« Vous n'éteindrez plus jamais la lumière. »
PARANORMAL HUNTERS : Promenons-nous dans les bois
- Épisode 3 / Une histoire en deux parties
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Le témoignage terrifiant de randonneurs au sujet d'un animal gigantesque dans le parc naturel du Vercors entraine les Paranormal Hunters dans une nouvelle aventure.
Will Kemper est le fondateur de l'organisation Paranormal Hunters. Avec l'aide de Lola Martinez, la médium, d'Anton Loubert, le scientifique et de Luc Schmidt, l'assistant loufoque, ils filment des manifestations inexplicables pour les faire découvrir au plus grand nombre mais aussi pour aider les personnes faisant face à des phénomènes inexpliqués.
Les histoires de Paranormal Hunters retracent plusieurs bandes sonores originales enregistrées par les membres de l'organisation pendant leurs interventions.
Êtes-vous prêts à entendre ce qu'ils ont vécu ?
Par Céline Mancellon, l'auteure des séries best-sellers Bad Romance et Temps de lune parues aux éditions Milady et MxM Bookmark.
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Je sais que je l'aime. Parce que le regarder me fait mal, ce qui me rend paradoxalement vivante. Comme des débris de verres qui s'enfonceraient dans ma chair, mes organes..., mon âme. Je l'aime parce que, quand il me touche, j'ai le corps qui explose en un millier de particules. Parce que, lorsque je l'écoute parler, j'oublie de penser. Parce que, quand il est près de moi, j'ai le sentiment que personne ne peut m'atteindre. Parce qu'il suffit que nous soyons dans la même pièce pour que mon univers se résume à lui. Je l'aime et j'étouffe. J'étouffe d'être impuissante à chasser ce qui le hante en cet instant.
- J'ai pris un risque incroyable pour vous secourir, et pourtant vous paraissez en colère contre moi... n'êtes-vous pas ingrate, femme ?
- Je m'appelle Cassie. Et non "femme", espèce de mufle !
En cherchant a se débattre, Cael tomba sur le carrelage froid de la cuisine, entrainant l’audacieux punk dans sa chute ; Celui-ci se retrouva au-dessus de lui et le trentenaire ne put s’empêcher de rire franchement face a la situation cocasse. Ce n’est pas le type le plus âgé qui est censé être un pervers et désireux d’abuser du jeune et innocent étudiant ?
Ce n’est pas bien, Ian. Tu es le frère de Marc… Il déteste aussitôt l’inflexion éraillée de sa voix ; elle dévoilait sans aucune pudeur la violence de sa concupiscence. Quand a ian, en entendant le prénom de son ainé, il se figea instantanément, les prunelles bleutées obscurcies par un terrible orage au gout de tempête.
Quelle importance ? Je n’ai pas choisi de l’être figure toi ! Sans qu’il s’attende à une telle réaction de sa part, Ian lui frappa le torse de son point. C’est moi qui suis devant toi, et non Marc ! Moi ! L’étudiant réitéra son geste, les yeux remplis de l’armes contenues, ces dernières menaçaient d’étaler les traces de Khol.
C’est moi… moi qui t’aime ! cria-t-il en laissant subitement libre cours à son chagrin. Il lui donna un autre coup sans y mettre toute la force de son désespoir. Cette porte ! ouvre-la ! C’est ton cœur que je désire squatter ! Pas ton appartement !
je dois avouer que c’est génial d’avoir un homme sous la main : robinet qui fuit, évier bouché, ampoule grillée, film d’horreur méga flippant. Féministes ! Ne rejetez pas immédiatement le mâle… Il est toujours possible de lui trouver une utilité pratique.
Gael, lui était sous le choc. Un type ressemblant à un punk drogué était dans sa salle de bain... Qu'est ce qu'il fichait là?! Comment était- il entré?!
- Mais qu'est-ce que... Commença le trader au bord de l'apoplexie.
- Y'a plus de gel douche, dit le jeune homme en tendant un flacon vide au propriétaire des lieux.
— M-Day… je ne crois pas que… bredouilla t-elle en tentant de m’empêcher de fouiner dans ses affaires.
Je sortis une espèce de longue jupe en jean, la tenant du bout des doigts comme s’il s’agissait là d’un vêtement imbibé d’une substance dégoûtante.
— C’est quoi cette chose… un uniforme de nonne ? File-moi une paire de ciseaux !
La jeune fille m’arracha la jupe des mains pour la serrer contre sa poitrine.
— Hors de question ! cria Lenah, affolée.
— La police de la mode va te mettre sous les verrous, petite marchande, dis-je, le plus sérieusement du monde. Mais nous allons y remédier… dès que tu m’auras donné de quoi laisser libre cours à mon incroyable génie.
— Adrian ! réitéra-t-elle. Pas de baisers en public ! Ai-je mentionné le fait que les membres de la sécurité présents sont assez portés sur les commérages, surtout quand la concurrence est impliquée ?
— Pas en ces termes exacts, non.
Elle le mitrailla des yeux.
— Au temps pour moi. Qu’ai-je dit exactement ?
— Sauf erreur de ma part, tu as évoqué des rumeurs, et non des commérages.
— C’est tellement différent, il faut l’avouer.
— 7 lettres pour le premier, et 10 pour le second. Ça ne pardonne pas, au Scrabble. Tu peux perdre une partie sur une telle différence. Imagine qu’il y ait une case compte triple ? C’est la catastrophe.
Bérénice fut vraiment surprise que Faustine et Edmond – les Corbeaux – acceptent aussi facilement la présence de sa fille.
Lorsque l’homme avait tenté de les congédier, avec des mots durs, Faustine, sa femme l’avait subitement interrompu, en posant sa main frêle sur l’avant-bras de son mari.
Elle pouvait travailler pour eux à la seule condition de respecter un règlement intérieur pour le moins étrange.
Interdiction à elle et sa fille de se promener dans la maison durant la nuit. Et encore moins dans le gigantesque jardin entourant la demeure.
Interdiction de pénétrer dans les pièces de la partie droite de l'habitation.
Interdiction d’inviter qui que ce soit au Domaine.
Interdiction d’évoquer à quiconque ce qui se disait ou passait dans cette maison.
Bérénice devrait s’occuper uniquement du ménage après leur départ. Pour l’entretien du jardin, un certain monsieur Granson viendrait tous les trois jours s’en charger
Tu sucres ?
— Mhm. Trois.
— Trois ?! Ce n’est plus un café sucré mais du sucre au café !
— J’aime les choses douces… susurra le jeune homme d’une voix enjôleuse.
Les poils des avant-bras de Cael se dressèrent sous l’intonation caressante. Il lui jeta un rapide coup d’œil. Que faisait ce gamin ? Il… il ne flirtait pas vraiment, là ?!