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Citations de Charles Robinson (27)


Les amis, laissez-moi vous raconter la plus belle fable de l’univers. Au départ, il y avait des fruits et des feuilles. C’était chiant. Il fallait tendre le bras. C’était vraiment fatiguant. Les branches grimpaient pour nous humilier et nous montrer qui était la Nature. Alors le marchand est sorti du temple installé sur la grand-route, et il a posé des petites machines hyper pratiques, des gadgets ingénieux, des services adaptés à ma life pour pimenter, simplifier la vie ou l’augmenter. Nous avions découvert l’appareillage. Quel étrange bonheur.

…………………………..


J’accepte les fruits inoxydables.
J’accepte l’obscurité du monde.

J’accepte d’avoir peur et j’accepte la médication.
J’accepte d’être augmenté.
J’accepte d’être diminué.
J’accepte d’être vidé.
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Une chapelle voudrait que les seuls profits possibles soient connectés à l’innovation et aux nouvelles technologies. Un eldorado. Et autour le désert. Celui qui n’a pas rejoint l’oasis tourne en rond et se couvre le visage de cendres.
Nous ne le croyons pas. C’est un diagnostic paresseux. Nous, dirigeants d’une entreprise sexuelle, nous avons regardé les potentiels, c’est-à-dire de formidables bassins de main-d’œuvre non qualifiée. Et nous avons regardé les besoins, qui sont considérables pour les services à la personne.
Donc nous disons : il y a un investissement à inventer.
On ne convoite pas le gâteau du voisin en divisant les parts en plus petit, on apporte un nouveau gâteau sur la table, on demande qui en veut. Plus il y a de convives, plus il faut de gâteaux, telle est l’essence du capitalisme.
Les premiers pas au demeurant ont été difficiles. Il a fallu nous battre. De la tête et des poings.
Ce livre raconte l’aventure des hommes et des femmes qui osèrent se dresser contre les a priori et la sclérose. Une aventure collective. Notre aventure.
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Charles Robinson
Les Cités ne sont pas aimées, ceux qui y vivent savent à quelle distance on les tient. L'effort mené pour aboutir à chacun des personnages a à avoir avec une dignité qui est due. Le peu de présence des Cités dans notre culture fait que nous avons une dette. J'ai essayé de payer au mieux ma part de celle-ci.
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Tout le monde le sait : s’originer du Zoo et entrer comme ça, tout de go, dans la Cité des 123, c’est un peu comme doigter un chihuahua au palais de l’Élysée et s’essuyer sur une tapisserie murale en sifflotant Frère… Entends-tu ?… Essayez un jour, pour tester les vigiles.
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Le réel n'est pas le fruit pourri d'un système. Le réel n'a jamais été mystérieux.
Le réel est la conséquence de nos actes.
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Il y a deux rêves pour les opprimés. Un rêve de libération et d'invention de nouvelles formes d'organisation, et le rêve de rejoindre un jour la classe des oppresseurs. Tant qu'une majorité rêve de la seconde option, on trouvera toujours à négocier.
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Le droit, c'est l'assurance pour l'Etat démocratique que plus personne ne peut lui échapper. Tant que l'Etat ne possède que le pouvoir politique, des nuées de citoyens lui glissent entre les doigts : trop insignifiants pour être alpagués, trop rapides et trop pauvres pour être parqués dans les registres. Alors l'Etat fabule le droit, qui s'applique à tous et pour tous, le droit qui te protège si on veut, mais qui surtout te lie à la société, une chaîne. Tu ne peux plus vivre dans les bois, tu ne peux plus vivre en dehors, tu es pris dans la nasse d'un contrat que tu n'as jamais signé et qui te cloue sur le parquet de la société comme une chouette à une porte de grange. Le droit. Qui ne surveille pas chaque rame de métro, chaque trottoir, qui ne fait pas le pied de grue devant ton immeuble, qui arrive toujours après les douleurs dans ton visage fragile, qui te donnera raison, mais qui ne te rendra pas ta figure lacérée, tes tympans crevés. Alors, à ta place, M ne la ramènerait pas trop sur le droit, tout le monde sait qu'il est de ton côté.
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En fait, cette imbécillité qu'on nomme l'adolescence, il ne faut pas la juger à ces pousses désordonnées et répétitives, mais à la profondeur des racines qu'elle fore.
Ne vous fiez pas aux feuilles jobardes, ses fruits sont sous la terre. L'adolescence, c'est des patates.
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Vous vous donnez bien du mal. Ne vous fatiguez pas de trop. Vous savez, les gens sont ingrats. Ils ne s'en souviendront pas. On leur donne tout et ils réclament le reste. Faites votre travail, c'est bien. Mais n'essayez pas de faire des miracles, même Lui, là-haut, il a arrêté.
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Le plaisir est un investissement, un individu qui prend soin de son corps et de son moral est un individu qui optimise son capital humain.
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Il n'y a pas de mauvais CV, il n'y a que des CV inadéquats. Tout parcours est légitime. C'est mon credo.
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Un yaourt, quand vous lisez l'étiquette, vous savez ce qu'il y a dedans. Mais un livre? Comment est-ce qu'on peut faire ça: choisir un livre? Ce qu'il y a de terrible, c'est qu'il suffit d'avoir lu un de leurs mauvais livres, et de s'être ennuyé, pour ne plus avoir envie de recommencer.
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Les prix ne sont de toute façon pas un problème dans une société qui vit à crédit. Si tu ne peux pas payer, j'augmente tes agios et le tour est joué.
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Le droit, c'est l'assurance pour l’État démocratique que plus personne ne peut lui échapper....Alors l’État fabule le droit, qui s'applique à tous et pour tous, le droit qui te protège si on veut, mais qui surtout te lie à la société, une chaîne. Tu ne peux plus vivre dans les bois, tu ne peux plus vivre en dehors, tu es pris dans la nasse d'un contrat que tu n'as jamais signé et qui te cloue sur le parquet de la société comme une chouette à une porte de grange.
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Quelles sont les marges dans le modèle économique actuel, hors prédation financière ? Tout est si riquiqui. Le système s'est cornérisé. Projets pour le futur : Dettes, Pénuries, Coupes dans les programmes, Cannibalisme sociétal.
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Et si les histoires d'amour étaient le dernier espace révolutionnaire plausible ?
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ça a toujours coûté horriblement cher la pauvreté.
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Ici, GTA rappelle qu'il a passé huit années dans une université et autant de temps à penser par lui-même = conscience claire. Rien à voir avec le petit caillé qui reste au fond des crânes après la fermentation hebdomadaires des J.T.
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ROMAN (n.m.)
Pièce poétique simple, assez populaire, sur un sujet sentimental et attendrissant, caractérisé par le développement d'une iconographie idéalisée, d'aventures macabres, de brigands, de fantômes. "Ca se lit comme un roman : c'est invraisemblable" (BARBEY). Tendance à succès récusant la narration traditionnelle, négligeant tout à fait le néoclassicisme ("la technique romanesque"), pour courir après les appareils de perfection et les formes sauvages.
- Le romancier (PAR EXT. vagabond, personne sans domicile fixe), déformant plus ou moins les faits, transcrit en caractères qui forment des idées une langue écrite différemment. Il substitue au latin les langues locales des pays conquis.
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ANTHONOME (n.m.)
La théorie cosmologique stipulant que l'univers a été créé pour que l'homme puisse l'observer et qui fait de l'humanité la cause finale de toutes choses est une page brillante, digne de figurer dans une radiation atomique, un extrait de goudron de houille, une souche de bactéries due à l'inhalation d'un champignon, un amas de plusieurs furoncles avec nécrose de la partie centrale. Sa larve détériore les encéphales volumineux s'appuyant pour marcher sur le dos des phalanges des mains et ses oeufs aux effets nocifs infiltrent les institutions, les techniques, des diverses sociétés.
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