AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Charlie Wat (69)


Le jugement, c'est un poison. Il faut être parfaitement dans les normes, conformes aux standards, lisses, sans aspérités. A la moindre anicroche, la bien-pensante vous catalogue. Les trop peureux, les trop anxieux, les trop sensibles, les trop émotifs, les trop colériques, les trop lunatiques, les trop lunatiques, les trop mélancoliques sont la plupart du temps considérés comme des malades priés de se faire soigner et de ranger leur mal de vivre au fond d'une boîte hermétique.
Commenter  J’apprécie          00
C'est sans doute ça, aimer : respecter la liberté de l'autre et accepter ses choix, même si ceux-là nous tuent.
Commenter  J’apprécie          00
Les possibilités, c'est comme les routes, il y en a des millions. Mais la tienne, de route t'a conduite ici et maintenant, devant lui. Tu as aujourd'hui la possibilité de comprendre, d'apprendre et de pardonner. Tu as aussi la possibilité de passer ton chemin, si tu penses que c'est mieux pour toi.
Commenter  J’apprécie          00
Il existe plein de regards différents. Il y a ces regards qui vous effraient, ceux qui vous enveloppent, ceux qui vous scotchent, ceux qui vous crucifient, ceux qui vous tétanisent, ceux qui vous assassinent, ceux qui vous étonnent, ceux qui vous promettent, ceux qui vous perdent, ceux qui vous bouleversent, ceux qui vous racontent leur histoire, ceux qui vous transpercent.
Commenter  J’apprécie          00
Il parait que c'est la peur de l'engagement qui fait ça. Notez que je ne suis pas contre l'engagement, il semble plutôt que ce soit l'engagement qui ait une dent contre moi.
Commenter  J’apprécie          00
Parfois, on a le sentiment que notre vie n'est qu'un ensemble désordonné. Et puis, un beau jour, on se rend compte que ce qu'on prenait pour un chaos monumental n'est en fait que les pièces disparates d'un puzzle qui, soudain, vous apparait dans son entier. Comme si tout faisait sens d'un seul coup.
Commenter  J’apprécie          00
« Dire le futur, ça se commande pas, tu l’as ou tu l’as pas. Et pis, parfois, ça arrive tardivement, on sait pas pourquoi. On choisit pas ».
Commenter  J’apprécie          00
Qu’est-ce qui pousse deux personnes l’une vers l’autre ? Les différences ou au contraire, les similitudes ?Je n’étais pas la seule à m’étonner de cette union : la veille, à la lueur des bougies parfumées à la citronnelle, l’un de nous avait posé la question de savoir si, au lycée, il s’était passé quelque chose entre eux sans que l’on en sache rien.
Commenter  J’apprécie          00
Il arrive parfois, souvent même, qu’on cherche pendant des années ce qu’on avait pourtant sous les yeux depuis un bail. C’est vrai que rien ne nous prédestinait, Caro et moi, à être ensemble. Mais le destin a décidé de nous réunir il y a trois ans et depuis, on ne se quitte plus. Hein Caro ? Nous nous sommes croisés alors qu’elle n’était pas très bien. Et puis, l’amour a fait le reste.
Commenter  J’apprécie          00
À cause de lui, j’allais devoir apprendre à ne plus l’aimer. Et, à force de larmes et de regrets, j’avais appris. Le temps sait faire ça aussi. À présent, quand je repensais à lui – cela m’arrivait encore de temps en temps –, à ce courage que je n’avais pas eu de lui avouer mon amour, et à ce coche que j’avais loupé quand il était encore près de moi, je ne pouvais m’empêcher d’imaginer combien ma vie aurait été différente si nous avions été réunis. Nous serions-nous mariés, comme j’en crevais d’envie à l’époque ? Ou n’aurions-nous vécu qu’une idylle de quelques mois, passionnée et intense ? Serait-il quand même parti si j’avais eu le courage d’afficher mes sentiments pour lui ?
Commenter  J’apprécie          00
Il était aussi mon amour secret, celui que je n’osais pas avouer. J’étais folle de lui, aussi folle que peut l’être une adolescente, convaincue d’avoir trouvé son âme sœur et l’homme de sa vie en une seule personne. Il était grand, les cheveux châtains, les yeux verts, il jouait au tennis tous les samedis et il avait un bon niveau. Et puis, après le bac, il nous avait annoncé qu’il partait en Australie, émiettant mon cœur sans le savoir et le vidant de tous les espoirs qu’il avait nourris durant les trois années précédentes.
Commenter  J’apprécie          00
Parmi eux se trouvait peut-être le futur homme de ma vie ? N’était-il pas fréquent que des couples se forment pendant les mariages ? Les cœurs, les hirondelles, les serments, le rose, les jolies robes et les smokings, tout cela n’était-il pas propice à générer des histoires d’amour en pagaille ?
Commenter  J’apprécie          00
Bien sûr, je connais les contes de fées, les histoires de paysannes dont s’entichent les princes, les bergers qui finissent par épouser des princesses. Mais ce n’était que des histoires pour faire rêver les gamins. Dans la vraie vie, les choses étaient radicalement différentes.De cela, j’en étais convaincue. La preuve : j’étais célibataire. Tous les songes qu’on m’avait vendus, c’était du vent. Les princes charmants n’existaient pas, les ouvriers ne sortaient qu’avec les ouvrières, les jeunes cadres dynamiques ne s’intéressaient qu’à la forme des fesses des secrétaires, jusqu’à ce qu’ils décident que l’âge était venu de se caser. Tout ça pour dire qu’à presque trente ans, j’étais seule et pas loin d’être désespérée.
Commenter  J’apprécie          00
Une réunion d’anciens amis, c’est toujours à double tranchant. On s’y rend avec autant d’excitation que d’appréhension.
Il y a ceux qui sont ravis de se revoir et qui se retrouvent, convaincus que rien n’a changé. Et parfois, c’est vrai : on se parle, on discute, on se raconte nos vies et on réalise que rien n’a vraiment bougé, que le temps n’a rien abîmé, ni la complicité ni les petites animosités qu’on nourrissait lorsqu’on était adolescent.
Commenter  J’apprécie          00
C'est sans doute ça aimer : respecter la liberté de l'autre et accepter ses choix, même si ceux-là nous tuent.
Commenter  J’apprécie          00
C'est idiot, les souvenirs; ça s'invite sans qu'on n'y puisse rien, et puis, ça vous empoisonne.
Commenter  J’apprécie          00
Parfois, on a le sentiment que notre vie n'est qu'un ensemble désordonné. Et puis, un beau jour, on se rend compte que ce qu'on prenait pour un chaos monumental n'est en fait que les pièces disparates d'un puzzle, qui, soudain, vous apparaît dans son entier. Comme si tout faisait sens d'un seul coup.
Commenter  J’apprécie          00
Si loin de ma vie, de mes ressassements et de mes regrets. Tout à coup, une intuition : celle d’être faite pour ce milieu dans lequel, malgré le stress et les engueulades qui ne manquent pas d’interrompre la magie, je me sens bien.
Commenter  J’apprécie          00
À vrai dire, la seule vision de cet homme et des sourires qui s’affichent sur les visages de ceux qu’il croise me fait du bien et m’apaise un peu.
Juste un peu. Parce qu’au fond, la boule d’angoisse nichée au creux de mon plexus ne me quitte pas. En réalité, je ne fais qu’attendre. Qu’il ait terminé, qu’il me raccompagne au bureau de Mary O’Brian et qu’il m’emmène au bureau des objets trouvés. Je ne pense qu’à ça, je ne peux pas détacher mes yeux très longtemps des sacs que portent les femmes.
Commenter  J’apprécie          00
J’oscillais en permanence entre espoir et désillusion, mes sentiments étaient en forme de montagnes russes. Parfois, je me disais qu’il allait se déclarer, m’avouer que j’étais la femme de sa vie. D’autres fois, je me morfondais, réalisant à quel point tout était fichu, que le temps ne se rattrape pas, qu’on avait laissé passer notre chance, qu’il fallait s’ouvrir à d’autres choses et parcourir de nouveaux chapitres.
Commenter  J’apprécie          00



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Charlie Wat (515)Voir plus

Quiz Voir plus

Littérature anglaise #Euro2016

C’est Shakespeare qui a inventé le mot anglais "swag" ?

Vrai
Faux

8 questions
190 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}