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Critiques de Charles Guyot (9)
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La Légende de la ville d'Ys

Le roi Gradlon règne sur la Cornouille et se meurt de langueur car il pleure feue Malgwen, son épouse bien aimée. Satisfaire les caprices de sa fille bien aimée, la belle Dahut est sa seule consolation, pour elle il fera naître une ville, Ys, sur laquelle Dahut estime régner en maître excluant tout représentant du Dieu des Chrétiens, offrant la richesse aux habitants. La ville devient aux yeux des autorités religieuses un lieu de débauche, de luxure, et Corentin, St patron de la ville de Quimper veille et promet par l’intermédiaire de St Guénolé, ascète breton, le châtiment aux habitant d’ys s’ils refusent de se repentir…



Cet écrit de Charles Guyot date de 1926, la légende la plus ancienne que l’on connaisse sur la ville engloutie date du XVème siècle, elle fait donc certainement partie des histoires populaires racontées alors pour obtenir l’adhésion des populations à la foi chrétienne.



Deux mondes s’opposent tout au long du récit : celui des saints, des ermites, de l’austérité grâce laquelle on est sensé gagner le paradis et celui des celtes en communion avec les éléments (ici la mer), celui des créatures, notamment les korrigans et les sènes, prêtresses du culte ancien d’Armorique qui servaient un oracle sur l’île de Sein.



Je n’ai pas eu la chance de voir la version de Pierre de Baud (version du XV ème siècle) certainement très difficile à lire, mais je tombe en pamoison à la lecture de ce texte de Charles Guyot qui m’a bercée plusieurs jours durant. Les personnages de Malgwen et Dahut et le cheval de Gradlon, Morvac’h (cheval de mer en breton) y ont été rajoutées en 1926 mais qu’importe, l’écriture est magnifique, le lire à nouveau sera pour moi grand plaisir !
Lien : http://1001ptitgateau.blogsp..
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La Légende de la ville d'Ys

Maudit fut Gradlon, roi des Cornouailles, de ramener en son château de Quimper Dahut, la fille qu'il conçut lors d'une expédition lointaine et faible fut-il de céder à tous ses caprices quitte à ruiner son royaume en lui construisant la somptueuse ville d'Ys qui, malgré l'intervention de l'abbé Guénolé, sera finalement engloutie.

C'est vif, imprévisible, ça décoiffe!
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La Légende de la ville d'Ys

J'ai lu ce livre pour connaître la légende originale sur laquelle est basée la tétralogie de Poul Anderson intitulée Le Roi d'Ys.



Que cela m'a semblé fade après avoir lu ce que Poul Anderson en avait fait. A classer dans les lectures ennuyeuses notamment pour le style particulier que je n'ai pas du tout apprécié.

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La Légende de la ville d'Ys

Challenge Petits Plaisirs 2014/2015



Un petit livre qui reprend la légende de cette ville bretonne qui aurait été engloutie par les flots voilà quelques siècles déjà. Ys fait partie de ces cités mythiques qui ont connu un évènement catastrophique majeure entrainant leur disparition.

C'est l'histoire du roi de Cornouailles, Gradlon, qui est malheureux depuis la disparition de sa bien aimée. Depuis, il n'a plus qu'un seul trésor, qu'une joie dans sa vie : sa fille Dahut. Il l'aime tellement qu'il ne peut rien lui refuser. Elle est sa force mais aussi sa faiblesse. Gradlon met tout en œuvre pour satisfaire les envies de sa fille. Ainsi, va être dressé en peu de temps la ville d'Ys au milieu des flots.



Le texte ci-présent nous ramène à une époque où le christianisme étend sa domination sur l'Europe et en repousse les croyances païennes. Comme dans d'autres légendes, les mondes féériques/païens et chrétiens s'affrontent dans une guerre de croyances. Dahut représente le péché et même les péchés. Elle les cumule, les multiplie, les encourage dans sa ville. Les habitants l'adore pour sa capacité à résoudre tout leur problème en un rien de temps. Tous vivent dans l'opulence et ne se prive pas de certaines pratiques mal vues du clergé.



Dahut a un réel problème avec la monté du christianisme. Ys en est la première preuve puisqu'elle désirait une ville qui ne soit qu'à elle, loin des dévots. Quand son père est contraint d'ériger un temple à la gloire de Dieu au cœur d'Ys, elle ne peut s'empêcher de quérir les korrigans pour rivaliser de splendeur et diminuer l'importance de ce temple. C'est un peu à qui a la plus grosse. Elle s'attire à elle la colère de Dieu en personne (eh oui c'était à l'époque où il se baladait encore dans nos vertes contrées et où il ne déléguait pas son boulot…)



Cet affrontement entre les deux camps n'améliore en aucun cas leur image respective. D'un côté les chrétiens qui malgré leur beaux discours finissent par exiger or et autres splendeurs (Dieu il a bon dos !) sans compter leur vilaine tendance à juger tout le monde selon leurs critères et à demander à ce que tout le monde fassent comme ils disent (quand religion est synonyme d'intolérance et de dictat…) sous peine de balancer un raz-de-marée dans la gueule des infidèles (heureusement, ils se sont un peu calmés aujourd'hui…). On pourrait penser que les croyances ancestrales soient alors un peu plus attirantes notamment avec ces incroyables prouesses et la facilité à laquelle tout vœu est exaucé mais si on regarde bien, c'est pas joli joli non plus. Les gens deviennent arrogants et méchants bien qu'au final ils soient tous heureux et riches. La superficialité règne en maitresse mais c'est la fête tous les soirs ! Dahut collectionne les amants (un par soir), bon elle a bien le droit de faire ce qu'elle veut dans son lit. Chacun ses plaisirs. Mais de là a devenir une mante religieuse y'a des limites !



La légende de la ville d'Ys c'est au final l'histoire d'une gamine capricieuse mais généreuse qui va tellement mettre Dieu en rogne qu'elle va s'attirer ses foudres. Le parallèle avec Sodome et Gomorrhe, que ce soit dans les mœurs dissolus des habitants, la colère divine ou encore la punition de Dieu se fait naturellement. On pourra faire un rapprochement également avec l'Atlantide puisque Ys est engloutie par les flots et qu'elle est bâtie sur un rocher dans la mer.



Pour conclure, le texte est écrit dans un langage soutenu voire légèrement vieillot. C'est plutôt pas mal et ça colle tout à fait avec l'époque de la légende et le côté légende du texte. Après, est-ce accessible aux enfants ? Avec un peu d'aide peut-être pour certains mots de vocabulaires (c'est édité par Flammarion dans la collection Castor Poche). Bon, c'est quand même adressé aux 11/12 ans et plus…



Je terminerai sur la mention des jolies enluminures de chaque chapitre. Il manquerait plus qu'une belle édition reliée et ce serait parfait !
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La Légende de la ville d'Ys

Le roi Gradlon, qui règne sur la Cornouaille, bâtit Ys par amour pour sa fille Dahut. La ville cernée par l’océan est protégée par des digues aux portes d’origine magique. Le roi, converti au christianisme, vit dans le palais de sa fille, qui est restée fidèle aux anciennes croyances. Les habitants d’Ys, par leur manque de foi et leur mode de vie, provoquent la colère de Dieu, qui va leur infliger un terrible châtiment.



Cette légende est le récit symbolique de la lutte entre les anciennes croyances païennes et la foi chrétienne. Elle est racontée par les vainqueurs (les moines catholiques) et présente donc Dahut et ses sujets comme des gens monstrueux et dévoyés, aux moeurs cruelles et méritant la punition qui les attend. Le lecteur d’aujourd’hui y verra à quel point la religion chrétienne y est intrusive, faite d’interdits et d’intolérance et pourra comprendre pourquoi les non-convertis ont tenté d’y résister.



(...)Pour ce qui est du style, Charles Guyot nous raconte l’histoire en utilisant des tournures « anciennes », qui alourdissent le texte. On finit par s’y habituer, mais la lecture n’est pas toujours très fluide.



La légende est pleine de magie et de merveilleux, comme la plupart des contes bretons ou celtiques. Une bonne partie du symbolisme accolé à certaines parties du texte est perdue pour nous et je regrette que cette édition ne contienne pas au moins une brève analyse du récit, ne serait-ce que pour remettre la légende dans son contexte historique et sociétal. Reste une histoire belle et tragique dans laquelle la sublime couverture donne envie de se plonger. (...)
Lien : https://bienvenueducotedeche..
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La Légende de la ville d'Ys

Edition COOP Breizh, février 1998,

d'après des textes anciens.

Avant -propos .

"La submersion de la ville d'Ys, advenue au V° siècle, n'a pas eu la fortune d'inspirer plus tard un Chrestien de Troyes et de prendre place dans le trésor immense des romans du moyen âge.

La tradition populaire, profondément attachée à son patrimoine poétique, n'a pas laissé périr la plus tragique de ses fables. "

"Ce récit redonne toute sa dimension poétique et fantastique à l'une des légendes les plus célèbres _et les plus mal connues_ de Bretagne."

"La beauté du texte, l'intensité de ces pages où apparaissent korrigans et chevaliers, démons et saints, ne peuvent faire oublier la portée de cette légende née de ce fantastique conflit entre paganisme et chrétienté."

coop breizh
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Charles Guyot. La Légende de la ville d'Ys, d..

L'histoire légendaire de la belle ville d'Ys, cadeau du roi Gadlon de Cornouailles bretonne à sa fille adorée Dahut.

Gradlon est un roi typique du moyen-âge celtique romancé : guerrier, chasseur, bon chrétien... la rencontre d'une reine nordique aux allures de Walkyrie lui a ouvert le cœur à l'amour et plongé ensuite dans le chagrin lorsqu'elle est morte en couches.



Gradlon a alors reporté tout son amour sur sa fille Dahut, aux cheveux de feu.

Un peu trop christianisé à mon goût, hélas, ce roman garde heureusement de belles références à l'ancienne foi celte et à ses mystères. J'ai beaucoup apprécié la vision de "dieu d'Orient " pour le christianisme usurpateur.

Nous savons comment Ys la magnifique a fini par être détruite par Dieu en punition des péchés et crimes de Dahut.



Ce roman est bien écrit, agréable et fait rêver !
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La Légende de la ville d'Ys

Avec son style littéraire un peu vieillot, l'auteur réussit à nous transporter à une toute autre époque, dans un royaume extraordinaire et mythique. Cette version de la légende de la ville d'Ys se lit d'une traite et avec beaucoup de plaisir !
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La Légende de la ville d'Ys

J'ai lu avec grand plaisir ce livre de conte et légendes dans une édition de littérature-jeunesse avec des frises et lettrines comme les anciens contes et légendes de mon enfance (mais pas la couverture toilée malheureusement!).

Combien de fois suis-je passée devant la ville d'YS engloutie sans connaître la légende?

je les ai tous retrouvés : Gradlon, Corentin, Guénolé, les korrigans, les preux chevaliers, les pêcheurs, les korrigans dans une Bretagne déjà christianisée mais encore un peu païenne.

Vertueux, Corentin, évêque de Quimper, Guénolé moine de Landevennec! Tandis que la belle princesse Dahut qui fricote avec les korrigans, met à mort ses amants d'une nuit entraînera Ys dans son destin...Femmes diaboliques contre moines pieux!
Lien : http://miriampanigel.blog.le..
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