Citations de Cécile Barnéoud (24)
L'homme ne trouvera jamais une invention plus belle, plus simple ou plus directe que la nature, car de ses inventions, rien ne manque et rien n'est excessif.
- Si on ajoute les rebuts du BTP, de l’industrie agricole et des activités de soin, on atteint 13,8 tonnes par an et par personne.
- Je sens que le monde ne tourne pas rond. Toute cette consommation de produits qui font trois fois le tour de la planète avant d’arriver dans nos assiettes.
Ce n'est pas la fin du monde, mais la fin d'un monde qu'il faut préparer.
Au fur et à mesure, je comprenais que l'équilibre de cet écosystème cultivé n'était pas le fruit du hasard.
(...)
Il y avait certes une très grande diversité de plantes cultivées.
Mais chaque plante avait été choisie et placée après beaucoup d'observation et mûre réflexion.
De manière à favoriser leurs interactions positives entre elles et leur environnement naturel.
Jérôme pratiquait le maraîchage sur sol vivant... qui consiste entre autres à ne jamais labourer ou retourner la terre, à ne jamais laisser son sol à nu et à y favoriser l'activité biologique.
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- Tu te rends compte que dans cette petite poignée de terre... il y a presque plus d'êtres vivants que d'humains sur la planète ! Ce sont eux qui travaillent mon sol. Cloportes, vers de terre, champignons, collemboles, bactéries...
Il faut accepter de ne pas tout maîtriser. C'est ça de travailler avec le vivant.
Grégoire nous a initié à la dimension "bien-être" de la permaculture.
Pour pouvoir prendre soin de la nature et des autres, il faut commencer par prendre soin de soi.
- On va devoir revoir entièrement notre manière de vivre, repenser notre consommation, nos habitudes, notre confort... Pas sûre qu'on y arrivera.
- T'es tellement défaitiste... Si je ne voyais pas les choses de manière optimiste, avec la tête dans les étoiles comme tu dis... on ne prendrait aucune initiative !
Au final, le meilleur déchet est celui qu'on ne produit pas !
[démarche zéro déchet - règle des 5 R]
Avant tout il faut REFUSER ce dont je n'ai pas besoin et ce qui est à usage unique.
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REDUIRE ma consommation en général, les emballages jetables et le gaspillage alimentaire.
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REUTILISER et REPARER tout ce que je ne peux ni refuser ni réduire.
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En dernier recours, ce que je ne peux ni refuser, ni réduire, ni réparer, je le RECYCLE.
(...)
Les déchets organiques, je les RENDS à la terre !
Tous ces déchets, on les oublie complètement une fois qu'on referme la poubelle !
Pour moi, une des principales causes de ce joyeux bordel c'est que l'humain... se croit être une espèce supérieure à toutes les autres avec le droit de les exploiter comme bon lui semble pour son unique bénéfice.
Il est grand temps de réaliser qu'on est un élément parmi d'autres de l'écosystème... Qu'on est soumis comme tous les autres aux mêmes lois de la nature... et qu'on est interdépendants.
Montrons par nos actions que la paix nous importe plus que le pouvoir d'achat !
Que la biodiversité a plus de valeur qu'une nouvelle technologie !
Que sauver le climat mérite qu'on se passe d'une semaine de vacances sous les tropiques !!!
On ne doit pas justifier nos vieilles habitudes par l'inaction des autres.
L'idée centrale est de prendre la responsabilité de ses actes et de penser aux conséquences indirectes de nos choix pour ne nuire ni aux autres humains et êtres vivants, ni aux générations futures.
Voilà notre mot d'ordre : favoriser et multiplier les interactions positives pour que les écosystèmes cultivés fonctionnent mieux.
- Regarde cette forêt ! Elle produit bien plus que nos champs cultivés, sans engrais, pesticide ou intervention de notre part...
- Avec une agriculture aussi efficace qu'une forêt, on produirait plus en travaillant moins.
"Nous sommes en dépassement écologique depuis les années 1980. Nous utilisons plus de ressources et produisons plus de déchets issus de leur consommation que ce que la Terre est capable de générer et d'absorber. Autrement dit, notre empreinte écologique dépasse la biocapacité de la planète."
C'est un peu comme si quelqu'un dépensait plus d'argent que ce qu'il gagne chaque année...
- Les seuls scénarios sans effondrement sont ceux qui abandonnent la recherche d'une croissance économique à tout prix. En limitant à la fois l'activité économique, la consommation matérielle intense et la croissance démographique.
- Logique ! Comment veux-tu avoir une croissance infinie dans un monde aux ressources finies ?!
- En se basant sur ces analyses, on voit bien que si nous ne mettons pas fin rapidement à notre quête de croissance, la nature le fera pour nous, sans prendre de gants.
- Un peu comme quand on a de la fièvre pour se débarrasser d'un virus.
Et dire que l'alerte avait été lancée il y a presque 50 ans [en 1972 avec le rapport Meadows]... On en était toujours au même point, voire pire !