carte pour la rassembler et pouvoir ensuite l’utiliser. Ça les emmène dans différents mondes, à travers des aventures variées et imaginatives, semées de récifs corayeux. Ils se retrouvent souvent en eaux troubles quoi (vous me dîtes si j’abuse un peu).



Les héros sont tous très attachants, Finn et Marrill en particulier. Ils ont des personnalités très ouvertes, ils sont frais et solaires. J’ai aussi beaucoup aimé les autres personnages, Ardent est super marrant, Coll est un peu en retrait mais il reste plein de mystères pour la suite. Rabat-Joie est juste trop cool (ze best), tout comme la Dame Arbre dont je sais plus le nom et le Vilain bad boy Serth. D’ailleurs je trouve que ce dernier est super intéressant, j’ai apprécié son histoire, ses pouvoirs et ses facultés.



Par contre, ça m’a gêné un peu que le méchant soit toujours derrière à arriver pile au bon moment pour mettre de l’eau dans le gaz et prendre le trésor (du style Sydney Fox l’aventurière, m’voyez). Sinon, il y a certains rebondissements qui sont assez prévisibles mais il y en a d’autres qui m’ont aussi surprise donc, dans l’ensemble, ça va.



Pour un résumé, voilà un joli roman d’aventures, qui ne tombe pas (à l’eau) dans tous les clichés du genre et qui offre une écriture pleine d’humour avec des pointes de poésie. Je conseille !
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C'est l'histoire d'un orphelin prénomé Finn et d'une fille qui a grandi dans un foyer ; cette fille s'appelle Marill. Tous les deux n'ont qu'un rêve : retrouver leur famille. Je trouve l'histoire intéressante car quand on lit ce livre, on imagine l'histoire dans notre tête. Je recommande ce livre que j'ai beaucoup aimé ! ! !

Emma

Ce livre est une petite merveille pour tous ceux qui veulent quitter le monde réel, vivre une extraordinaire aventure dans un univers plein de surprises et surtout retrouver son âme d'enfance. En ouvrant les pages de ce livre, on va rencontrer toutes sortes de personnages, de lieux et vivre des émotions fortes.



Nous faisons la connaissance de Merrill, une jeune fille habitant à Phénix et vivant avec ses parents et son chat. Un jour, alors qu'elle se promenait avec son ami à quatre pattes après une dispute avec ses parents, une phénomène étrange survient. Le parking du supermarché dans lequel elle se trouve se transforme en rivière et Merrill voit arriver un étrange bateau sortit de nulle part. Elle monte alors, son chat sous le bras, à bord de ce navire poussée par la curiosité et rencontre Coll, le capitaine et Ardent, le magicien. Elle se retrouve alors embarquée malgré elle dans une aventure qu'elle n'oubliera pas de sitôt !

Pour pouvoir rentrer chez elle, elle doit trouver les fragments d'une carte magique éparpillés parmi les mondes existants. Pendant sa quête, elle rencontrera Finn, un garçon un peu étrange qui a la particularité de disparaître aux yeux de tous sauf pour la jeune fille.



Les personnages sont attachants surtout Finn, ce garçon dont personne ne se souvient. Cela l'aide à être un voleur de grande renommé (enfin si quelqu'un se souvenait de lui ! ) mais cela l'isole et il ne peut compter sur personne. Alors quand il s'aperçoit que Merrill ne l'oublie pas, il veut savoir pourquoi et petit à petit une belle amitié les lient tous les deux. L'étrange capitaine Coll dont on ne sait pas grand chose m'intrigue beaucoup et j'espère qu'on en saura plus sur lui dans la suite. Il y a bien sûr un vilain méchant pour pimenter cette chasse au trésor. Celui-ci est vraiment bien pensé, il fait froid dans le dos. J'ai eu peur plus d'une fois pour nos héros.



Ce monde est complexe et très bien décrit, on s'imagine très facilement aux côtés de Finn et Merrill. Le rythme est rapide et soutenu, pas une seule seconde de répit pour mon plus grand plaisir. Il y a tout ce qu'on peut espérer d'une aventure comme celle-ci : de l'action, des rebondissement, des émotions fortes. Un vrai régal surtout avec la plume des auteurs qui est très agréable à lire. Ce monde est une pure merveille, on en prend plein la vue entre brigands, pirates, magie, créatures extraordinaires !

J'ai hâte de découvrir la suite des aventure de nos héros et surtout d'en savoir plus sur certains personnages.



Une vraie aventure, un régal pour l'imagination !


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Si j'avais lu ce livre quand j'étais bien plus jeune j'aurai sans doute vraiment aimé. L'univers est complexe, les personnages attachants et ce monde loufoque rempli de magie nous fait voyager.

malgré tout je pense que ce n'est plus pour moi. Je reconnais l'intérêt que l'on peut porter à ce livre, à cette histoire qui nous fait découvrir les aventures de Marille et Finn qui recherchent leur parents mais c'est une histoire trop enfantine pour moi.

Finn, un voleur orphelin ayant l'étrange pouvoir d'être oublié, et Marrill, une jeune fille déterminée à sauver sa mère malade, sont tous deux à la recherche de la Carte des Mille Mondes à bord du Hardi Kraken, un bateau qui navigue entre les univers parallèles. Venant d'un monde où la magie n'existe pas, Marrill est la seule qui se souvient de Finn, à part l'Oracle, un magicien malfaisant qui recherche aussi la clé des autres mondes. D'étranges créatures, heureusement pas toutes malveillantes, se dresseront sur leur route. Cette aventure entre des mondes changeants, délirants ou inquiétants ravira la soif d'aventures des enfants qui construisent leur imaginaire, sans pour autant déplaire aux adultes qui ont parfois bien envie de redevenir des enfants.

Marrill est une jeune fille qui vit beaucoup d’aventures avec ses parents. Lorsqu’elle apprend que sa mère est malade, elle va aller se rafraîchir les idées en se baladant dans l’Arizona. C’est alors que, surgi de nulle part, un énorme voilier vint à sa rencontre. Le magicien qui y vit, Ardent, lui dit qu’il navigue sur le Torrent Pirate en compagnie de Coll. Le Torrent Pirate est magique et d’innombrables mondes sont à sa portée.



Marrill embarque sur le bateau et elle va rencontrer Finn, un orphelin qui essaie de retrouver sa mère. Il a une particularité : on l’oublie très facilement et très vite. Mais Marrill, elle, ne l’oublie pas.

Ensemble, ils vont chercher la Carte des Mille Mondes, une carte magique qui, comme l’explique Ardent, « où que tu veuilles aller, la Carte t’y mèneras… ».



Mais Serth, un mage maléfique, est lui aussi en quête de la Carte des Mille Mondes, et il va bien tenter de détruire le Torrent Pirate et tous les mondes grâce au Soleil perdu de Dzannin…



Un roman jeunesse débordant d’aventures, de suspens, de surprises et surtout, beaucoup d’amitié.

C'est l'histoire de Marrill et Finn, deux enfants montés à bord d'un voilier magique. Ils veulent plus que tout rentrer chez eux et retrouver chacun leur famille. Pour cela, ils doivent retrouver tous les fragments de la Carte des Mille Mondes, une carte qui conduit celui qui la détient la où il doit se rendre. Et c'est loin d'être simple. Guidés par un oiseau fait d'encre, ils voguent sur un torrent magique et imprévisible : le Torrent Pirate. Un torrent qui peut vous faire échouer dans n'importe quel monde. Et pour pimenter un peu le tout, un mage fou essaie lui aussi de mettre la main sur cette fameuse Carte... L'aventure commence!



J'ai été fasciné par le Torrent Pirate, ce cours d'eau magique qui relie des milliers de mondes. Les mondes qui bordent le Torrent et que nous découvrons au fil de l'aventure sont de plus en plus surprenants et farfelus. Comme dirait Marrill : "chaque seconde est plus dingue que la précédente". Je m'y suis beaucoup amusé, et nous sommes en très bonne compagnie. Les auteurs ont créé des personnages qu'on ne peut qu'apprécier, des personnages intéressants et drôles. Que ce soit les deux enfants, Finn et Marrill, ou bien Ardent l'Enchanteur et le jeune capitaine Coll avec qui ils voyagent depuis le début, il est impossible de s'ennuyer. Et c'est sans compter cette course poursuite haletante et leurs drôles de rencontres...



Verdict : A lire si vous aimez l'aventure et la magie. C'est un périple incroyable. Une grande aventure que j'ai englouti! J'ai adoré voguer sur le Torrent Pirate. Chaque monde y est incroyablement bien construit, au point que ça en est parfois déroutant. Car tous ces lieux sont emplis de magie, sans exception. C'est à la fois plein de fantaisie et plein de danger. Les auteurs ont été très créatifs et c'est un vrai plaisir pour la lecture.
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Si vous avez besoin d'un roman qui vous offre une bonne dose de magie, au moins autant d'humour, quelques pirates et des mondes plus originaux les uns que les autres, embarquez avec Marrill et Finn.
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Le moral de Marrill est au plus mal dans ce deuxième tome de La Carte des Mille Mondes. L’état de santé de sa mère est de plus en plus préoccupant, et elle doit se résigner à ne jamais revoir le Torrent Pirate, ni ses amis qui le parcourent à bord du Hardi Kraken. Pourtant, au moment où elle s’y attend le moins, elle tombe sur un étrange panneau qui réclame son aide sur la rivière magique.



Ce tome est tout l’inverse du précédent. Là où le premier était long à démarrer, La cité de la soif commence sur les chapeaux de roue, avec un enchaînement très dynamique et plusieurs dialogues qui m’ont fait éclater de rire, en plus de me réjouir à la perspective d’être de retour auprès de ces personnages que j’avais tant appréciés.



C’est ensuite que le récit se gâte, quand son rythme devient plus lent, pour ne pas dire ennuyeux. Si je trouvais que la quête de la Carte des Mille Mondes, censée être fastidieuse, s’était achevée trop vite, j’aurais cette fois aimé qu’on ne s’attarde pas autant à Monerva.



Peut-être me serais-je sentie plus impliquée dans l’histoire si les protagonistes avaient été de meilleure compagnie, mais hélas, ce n’est pas le cas. Autant je les adorais jusqu’à présent, autant ils m’ont laissée indifférente, à l’exception du Rabat-joie qui est plus ou moins le seul à être resté fidèle à lui-même.



Ardent disparaît pendant une grande partie du livre avec Annalessa, LA mystérieuse Annalessa enfin retrouvée… tout ça pour ne pas servir à grand-chose. Celui qui remporte la palme de l’inutilité étant néanmoins Coll, qui aurait tout aussi bien pu ne pas être là. Et Remy, évidemment. Remy, la petite nouvelle, la baby-sitter de Marrill, qui n’apporte absolument rien à l’intrigue, hormis, comme je le sentais venir, une pseudo romance avec Coll. Heureusement, tous deux faisant office de plantes vertes, cet aspect-là prend moins de place que je ne le redoutais.



Quant à Marrill et Finn, eh bien, ayant visiblement oublié le travail d’équipe fourni dans le premier tome, ils entreprennent de foncer tête baissée vers le danger, et frôlent sottement la mort à de multiples reprises. Le tout sur des pages et des pages qui ne présentent pas spécialement d’intérêt, mais plutôt une complexité dispensable.



J’ai trouvé (entre autre) le Mur assez ardu à imaginer, ce qui a probablement intensifié mon sentiment de lenteur vis-à-vis de cette lecture, car j’ai passé beaucoup de temps à essayer de visualiser les scènes et les situations dans lesquelles se retrouvaient bloqués les deux enfants. J’ai d’ailleurs fini par renoncer, au bout d’un moment, pressée d’avancer dans cette histoire qui tendait à stagner.



Je n’ai pas non plus été emballée par tout le micmac autour de la temporalité. C’est le genre de thème qui se casse souvent la figure niveau cohérence, et ce livre ne fait pas exception. Malgré mes réticences initiales, le premier tome m’avait rassurée quant à l’usage que les auteurs faisaient d’une magie de prime abord loufoque, mais cette fois, c’est bel et bien parti en quenouille à mon goût.



Et je ne parle même pas de Marrill qui se met à oublier Finn parce que… Parce que. Je pensais que ce brusque retournement serait lié au vœu, à cette idée de donner ce que l’on a pour obtenir ce que l’on veut, mais en fait non. Ce rebondissement sert juste à renforcer l’éloignement progressif entre les deux amis, et à accentuer cette impression que j’ai eue que chacun faisait ce qu’il avait à faire dans son coin, sans se soucier des autres.



Je n’ai pas détesté ce roman, parce qu’il y a tout de même quelques éléments intéressants. J’aime beaucoup le Rabat-joie, Finn et ses tourments sont toujours aussi bien maîtrisés, et encore plus mis en avant que dans La Carte des Mille Mondes, le Mur, malgré ses descriptions alambiquées, est un décor original… Néanmoins, je trouve que l’ensemble n’apporte rien ou presque.



Le premier tome abordait beaucoup (trop) de choses et laissait de nombreuses questions en suspens, questions qui le sont toujours au terme de ce second tome. Même Annalessa n’apprend rien que l’on ne subodorait déjà, si ce n’est l’endroit où elle a disparu pendant toutes ces années. Tout au plus a-t-on une vague piste du côté de Finn, mais qui est encore loin d’aboutir.



J’espère sincèrement que la suite rattrapera cette déception qu’a été La cité de la soif, et que les personnages me redeviendront sympathiques, car cette saga s’annonçait prometteuse, et je n’aimerais pas la terminer sur une mauvaise note.
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Je crois que cette série est vouée à être lue comme dernière lecture du mois. J'ai terminé 2019 avec le tome 1 et ici, le mois d'avril avec le tome 2... Le tome 3 sera-t-il aussi ma dernière lecture d'un mois à venir ?



Après avoir fini le premier tome, j'étais très curieuse de découvrir cette suite. Une histoire jeunesse, qui, même si elle a des faiblesses, reste agréable à lire et assez originale. J'ai bien aimé ce second opus, même si j'ai cependant trouvé des passages assez lourds et lents, me rendant assez extérieure au récit (comme pour le tome 1, d'ailleurs).



Néanmoins, retrouver toute cette bande d'aventuriers, m'a vraiment fait plaisir. J'avais l'impression de retrouver des amis dont je n'avais pas eu de nouvelles depuis quelques temps, mais dont rien n'avait été oublié. C'est vraiment le genre de groupe hétéroclite, bizarre, mais pour lequel le lecteur a cette forme d'affection particulière. Et encore une fois, leur aventure est pleine de rebondissements.



Oui, le point fort de cette série, c'est bien les rebondissements. Les auteurs savent se réinventer à chaque fois. Le seul problème avec moi, c'est que, même si l'aspect visuel est bien présent, j'ai tout de même parfois eu du mal à m'imaginer certaines situations, me rendant alors assez extérieure à l'histoire. Ce qui est dommage, parce qu’au-delà de ça, c'est vraiment une histoire intéressante, intrigante et atypique.



Les personnages sont toujours aussi attachants et l'évolution de leur histoire se fait au fil des pages. Les auteurs ont su rendre cette histoire attractive et les personnages réalistes. Encore une fois, ils sont mis à rude épreuve et le lecteur est vite happé dans ce voyage si particulier.



​En résumé, un tome 2 que j'ai apprécié autant que le premier, malgré les moments un peu longs parfois. Les personnages sont toujours aussi attachants et l'intrigue se poursuit avec toujours plus de surprises au rendez-vous. Le tome 3 m'attend sagement dans ma PAL et je ne pense pas qu'il y restera très longtemps. En croisant les doigts pour le quatrième et dernier tome soit édité en France !
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Le Soleil perdu de Dzannin menace plus que jamais le Torrent Pirate dans ce troisième tome de La Carte des Mille Mondes. Marrill et l’équipage du Kraken doivent encore empêcher la fin du monde, mais réchapperont-ils aux nouveaux obstacles qui se dressent devant eux ?



Cette saga est en dents de scie. Le premier tome était plaisant, le deuxième m’a plus ennuyée que convaincue, et celui-ci commençait mal. Son univers extravagant est autant l’une de ses plus grandes forces que l’une de ses principales faiblesses.



Comme je le soulignais dans ma précédente chronique, j’ai souvent du mal à visualiser les divers lieux que les protagonistes visitent, tous plus complexes / uniques / loufoques les uns que les autres. Et l’aspect découverte d’un nouvel endroit, explications et interprétations interminables d’Ardent, suivies d’une compréhension générale, est un peu redondant, au bout d’un moment.



Pour cette raison, j’ai trouvé que ce tome, à l’instar du premier, démarrait très lentement, avec le Jeu de Margaham et la quête qui s’ensuit, aux airs de déjà-vu, puisque après avoir passé un roman entier à chercher les différentes parties de la Carte, le Kraken se lance cette fois sur la piste des ingrédients permettant de réparer ladite Carte.



Heureusement, le récit finit par décoller, et pour cause, puisque l’heure des révélations a enfin sonné. On en apprend plus sur les origines de Finn, mais également sur le mystérieux passé (et le tatouage) de Coll, et bon nombre de questions restées en suspens jusque-là trouvent leurs réponses.



Du côté des personnages, il y a un gros mieux par rapport à La Cité de la Soif, où ils stagnaient et / ou menaient leur vie chacun dans leur coin. La plupart d’entre eux connaissent une évolution bien amenée, même Fiz, la nouvelle venue, mais je mentirais en prétendant avoir réussi à m’attacher à Remy, que je continue à voir comme une pièce rapportée. Certes, elle dévoile une certaine utilité, mais le fait qu’elle devienne en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire une navigatrice presque aussi compétente que Coll la rend plus Mary-Sue que sympathique à mes yeux.



En revanche, j’ai eu le sentiment que les auteurs ne savaient vraiment plus quoi faire du Rabat-joie, qui doit avoir en tout et pour tout une demi-douzaine d’interventions plus dispensables les unes que les autres. Le reste du temps, il se fait oublier au fond de la cale, et c’est bien dommage, car j’adore sa maussaderie et ses répliques cyniques.



Ce tome est aussi très riche en émotions. Beaucoup de passages m’ont touchée, l’équipage du Kraken traverse des épreuves morales qui ne m’ont pas laissée indifférente, et ce final… Ce final !



En toute honnêteté, je le voyais un peu venir, mais ça ne l’a pas empêché de me tenir en haleine. Et de me mettre hors de moi. Car c’est sur ces derniers chapitres absolument géniaux et cet ultime rebondissement palpitant… que s’achève la saga en France, puisque le dernier tome n’a pas été traduit. Ooouuuiiinnn !



J’imagine que ce n’était pas rentable, que la saga n’a pas assez marché, mais quand même, chères éditions Bayard, il n’y avait pas moyen de publier la conclusion de La Carte des Mille Mondes plutôt que de laisser son lectorat livré à un suspens aussi atroce ? (Touss… À la place des Loups ne se mangent pas entre eux, par exemple… touss…)



Conseil à de futurs lecteurs, donc : si vous vous aventurez sur le Torrent Pirate, préparez-vous à vous arracher les cheveux ou à devoir terminer l’histoire en VO. Mon niveau d’anglais étant celui d’une quiche avariée, ce sera hélas la première option pour moi.
Lien : https://leslecturesdecyrligh..

J'ai décidé de relire ce livre qui avait été pour moi un coup de cœur à l'époque afin de vous faire part de mon avis sur ce livre. Et je dois vous dire qu'au bout de 3 ans, j'ai toujours le même point de vue pour ce dernier.



En effet c'est dans ce livre dystopique étrange que j'ai décidé de me plonger afin de redécouvrir le monde de Mary, jeune fille qui n'a peur de rien et qui veut conquérir l'univers que sa mère lui parlait, quand elle était encore en vie.

J'ai trouvé l'histoire des zombies particulièrement bien fait, et original de surcroît. Se retrouver dans un village perdu au fin fond de l'univers, entouré par une forêt épaisse où vivent désormais des morts-vivants, est assez flippant et pour le moins original.

Les 381 pages passent à une vitesse folle, ce livre est addictif. L'écriture est tellement belle qu'elle donne au livre une réalité angoissante. L'histoire est plantée vite et tout s'enchaîne à un rythme effréné. Nous n'avons pas le temps de nous reposé. En même temps, un monde peuplé de Zombie ne peut pas être de tout repos. J'ai bien aimé ce point que l'auteur a su faire avec brio.

Les personnages sont tous géniaux, courageux, mais j'ai détesté la Congrégation, où disons plutôt cette foutue religion qui gouverne et fait ce que bon lui chante. Et qui au final à apporter le malheur avec ses mensonges et ses secrets.

Néanmoins, « une histoire d'amour ensorcelante » disait la 4ème de couverture... où est-elle ? Tout au long du Roman les sœurs de la Congrégation nous rabâchait que l'amour n'avait pas lieu, que seul le fait de survivre et de créer des générations était le but principal des mariages. Mary ne transpirée que la souffrance car elle n'a pas pu connaître l'amour qu'elle voulait. C'est un amour déchu que je vois là, pas une histoire ensorcelante, bien malheureusement ! Mais on n'attendait pas l'histoire d'amour pour aimer le roman, l'action est présente et nous entraîne au fin fond de cette forêt.

La fin est vachement top, elle nous tien en haleine jusqu'à la dernière page. On pourrait croire qu'il s'agit d'un happy end, mais à mes yeux par tellement ! Car OK elle a trouvé ce donc elle croyait depuis toujours, mais à quel prix elle l'a trouvé... je ne trouve pas que cela est une heureuse fin. Mary aura tellement subi avec ses compagnons le malheur, la faim, la peur, que pour elle sait enfin une renaissance, et on comprend sa petite joie, mais je pense que cela restera gravé au fond d'elle-même.





Ces derniers mots promettant une suite à la hauteur de mes attentes, j'espère ne pas être déçu.

Ce livre m'a fait peur, ma donner la larme à l'oeil pour le destin tragique des personnages, mon donné de l'angoisse, de l'adrénaline, et une bonne dose d'amour envers ce livre. Je le conseille au plus au point !
Lien : http://magie-litteraire.skyr..

L’intérêt pour les zombies ne faiblit pas que ce soit dans le cinéma ou comme ici dans la littérature. La forêt des damnés semble nous proposer une approche plus qu’originale ?

Mary vit dans un village entouré de grillage. Derrière, les “damnés”, revenus de la mort, rôdent dans la forêt, avides de chair humaine. Pas question de s’aventurer dehors, pourtant Mary rêve d’ailleurs, s’interroge sur le reste du monde (d’autres groupes ont-ils survécu au “Retour”, cette infection qui fait revenir les morts sous forme de zombies ?), voudrait tant découvrir ce mythique océan dont lui a parlé sa mère et dont l’existence incertaine la fascine.

Contrairement à de nombreux récits de morts vivants, nous le comprenons dès les premières lignes, nous ne vivrons pas l’arrivée du virus et l’extermination partielle des humains. Carrie Ryan nous plonge dans un univers où le Retour (les morts revenant à la vie) a eu lieu plusieurs générations avant celle de notre héroïne. En effet Mary est née dans cet univers dévasté et elle ne connait rien d’autres, elle n’a jamais rien vu d’autres que son village et l’éducation voulu par cette nouvelle société lui précise que rien au delà de leur n’existe plus, il semblerait qu’ils soient les derniers survivants et que le monde soit habité par les morts vivants. Son monde est dirigé par l’église et ses religieuses qui semblent cacher une montagne d’information pour soit disant préserver le reste de l’humanité.

Le personnage de Mary est très fort en conviction et en caractère, malgré une ambiance apocalyptique elle sait garder ses rêves et continue à y croire fermement. Elle est entourée d’une belle brochette de personnages tous aussi travaillés avec des personnalités bien à eux auxquels on s’attache bien plus vite qu’on ne le penserait.

La forêt des damnés en plus d’aborder le thème du zombie se penche sur des thèmes majeurs, comme l’amour, la vie en société et la religion. Dénonciation voulue ou pas, la religion en prend pour son grade et semble n’apporter que malheur autour d’elle. Les humains sont aussi pointés du doigt et cela fait réfléchir à coup sur. L’Humain serait-il capable de préserver sa race dans une situation semblable sans pour autant se déshumaniser ? La romance prend aussi une part importante dans le récit, sans être envahissante elle est le fils conducteur de toute l’intrigue. Un constat s’impose même si le monde est bouleversé à jamais, il semblerait que l’amour soit une des seules choses à survivre.

Les morts vivants et leurs attaques sont très bien transcrites et donnent froid dans le dos à plusieurs reprises. La notion de fin de l’humanité s’insinue dans chaque mot !



Le travail d’écriture de Carrie Ryan est fabuleux ce qui nous entraine dans une lecture savoureuse et terrifiante à la fois dont il est difficile de se défaire avant la dernière ligne. 4.5/5
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