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Citations de Chloé Esposito (76)


Nous passons par Dijon (là d'où vient la moutarde. J'ai horreur de ça, personne ne m'en fera avaler), et Arras, mais ces villes ne sont rien de plus que des panneaux sur l'autoroute. D'après ce que j'en vois, la France se résume à du bitume gris et des champs bruns désertiques. Pas étonnant que ses habitants soient tous de grands malades. C'est d'un ennui ! Ils ne font que baiser et bouffer. Remarquez, ce n'est pas si mal, comme vie. Si je m'y installais ?
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Elle ne travaille chez nous que de sept à vingt et une heures, six jours par semaine.
— Ah bon, c’est tout ?
Mais comment se débrouille Beth le reste du temps ?
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Ses deux complices nous observent sans dire un mot. Je n'ai pas l'impression qu'il se passe grand- chose derrière leurs yeux bovins, mais je peux me tromper. Je ne devrais pas juger si vite. Si ça se trouve, ils sont professeurs de physique quantique avec un job à temps partiel dans la mafia.
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Qui sont ces tarés qui associent plaisir et douleur ? (...). Aucun risque que ça m'arrive, en tout cas. Je serais nulle à chier comme masochiste. Je préfère le sadisme.
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Chloé Esposito
Suivant son regard, j'aperçois six soldats vêtus d'élégants pardessus rouges et de pantalons noirs à rayures rouges qui remontent l'allée, portant un cercueil croulant sous les lys. Je repère le pasteur dans sa grande robe blanche recouverte d'un gilet noir. Une chaîne en argent garnie d'une croix pend à son cou. Il a l'air cool. Il a un look affirmé. Je parie qu'il a déniché son collier chez Dolce & Gabbana ; ils vendent des chapelets et des trucs dans ce goût-là.
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Ce que je préfère, dans l’irlandais, c’est le mot wee. Eux ne l’utilisent pas pour dire « pipi » comme en anglais, mais pour dire « petit ». Tout semble plus mignon avec cet adjectif. C’est comme avec « chouia ». Par exemple : « Je vais me faire opérer, on va m’enlever un chouia d’utérus. Oh, rien de grave du tout. » Ou encore : « Tiens, je verse un chouia de ricine dans ton thé. Ça va te tuer, mais juste un chouia, promis. »
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- Votre sac vibre, madame. Pourriez-vous m'expliquer pourquoi ?
Il me dévisage avec une tronche d'enterrement. En effet, un vrombissement aigu s'élève du bac. Je pense à la mouche. Lui, il pense à une bombe.
- Je n'en ai aucune idée. En tout cas, ce n'est pas une bombe.
Mieux vaut éviter de prononcer ce mot fatidique devant les agents de sécurité d'un aéroport, ça les rends nerveux. Tout le monde se tait et se tourne vers moi. La grincheuse et deux autres types en uniforme m'encerclent, sourcils froncés. L'un d'eux enfile des gants en caoutchouc et ouvre mon sac. Le vrombissement s'intensifie. J'ai soudain envie de mourir : je viens de me rappeler ce qu'il y a à l'intérieur.
- Oh non, ne regardez pas ! je gémis tandis que la main gantée s'enfonce puis ressort en brandissant Mr Dick bien haut, aux yeux de tous.
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Comment est-il possible que Paris soit considérée comme "la ville de l'amour" alors que les rues puent la pisse et fourmillent de sans-abri ? Les Japonais qui y vont ont besoin d'un suivi psychologique après, à cause du choc des cultures. Sans rire. Ils débarquent en rêvant de châteaux Disney et de Coco Chanel, et se retrouvent à poireauter cinq heures pour voir la tour Eiffel, à voyager dans un taxi conduit par un cinglé qui joue du klaxon dans les bouchons autour de l'Arc de triomphe, à choper la chaude-pisse grâce à un dénommé Marcel...
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J'avais oublié son accent italien, si incroyablement charmant. Je plonge dans ses yeux bruns, je m'y abîme, je m'y noie : du Nutella, du Nesquick, du chocolat fondu.
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La rame se vide les boyaux, nous débarquant sous forme de masse d'excréments. Je suis déféquée à Oxford Circus.
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J’aurai peut-être aussi besoin d’une manucure… et d’un soin du visage, d’un massage, ou même d’un de ces enveloppements de feuilles d’aluminium qui vous donnent l’air d’une dinde sortant du four. 
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Les deux moments les plus importants d’une vie sont le jour oú on vient au monde et le jour oú on découvre pourquoi.
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Mais comment faisont-on avant, sans Google? Aujourd'hui, Google, c'est Dieu le père, Twitter le fils, et Instagram le Saint-Esprit. Amen.
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Mon vagin se contracte comme les gencives de ma grand-mère autour d’un loukoum.
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Je range le poncho dans ma poche. Il est bien compact, une fois plié ; la matière est très fine. Il serait drôlement pratique pour le festival de Glastonbury. Je ramasse la serviette souillée, remets les gants et récupère le sabre sur le sol. J'aimerais pouvoir le garder . Je promène le regard sur la pièce : on dirait un abattoir.
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J'ai découvert Chloe Esposito avec Mad. J'ai persisté avec Bad. Je n'aime pas ce style d'écriture avec des personnages inconsistants que l'auteure ne fait pas découvrir, ces clichés usés de jumelles, l'une parfaite, l'autre aux antipodes, ces lieux de rêve, ce mari trop riche....
Je n'ai pas terminé le second tome, l'ai laissé sur un banc en espérant faire plaisir.
Désolée, Mme Esposito, mais je suis indifférentes à votre écriture.
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Dans sa rage, elle l'a tué en le frappant à la tête avec un gigot d'agneau congelé, et après, elle a fait disparaître l'arme du crime en la servant rôtie avec de la sauce à la menthe et des pommes de terre.
C'est plausible non ?
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Beth y croit, elle, aux contes de fées. Je parie qu'elle regarde les films porno en accéléré pour savoir s'ils se marient à la fin. Je préfère me les passer à l'envers : les bites qui ravalent le sperme comme des aspirateurs c'est trop marrant.
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« Ça fait au moins deux ans que je ne l’ai pas vue. Elle n’a pas pris une ride, telle une pomme radioactive de supermarché. » p. 79
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Je me trompe ou il est encore plus beau qu'avant ? Comment c'est possible, au bout de deux ans ? Enfin, c'est comme ça, chez les hommes : ils se bonifient avec l'âge, de la même façon que le fromage, le vin ou George Clooney.
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