Cheryl Strayed

Magnifique roman. On plonge au coeur de l'aventure humaine de Cheryl Strayed, qui partage ici son récit.

Un roman au plus près des pensées de l'auteur qui surpasse ses problèmes en effectuant la Pacific Crest Road.

Certainement un des livres qui m'aura le plus enrichie.

Nous sommes en 1995, Cheryl Strayed vient d'avoir 26 ans. Au bout du rouleau après de nombreuses épreuves (une enfance difficile, la mort de sa mère d'un cancer du poumon foudroyant et son récent divorce), cette dernière qui a sombré dans la drogue décide de se lancer dans un pari insensé, tout quitter pour s'aventurer dans une randonnée sur le PCT (Chemin des crêtes du Pacifique). De la Sierra Nevada à l'Oregon, la jeune femme va parcourir seule 1700 kilomètres avec un sac à dos beaucoup trop lourd qu'elle surnommera "Monster", des chaussures trop petites et un maigre pécule qu'elle a économisé sur ses pourboires de serveuse. Percluse de douleurs et les pieds en sang (elle perdra six ongles de pieds dans l'aventure), Cheryl chante et se récite des poèmes dans sa tête pour tenir le coup. Souvent aidée par la solidarité des marcheurs qui croiseront sa route, la randonneuse va vivre une aventure inouïe et se faire quelques frayeurs quand son chemin solitaire croisera celui d'un ours, de serpents venimeux, de pumas et de coyotes. Malgré la douleur, les intempéries et parfois les privations de nourriture et d'eau, elle n'abandonnera jamais et ira jusqu'au bout de l'incroyable défi qu'elle s'est imposé !



Récit de résilience et de dépassement de soi, l'aventure hors du commun de Cheryl Strayed démontre qu'il existe en chacun de nous un potentiel infini et que rien n'est impossible à qui le veut vraiment. Émouvant, lucide et pétri d'humanité, Wild nous livre le témoignage sans fard d'une femme exceptionnelle qui s'est reconstruite dans l'effort physique et l'échappée en solitaire en communion avec la nature. Ce récit authentique, dépaysant et parfois drôle, rend également hommage à la littérature (au cours de son périple, l'auteure lira de nombreux livres (nous faisant partager sa fougue et son ressenti de lectrice) dont elle brûlera les pages au fur et à mesure de sa lecture afin d'alléger la charge de son sac à dos).

Ce livre passionnant va rejoindre en bonne place les rayons de ma bibliothèque, comme tous ceux que je prends plaisir à relire de temps à autre. Si vous aimez l'évasion dans la nature et les grands espaces, je ne peux que vous conseiller la lecture du témoignage de cette courageuse et intrépide héroïne des temps modernes qui nous livre là une épatante leçon de vie !
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J’ai toujours été passionnée par les récits de voyage, les quêtes initiatiques… Dans ce type d’ouvrage, j’avais déjà lu et chroniqué Elles ont conquis le monde, ouvrage relatant la vie de femmes incroyables qui ont participé aux grandes explorations, Into the Wild, l’histoire de mon frère et Into The Wild, 2 versants de la même histoire tragique de Chris McCandless.



L’idée que parfois, il faut abandonner le train-train quotidien et se lancer à l’aventure pour se retrouver soi-même me parle particulièrement. Je garderai toujours un souvenir ému de mon road-trip coup de tête autour du lac Léman, armée uniquement d’un vélo rouillé, d’une tente, d’une carte (et de ma CB, faut pas exagérer). Mon évasion n’a duré que 5 jours au lieu des 7 prévus, j’ai crevé 4 fois mes pneus et ma tente n’a pas résisté à sa première nuit ( elle était dans un camping pourtant, je ne vois ce qu’elle voulait de plus), mon errance est donc bien minime à côté de celles d’Anita Conti, Karen Blixen ou Chris McCandless. Mais j’ai connu brièvement cette soif de solitude et d’inconnu, bien que pour ma part elle s’est faite proche de la civilisation.



C’est pourquoi je suis aussi attachée à ces récits de voyages, à ces histoires d’errances et de retours (parfois).



Rarement un livre n’a été aussi « visuel ». L’auteure a la merveilleuse capacité de nous décrire avec tant de précision ses expériences et ce qu’elle a vu qu’on s’y croirait. J’ai eu mal quand, débutant à peine sa randonnée, elle chute. J’ai été émerveillée devant ces sentiers escarpés, ces montagnes à perte de vue… J’ai été ravie quand elle a rencontré d’autres randonneurs, touchée en découvrant sa vie personnelle. Bref, j’ai marché avec elle pendant 500 pages, et je l’en remercie.



Pour lire la suite, suivez le lien vers mon blog Au Baz'Art des Mots!
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Alors que vous étiez nombreux à me le conseiller depuis des années et que je mourrais d’envie de le découvrir depuis mon coup de foudre pour une des chansons de la bande originale du film adapté (Walk Unafraid de First Aid Kit), je n’ai acheté Wild qu’au retour de mon premier voyage solo en septembre et il m’a fallu attendre mon deuxième road trip, en ce mois de mai, pour enfin me décider à le lire.

Pourquoi avoir attendu si longtemps avant de me plonger dans cette merveille ? En même temps, suivre l’aventure de Cheryl alors que j’étais moi-même en voyage solo et en sac à dos, c’était encore plus fort ! Vous l’aurez deviné, j’ai adoré cette lecture et j’aimerais trouver d’autres titres du genre sur lesquels me pencher…



Les quasi 500 pages de cette édition de poche peuvent effrayer mais je ne les ai clairement pas vu passer et j’en aurais presque voulu davantage tant cette lecture a réussi à me happer et me fasciner !

Cheryl, l’autrice et aussi narratrice, nous raconte l’aventure qu’elle a vécu en 1995, dans l’ouest américain, sur un immense chemin de randonnée (le PCT) reliant le Mexique au Canada. Pourquoi cette jeune femme alors âgée de 26 ans, se lance-t-elle ce défi complètement fou (1700 kilomètres de randonnée dans des conditions plus ou moins extrêmes !) alors qu’elle n’a jamais pratiqué la marche intensive ? Pourquoi partir seule sur les routes, seulement accompagnée d’un sac à dos intrainable – et très vite rebaptisé Monster ?



Cheryl Strayed a utilisé les carnets de voyage qu’elle avait rédigé sur place pour reconstituer ce roman. Mais ne vous attendez pas à un récit linéaire, non. Bien sûr on progresse entre les pages comme on progresse sur le chemin, du point de départ au point d’arrivée ; mais entre les deux, l’autrice nous propose des tours et des détours dans sa mémoire.

A travers de nombreux flash-back, on plonge dans ses souvenirs et on découvre le passé de cette jeune femme. Sa relation fusionnelle avec sa maman, morte quelques années plus tôt d’un cancer alors qu’elle n’avait que 45 ans, ses nombreuses infidélités à un mari pourtant adoré, sa dépendance à la drogue… Le lecteur fait la connaissance de Cheryl alors qu’elle-même réapprend à se connaître, alors qu’elle met le doigt sur certaines émotions et se libère de quelques souffrances.

On ne s’ennuie pas une seule seconde. C’est souvent la question qui revient lorsqu’on parle de voyage « solo » mais non, l’ennui n’est jamais là, car finalement, on n’est jamais vraiment seul. Et Cheryl nous le prouve plus d’une fois dans son récit puisqu’au cours de ses trois mois de randonnée, elle croise la route de nombreuses personnes avec qui elle créé des liens intenses, même si ce sont de parfaits étrangers. Mais vivre la même expérience forte rapproche.



La jeune femme est une narratrice très agréable à suivre. Son style est simple – mais pas simpliste – et surtout terriblement percutant. Quelle « héroïne » émouvante ! Quelle femme inspirante ! Elle m’a touchée plus d’une fois et j’ai été triste de devoir la laisser alors que je tournais la dernière page.

Bien sûr, mes deux petites expériences de voyage solo n’ont rien à voir avec la difficulté qu’elle a pu rencontrer au cours de sa randonnée mais tout de même, quelques-unes de ses réflexions ont résonné en moi et m’ont touchée : l’acceptation de la solitude et même sa recherche active dans certains moments, la lassitude de la marche qui finit chaque jour par prendre le dessus et qui revêt alors un caractère automatique (on marche comme des robots, un pied devant l’autre, juste pour atteindre l’étape que l’on s’est fixée), le dépassement de soi malgré la douleur et la fatigue… la fierté, le lâcher-prise, les retrouvailles avec soi-même, la peur des mauvaises rencontres ou de s’être perdue, le bonheur simple qui vient avec la vision de petites merveilles de la nature… et tant d’autres sentiments qui nous traversent au fil des journées solitaires.



Si Into the Wild m’avait déçue car m’avait laissé un peu sur le carreau – émotionnellement parlant – Wild change complètement la donne. Le caractère autobiographique et donc l’utilisation de la première personne du singulier aide sans doute à l’empathie mais en plus, Cheryl est une narratrice terriblement attachante, émouvante… et tellement inspirante ! Il ne me reste plus qu’à trouver une tente et à repousser un peu plus mes limites, la prochaine fois.
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Je suis bien embêtée avec ce livre car d'un coté je l'ai lu très facilement car on se prend vite au jeu de vouloir savoir ce qu'il va arriver à Cheryl et si elle va réussir aussi bien à terminer sa randonnée qu'à trouver ce qu'elle est venue chercher.

Puis de l'autre j'ai trouvé certains passages longuets, d'autres sans grand intérêt, redondant parfois dans la syntaxe des phrases et je m'attendais à quelque chose de plus profond, par rapport à ses émotions.

Peut-être avais-je trop d'attente...



Puis la dernière centaine de page m'a touchée par la justesse de l'écriture et la sensibilité qui se ressent enfin !



Du coup je reste quand même sur une très bonne impression. Comme l'indiquait un(e) babelionaute, une carte du parcours aurait été judicieuse au début du roman.

Ce tout petit livre rassemble des aphorismes dits ou écrits par Cheryl Strayed, l’auteure de Wild.

Si vous aimez les citations, les petites phrases inspirantes, si une phrase répétée en mantra peut vous motiver… alors ce recueil est fait pour vous !

Certaines citations vous parleront plus que d’autres, c’est normal. Pour ma part, quelques unes ont vraiment fait mouche, soit par leur efficace simplicité, soit parce qu’elles mettaient des mots sur des intuitions, soit tout simplement parce qu’elles pensaient une blessure que je n’avais pas forcément conscience d’avoir. Certaines m’ont permis de réfléchir à mes défauts, aussi !

C’est un petit recueil que je vais garder près de moi, pour l’ouvrir en cas de coup de blues. Quelques dizaines de pages suffisent pour se recentrer, c’est tout ce dont j’ai besoin, parfois !

Magnifique, j'ai vu le film avant de lire le livre, c'est très très bien écrit, c'est autobiographique, pas de nègre à l'horizon, (quand est ce qu'on va mettre ce terme aux oubliettes..) shéryl strayed, la vagabonde égarée, c'est mise à nu en racontant cette période sombre de sa vie, juste magnifique je le conseil à tous car ce n'est pas un livre sur la randonné, mais sur une femme, qui veut enfin en devenir une.

Roman autobiographique où Cheryl nous explique les raisons qui l'ont amenée à prendre le chemin des crêtes du Pacifique et à parcourir quelques 1800 km dans des conditions parfois excessives.

Ce récit est aussi un récit initiatique qui montre combien le poids de la vie - ici symbolisé par Monster, son sac à dos - est parfois très lourd à porter et c'est au fond de soi que l'on doit aller chercher les clés pour l'alléger.

Il nous montre aussi combien on s'attache à certaines choses qui ne sont tout compte fait que superflues et que l'essentiel est à porter de main mais que l'on est aveugle consciemment ou non.

En tant que randonneuse, mais de niveau nettement moindre, ce livre a trouvé écho et m'incite encore plus à prendre mes godillots pour un long périple en solitaire.

Cheryl Strayed, traduction "égaré". C'est tout à fait ce que le récit nous livre, avec justesse et pudeur, le parcours d'une jeune femme égarée momentanément dans sa vie. Avec la maladie et la mort de sa mère, elle s'est perdue, elle a remis en cause sa vie et a tout chamboulé au point de perdre pied. Elle finit par ouvrir les yeux et décide de faire le Chemin des Crêtes du Pacifique (PCT) comme moyen de se retrouver ! Elle affronte sa solitude -sans préparation physique- mais avec un mental à toute épreuves :) Elle se révèle à elle et à nous. J'ai suivi son parcours avec émotions, tensions parfois.

Lisez ce récit autobiographique qui remet les choses de la vie en perspective !
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Quelle expérience. Quel courage. On se pause tous la question, l’aurait on fait? Pour ma part, même à la croisée des chemins dans ma vie, je n’aurais pas eu le courage de partirseule pour me retrouver.

Wow!!! J'ai adoré!! Quand je suis arrivée sur les dernières pages, j'ai essayé de ralentir, je n'acceptais pas que notre relation se terminait avec les quelques lignes qui restaient. Ce livre, je l'ai veçu, je l'ai respiré, j'ai pleuré avec Cheryl, j'ai souffert pour elle, avec elle.

"Put yourself in the way of beauty". Je retiens et j'essaie de me rappeler cette idée souvent.

Plutôt qu'une thérapie, et après la drogue et le sexe, Cheryl Strayed a choisi la randonnée sur le Pacific Crest Trail pour régler ses problèmes de vie : deuil de sa mère adorée, divorce d'avec son premier amour, délitement de sa famille, sensation d'être seule, malheureuse et paumée...



C'est cette expérience qu'elle nous raconte ici : une aventure bien moins romanesque qu'elle ne l'imaginait, avec beaucoup plus de crasse, d'ongles arrachés et d'angoisse et beaucoup moins de méditation, et pourtant rédemptrice.



Pour nous lecteurs, l'aventure peut se révéler inspirante aussi, car les problèmes de Cheryl sont similaires à ceux que tout le monde peut rencontrer et sa façon de les affronter par la marche, la patience et la bienveillance peut servir d'exemple.

J ai adoré. Un beau livre sur le cheminement (au sens propre comme au figuré ) d une jeune adulte un peu perdue un peu seule mais qui se lance un défi.

Pour les amoureux de la Nature (humaine et végétale). Un vhouette moment de lecture...inspirant !

J'ai adoré ce livre. L'auteur et randonneuse nous emmène littéralement et littérairement dans son périple douloureux sur le Chemin des Crêtes du Pacifique (PCT) et nous permet de découvrir en même temps qu'elle les merveilles qui jalonnent ce chemin tracé par l'homme.

Elle nous convie également à découvrir la force de l'esprit, la détermination dont nous sommes capables. Cheryl nous enseigne comment il est possible de surmonter la souffrance du deuil, de retrouver un but, une voie, même quand tout semble perdu.

Nous l'accompagnons dans sa grande solitude et pourtant ce livre est aussi un formidable opus à l'amitié et à l'amour.

Merci Cheryl Strayed.

J’ai toujours aimé les romans autobiographiques de ce genre de héros ordinaire, capable de parcourir des kilomètres en pleine nature, avec le strict nécessaire pour survivre. Ce sont pour moi des aventuriers des temps modernes à l’instar de Sylvain Tesson.

Bérézina et Dans les Forêts de Sibérie sont d’ailleurs parmi mes plus belles lectures !



Wild était donc venu tout naturellement s’ajouter à ma PAL tant j’en avais entendu parler autant par le livre que par le film.



Cheryl Strayed nous conte son errance à partir de la mort de sa mère, remonte à son enfance peu ordinaire, puis livre avec pudeur mais sans faux semblants, ses errances entre drogues et sexe facile. Cette randonnée, c’est pour elle comme l’appel de la dernière chance, une manière de se retrouver face à elle-même et de tenter de reprendre pieds.



Elle l'aura préparée cette randonnée, pourtant, rien ne peut suffisamment la préparer à ce qui l’attend. Et c’est en allant puiser des forces insoupçonnées au fond d’elle-même qu’elle trouvera la rédemption.



Je m’attendais à être transportée et bouleversée par ce livre mais autant vous le dire tout de suite, et contrairement à bon nombre de lecteurs de ce roman, ce ne fut pas le cas.

Arrivée au quart du livre, j’ai même très franchement pensé abandonner et ce sont quelques instagrammeuses qui m’ont convaincue de poursuivre ma lecture.



En effet, j’attends de ce genre de roman, non pas une sorte de guide de la bonne randonneuse mais les sentiments et les sensations ressenties par les personnes. Un tel dépassement de soi implique nécessairement une réflexion plus profonde sur le sens de la vie, son rapport l’Histoire et à la nature et même à sa propre enfance. Et je n’ai pas eu ça, ou en dose trop homéopathique pour me transcender !



J’ai trouvé que l’auteure restait finalement très autocentrée et très factuelle. Elle raconte les faits, certes parfois très intéressants voire touchants, mais il est rare qu’elle en sorte une réflexion qui la dépasse ou par laquelle je me sentirais concernée, englobée dans sa propre expérience.



Je suis ravie d’avoir poursuivie ma lecture sur les conseils des autres bloggeuses car ce roman offre de beaux moments mais je reste au final largement sur ma faim et grandement déçue car j’en attendais bien plus !



Avec Sylvain Tesson, à la lecture de ses livres, même si tu n’as pas fait la randonnée avec lui, tu te sens intégrée, tu as le sentiment qu’il t’a véritablement inclue à son expérience en te livrant des réflexions qui transcendent le genre humain.



Ici rien de tout cela, nous restons sur une expérience personnelle de résilience et de rédemption grâce à la marche et je ne me suis sentie à aucun moment en empathie avec la narratrice.



Je sais que je suis assez seule à avoir eu ce ressenti et tout le monde m’en a largement dit du bien et semble avoir été bouleversée par ce roman…



Alors ne vous attardez pas à mon avis globalement négatif et lisez-le ne serait-ce que pour vous en faire votre propre opinion et vous offrir malgré tout un bon bol d’air pur !

Wild est un bon échappatoire à notre vie quotidienne.

En effet, Cheryl Strayed une randonnée sur le PCT (Pacific Crest Trail), qu'elle a effectuée lors d'un été dans les années 1990. Ce chemin parcourt les États-Unis de la frontière mexicaine à la frontière canadienne. Elle raconte sa douleur, ses doutes, ses peurs et ses aventures sur ce chemin, qu'elle parcoure du désert des Mojaves au Pont des Dieux . Lors de ce périple, elle souhaite réfléchir à sa vie, qu'elle trouve désastreuse.

Franchement, c'est bien écrit, et on arrive facilement à s'imaginer à ses côtés, regardant les sublimes paysages qu'elle décrit. On arrive facilement à s'évader, et cela fait du bien. C'est presque un, coup de cœur, et j'ai beaucoup aimé cette histoire.

La marche comme exercice de lâcher-prise.

C’est ce que nous partageons avec Cheryl Strayed dans ce livre auto biographique, le récit de son long périple de 1700 kms sur le Pacific Crest Trail (PCT), un sentier de grande randonnée qui s’étend de la frontière mexicaine à la frontière canadienne.

Chargée à la fois d’un passé douloureux et d’un sac trop lourd (symbole du passé ?), Cheryl connait de grands moments de solitude et de découragement, mais aussi des moments de bonheur simple et tellement libérateur, elle continue d’avance coûte que coûte, forte de son mantra :

« Qui c’est la plus coriace ? C’est moi ! »

Le lecteur l’accompagne mentalement, la soutient et se réjouit sincèrement lorsqu’elle arrive au terme de sa longue marche, le corps meurtri mais le cœur libéré.

Récit autobiographique, Wild est l’histoire de Cheryl qui après avoir perdu sa mère, divorcée et eu quelques années difficiles jusqu’à la drogue, se lance dans une randonnée à travers les USA.



Pas habituée à ce genre d’exercice, plutôt mal préparée avec un sac à dos tellement lourd qu’elle peut à peine le porter, elle souhaite se retrouver à travers cette marche rédemptrice sur le Pacific Crest Trail. Même si ça peut avoir une image de fuite, ce n’est pas ça. Elle ne fuit pas, elle se recherche.



Wild a été un véritable coup de cœur, j’ai dévoré ce roman et je me suis attaché à Cheryl comme si j’étais avec elle sur le chemin. J’ai vraiment adoré Cheryl et j’ai trouvé évident de s’identifier à elle, de comprendre ses raisonnements. C’est un roman que j’ai trouvé beau et intense, le genre d’histoire qui me donne envie de prendre mon sac à dos et de faire comme Cheryl, un retour à la nature pour se retrouver.



Extrêmement contente de ma lecture j’ai voulu enchainer sur le film, me disant qu’avec quelques paysages, ça pouvait être vraiment sympa. Mais le film m’a beaucoup moins plu, il n’a pas l’intensité du roman et on ne perçoit pas tout le cheminement de Cheryl. Mais pour ce qui est du roman, je vous le conseille vivement, surtout si vous avez envie d’évasion et de liberté, c’est un excellent roman pour cela.


Lien : http://raconte-moi.net/2017/..

Cheryl Strayed est surtout connue en France pour son roman autobiographique « Wild » dans lequel elle racontait la randonnée de 1.700 km qu’elle a effectuée seule.



« Le chemin du beau » dont j’ai choisi de vous parler aujourd’hui, est un recueil de citations, plus inspirantes les unes que les autres, que Cheryl Strayed a choisi de partager avec nous pour qu’à notre tour nous permettions à nos âmes de grandir.



Il est difficile d’en choisir quelques-unes à titre d’exemple car toutes sont absolument formidables. Mais en voici quand même deux, afin de vous donner envie de le lire :



« Personne ne va mener votre vie à votre place. Vous devrez vous débrouiller tout seul, que vous soyez riche ou pauvre, fauché ou blindé, héritier d’une immense fortune ou victime d’une terrible injustice. Et vous devrez y arriver indépendamment de la réalité ou de la difficulté des choses. Malgré tout ce qui aura pu vous arriver d’inacceptable, de triste ou de décevant. L’apitoiement sur soi-même est une impasse. Personne ne vous oblige à vous y engager. C’est à vous de décider si vous voulez rester garé là ou faire demi-tour. »



« Avant, chaque fois que j’entendais le mot « métamorphose », je m’imaginais un papillon. Mais la vie m’a appris que je faisais erreur. La métamorphose, c’est ce qui précède le moment où le joli petit insecte déploie ses ailes. C’est le cocon sombre dont on est prisonnier et dont on s’extrait en luttant. C’est la tâche pénible consistant à faire le tri entre bonheurs et épreuves, désirs et doutes, contretemps et drames, actes et accidents, erreurs et succès, afin de pouvoir devenir un être nouveau ».



Je vais garder ce livre à portée de mains afin de pouvoir en ouvrir une page au hasard régulièrement.

Tout quitter sur un coup de tête, prendre du recul sur sa vie. J'adore! L'auteur raconte une incroyable aventure. Elle a souffert physiquement, moralement, elle a rencontré des personnages aussi dingues et extraordinaires qu'elle.