Carrie Ryan

Notre héroïne est enfermée dans un enclos dirigé par une main de fer par la Congrégation des Sœurs, c’est elles qui savent. Mais bien sur notre héroïne veut voir l’océan. Ça fait quelques mois que j’ai lu ce livre, car je ne savais pas trop quoi en penser. Oui, l’ambiance du roman me plaît, les « montres » qui attaquent aussi, mais je ne sais pas, j’ai un goût de trop peu. Après, peut-être que c’est parce que ce n’est que le tome 1… J’espère que pour le tome 2, nous resterons dans ce genre d’ambiance un peu angoissante et mystérieuse.

Mary vit dans un village isolé du monde, entouré par des grillages qui sont leurs seuls protections contre les Damnés, des zombies qui ont envahi le monde sans qu'on ne sache rien sur eux.



En lisant le résumé, j'ai directement visualisé le film ''Le Village'' de M. Night Shyamalan remixé en mode zombie, et je me suis dit que ce mélange pourrait être franchement intéressant, mais j'ai très rapidement déchanté. Ce bouquin est une catastrophe qu'absolument rien ne vient sauver, alors voyons point par point les soucis qui s'y accumulent.



Côté style, il est simple voire même simpliste. Difficile de dire si c'est dû au style de l'auteur ou au correcteur, mais c'est vraiment très plat.



Concernant l'ambiance, là encore il ne faut rien attendre de folichon. L'appellation de la ''forêt de mains et de dents'' est pourtant une bonne idée, mais la présence continuelle des zombies en bordure de village n'est presque jamais utilisée. Pourtant avec des morts-vivants qui rodent aussi près, il y aurait eu moyen d'installer une ambiance très lourde voire très glauque : leur odeur pestilentielle doit littéralement envahir le village, leurs gémissements/grondements doivent être perceptibles en tout temps, idem pour les bruits de métal du grillage, et il ne doit pas être rare de découvrir un proche de l'autre côté du grillage. Et pourtant, cet aspect n'est pas exploité. L'odeur est à peine évoquée, et manifestement personne n'a de souci pour dormir tranquillement ou vivre sa vie. Vivre au milieu de zombie doit pourtant être extrêmement dur moralement... mais non, ça va ! Mary a ses petits soucis de cœur, ce qui est beaucoup plus grave que des zombies !



Concernant le lore, là encore nous ne saurons rien. Le Retour n'a pas d'origine connue, et si ce n'est pas très grave pour moi, le souci c'est qu'on ne sait rien du tout. Pourquoi ces couloirs de grillage entre les villages ? Pourquoi les Sœurs affirment-elles que ça ne mène nulle part (et j'ai aussi envie de demander : comment tous les habitants de ce village peuvent-être suffisamment stupides pour penser que leurs ancêtres ont fabriqué ces couloirs ''pour du rien'', gâchant au passage du grillage ?!) Ah et c'est quoi ce grillage qui est capable de stopper des hordes de zombies d'ailleurs, parce qu'il est rudement résistant quand même ! Pourquoi ce délire religieux ? Si la natalité est en chute libre, pourquoi accepter comme sœurs des femmes qui peuvent se reproduire ? Pourquoi Gabrielle est plus vive que les autres ? Pourquoi Gabrielle tout court d'ailleurs, quel intérêt d'introduire ce perso si c'est pour l'utiliser aussi mal ?! Et pourquoi les villages se sont-ils coupés les uns des autres alors que communiquer aurait été bon pour le moral, aurait facilité le commerce, et aurait permis de limiter le risque de consanguinité ?

A la lecture, on se rend compte que l'auteur ne s'est inquiété que de Mary, ce qui rend donc le bouquin totalement bancal et incohérent.



Et parlons de Mary, justement ! Cette fille est insupportable ! Elle est égoïste, irréfléchie, irresponsable, stupide et de mauvaise foi. Elle n'hésite pas à mettre la vie de ses proches en danger (et de causer la mort de certains) pour assouvir ses petits caprices, et elle se victimise à longueur de temps. Je n'ai eu aucune pitié pour elle, c'est juste une gamine qui enquiquine royalement tout son village, et qui attend que les autres satisfassent tous ses désirs alors qu'elle-même ne sait pas ce qu'elle veut. Amoureuse de Travis, elle attendra gentiment qu'il vienne la demander en mariage, puis attendra qu'il la réclame lors des Liens avec Harry. Coincée au milieu du couloir de grillage, elle arrivera même à ressentir de l'excitation pour lui alors qu'ils sont juste à côté des zombies (cette fille a vraiment besoin d'un psy). Et le pire, c'est qu'une fois qu'elle aura obtenu Travis, elle n'en voudra plus ! Pire, elle se sert de son infirmité pour l'isoler dans la maison, passant du bon temps à l'étage pendant que lui est condamné à rester dans la cuisine et à supporter les attaques incessantes des zombies. C'est du bon gros validisme, mais venant de Mary, ça ne surprend personne.

De toutes manières, tous les personnages sont stupides dans ce bouquin : le frère qui cache l'infection de sa femme et met tout le monde en danger, Travis, Harry, Cass et Mary qui sont absolument incapables de se poser et de parler réellement de leurs sentiments à tous. Ces persos ne sont pas des ados, ce sont juste des idiots.



Encore un souci qui se pose : dans une histoire, qu'un personnage ne comprenne pas tout, c'est normal. Mais si le perso ne comprend pas alors que c'est évident pour le lecteur, là c'est quand même plus compliqué ! Utiliser le ''XIV'' est ainsi très maladroit, parce que le lecteur sait tout de suite qu'il s'agit de chiffres romains, ce qui le désintéresse de ce pan d'intrigue.



Enfin, je ne sais pas comment il a été publié aux USA, mais en France c'est Gallimard Jeunesse qui a sorti ce bouquin. Effectivement, c'est tellement mauvais que ça ne peut qu'intéresser un public jeune, et c'est là que le bât blesse : c'est trop glauque et violent pour des jeunes. Rien que le passage du bébé zombie pose souci, ça n'a clairement pas sa place dans un récit jeunesse.



En bref, j'ai trouvé ce roman mal écrit, mal pensé, l'univers est gâché par le manque d'intelligence et de réflexion du récit, et j'aimerais qu'on m'explique comment tout le monde peut aimer un personnage aussi ch*ant que Mary ! Pour moi, c'est un gros ratage, et je trouve ça dépitant qu'une maison d'édition française ait décidé de publié ça à la place de se pencher sur des auteurs francophones qui galèrent à faire publier des romans bien supérieurs à ce truc-là.

Le Soleil perdu de Dzannin menace plus que jamais le Torrent Pirate dans ce troisième tome de La Carte des Mille Mondes. Marrill et l’équipage du Kraken doivent encore empêcher la fin du monde, mais réchapperont-ils aux nouveaux obstacles qui se dressent devant eux ?



Cette saga est en dents de scie. Le premier tome était plaisant, le deuxième m’a plus ennuyée que convaincue, et celui-ci commençait mal. Son univers extravagant est autant l’une de ses plus grandes forces que l’une de ses principales faiblesses.



Comme je le soulignais dans ma précédente chronique, j’ai souvent du mal à visualiser les divers lieux que les protagonistes visitent, tous plus complexes / uniques / loufoques les uns que les autres. Et l’aspect découverte d’un nouvel endroit, explications et interprétations interminables d’Ardent, suivies d’une compréhension générale, est un peu redondant, au bout d’un moment.



Pour cette raison, j’ai trouvé que ce tome, à l’instar du premier, démarrait très lentement, avec le Jeu de Margaham et la quête qui s’ensuit, aux airs de déjà-vu, puisque après avoir passé un roman entier à chercher les différentes parties de la Carte, le Kraken se lance cette fois sur la piste des ingrédients permettant de réparer ladite Carte.



Heureusement, le récit finit par décoller, et pour cause, puisque l’heure des révélations a enfin sonné. On en apprend plus sur les origines de Finn, mais également sur le mystérieux passé (et le tatouage) de Coll, et bon nombre de questions restées en suspens jusque-là trouvent leurs réponses.



Du côté des personnages, il y a un gros mieux par rapport à La Cité de la Soif, où ils stagnaient et / ou menaient leur vie chacun dans leur coin. La plupart d’entre eux connaissent une évolution bien amenée, même Fiz, la nouvelle venue, mais je mentirais en prétendant avoir réussi à m’attacher à Remy, que je continue à voir comme une pièce rapportée. Certes, elle dévoile une certaine utilité, mais le fait qu’elle devienne en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire une navigatrice presque aussi compétente que Coll la rend plus Mary-Sue que sympathique à mes yeux.



En revanche, j’ai eu le sentiment que les auteurs ne savaient vraiment plus quoi faire du Rabat-joie, qui doit avoir en tout et pour tout une demi-douzaine d’interventions plus dispensables les unes que les autres. Le reste du temps, il se fait oublier au fond de la cale, et c’est bien dommage, car j’adore sa maussaderie et ses répliques cyniques.



Ce tome est aussi très riche en émotions. Beaucoup de passages m’ont touchée, l’équipage du Kraken traverse des épreuves morales qui ne m’ont pas laissée indifférente, et ce final… Ce final !



En toute honnêteté, je le voyais un peu venir, mais ça ne l’a pas empêché de me tenir en haleine. Et de me mettre hors de moi. Car c’est sur ces derniers chapitres absolument géniaux et cet ultime rebondissement palpitant… que s’achève la saga en France, puisque le dernier tome n’a pas été traduit. Ooouuuiiinnn !



J’imagine que ce n’était pas rentable, que la saga n’a pas assez marché, mais quand même, chères éditions Bayard, il n’y avait pas moyen de publier la conclusion de La Carte des Mille Mondes plutôt que de laisser son lectorat livré à un suspens aussi atroce ? (Touss… À la place des Loups ne se mangent pas entre eux, par exemple… touss…)



Conseil à de futurs lecteurs, donc : si vous vous aventurez sur le Torrent Pirate, préparez-vous à vous arracher les cheveux ou à devoir terminer l’histoire en VO. Mon niveau d’anglais étant celui d’une quiche avariée, ce sera hélas la première option pour moi.
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Le moral de Marrill est au plus mal dans ce deuxième tome de La Carte des Mille Mondes. L’état de santé de sa mère est de plus en plus préoccupant, et elle doit se résigner à ne jamais revoir le Torrent Pirate, ni ses amis qui le parcourent à bord du Hardi Kraken. Pourtant, au moment où elle s’y attend le moins, elle tombe sur un étrange panneau qui réclame son aide sur la rivière magique.



Ce tome est tout l’inverse du précédent. Là où le premier était long à démarrer, La cité de la soif commence sur les chapeaux de roue, avec un enchaînement très dynamique et plusieurs dialogues qui m’ont fait éclater de rire, en plus de me réjouir à la perspective d’être de retour auprès de ces personnages que j’avais tant appréciés.



C’est ensuite que le récit se gâte, quand son rythme devient plus lent, pour ne pas dire ennuyeux. Si je trouvais que la quête de la Carte des Mille Mondes, censée être fastidieuse, s’était achevée trop vite, j’aurais cette fois aimé qu’on ne s’attarde pas autant à Monerva.



Peut-être me serais-je sentie plus impliquée dans l’histoire si les protagonistes avaient été de meilleure compagnie, mais hélas, ce n’est pas le cas. Autant je les adorais jusqu’à présent, autant ils m’ont laissée indifférente, à l’exception du Rabat-joie qui est plus ou moins le seul à être resté fidèle à lui-même.



Ardent disparaît pendant une grande partie du livre avec Annalessa, LA mystérieuse Annalessa enfin retrouvée… tout ça pour ne pas servir à grand-chose. Celui qui remporte la palme de l’inutilité étant néanmoins Coll, qui aurait tout aussi bien pu ne pas être là. Et Remy, évidemment. Remy, la petite nouvelle, la baby-sitter de Marrill, qui n’apporte absolument rien à l’intrigue, hormis, comme je le sentais venir, une pseudo romance avec Coll. Heureusement, tous deux faisant office de plantes vertes, cet aspect-là prend moins de place que je ne le redoutais.



Quant à Marrill et Finn, eh bien, ayant visiblement oublié le travail d’équipe fourni dans le premier tome, ils entreprennent de foncer tête baissée vers le danger, et frôlent sottement la mort à de multiples reprises. Le tout sur des pages et des pages qui ne présentent pas spécialement d’intérêt, mais plutôt une complexité dispensable.



J’ai trouvé (entre autre) le Mur assez ardu à imaginer, ce qui a probablement intensifié mon sentiment de lenteur vis-à-vis de cette lecture, car j’ai passé beaucoup de temps à essayer de visualiser les scènes et les situations dans lesquelles se retrouvaient bloqués les deux enfants. J’ai d’ailleurs fini par renoncer, au bout d’un moment, pressée d’avancer dans cette histoire qui tendait à stagner.



Je n’ai pas non plus été emballée par tout le micmac autour de la temporalité. C’est le genre de thème qui se casse souvent la figure niveau cohérence, et ce livre ne fait pas exception. Malgré mes réticences initiales, le premier tome m’avait rassurée quant à l’usage que les auteurs faisaient d’une magie de prime abord loufoque, mais cette fois, c’est bel et bien parti en quenouille à mon goût.



Et je ne parle même pas de Marrill qui se met à oublier Finn parce que… Parce que. Je pensais que ce brusque retournement serait lié au vœu, à cette idée de donner ce que l’on a pour obtenir ce que l’on veut, mais en fait non. Ce rebondissement sert juste à renforcer l’éloignement progressif entre les deux amis, et à accentuer cette impression que j’ai eue que chacun faisait ce qu’il avait à faire dans son coin, sans se soucier des autres.



Je n’ai pas détesté ce roman, parce qu’il y a tout de même quelques éléments intéressants. J’aime beaucoup le Rabat-joie, Finn et ses tourments sont toujours aussi bien maîtrisés, et encore plus mis en avant que dans La Carte des Mille Mondes, le Mur, malgré ses descriptions alambiquées, est un décor original… Néanmoins, je trouve que l’ensemble n’apporte rien ou presque.



Le premier tome abordait beaucoup (trop) de choses et laissait de nombreuses questions en suspens, questions qui le sont toujours au terme de ce second tome. Même Annalessa n’apprend rien que l’on ne subodorait déjà, si ce n’est l’endroit où elle a disparu pendant toutes ces années. Tout au plus a-t-on une vague piste du côté de Finn, mais qui est encore loin d’aboutir.



J’espère sincèrement que la suite rattrapera cette déception qu’a été La cité de la soif, et que les personnages me redeviendront sympathiques, car cette saga s’annonçait prometteuse, et je n’aimerais pas la terminer sur une mauvaise note.
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On rencontre Gabry, la fille de Mary. J'ai été ravie de la retrouver, même si on ne la voyait pas énormément au début. J'ai retrouvé l'écriture de Carrie Ryan avec plaisir, c'est tellement fluide, tellement facile à suivre. De ce côté-là, rien à redire. Par contre, je dois dire que je n'ai pas été déçue, mais... presque. Surtout par la fin. En même temps, il m'a été très difficile d'oublier le fameux duo Mary/Travis, qui reste à mes yeux, indétrônable. Je me suis plus attachée à Mary qu'à Gabry. Et ses deux prétendants me laissaient indifférente. Pour finir, je dois dire que les révélations finales m'ont surprise, par contre.



En apprenant ce que sont devenus nos anciens héros... Non en apprenant le "secret" d'Elias, ça je m'en doutais un peu beaucoup.



Comme le tome 3 n'est pas traduit en français, je pense qu'il me faudra un moment avant de mettre la main dessus... Donc, pour résumer mon avis : c'est bien, mais sans plus. J'ai préféré le premier.
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Booooon sannnnng (tout en restant polie.)



Comment dire que j'ai adoré ce livre ? Je ne pensais pas autant, et pourtant ! C'est mon deuxième livre sur les zombies et je suis pas déçue du voyage. Le thème est très bien retranscrit à l'aide de l'ambiance qui règne dans tout le livre. J'adore, ce mélange d'espoir, d'horreur, ... Vraiment bien réalité, chapeau à l'auteur. Les personnages nous paraissent humains, attachants, ce qui ne rend que la lecture plus attrayante. L'héroine m'a agacé plusieurs fois, mais la fin m'a fait changé d'avis. LA FIN. MON DIEU. OH. MY.GOD. s'il vous plaît ! Horrible. Tout simplement horrible. Je pensais pas pouvoir pleurer autant, sérieusement. Je ne pensais pas que ça me toucherait autant. Mais je n'ai pas pu m'en empêché.



Franchement, cette fin est "réaliste", dans le sens où c'était prévisible. Maiiiis... J'espérais malgré tout que cela ne se passe pas comme ça. Ce qui fait que j'ai détesté cette fin, tout en l'appréciant dans une certaine mesure. C'est bizarre.



Quand j'ai appris qu'il y avait un tome deux... Comment dire que j'avais envie de foncer dans une librairie et de l'acheter tout de suite ? Mais j'ai l'impression que je ne pourrais pas autant m'attacher aux personnages ... Je crains d'être déçue. Enfin, on verra bien. En tout cas, je le conseille.
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Marrill, jeune fille bouleversée par la maladie de sa mère, embarque par accident sur le Kraken, un navire voguant sur le Torrent Pirate. Elle souhaite retrouver sa famille et son monde, mais n’a qu’un seul moyen d’y parvenir. Escortée par le capitaine Coll et le magicien Ardent, il lui faut mettre la main sur les différentes parties de La Carte des Mille Mondes. Finn, apprenant l’existence de cet artefact, se joint à sa quête, lui aussi dans le but de localiser sa mère disparue depuis longtemps.



Ce roman ne commençait pas de la meilleure manière qui soit à mon goût. Autant j’aime les récits de magie, autant j’ai plus de mal lorsque celle-ci est présentée sous un jour extravagant et imprévisible, comme c’est le cas ici. C’est la porte ouverte aux facilités scénaristiques ; pour autant, et contre toute attente, je n’ai pas eu le sentiment que ce livre y cédait.



L’intrigue est néanmoins assez longue à se mettre en place. Les premiers chapitres défilent avec lenteur, et l’histoire ne décolle vraiment que lorsque les chemins de Marrill et de Finn se croisent enfin. À partir de là, tout devient plus palpitant, et les péripéties s’enchaînent.



Un peu trop vite, peut-être… Ardent prétend que la quête des fragments de la Carte des Mille Mondes peut être longue et fastidieuse, pourtant il ne s’écoule que quelques jours entre le début et la fin du roman.



Sachant qu’il s’agit d’une trilogie, je pensais que cette quête prendrait plus de temps, et que les évènements s’étaleraient sur les trois tomes, ce qui n’aurait pas été du luxe, car il se passe beaucoup de choses, et nombre de mystères perdurent au terme de la dernière page. Si on a quelques révélations sur l’Oracle, on en sait trop peu sur le Vaisseau de Fer, le Vaisseau Temple méressien, les secrets d’Ardent, celui de Coll, le don (ou la malédiction) de Finn…



Je ne doute pas que les deux livres suivants éclairciront ces zones d’ombre, mais vraiment, je ne m’attendais pas à un premier tome aussi dense. Malgré tout (et notamment mes réticences initiales), ce fut une lecture agréable dans l’ensemble, en particulier grâce à ses personnages attachants.



Tellement attachants que je regrette que certains n’aient pas été plus mis en avant (Coll, les pirat’s, les arbres…). Marrill est une héroïne un peu classique, qui ne se démarque pas vraiment, mais la personnalité de Finn, celui qu’on oublie, est intéressante et creusée, Ardent est souvent involontairement drôle, et même le Rabat-joie est appréciable à sa manière. Stavik, bien qu’il apparaisse peu, est également très charismatique, et j’espère qu’on le retrouvera dans la suite.



Je dois avouer que je n’ai aucune idée de ce que celle-ci réserve, mais c’est avec plaisir que je me plongerai dans les nouvelles aventures de Marrill, Finn et de l’équipage du Kraken !
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J'ai lu ce livre il y a un petit bout de temps maintenant. Et à chaque fois que j'y repense, c'est toujours un avis mitigé qui me revient en mémoire. Le genre de livre que vous avez dans votre bibliothèque mais que vous savez pertinemment que vous ne relirez jamais. Il faut dire que Carrie Ryan ne partait pas vraiment gagnante en parlant de « zombies » dans son roman. J'aime bien les styles horreurs/terreurs, fantastiques… mais les zombies et moi… cela ne passe vraiment pas. Pourtant, je ne me suis pas laissée allée à juger le livre que pour cela. Il y avait une romance, une quête de soi et de liberté qui pouvaient être très intéressantes malgré ce point-là. Eh bien… j'ai été déçue. Sur plusieurs points d'ailleurs, même si dans l'ensemble la lecture est fluide et que malgré moi, j'ai eu envie d'en apprendre plus, comment cela allait finalement se terminer, où voulait nous mener l'auteur ?… Mais la sauce n'a pas vraiment pris, si je puis dire.



Tout d'abord, la mise en place du décor, la présentation des personnages, du contexte… Tout cela est beaucoup trop long. On se demande à un moment donné s'il va se passer quelque chose, si l'héroïne va prendre la décision que l'on attend tous ! Et finalement, elle la prend ! Enfin ! Puis tout va beaucoup trop vite. C'est comme si l'auteur décidait soudainement de rattraper son retard du début et passer de la première à la cinquième. Les événements s'enchainent et on en a le souffle coupé jusqu'à ce que la fin arrive et que finalement, on lâche un : « tout ça pour ça ?! ».



Oui, car ce roman, même s'il avait finalement beaucoup de potentiel, est trop déprimant, trop sordide, trop sadique même. L'histoire même des Damnés n'est pas du tout réjouissante, surtout pour Mary l'héroïne, mais en plus de cela, c'est comme si Carrie Ryan s'acharnait sur elle. Tous les espoirs de bonheur, les moments de répit sont écrasés avec violence en quelques secondes. C'est comme voir continuellement le monde de Mary s'effondrer. Encore et encore. Du coup, on sort de cette lecture assez déprimé, avec un goût amer, car finalement, on s'était attaché à Mary et à ses amis. Alors pourquoi tant d'acharnement. Surtout pour de la littérature jeunesse. J'ai lu pas mal de roman dit « terreur/horreur » et franchement même dans ceux où le héros meurt, je n'ai jamais ressenti cela… Et puis, finalement, on n'apprend pas grand-chose sur ces Damnés, ni sur ceux qui mutent encore plus. C'est comme si on était resté dans la même ignorance que Mary, alors que comme elle, on voulait en savoir plus.



Il y avait aussi cette ressemblance avec le film de Night Shyamalan, le Village. Je ne suis pas arrivée à m'enlever cette idée de la tête. Même si finalement les fins sont radicalement opposées, c'était comme revoir le film à de nombreuses reprises… Cela vient probablement de moi, je ne sais pas, mais peut-être que cette ressemblance a en partie fait que je n'ai pas totalement aimé le roman.



D'ailleurs quand j'ai vu qu'il y avait un tome deux, j'ai bien cru à une farce… Les survivants vont encore devoir souffrir à la limite du raisonnable, cela ne fait aucun doute. Et du coup, cela me conforte dans l'idée que l'auteur est assez sadique vis-à-vis de ses héros. Pour ma part, même si la fin de ce roman était étrange et pas du tout comme je l'espérais, pour moi, c'était une vraie fin. Alors non, je ne lirais jamais le tome deux, ce serait un peu trop masochiste pour moi.

Clairement, je suis passée à côté de ma lecture. Je l'ai acheté d'occasion, attirée par le résumé et je n'ai absolument pas, mais pas du tout aimé.



Dès le départ, pour moi c'est mal partie. Je n'ai pas aimé l'univers, ces zombies qui sont là Dieu seul sait pourquoi. Et ce manque de réponses m'a tout de suite déplu.

Ensuite la protagoniste, Mary est juste insupportable. Elle a des préoccupations puériles pour le monde qui l'entoure. Tous ses proches se font bouffer par des zombies et elle, elle se demande si quelqu'un va demander sa main. Incompréhensible.

Le reste m'a paru long. Je me suis ennuyée, sans trop savoir pourquoi. Je ne me suis attachée à aucun des personnages. Au contraire, ils me tapaient tous sur le système. J'ai vraiment eu l'impression de perdre mon temps à m'accrocher, encore et encore dans l'espoir d'avoir une lueur d'attachement pour le livre. Mais rien. Nada.

Vous vous en doutez je ne lirai pas la suite, car je sais que je ne pas réceptive à ce roman. Je ne dis pas que c'est un mauvais livre, juste il faut aimer les histoires d'amour accompagnées de zombies. Pas du tout pour moi.

Je crois que cette série est vouée à être lue comme dernière lecture du mois. J'ai terminé 2019 avec le tome 1 et ici, le mois d'avril avec le tome 2... Le tome 3 sera-t-il aussi ma dernière lecture d'un mois à venir ?



Après avoir fini le premier tome, j'étais très curieuse de découvrir cette suite. Une histoire jeunesse, qui, même si elle a des faiblesses, reste agréable à lire et assez originale. J'ai bien aimé ce second opus, même si j'ai cependant trouvé des passages assez lourds et lents, me rendant assez extérieure au récit (comme pour le tome 1, d'ailleurs).



Néanmoins, retrouver toute cette bande d'aventuriers, m'a vraiment fait plaisir. J'avais l'impression de retrouver des amis dont je n'avais pas eu de nouvelles depuis quelques temps, mais dont rien n'avait été oublié. C'est vraiment le genre de groupe hétéroclite, bizarre, mais pour lequel le lecteur a cette forme d'affection particulière. Et encore une fois, leur aventure est pleine de rebondissements.



Oui, le point fort de cette série, c'est bien les rebondissements. Les auteurs savent se réinventer à chaque fois. Le seul problème avec moi, c'est que, même si l'aspect visuel est bien présent, j'ai tout de même parfois eu du mal à m'imaginer certaines situations, me rendant alors assez extérieure à l'histoire. Ce qui est dommage, parce qu’au-delà de ça, c'est vraiment une histoire intéressante, intrigante et atypique.



Les personnages sont toujours aussi attachants et l'évolution de leur histoire se fait au fil des pages. Les auteurs ont su rendre cette histoire attractive et les personnages réalistes. Encore une fois, ils sont mis à rude épreuve et le lecteur est vite happé dans ce voyage si particulier.



​En résumé, un tome 2 que j'ai apprécié autant que le premier, malgré les moments un peu longs parfois. Les personnages sont toujours aussi attachants et l'intrigue se poursuit avec toujours plus de surprises au rendez-vous. Le tome 3 m'attend sagement dans ma PAL et je ne pense pas qu'il y restera très longtemps. En croisant les doigts pour le quatrième et dernier tome soit édité en France !
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Dans ce tome, on délaisse Mary pour Gabry. C'est un personnages tout aussi attachants que Mary ! Tel mère tel fille

Mon avis reste le même que pour le premier tome: beaucoup d'action , d'amour et d'horreur ! Et je ne reviendrais pas sur ma décision: je ne veux toujours pas être entourée de mudo

C'est un livre super! J'ai aimé l'écriture de Carrie Ryan , elle a un style d'écriture très fluide, simple et agréable à lire. Pour l'histoire en elle même, Mary le personnage principal du livre est quelqu'un de très mature et de très sensible.

Bon à part ça, que dire ? Parce que je suis la reine pour spoiler sans faire exprès ! :S

Bref ! Ce n'est pas un coup de coeur, mais c'est une superbe histoire, bien que c'est un livre angoissé mais vous me comprendrez je pense ! je n'aimerai pas vivre entouré de damnés ! Je pense que vous aussi :p

Si vous voulez mélanger, action, amour et horreur je vous le conseille

Finn, un voleur orphelin ayant l'étrange pouvoir d'être oublié, et Marrill, une jeune fille déterminée à sauver sa mère malade, sont tous deux à la recherche de la Carte des Mille Mondes à bord du Hardi Kraken, un bateau qui navigue entre les univers parallèles. Venant d'un monde où la magie n'existe pas, Marrill est la seule qui se souvient de Finn, à part l'Oracle, un magicien malfaisant qui recherche aussi la clé des autres mondes. D'étranges créatures, heureusement pas toutes malveillantes, se dresseront sur leur route. Cette aventure entre des mondes changeants, délirants ou inquiétants ravira la soif d'aventures des enfants qui construisent leur imaginaire, sans pour autant déplaire aux adultes qui ont parfois bien envie de redevenir des enfants.

En général j'apprécie les dystopie et j'avais entendu de bonnes critiques de La Forêt des damnés, c'est donc tout naturellement que j'ai ouvert ce livre une fois que j'en ai eu l'occasion.

J'ai apprécié l'écriture de bonne qualité, les pages s'avalent sans qu'on s'en rende compte. Les personnages sont sympathiques bien que peu attachants. L'histoire entière nous ramène à Mary seule protagoniste à présenter un intérêt.

Je n'aime personnellement pas les histoires de zombies donc c'est sans regrets que je termine le livre que je ne recommande pas sans pour autant émettre d'avis négatif.

Pour ma dernière lecture de 2019, je voulais quelque chose de léger, de jeunesse, alors je me suis arrêtée sur un roman de chez bayard. J'aime beaucoup ce qu'ils font et j'ai été rarement déçue de ce que j'y ai découvert. Et ce premier tome n'a pas fait exception.



Bon, je ne vous cache pas que ce début a été difficile. Je l'ai trouvé long et sans forcément cette petite étincelle qui me ferait dire que je passerai un bon moment. J'ai même hésité à le mettre en pause, puis je me suis dit que non, ce serait idiot de le faire. Et j'ai bien fait de continuer ! Une fois la machine en route, difficile de s'arrêter.



L'intrigue se passe majoritairement sur un bateau, et c'est ce qui m'a plu. Je lis trop peu de romans de ce genre, alors que j'adore ça. Et je pense que c'est aussi ça qui m'a donné envie de découvrir cette série. Et puis, l'idée de base est aussi intrigante : une carte qui permet, une fois entière, de voyager à travers tous les mondes en un claquement de doigts. Ça donne envie, non ?



Quant aux personnages, ils m'ont aussi surprise. L'idée de rendre l'un d'eux invisible aux autres que ces derniers, au bout de quelques secondes, ne se souviennent plus de qui il est était un pari osé. Mais un pari très bien réussi. On ne rentre pas dans quelque chose de lourd. Les auteurs n'en abusent pas, mais montrent aux lecteurs qu'il ne faut pas oublier pour autant la particularité de Finn.



La seule personne se souvenant de lui est une terrienne, du nom de Marrill (oui, moi aussi j'ai pensé à ce Pokémon tout mignon... Haha). Une amitié forte et sincère se crée très vite entre eux, étant donné qu'elle est la seule à se souvenir de lui et à le rappeler à tous. Néanmoins, même si dans l'ensemble j'ai apprécié ce premier tome, j'ai aussi trouvé qu'il y avait beaucoup de passages longs, qui ne tenaient pas assez en haleine à mon goût. Et c'est dommage, parce que durant cette lecture, j'ai oscillé entre joie d'en découvrir plus et ce moment où l'on s'ennuie presque.



Cependant, je lirai la suite avec plaisir, parce que de un, j'ai les deux autres tomes dans ma PAL et de deux, la fin du premier m'a vraiment plu et touchée. Je l'ai trouvée attendrissante et je suis très curieuse de voir ce que les auteurs nous ont réservé par la suite ! Et puis bon, oui, je suis totalement corruptible... Ces couvertures sont magnifiques, non ?



​En résumé, un bon premier tome, même si certains passages étaient un peu longuets et ennuyeux pour moi. Néanmoins, l'intrigue et les idées de base étaient très intéressantes et très bien amenées. Je suis curieuse d'en savoir plus et assez pressée de plonger dans la suite qui m'attend sagement dans ma PAL...
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La forêt des damnés a été écrit par Carrie Ryan et publié par Gallimard jeunesse le 10 mars 2009. Il s’agit d’un roman fantastique racontant l’histoire de Mary, qui habite un village entouré d’une clôture qui sépare le village d’une forêt pleine de damnés, des morts-vivants capables de contaminer n’importe quel être humain.

Ce roman parle d’amour, de tristesse, de peur et d’une histoire intéressante.





Ce roman comporte une histoire dramatique et intéressante. Tout au long de l’histoire, on comprend à quel point dépasser les limites du village est dangereux et risqué. Cependant, bien que l’histoire soit intéressante, elle comporte plusieurs passages dramatiques qui personnellement ne m’ont pas plus, comme au tout début lorsque Mary voit sa mère se transformer en damnée sous ses yeux en s’approchant de trop près des barrières pour revoir le père de Mary, devenu damné avant elle.



En suivant l’histoire, on comprend que Mary souhaite aller au-delà du village, elle a besoin de liberté. Seulement, avec la forêt qui entoure le village, il est impossible pour elle de voyager.

En plus, Mary vit une passion interdite avec le fiancé de sa meilleure amie, ce qui complexifie l’histoire amoureuse de Mary.



Pour donner mon avis personnel sur le roman, je dirais qu’il est agréable à lire, que l’histoire est poignante et bien écrite, mais l’univers post-apocalyptique et la perte des parents de l’héroïne font que le contenu reste un peu trop dramatique à mon goût. Le concept d’une forêt pleine de morts-vivants autour du village ne me plaît pas tellement, mais l’idée reste intéressante.





Pour conclure, je conseille ce roman, car on s’intéresse vite à l’intrigue. On comprend les éléments dangereux et complexes du récit et on se rend compte que sortir du village et s’approcher des damnés signifie mettre sa vie en danger. Le roman est moyennement long, mais le contenu en vaut vraiment le coup.

Je me suis laissée entrainer dans cette forêt malgré le fait que je n'apprécie pas vraiment les morts vivants... J'ai pourtant voulu savoir pour la robe rouge... Et je ne le regrette pas !

Une super histoire remplie d'émotions.



Comme le tome 1, ce tome m'a fait pleurer et je l'ai dévoré du début à la fin.
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Une belle dystopie avec des zombies et un triangle amoureux un peu particulier, ce n'est pas trop mon genre de lecture mais je me suis dit, aller pourquoi pas.

L'action est très présente, et prenante, et surtout elle ne s’essouffle pas. Mais j'ai trouvé l’héroïne très gamine et niaise, même si d'un autre côté elle a un fort caractère et paraît très mature face à son environnement assez hostile, ainsi qu'à la dureté de son entourage familiale.

Elle se bat contre son monde, elle ne veut pas se laisser étouffer par le système, mais voilà, quand on vit ds un petit village entouré de zombies on n'a pas trop le choix, il faut se maintenir au règlement.

Sauf évidemment si quelqu'un décide de révéler un secret bien caché.

La forêt des damnés m'avait semblé proposer une histoire intéressante. C'est un post-apocalyptique après un virus qui transforme les humains en zombies. Une lecture sympathique mais qui ne restera pas dans ma mémoire.



J'ai trouvé assez original de placer l'histoire bien après que l'anéantissement quasi total de l'humanité ait eu lieu. L'auteure choisit de placer son cadre dans une communauté isolée au sein d'un forêt gigantesque peuplée de Damnés, de mort-vivants. L'atmosphère est étouffante, les règles qui régissent la communauté de Mary, la narratrice, est très stricte et imposées d'une main de fer par les Soeurs, redoutables bigotes à l'origine de la plupart des rituels qui rythment la vie du village.



Le roman parvient à créer une impression forte de mystère et distille ses révélations intelligemment au fil des pages, ce qui permet toujours de vouloir en savoir plus. La sensation d'oppression est très pesante et l'ambiance est très très réussie.



Mary est un personnage plutôt réussie. Elle aurait pu facilement être agaçante, mais sa propension à vouloir chercher des réponses et à désobéir aux règles qu'on lui impose en font une jeune femme attachante. Elle a cependant parfois tendance à ressasser les mêmes questions ad nauseam, mais c'est assez léger. Les autres personnages manquaient ceci dit un peu de profondeur.



Les scènes d'action sont plutôt immersives, mais j'ai trouvé que certaines n'étaient pas très crédibles et que les personnages n'auraient pas dû s'en sortir. le cheminement du roman patine un peu dans certains passages, ce qui donne une impression de lenteur et donne envie de sauter quelques pages.



La partie qui m'a le plus déçu est que le livre pose beaucoup de questions mais assez peu sont résolues dans le roman. Voilà qui me laisse un petit goût d'inachevé assez frustrant.



Lecture Young Adult divertissante qui n'épargne pas ses personnages, la forêt des damnés offre un cadre original bien exploité ainsi qu'un univers oppressant bien mené. Dommage que beaucoup de questions restent en suspens et que le rythme se perde en milieu de récit.
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