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4.22/5 (sur 16 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Strasbourg , le 15/09/1858
Mort(e) à : Sahara algérien , le 1/12/1916
Biographie :

Charles Eugène de Foucauld de Pontbriand est un officier de l'armée française devenu explorateur et géographe, puis religieux catholique et linguiste. Il a été béatifié le 13 novembre 2005 par le pape Benoît XVI et canonisé par le pape François le 15 mai 2022.

Orphelin à l'âge de six ans, Charles de Foucauld fait carrière dans l'armée, intégrant Saint-Cyr et menant une vie dissolue. À vingt-trois ans, il décide de démissionner de l'armée afin d'explorer le Maroc en se faisant passer pour un Juif. La qualité de ses travaux lui vaut la médaille d'or de la Société de géographie, et une grande renommée suite à la publication de son livre Reconnaissance au Maroc (1888).
De retour en France et après diverses rencontres, il retrouve la foi et devient religieux chez les Trappistes le 16 janvier 1890. Puis il part pour la Syrie, toujours chez les Trappistes. Sa quête d'un idéal encore plus radical de pauvreté, d'abnégation et de pénitence le pousse à quitter la trappe afin de devenir ermite en 1901. Il vit alors en Palestine, écrivant ses méditations qui seront le cœur de sa spiritualité, comprenant la Prière d'abandon.
Ordonné prêtre à Viviers, il décide de s'installer dans le Sahara algérien, à Béni-Abbès. Il ambitionne de fonder une nouvelle congrégation, mais personne ne le rejoint. Il vit avec les Berbères adoptant une nouvelle approche apostolique, prêchant non pas par les sermons, mais par son exemple. Afin de mieux connaître les Touaregs, il étudie pendant plus de douze ans leur culture, publiant sous un pseudonyme le premier dictionnaire touareg-français.
Le 1er décembre 1916, Charles de Foucauld est assassiné à la porte de son ermitage.
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Connaissons-nous vraiment celui que le pape François va canoniser ? Charles de Foucauld (1848-1916) a vécu un itinéraire spirituel hors du commun et pourtant très actuel. Après une jeunesse dissipée, le soldat géographe retrouve la foi chrétienne et ne veut vivre que pour Dieu. de Nazareth à Tamanrasset, il choisit d'imiter la vie cachée de Jésus et de crier l'Évangile par sa vie. Sa soif d'absolu le conduit jusqu'au désert où il vit avec les Touaregs.


Citations et extraits (10) Ajouter une citation
Pour un homme adulte, porter le voile, c'est marquer qu'il sait parler avec mesure et discernement. Le Touareg voile sa bouche en signe qu'il sait voiler son propos, que ses paroles sont parcimonieusement proférées. Le voile laisse entrevoir en même temps qu'il dissimule: Il est une manière de le manipuler, d'abaisser ou d'élever ses pans, qui permet d'exprimer ses sentiments dans le moment même où on dérobe son visage aux regards.
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On trouve qu'on n'aime pas assez : comme c'est vrai, on n'aimera jamais assez.

Lettre de Charles de Foucauld à Marie Bondy 1er décembre 1916, jour de sa mort
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Sécheresse

Les sacs sont légers, les chèvres sont sèches;
vient un pauvre, il s'assoit sur les talons,
on n'en a nul souci, qu'il meure de faim s'il le veut !
La sécheresse pèse sur le pays comme le mont Oûdan ;
elle se lèche les lèvres de satisfaction, elle ne recule pas d'un pas ;
elle veut nous ôter jusqu'à nos voiles de visage
et nos pantalons, et nous empêcher d'aller aux réunions galantes.
Les chamelles et les chamelons d'un an sont arrêtés et retenus aux lieux où ils sont, tant ils sont épuisés ;
Les chameaux s'arrêtent en plein désert sans pouvoir avancer, de faiblesse ;
qu'arrivera-t-il, à plus forte raison, aux petits des vieilles chèvres
qui à grand-peine déplient leurs articulations pour marcher ?

(Khamid agg Afiser)
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Charles de Foucauld
Il faut passer par le désert et y séjourner pour recevoir la Grâce de Dieu ; c'est là qu'on se vide, qu'on chasse devant soi ce qui n'est pas Dieu et qu'on vide complètement cette petite maison de notre âme pour laisser toute la place à Dieu seul.
C'est un temps de grâce, c'est une période par laquelle toute âme qui veut porter des fruits doit nécessairement passer. Il lui faut ce silence, ce recueillement, cet oubli de tout le créé, au milieu desquels Dieu établit son règne et forme en elle l'esprit intérieur.

(1898)
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"tadarout" : signifie, en parlant de l'extérieur, un vent à peine perceptible, qui ne remue presque pas l'air et qui n'agite pas les feuilles ; et en parlant de l'intérieur d'une maison, signifie le faible courant d'air qui s'établit dans un appartement quand on y ouvre des fenêtres qui se font face, sans qu'il y ait de vent au dehors. La "tadarout" est toujours quelque chose de doux et d'agréable.
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Notre-Seigneur nous donne, ici, le précepte de la prière solitaire : nous enfermer dans notre chambre et y prier dans la solitude notre Père qui nous voit dans le secret. Donc, à côté de la prière bien-aimée devant le Saint-Sacrement, à côté de la prière en commun où Notre-Seigneur est au milieu de ceux qui se réunissent pour Le prier, aimons et pratiquons chaque jour la prière solitaire et secrète, cette prière où nul ne nous voit que notre Père Céleste, où nous sommes absolument seuls avec Lui, où nul ne sait que nous Le prions ; tète à tète, secret délicieux, où nous répandons notre cœur en liberté, loin de tous les yeux, aux genoux de notre Père...
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Il ne faut pas chercher, dans ce 'Dictionnaire" et dans les extraits proposés ici, ni l'exotique de l'explorateur, ni le spirituel de l'élu : il suffit simplement de respirer lentement au rythme des nuits et des dunes, des silences et des solitudes peuplées d'appel, d'écoute ; de savourer ces mots goutte à goutte (...)
C'est un chemin de "semmedri", de petitesse, de rapetissement, d'effacement : "se rapetisser (en se faisant petit et humble en paroles et en attitude, par l'humilité extérieure) (être humble extérieurement"
Et c'est le repos et l'abandon de celui qui est entré en soi-même, qui s'est remis au service d'autrui, qui ne compte plus ses forces et qui vit d'une "pleine acceptation".
(dans la préface de Carlo Ossola)
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La condition de l'amour, c'est le silence.

(poème de Ämmena oult Sedâda)
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La vie est connue, aimée, par cette fidélité passionnée au détail, par la longue observation qui caresse la chose qu'on contemple ; et la parole se renouvelle, s'épanouit, semble retrouver une fraîcheur oubliée, elle luit comme une rosée d'aubade, comme un "gris alouette" qui chante sur la page et dans notre mémoire.
(dans la préface de Carlo Ossola)
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"geouei" et "etrem", ayant pour sujet Dieu et pour régime direct une personne, s'emploie au figuré pour rappeler à quelqu'un la présence de Dieu, dans des phrases comme celle-ci : "Dieu te remonte et te descend" (Dieu te parcourt de part en part, te pénètre tout entier, voit le fond de ton âme).
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