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Critiques de Charles Sheffield (11)
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Les chroniques de McAndrew

Un must pour les amateurs de SF réaliste .

Les chroniques de Mcandrew présentent beaucoup de qualités ..

Il y a un humour pince sans rire un peu noir mais très modéré qui tiendrait plus de l'ironie douce.

Les personnages sont un vrai délice de densité et de complexité .

L'auteur se donne la peine d'expliquer en aparté les tenants et aboutissants du fonctionnement des vaisseaux spatiaux utilisés par les personnages .

Par ces chroniques ,nous découvrons un nombre considérable d'objets célestes du système solaire et du halo ..

Très bien écris car du suspens ,de l'action ,des personnages attachants et drôles et enfin :

Un contexte général qui est alimenté par des infos sérieuses bien amenées et de ce fait réellement digestes ...

Typiquement le genre de bouquin qui sombre doucement dans l'oubli et qui réapparaîtra ... plus tard .

en grand format... tant qu'à faire ...

Dans Feux croisés Nancy Kress utilise le cadre technique imaginé par Sheffield .

Un bon moment de lecture ...

Du même auteur un autre bon moment de space opera : La toile entre les mondes .

Ces deux romans sont de la hard science excessivement et exceptionnellement accessible .

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Le frère des dragons

C’est un texte qui possède des qualités solides qui sont assorties à un fond romanesque solide également.

Job Napoléon est né dans le caniveau. Il semblait à sa naissance qu’il ne devait pas passer l'hiver mais il vivra.

Ce roman de science-fiction convoque un univers qui repose sur une sorte d'apocalypse impitoyable mais qui se tisse sur une pente douce.

C'est une tonalité qui a bien débordé sur le cinéma de science-fiction, cherchez dans des films de l'époque du premier Mad Max. Des œuvres comme : Zone 39 de Tatoulis ou encore Résistance avec Donald Gibson. Ces films ont aujourd‘hui une patine du tonnerre.

La société des années 70, pétrie des 30 glorieuses d'après-guerre avait le sentiment d'être lancée sur une trame hyper consumériste fragile, patente et confirmée par le choc pétrolier de 1973 . Dans ce roman l'auteur imagine une société débordée par la gestion de ses ordures ménagères et industrielles , au point que désormais elles font parties du paysage global .Cette société des années 70 avait par ailleurs le sentiment intime de n'être pas raisonnable avec une mémoire forte des débordements totalitaires autour de la deuxième moitié du vingtième siècle. Le spectre lugubre de la guerre froide et de ses différents avatars conduisait également bien des gens à ne pas être très optimistes quant au Politique et quant à l'Avenir.

Le genre cyberpunk fut en son temps enraciné dans ce terreau initial ,qui est pour partie celui de sa naissance .Dans ce roman figure donc un univers plutôt régressif et pré-cyberpunk où brillent les aspects cyborgs (les augmentations corporelles mécanistes donc) .Les connections des corps et des âmes au réseau sont plus récentes et désormais bien enracinées en SF. Elles ne font pas ici partie du paysage romanesque mobilisé par l'auteur. Ces aspects qui reposent sur une connectique corporelles intime avec le cyberespace et les machines sont donc absentes de cet univers.

Les Etats-Unis de ce roman constituent un des ultimes ilots refuge d'une prospérité mondiale ,désespérément enfuie. Un monde assez sordide a émergé , un univers aux identités socioculturelles et ethniques éclatées et où la pauvreté intense lamine tout espoir de liberté ou de plaisir. C'est donc une société ouverte à toutes sortes de débordements qui débouchent sur des effets tragiques ,amplificateurs de néantisation et toxiques pour des populations malmenée. C’est un délitement continuel qui frappe ce monde délabrée et à vif.

Les pauvres y sont définitivement pauvres alors que les riches s'efforcent de le rester et de continuer à demeurer dans leur quartiers fortifiés qui font vivre une sorte classe moyenne pratiquement servile et précaire qui surnage mieux que les autres qui sont dans des eaux miséreuses très profondes .Notre personnage principal plus job que Napoléon ,se retrouve à arpenter ce monde impitoyable pour finir dans une sorte de chaos intérieur et décidément oui ! : » classes pauvres classes dangereuse ». La pauvreté sans espoir ne se nourrit pas des rêves et l'endurance aux frustrations semble avoir des limites. S’ouvrent ainsi les chemins qui mènent apparemment cette univers à croiser un tonneau de poudre.

Ce texte de science-fiction risque de questionner les amateurs du genre car l’univers est véritablement Low Tech et ce futur est devenu ,le temps passant pour le lecteur, une sorte de présent alternatif et apocalyptique .Le personnage principal qu’on accompagne depuis sa naissance, pendant toute son enfance et toute son adolescence également ,déploie un parcours aussi poignant que édifiant ,

et probant sur les effets néfastes et violents de la pauvreté généralisée. L'absence absolue de toute équité sociale comme de toute redistribution planifiée minimale produit ses effets délétères.

Ces pages invitent le lecteur à deux étapes touristiques . La première en zone pauvre et la seconde dans une immense décharge d'ordures où se tiennent à la fois un business et des recherches scientifiques pas catholiques . L'univers de ce roman est tellement délabré que à la fin le lecteur sera convaincus qu'il est des sociétés où l'espoir d'un monde meilleur est une fiction absolument irréaliste. Au fond de l'abime ,ce n'est pas l'espoir qui fait vivre mais c’est autre chose que l'espoir et c’est noir et mordant.

Il y a un texte qui rappelle un peu ce roman tout en étant sans liens avec lui et c’est :A L’est de la vie de Aldiss.

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La toile entre les mondes

Sympathique et pas très long .

Certains excellents romans de SF ne sont plus disponibles et sont donc voués à poursuivre une carrière confidentielle dans les bacs des libraires virtuels ..

La toile entre les mondes ne mérite pas de finir dans un bac de recyclage papier car ce serait trop dommage !

L'auteur est un éminent scientifique qui exerçât des responsabilités très importantes aux états unis ..

Trois ou quatre de ses romans furent traduits en français je crois

La toile entre les mondes est un superbe récit de hard science ..

Le thème est la thématique de l'ascenseur spatial assorti à une vision sur une façon rarement envisagée de créer un réseau de transport et de communications inter système solaire ..

Ce " Web " est époustouflant et je ne me souviens pas l'avoir vu développé dans un autre roman de SF ? ..

Le thème de l'intelligence artificielle trouve aussi de solides développements dans ce roman.

Un texte hard science certes ! mais excessivement digeste , plein de vie, des personnages réels et variés, solidité des concepts , humour et « last but not least « : des environnements uniques ,crédibles et fabuleux du jamais imaginé avant .

Pour parler par comparaison et sans exagérer c'est du P H Hamilton versus hard SF.

Un excellent roman et si vous ne me croyez pas faite une petite recherche Google car il reste quelques vestiges autour de ce texte.

C'est un n roman qui ne se prend pas au sérieux et c'est un bon moment de SF.

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Heritage Universe Series, Tome 1 : Summertide

Lu en anglais



Les Constructeurs ! Une race d'extraterrestres, probablement disparue, qui a construit des artefacts gigantesques vieux de plusieurs millions d'années, dans la galaxie. Ces artefacts, souvent incompréhensibles, reposent sur une science et une technologie hyper avancées. Justement, Darya Lang, une autorité en la matière, a trouvé un indice qui va l'amèner dans un système où se trouve l'artefact le plus récent des Constructeurs. Le système en question, Dobelle, comprend deux planètes jumelles qui sont reliées par un cylindre flexible de 20 000 km de long, l'artefact en question. Et tout indique que quelque chose va se produire lors du rapprochement maximum des planètes jumelles avec leurs deux soleils et la planète gazeuse géante. Ce rapprochement va entraîner des effets de marée gravitationnels extrêmement dangereux, surtout sur la planète Quake. Mais, à son arrivée dans le système, Darya remarque que d'autres visiteurs sont aussi motivés par la même observation.

Et ce n'est que la mise en bouche. On a un artefact mystérieux, des chercheurs, des extraterrestres étranges, etc. et le rapprochement de l'effet de marée maximum, le moment du plus grand danger, mais aussi celui de la révélation possible sur les Constructeurs.

Et c'est parti ! le mystère nous transporte et l'histoire se concentre en grande partie sur l'effet de marée sur la planète Quake et sur les visiteurs qui ont la malchance de s'y trouver à un mauvais moment. Ça c'est sûr ! de l'action, du mystère, pour finir par une surprise qui sera probablement analysée dans le prochain tome.

Et hop ! on enchaine sur le tome suivant.



J'ai beaucoup aimé, surtout que Charles Sheffield est un scientifique de haut niveau, qui sait attiser notre curiosité avec des idées qui paraissent plausibles.





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Heritage Universe Series, tome 4 : Converge..

Lu en anglais



La chercheuse Darya Lang est abasourdie. Un chercheur inconnu vient de proposer une nouvelle théorie, sur ce que sont les Constructeurs, qui semble remporter l'adhésion des chercheurs dans le même domaine. Or, Darya "est" la grande spécialiste sur les Constructeurs et leurs artefacts gigantesques, et sa réputation en prend un coup. Après réflexion, elle s'aperçoit que la théorie proposée lui semble comporter des failles, mais il lui faut faire des vérifications. Et là voilà repartie pour analyser le dernier artefact trouvé, celui-même qui a permis à l'autre chercheur d'élaborer sa théorie.



Deux faits nouveaux : Un artefact vient d'apparaître alors que les autres ont plus de 3 millions d'années et...les artefacts changent.



Se pourrait-il que la destinée de la vie intelligente dans ce bras de la galaxie ait été pilotée par les Constructeurs ?



On en apprend un peu plus sur les Constructeurs et leurs artefacts, mais la fin de la série laisse un peu à désirer.



Un roman avec des concepts très intéressants, un peu d'humour et d'aventure, et qui nous fait réfléchir sur une forme de vie vraiment très différente, en intégrant des concepts physiques novateurs.



J'ai beaucoup aimé même si je m'attendais à plus.



L'auteur a publié une suite, plusieurs années après ce roman; je vais essayer de me le procurer.
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Heritage Universe Series, tome 3 : Transcen..

Lu en anglais



Quelle horreur ! Les Zardalus se sont échappés !



Les Zardalus, des céphalopodes terrestres géants (familles des pieuvres), ont dominé leur partie de la galaxie pendant longtemps, mais sont disparus depuis des millénaires, éliminés par leurs races vassales, poussées au bout par leur brutalité sans nom. Mais il s'avère que la race légendaire des Constructeurs en avaient conservé quelques-uns en stase et que ceux-ci se sont échappés. C'est une menace importante pour les autres races du bras de la galaxie, car ils sont impitoyables et se reproduisent à une vitesse folle.

Or Darya Lang et ses compagnons n'ont pas réussi à convaincre le grand conseil de leur menace à cause de l'absence de preuves, sans compter que la race est considérée comme disparue depuis longtemps. Darya et ses amis se décident d'essayer de retrouver leurs traces pour fournir une preuve que les Zardalus sont bien de retour.



On bascule un peu en mode thriller avec des indices et, bien sûr, un artefact gigantesque des Constructeurs. Sans compter que l'on parsème ici et là des notions de physique quantique et un regard sur les réalisations potentielles d'une race extrêmement avancée et quasi immortelle.



Mais où peut bien être la planète des Zardallus ?



Un roman un peu plus léger avec un peu d'humour, mais encore une fois des idées audacieuses. Donc, j'ai beaucoup aimé.



Et on bascule sur la suite.
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Heritage Universe Series, Tome 2 : Divergence

Lu en anglais



Sur la piste des Constructeurs ! La chercheuse Darya Lang, grâce à ses indices, retrouve le vaisseau gigantesque, sorti de la planète Quake au moment de l'effet de marée gravitique, en orbite autour de la planète géante gazeuse Gargantua. Et bientôt d'autres personnes d'Opal suivent sa piste. le vaisseau géant, qui semble être un vaisseau de la race légendaire des Constructeurs, se révèle plein de mystères. Et, soudain, c'est la surprise. Les curieux ont activé le système de transport qui les transporte dans un artefact gigantesque à 30 000 années de la voie lactée. Et là, d'autres surprises les attendent.

Ici, on en apprend un peu sur les Constructeurs, leur apparence et leur science avancée. En même temps, on apprend que face à un problème insoluble, certains constructeurs ont régressé à un état quasi instinctif et ont perdu leur intelligence. Les Constructeurs ont donc décidé d'avoir un autre point de vue sur le problème et décident de mettre à contribution certaines races, dont les humains, qui ont atteint un niveau intéressant. Mais, il s'avère que ce n'est qu'une première sélection et qu'ils vont procéder par élimination pour n'en retenir qu'une seule.



Un roman qui permet de nous faire un peu sentir l'ampleur des réalisation d'une race hyper avancée. Comme on dit, ça fonctionne, mais on n'a aucune idée du mode de fonctionnement, un peu comme un téléviseur pour un peuple primitif.



Et comme je suis friand des idées et des concepts, j'ai beaucoup aimé.



Et hop ! on enchaine sur le tome suivant avec des extraterrestres vraiment très méchants.
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Le frère des dragons

Job Napoleon Salk, né, quasi mort né, d'une mère droguée, est multi handicapé. Malgré tout, il a hérité miraculeusement d'un esprit vif, d'une oreille absolue et d'un don pour les langues. Son univers : un monde proche où l'économie s'est effondré et où le monde vit dans la misère. Mais pas tous ! Les riches sont encore privilégiés et, en plus, pour échapper au blâme, ils ont réussi à mettre le blâme, de l'effondrement, sur le dos des scientifiques, qui sont maintenant maintenus dans des camps, souvent prêts de décharges polluantes. Job, débrouillard hors pair, survit, mais finit par faire une erreur qui le démarque. On ne lui donne pas le choix; il lui faut infiltrer un camp de scientifiques où, paraît-il, un d'entre eux a fait une découverte qui bousculerait la main-mise des riches et leur puissance.



Une dystopie bien racontée et assez apeurante, car il s'agit d'un futur proche et possible, si on ne fait rien pour le contrer.

Par contre, en science-fiction, j'aime une histoire qui stimule mon imagination et ça n'a pas été tout à fait le cas.



J'ai aimé, mais je m'attendais à plus de Charles Sheffield, un écrivain que j'aime beaucoup.
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L'Extraordinaire Docteur Darwin, tome 1 : L..

(...) Les 3 nouvelles proposent des intrigues très différentes autant dans les circonstances que dans leurs résolutions. La qualité est présente tout au long du recueil et on ne s’ennuie pas une minute à suivre les aventures de nos 2 compères. Chaque histoire nous permet de changer de contexte, de visiter un endroit différent et de rencontrer de nouveaux personnages qui ont une énigme à proposer.



Les héros sont sympathiques et, si l’auteur n’a pas le temps de les approfondir énormément vu la brièveté des textes, il réussit à brosser leurs portraits rapidement, suffisamment précisément pour que le lecteur puisse s’y attacher et se préoccuper de leur sort.



Nous sommes ici dans ce qu’on appelle la Hard Science, c’est-à-dire que les mystères ont tous une explication scientifique, même si on reste à la limite du fantastique tout au long des 3 récits. Et dans les 3 cas, on reste curieux jusqu’à la fin de découvrir l’explication qui sera proposée.



Le style est agréable, fluide, sobre. L’auteur ne s’embarque pas dans de longues descriptions et la résolution des cas est claire et cohérente. Le format nouvelle ne nuit pas aux intrigues, au contraire il est parfaitement adapté au contenu. L’édition quant à elle est très sympa: couverture à rabats, papier de qualité. Le gros hic, c’est qu’il y a beaucoup de coquilles. Rien qui entrave la lecture, mais c’est quand même décevant.



Dans l’ensemble, une lecture très agréable, relativement addictive, servie par une plume de qualité. Je lirai très volontiers d’autres titres de Charles Sheffield (si vous en avez à me conseiller 😉 ). Je recommande 🙂
Lien : https://bienvenueducotedeche..
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Le frère des dragons

Le frère des dragons est un roman que j’avais trouvé en brocante. Acheté sans savoir où il me mènerait, j’ai pris ma claque du mois de mai.



La trame du roman est classique : on suit Job de sa naissance jusqu’à sa fin inévitable, et en même temps que lui nous découvrons le monde dans lequel il vit. C’est peut-être un futur extrêmement négatif que nous décrit Sheffield mais il ne faudrait pas grand chose pour qu’on y arrive.



Sa description se fait sur trois plans. Il y a l’injustice sociale : la solidarité a disparu, celui qui n’a pas de ressources est laissé à lui-même. cela est directement inspiré des années Reagan. ensuite il y a la question de la dégradation de l’environnement due à un système économique et politique injuste, hypocrite et inefficace. Pour finir Sheffield aborde la question de la responsabilité des scientifiques dans l’avènement de certains événements.



Job est un personnage qui n’avait rien pour gagner au commencement de sa vie. De constitution très chétive, avec un visage détruit par les addictions de sa mère et par l’accouchement, il aurait dû mourir dès les premières minutes de sa vie Mais il est doté d’un grand instinct de survie et d’un don qui lui permet de comprendre et d’utiliser n’importe quelle langue.



Alors on découvre un monde moche aux côtés d’un héros moche mais attachant et qui réussit à déjouer tous les pronostics le concernant. Le Frère des dragons est un roman qui ne laisse pas indifférent et qui fait réfléchir sur notre monde actuel et de ce qu’on veut en faire.
Lien : https://lecturesdechiwi.word..
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Le frère des dragons

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