Critiques de Chloé Garcia (222)
Tout d'abord, un énorme merci aux éditions Marathon pour m'avoir envoyé ce livre.
Au tout début du livre, nous avons un sommaire qui amène chaque titre des nouvelles sous une forme d'histoire, je trouve ça vraiment intéressant et très sympa.
La Reine de Ceux-de-la-forêt : je n'ai pas été totalement aimé le style d'écriture que j'ai trouvé assez scolaire, mais malgré tout j'ai trouvé l'histoire assez intéressante. On se retrouve à vivre la vie d'une petite fille qui vit dans un orphelinat et qui ne se sent pas à sa place dans cet endroit, et va créer sa propre histoire. Je peu vous dire que je ne m'attendais pas à cette fin, et j'aime être surprise. Je trouve aussi qu'il manque un peu de descriptions, mais comme il s'agit d'une nouvelle, je peux comprendre qu'on ne fasse pas dans les détails.
Mourir d'amour : j'ai bien aimé le style d'écriture cette fois-ci. Nous faisons la connaissance de Maât, une déesse égyptienne et toute sa famille, mais vivant de nos jours. J'ai trouvé l'histoire intéressante et on ne s'attend pas spécialement à cette fin, on essaie de la deviner, on imagine plusieurs scénarii jusqu'à tomber juste avec le final que j'ai bien aimé. Oh et j'adore le ton condescendant de Maât ! Telle la déesse qu'elle est, je l'ai bien aimé.
Au-delà du jardin : il s'agit d'une bonne histoire et avec une jolie plume. Même si j'avais deviné la fin, ça ne m'a pas empêché d'apprécier ma lecture et de passer un bon moment en compagnie d'Emie et d'Annie. Je ne peux pas trop parler de la nouvelle en elle-même, sinon je vais un peu tout spoiler, mais en tout cas ici, c'est du point de vue d'Emie. Et je peux vous dire que, s'il ne s'agissait pas d'une nouvelle, j'aurais beaucoup aimé connaître l'histoire du point de vue d'Annie. J'ai aussi beaucoup aimé que nous avons le regard que l'on peut avoir enfant et celui d'adulte, qui est bien différent, surtout qu'il s'agit de la même personne.
Chemin vert : il s'agit ici, de la modernisation du conte d'Hansel et Gretel, ou Grethell quand nous prenons cette nouvelle. Je peux vraiment vous dire que la mère est horrible ! Avec un mauvais caractère, elle est égoïste et imbuvable, et nous avons aussi le père, qui lui, est un soumis, qui n'ose pas dire grand-chose. Ce qui est bien, c'est qu'ici, la fin est totalement différente du conte que l'on connaît tous, et justement, j'ai beaucoup aimé cet aspect. L'histoire se passe dans un futur très très moderne avec peu de nature, et le retour qui se fait dans cette nature oubliée, fait du bien. Un bon style d'écriture qui se lit très bien.
Révélation brutale : alors là, je dois avouer que c'est une surprise. La perception des choses d'un individu peut avoir des répercussions sur sa vie. Je trouve que c'était une très bonne histoire dans l'ensemble, mais le style de l'écriture est un peu gênant dans les dialogues, je n'ai pas trouvé ça assez fluide. En personnages, nous retrouvons Julien et Emma, qui sont en couple et vont "visiter" une maison ancienne qui intrigue nos deux compères. Je n'ai pas accroché au personnage de Julien, que je trouve juste sans gêne et absolument pas dans l'écoute. En tout cas, c'est une fin que j'ai appréciée.
Disparaître sous les fougères : c'est une jolie histoire sur la Bretagne, sur la magie, sur un fond "écolo" avec la préservation des forêts et que les Hommes détruisent, que j'ai pris plaisir à lire. Une histoire fort intéressante et très bien écrite. En fait, le personnage de cette nouvelle, est une sculpture en pierre, et je trouve ça très rafraîchissant de suivre son histoire. En plus, si vous êtes vraiment curieux, sachez que "Mimi", la sculpture, existe réellement, vous pourrez voir à quoi elle ressemble si vous voulez.
Chien-loup : une nouvelle qui a su me faire pleurer. Oui, je suis hyper sensible quand il s'agit d'animaux, et ici, c'est une histoire que l'on vit du point du vu du chien. On y est de sa naissance jusqu'à sa mort, et l'on vit ses peurs, ses joies, ses épreuves... J'ai beaucoup aimé l'histoire autant que la plume, je dois vous avouer n toute sincérité que ça a été mon histoire coup de cœur.
Promenons-nous dans les bois : c'est un joli conte qui est très bien écrit, mais malgré tout, je ne suis pas totalement rentrée dans l'histoire. C'est une belle histoire pour apprendre à se pardonner soi-même des choses qui ont pu se passer. Je dois tout de même avouer que le nom de la forêt où se passe l'histoire est magnifique "Anémadrilina".
Lever le voile : une nouvelle dans le fantastique qui appelle grandement à un roman. Pourquoi ? Parce que tout est absolument ouvert ! J'ai une multitude de questions qui n'a pas trouvé de réponses. J'imagine moi-même le pourquoi de l'histoire. Manon, notre personnage principal, voyage entre les Mondes, se fait poursuivre par des Ombres maléfiques. Mais alors pourquoi voyage t-elle comme ça ? Pourquoi les Ombres la pourchassent ? Pourquoi est-elle un Veilleur ? (ceux qui "tuent" les Ombres). J'aimerais vraiment savoir tout ça.
Si tu veux aller loin, marchons ensemble : une histoire qui se passe entre le présent et le passé, ou bien est-ce des hallucinations ? Tout est dans cette question que seul le lecteur peut répondre, chacun sa perception des choses. Pour une fois, l'histoire se passe sur l'Île de la Réunion pour une course qui mène les participants à refaire le parcours d'un esclave qui s'est échappé. Une nouvelle assez sympathique à lire. On est aussi dérouté que le personnage qui fait cette course et j'aime bien ce concept.
Un pirate à vélo :une nouvelle que j'ai pris plaisir à lire. Elle montre le cheminement de l'auteur dans ses recherches pour son livre et qui s'imprègne de tout ce qui l'entoure, de tout ce qu'il voit pour créer son histoire, ses personnages. C'est une bonne nouvelle, qui se lit facilement avec un style d'écriture efficace.
Le gardien : Encore une fois, une très très bonne histoire que j'ai beaucoup aimé lire. Et encore une fois, une qui a su m'émouvoir, j'ai versé quelques larmes à la fin de ma lecture. Je ne pensais pas que des nouvelles d'à peine dix pages y parviendraient, et pourtant si. Une histoire sur un drame qui se passe dans l'ombre, qui touche les enfants, et qui, malheureusement, arrive bien trop souvent. C'est également une façon qui amène le sujet du viol et du mal-être, tout en délicatesse, en poésie.
Lien : http://imaginalivre.blogspot..
Au tout début du livre, nous avons un sommaire qui amène chaque titre des nouvelles sous une forme d'histoire, je trouve ça vraiment intéressant et très sympa.
La Reine de Ceux-de-la-forêt : je n'ai pas été totalement aimé le style d'écriture que j'ai trouvé assez scolaire, mais malgré tout j'ai trouvé l'histoire assez intéressante. On se retrouve à vivre la vie d'une petite fille qui vit dans un orphelinat et qui ne se sent pas à sa place dans cet endroit, et va créer sa propre histoire. Je peu vous dire que je ne m'attendais pas à cette fin, et j'aime être surprise. Je trouve aussi qu'il manque un peu de descriptions, mais comme il s'agit d'une nouvelle, je peux comprendre qu'on ne fasse pas dans les détails.
Mourir d'amour : j'ai bien aimé le style d'écriture cette fois-ci. Nous faisons la connaissance de Maât, une déesse égyptienne et toute sa famille, mais vivant de nos jours. J'ai trouvé l'histoire intéressante et on ne s'attend pas spécialement à cette fin, on essaie de la deviner, on imagine plusieurs scénarii jusqu'à tomber juste avec le final que j'ai bien aimé. Oh et j'adore le ton condescendant de Maât ! Telle la déesse qu'elle est, je l'ai bien aimé.
Au-delà du jardin : il s'agit d'une bonne histoire et avec une jolie plume. Même si j'avais deviné la fin, ça ne m'a pas empêché d'apprécier ma lecture et de passer un bon moment en compagnie d'Emie et d'Annie. Je ne peux pas trop parler de la nouvelle en elle-même, sinon je vais un peu tout spoiler, mais en tout cas ici, c'est du point de vue d'Emie. Et je peux vous dire que, s'il ne s'agissait pas d'une nouvelle, j'aurais beaucoup aimé connaître l'histoire du point de vue d'Annie. J'ai aussi beaucoup aimé que nous avons le regard que l'on peut avoir enfant et celui d'adulte, qui est bien différent, surtout qu'il s'agit de la même personne.
Chemin vert : il s'agit ici, de la modernisation du conte d'Hansel et Gretel, ou Grethell quand nous prenons cette nouvelle. Je peux vraiment vous dire que la mère est horrible ! Avec un mauvais caractère, elle est égoïste et imbuvable, et nous avons aussi le père, qui lui, est un soumis, qui n'ose pas dire grand-chose. Ce qui est bien, c'est qu'ici, la fin est totalement différente du conte que l'on connaît tous, et justement, j'ai beaucoup aimé cet aspect. L'histoire se passe dans un futur très très moderne avec peu de nature, et le retour qui se fait dans cette nature oubliée, fait du bien. Un bon style d'écriture qui se lit très bien.
Révélation brutale : alors là, je dois avouer que c'est une surprise. La perception des choses d'un individu peut avoir des répercussions sur sa vie. Je trouve que c'était une très bonne histoire dans l'ensemble, mais le style de l'écriture est un peu gênant dans les dialogues, je n'ai pas trouvé ça assez fluide. En personnages, nous retrouvons Julien et Emma, qui sont en couple et vont "visiter" une maison ancienne qui intrigue nos deux compères. Je n'ai pas accroché au personnage de Julien, que je trouve juste sans gêne et absolument pas dans l'écoute. En tout cas, c'est une fin que j'ai appréciée.
Disparaître sous les fougères : c'est une jolie histoire sur la Bretagne, sur la magie, sur un fond "écolo" avec la préservation des forêts et que les Hommes détruisent, que j'ai pris plaisir à lire. Une histoire fort intéressante et très bien écrite. En fait, le personnage de cette nouvelle, est une sculpture en pierre, et je trouve ça très rafraîchissant de suivre son histoire. En plus, si vous êtes vraiment curieux, sachez que "Mimi", la sculpture, existe réellement, vous pourrez voir à quoi elle ressemble si vous voulez.
Chien-loup : une nouvelle qui a su me faire pleurer. Oui, je suis hyper sensible quand il s'agit d'animaux, et ici, c'est une histoire que l'on vit du point du vu du chien. On y est de sa naissance jusqu'à sa mort, et l'on vit ses peurs, ses joies, ses épreuves... J'ai beaucoup aimé l'histoire autant que la plume, je dois vous avouer n toute sincérité que ça a été mon histoire coup de cœur.
Promenons-nous dans les bois : c'est un joli conte qui est très bien écrit, mais malgré tout, je ne suis pas totalement rentrée dans l'histoire. C'est une belle histoire pour apprendre à se pardonner soi-même des choses qui ont pu se passer. Je dois tout de même avouer que le nom de la forêt où se passe l'histoire est magnifique "Anémadrilina".
Lever le voile : une nouvelle dans le fantastique qui appelle grandement à un roman. Pourquoi ? Parce que tout est absolument ouvert ! J'ai une multitude de questions qui n'a pas trouvé de réponses. J'imagine moi-même le pourquoi de l'histoire. Manon, notre personnage principal, voyage entre les Mondes, se fait poursuivre par des Ombres maléfiques. Mais alors pourquoi voyage t-elle comme ça ? Pourquoi les Ombres la pourchassent ? Pourquoi est-elle un Veilleur ? (ceux qui "tuent" les Ombres). J'aimerais vraiment savoir tout ça.
Si tu veux aller loin, marchons ensemble : une histoire qui se passe entre le présent et le passé, ou bien est-ce des hallucinations ? Tout est dans cette question que seul le lecteur peut répondre, chacun sa perception des choses. Pour une fois, l'histoire se passe sur l'Île de la Réunion pour une course qui mène les participants à refaire le parcours d'un esclave qui s'est échappé. Une nouvelle assez sympathique à lire. On est aussi dérouté que le personnage qui fait cette course et j'aime bien ce concept.
Un pirate à vélo :une nouvelle que j'ai pris plaisir à lire. Elle montre le cheminement de l'auteur dans ses recherches pour son livre et qui s'imprègne de tout ce qui l'entoure, de tout ce qu'il voit pour créer son histoire, ses personnages. C'est une bonne nouvelle, qui se lit facilement avec un style d'écriture efficace.
Le gardien : Encore une fois, une très très bonne histoire que j'ai beaucoup aimé lire. Et encore une fois, une qui a su m'émouvoir, j'ai versé quelques larmes à la fin de ma lecture. Je ne pensais pas que des nouvelles d'à peine dix pages y parviendraient, et pourtant si. Une histoire sur un drame qui se passe dans l'ombre, qui touche les enfants, et qui, malheureusement, arrive bien trop souvent. C'est également une façon qui amène le sujet du viol et du mal-être, tout en délicatesse, en poésie.
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Marrainé par l'autrice, compositrice, harpeuse, chanteuse, conteuse et streameuse Morgan of Glencoe, ce recueil collectif intitulé Au bout du chemin, présente les douze cheminements d’un appel à textes organisé par Marathon Éditions et le blog livresque Imagin'encre.
En lien avec le thème, les droits d’auteurs de ce livre seront versés à l’association Cœur de forêt qui œuvre pour la protection et la valorisation des forêts.
Je suis personnellement très touchée d’être sollicitée par l’éditeur pour lire et chroniquer cette anthologie sur le thème des chemins
Tout d’abord, le sommaire sous forme de conte, m’a surprise et enchantée… Il dévoile, à sa manière, une logique d’enchainement et la mise en forme du recueil.
Personnellement, j’ai regroupé les nouvelles par thème pour donner des axes de lecture à ma chronique tout en relevant que la forêt sert de décor à une majorité de propositions et que la mort et le deuil reviennent souvent dans les situations décrites de même que l’inspiration, l’écriture…
Une majorité de textes interpellent notre âme d’enfant ou notre goût pour le merveilleux, la fantasy, le surnaturel :
« Ceux de la forêt » de Maud Laborde oscille entre conte de fée, mise en abyme de l’écriture et lien entre passé et présent…
Dans « Au-delà du jardin d’Aurélie Genêt, l’autrice revisite avec poésie le grave sujet d’une disparition d’enfant…
« Chemin vert » de Minuit est une réécriture moderne du célèbre conte Hansel et Gretel…
« Promenons-nous dans les bois » de Chloé Garcia nous parle de résilience et d’osmose avec la nature…
Avec « Lever le voile », Marie Lanotte explore une étrange dimension entre « le rêve éveillé et la réalité rêvée »…
D’autres nouvelles découlent d’univers référentiels faciles à reconnaître :
« Mourir d’amour » de M V Favre revisite la mythologie égyptienne avec beaucoup d’humour tout en valorisant l’essence même de l’humanité idéale : l’amour.
« Révélation brutale « de Camille Soubirou nous balade dans le monde inquiétant des vampires en nous laissant sur un dénouement surprenant.
J’avoue avoir été séduite par le côté légèrement schizophrène de deux nouvelles et le champ des perceptions élargi qu’elles envisagent :
« Si tu veux aller loin, marchons ensemble » de Sébastien Verdier » bouleverse l’espace-temps et mêle les impressions d’un participant à un trail-running sur l’ile de La Réunion à celles d’un esclave en fuite.
« Un pirate à vélo » d’Eve Mattatia ramène l’écrivain à l’angoisse de la page blanche, confond les époques et fusionne le personnage et sa créatrice.
Quelques auteurs ont choisi des problématiques actuelles et/ou préoccupantes :
« Disparaître sous les fougères » de Xavier Lhomme s’inspire de Mimi, une sculpture de Markus Raetz et nous interroge sur la protection de nos forêts.
« Le gardien » de Mathilde Bernardin » nous parle de violences faites aux enfants et des traumatismes qui en résultent.
Enfin, « Chien-loup » de Lily Fox joue les outsiders… L’autrice nous raconte l’histoire d’un chien, de sa naissance à sa mort et des différents humains dont il a partagé la vie. L’animal y devient proche, exemplaire : une paradoxale leçon d’humanité !
Chaque participant a son propre style et l’ensemble est de qualité… Il ne m’appartient pas de juger et de classer les nouvelles. J’ai pris plaisir à cette lecture et c’est le principal…
La quatrième de couverture parle de « chemin découverte ou chemin exploration, chemin initiatique ou chemin apprentissage, chemin épreuve ou chemin délivrance, chemin physique ou chemin intérieur »… Gageons que chacun(e) des douze auteurs, dont les courtes biographies closent le livre, aura tout donné pour illustrer la thématique imposée.
Lien : https://www.facebook.com/pir..
En lien avec le thème, les droits d’auteurs de ce livre seront versés à l’association Cœur de forêt qui œuvre pour la protection et la valorisation des forêts.
Je suis personnellement très touchée d’être sollicitée par l’éditeur pour lire et chroniquer cette anthologie sur le thème des chemins
Tout d’abord, le sommaire sous forme de conte, m’a surprise et enchantée… Il dévoile, à sa manière, une logique d’enchainement et la mise en forme du recueil.
Personnellement, j’ai regroupé les nouvelles par thème pour donner des axes de lecture à ma chronique tout en relevant que la forêt sert de décor à une majorité de propositions et que la mort et le deuil reviennent souvent dans les situations décrites de même que l’inspiration, l’écriture…
Une majorité de textes interpellent notre âme d’enfant ou notre goût pour le merveilleux, la fantasy, le surnaturel :
« Ceux de la forêt » de Maud Laborde oscille entre conte de fée, mise en abyme de l’écriture et lien entre passé et présent…
Dans « Au-delà du jardin d’Aurélie Genêt, l’autrice revisite avec poésie le grave sujet d’une disparition d’enfant…
« Chemin vert » de Minuit est une réécriture moderne du célèbre conte Hansel et Gretel…
« Promenons-nous dans les bois » de Chloé Garcia nous parle de résilience et d’osmose avec la nature…
Avec « Lever le voile », Marie Lanotte explore une étrange dimension entre « le rêve éveillé et la réalité rêvée »…
D’autres nouvelles découlent d’univers référentiels faciles à reconnaître :
« Mourir d’amour » de M V Favre revisite la mythologie égyptienne avec beaucoup d’humour tout en valorisant l’essence même de l’humanité idéale : l’amour.
« Révélation brutale « de Camille Soubirou nous balade dans le monde inquiétant des vampires en nous laissant sur un dénouement surprenant.
J’avoue avoir été séduite par le côté légèrement schizophrène de deux nouvelles et le champ des perceptions élargi qu’elles envisagent :
« Si tu veux aller loin, marchons ensemble » de Sébastien Verdier » bouleverse l’espace-temps et mêle les impressions d’un participant à un trail-running sur l’ile de La Réunion à celles d’un esclave en fuite.
« Un pirate à vélo » d’Eve Mattatia ramène l’écrivain à l’angoisse de la page blanche, confond les époques et fusionne le personnage et sa créatrice.
Quelques auteurs ont choisi des problématiques actuelles et/ou préoccupantes :
« Disparaître sous les fougères » de Xavier Lhomme s’inspire de Mimi, une sculpture de Markus Raetz et nous interroge sur la protection de nos forêts.
« Le gardien » de Mathilde Bernardin » nous parle de violences faites aux enfants et des traumatismes qui en résultent.
Enfin, « Chien-loup » de Lily Fox joue les outsiders… L’autrice nous raconte l’histoire d’un chien, de sa naissance à sa mort et des différents humains dont il a partagé la vie. L’animal y devient proche, exemplaire : une paradoxale leçon d’humanité !
Chaque participant a son propre style et l’ensemble est de qualité… Il ne m’appartient pas de juger et de classer les nouvelles. J’ai pris plaisir à cette lecture et c’est le principal…
La quatrième de couverture parle de « chemin découverte ou chemin exploration, chemin initiatique ou chemin apprentissage, chemin épreuve ou chemin délivrance, chemin physique ou chemin intérieur »… Gageons que chacun(e) des douze auteurs, dont les courtes biographies closent le livre, aura tout donné pour illustrer la thématique imposée.
Lien : https://www.facebook.com/pir..
Je remercie tout d'abord les éditions Marathon de m'avoir permis de découvrir ce recueil de nouvelles.
"Au bout du chemin" est un recueil composé de douze nouvelles ayant pour thème symbolique le chemin. J'aime bien les recueils de nouvelles, car cela permet assez souvent de découvrir la plume d'auteurs que l'on ne connaît pas.
Pour ce recueil, je connaissais déjà le style de deux auteurs, mais pour les dix autres, c'était une totale découverte.
J'ai beaucoup aimé ma lecture.
C'est un recueil vraiment très agréable à lire. J'ai dans l'ensemble apprécié toutes les nouvelles. Par contre certaines m'ont beaucoup plus touché que d'autre comme "Le gardien", "La reine de Ceux-de-la-forêt", "Mourir d'amour"...
Comme à mon habitude pour les recueils, j'ai lu une nouvelle par jour et j'ai passé un excellent moment avec toutes ces histoires qui abordent différentes thématiques autour du chemin : la découverte, les épreuves de la vie, la nature, l'aventure...
Elles sont toutes plaisantes à lire et toutes différentes. Il y a du fantastique, de la réécriture de conte, du drame...
En bref, un excellent recueil de nouvelles qui m'a fait passer un très bon moment. Certaines nouvelles m'ont donné envie de découvrir plus amplement la plume des auteurs.
Lien : https://les-livres-de-nancy...
"Au bout du chemin" est un recueil composé de douze nouvelles ayant pour thème symbolique le chemin. J'aime bien les recueils de nouvelles, car cela permet assez souvent de découvrir la plume d'auteurs que l'on ne connaît pas.
Pour ce recueil, je connaissais déjà le style de deux auteurs, mais pour les dix autres, c'était une totale découverte.
J'ai beaucoup aimé ma lecture.
C'est un recueil vraiment très agréable à lire. J'ai dans l'ensemble apprécié toutes les nouvelles. Par contre certaines m'ont beaucoup plus touché que d'autre comme "Le gardien", "La reine de Ceux-de-la-forêt", "Mourir d'amour"...
Comme à mon habitude pour les recueils, j'ai lu une nouvelle par jour et j'ai passé un excellent moment avec toutes ces histoires qui abordent différentes thématiques autour du chemin : la découverte, les épreuves de la vie, la nature, l'aventure...
Elles sont toutes plaisantes à lire et toutes différentes. Il y a du fantastique, de la réécriture de conte, du drame...
En bref, un excellent recueil de nouvelles qui m'a fait passer un très bon moment. Certaines nouvelles m'ont donné envie de découvrir plus amplement la plume des auteurs.
Lien : https://les-livres-de-nancy...
Au bout du chemin est un recueil de douze nouvelles, sur des thèmes très variés, allant de la nature, aux fées, à la renaissance, en passant par nos relations avec les animaux, au rêve ou parlant de la quête de soi. Des récits riches et poétiques, qui nous aident à l’évasion, à la réflexion et au partage. A la fois légers et mystérieux, drôles et émouvants, ils nous délivrent des messages empreints d’humanité.
Une marraine renommée et une surprise
La marraine de ce recueil, Morgan of Glencoe, une harpist dancer géniale, mais aussi une écrivaine talentueuse, a sélectionné, avec l’aide du comité de Marathon Editions, ses textes favoris, ceux qui exprimaient le mieux l’idée du sujet principal : Au bout du chemin. Elle y laisse une préface savoureuse, qui nous entraîne au sein de mythes et légendes connus ou à découvrir. La magie y est palpable !
Marine de Imagin’encre nous offre également une belle surprise : le sommaire de ce recueil constitue une petite histoire à part entière ! Les titres se glissent habilement dans des phrases ou descriptions bien ficelées. Une merveilleuse création qui nous plonge davantage dans l’aventure, et qui donne l’eau à la bouche. Une belle entrée en matière !
Une fierté et un combat à mener
L’une de mes dernières nouvelles s’y trouve, c’est une grande joie et une immense fierté que d’avoir été sélectionnée. D’autant plus que les recettes de ce recueil sont versées à l’association Cœur de Forêt, un groupe qui défend la nature et ses richesses, ainsi que notre droit à s’y balader en paix, entourés de verdure flamboyante et de faune et flore vibrantes. De beaux textes pour une juste cause : n’hésitez plus et venez nous soutenir dans ce combat !
La Reine de Ceux-de-la-forêt de Maud Laborde
Une belle histoire qui nous amène à accompagner une petite fille en balade, alors qu’elle discute avec son meilleur ami Humbert, un être bien singulier. Le lecteur découvre avec elle tout un monde féerique, gouverné par Ceux-de-la-forêt. Les dialogues s’avèrent croustillants et dynamiques, surtout quand Humbert s’exprime de son ton inhumain et parfois trop rationnel. Les paysages merveilleux s’animent de couleurs enchantées, au même titre que les yeux de notre héroïne.
Le récit met également en avant le thème de l’écriture, de la création et de tout un imaginaire qui s’anime lorsque les mots sont posés. Où se trouve alors la frontière entre fiction et réalité, quand ce que nous lisons nous apparaît comme la vérité, ou ce que nous désirons de plus cher ? L’esprit de la petite fille, orpheline, nous touche ; elle se réinvente une histoire, elle se rêve reine et entourée d’amis pour pallier à sa solitude. Un récit touchant qui fait du bien.
Mourir d’amour de M. V. Favre
Dans ce texte, l’auteur réinvente les divinités égyptiennes et les intègre dans notre société contemporaine. Immortelles, elles se baladent et restent cachées, autant qu’elles le peuvent. Le mélange s’avère étrange, déroutant mais intéressant, puis jubilatoire : des esprits millénaires tentent de s’approprier une vie bien différente de celles qu’ils possédaient au temps de l’Antiquité.
Le ton sarcastique plaît d’emblée ! Tout comme les scènes de leur vie quotidienne : une Bastet, la déesse de la joie et du foyer, qui a perdu ses baskets et qui est capable de mettre le feu à tout ce qu’elle touche, une Maât, la déesse de la justice, qui enseigne le latin et le grec à des élèves qui la rendent dingue… Des situations inattendues et bien écrites. Une histoire plaisante à suivre, qui donne à sourire mais aussi à s’émouvoir, d’autant plus que le rapport humains-dieux s’y voit décortiqué avec minutie.
Au-delà du jardin d’Aurélie Genêt
Une histoire familiale bouleversante et touchante, qui amène deux sœurs à se séparer, puis à se retrouver.
Chemin vert de Minuit
Une nouvelle qui marque par son sujet : l’abandon d’enfants. Le récit revisite des contes bien connus et se les réapproprie pour les placer à notre époque. Très réussi ! On s’attache aux deux héros et on vibre avec eux.
Révélation brutale de Camille Souribou
Une visite d’un château étrange, une ambiance ténébreuse et mystérieuse, des secrets de famille… Un récit palpitant et une fin géniale ! Un conte noir entre rêve et cauchemar.
Disparaître sous les fougères de Xavier Lhomme
Une histoire tout en poésie et voyages, en compagnie d’être de pierres et de mousses qui s’animent de vie. Un régal !
Chien-loup de Lily Fox
Une magnifique histoire de complicité entre un animal et son compagnon humain. Un récit bouleversant et plein d’amour. Les pensées du chien-loup nous transpercent tant elles sont bien écrites et détaillés, tant elles vibrent de sensibilité et de tendresse.
Promenons-nous dans les bois de Chloé Garcia
Mon histoire sélectionnée qui vous mènera au sein d’une forêt pas comme les autres, dans laquelle la vie et la mort s’entremêlent. Édris y pénètre pour la première fois, et découvre un monde enchanteur, dans lequel il se sent comme chez lui. Une nouvelle à la fois sombre et féerique, une quête de pardon et d’humanité.
Lever le voile de Marie Lanotte
Une nouvelle où des ombres malveillantes poursuivent notre héroïne, dans un univers brumeux et mystérieux. Une course-poursuite haletante qui donne à frissonner.
Si tu veux aller loin, marchons ensemble de Sébastien Verdier
Une randonnée fatigante et mouvementée sur l’île de La Réunion, entre deux époques : de nos jours et dans un passé plus lointain, mais pas tant, où le racisme ambiant amenait à des tragédies, où l’on marquait encore des différences entre blancs et noirs. Un récit poignant sur un thème délicat. Un voyage historique et en nos intérieurs : une lutte pour la survie.
Un pirate à vélo de Eve Mattatia
Un récit entre imaginaire et réalité, aux côtés d’une écrivaine en herbe qui se cherche et qui rêve de pimenter sa vie de drôles d’aventures. L’écriture comme la lecture nous amène à exister à travers d’autres personnages, les nôtres. Ceux que nous créons possèdent tous une part de notre âme.
Le gardien de Mathilde Bernardin
Un voyage onirique et poétique, empreint de belles surprises et de personnages très attachants. Pourtant, le message reste dur, même si bien mené. Un récit troublant qui amènera à réfléchir et qui ne laisse pas indifférent.
Douze textes entre rêves, poésies, réflexions et questionnements intérieurs : belle balade sur le chemin…
[Je publie des chroniques littéraires sur lavisqteam.fr et celle de ce recueil est présente au lien suivant : https://www.lavisqteam.fr/?p=59572
J'ai mis la note de : 17/20]
Lien : https://www.lavisqteam.fr/?p..
Une marraine renommée et une surprise
La marraine de ce recueil, Morgan of Glencoe, une harpist dancer géniale, mais aussi une écrivaine talentueuse, a sélectionné, avec l’aide du comité de Marathon Editions, ses textes favoris, ceux qui exprimaient le mieux l’idée du sujet principal : Au bout du chemin. Elle y laisse une préface savoureuse, qui nous entraîne au sein de mythes et légendes connus ou à découvrir. La magie y est palpable !
Marine de Imagin’encre nous offre également une belle surprise : le sommaire de ce recueil constitue une petite histoire à part entière ! Les titres se glissent habilement dans des phrases ou descriptions bien ficelées. Une merveilleuse création qui nous plonge davantage dans l’aventure, et qui donne l’eau à la bouche. Une belle entrée en matière !
Une fierté et un combat à mener
L’une de mes dernières nouvelles s’y trouve, c’est une grande joie et une immense fierté que d’avoir été sélectionnée. D’autant plus que les recettes de ce recueil sont versées à l’association Cœur de Forêt, un groupe qui défend la nature et ses richesses, ainsi que notre droit à s’y balader en paix, entourés de verdure flamboyante et de faune et flore vibrantes. De beaux textes pour une juste cause : n’hésitez plus et venez nous soutenir dans ce combat !
La Reine de Ceux-de-la-forêt de Maud Laborde
Une belle histoire qui nous amène à accompagner une petite fille en balade, alors qu’elle discute avec son meilleur ami Humbert, un être bien singulier. Le lecteur découvre avec elle tout un monde féerique, gouverné par Ceux-de-la-forêt. Les dialogues s’avèrent croustillants et dynamiques, surtout quand Humbert s’exprime de son ton inhumain et parfois trop rationnel. Les paysages merveilleux s’animent de couleurs enchantées, au même titre que les yeux de notre héroïne.
Le récit met également en avant le thème de l’écriture, de la création et de tout un imaginaire qui s’anime lorsque les mots sont posés. Où se trouve alors la frontière entre fiction et réalité, quand ce que nous lisons nous apparaît comme la vérité, ou ce que nous désirons de plus cher ? L’esprit de la petite fille, orpheline, nous touche ; elle se réinvente une histoire, elle se rêve reine et entourée d’amis pour pallier à sa solitude. Un récit touchant qui fait du bien.
Mourir d’amour de M. V. Favre
Dans ce texte, l’auteur réinvente les divinités égyptiennes et les intègre dans notre société contemporaine. Immortelles, elles se baladent et restent cachées, autant qu’elles le peuvent. Le mélange s’avère étrange, déroutant mais intéressant, puis jubilatoire : des esprits millénaires tentent de s’approprier une vie bien différente de celles qu’ils possédaient au temps de l’Antiquité.
Le ton sarcastique plaît d’emblée ! Tout comme les scènes de leur vie quotidienne : une Bastet, la déesse de la joie et du foyer, qui a perdu ses baskets et qui est capable de mettre le feu à tout ce qu’elle touche, une Maât, la déesse de la justice, qui enseigne le latin et le grec à des élèves qui la rendent dingue… Des situations inattendues et bien écrites. Une histoire plaisante à suivre, qui donne à sourire mais aussi à s’émouvoir, d’autant plus que le rapport humains-dieux s’y voit décortiqué avec minutie.
Au-delà du jardin d’Aurélie Genêt
Une histoire familiale bouleversante et touchante, qui amène deux sœurs à se séparer, puis à se retrouver.
Chemin vert de Minuit
Une nouvelle qui marque par son sujet : l’abandon d’enfants. Le récit revisite des contes bien connus et se les réapproprie pour les placer à notre époque. Très réussi ! On s’attache aux deux héros et on vibre avec eux.
Révélation brutale de Camille Souribou
Une visite d’un château étrange, une ambiance ténébreuse et mystérieuse, des secrets de famille… Un récit palpitant et une fin géniale ! Un conte noir entre rêve et cauchemar.
Disparaître sous les fougères de Xavier Lhomme
Une histoire tout en poésie et voyages, en compagnie d’être de pierres et de mousses qui s’animent de vie. Un régal !
Chien-loup de Lily Fox
Une magnifique histoire de complicité entre un animal et son compagnon humain. Un récit bouleversant et plein d’amour. Les pensées du chien-loup nous transpercent tant elles sont bien écrites et détaillés, tant elles vibrent de sensibilité et de tendresse.
Promenons-nous dans les bois de Chloé Garcia
Mon histoire sélectionnée qui vous mènera au sein d’une forêt pas comme les autres, dans laquelle la vie et la mort s’entremêlent. Édris y pénètre pour la première fois, et découvre un monde enchanteur, dans lequel il se sent comme chez lui. Une nouvelle à la fois sombre et féerique, une quête de pardon et d’humanité.
Lever le voile de Marie Lanotte
Une nouvelle où des ombres malveillantes poursuivent notre héroïne, dans un univers brumeux et mystérieux. Une course-poursuite haletante qui donne à frissonner.
Si tu veux aller loin, marchons ensemble de Sébastien Verdier
Une randonnée fatigante et mouvementée sur l’île de La Réunion, entre deux époques : de nos jours et dans un passé plus lointain, mais pas tant, où le racisme ambiant amenait à des tragédies, où l’on marquait encore des différences entre blancs et noirs. Un récit poignant sur un thème délicat. Un voyage historique et en nos intérieurs : une lutte pour la survie.
Un pirate à vélo de Eve Mattatia
Un récit entre imaginaire et réalité, aux côtés d’une écrivaine en herbe qui se cherche et qui rêve de pimenter sa vie de drôles d’aventures. L’écriture comme la lecture nous amène à exister à travers d’autres personnages, les nôtres. Ceux que nous créons possèdent tous une part de notre âme.
Le gardien de Mathilde Bernardin
Un voyage onirique et poétique, empreint de belles surprises et de personnages très attachants. Pourtant, le message reste dur, même si bien mené. Un récit troublant qui amènera à réfléchir et qui ne laisse pas indifférent.
Douze textes entre rêves, poésies, réflexions et questionnements intérieurs : belle balade sur le chemin…
[Je publie des chroniques littéraires sur lavisqteam.fr et celle de ce recueil est présente au lien suivant : https://www.lavisqteam.fr/?p=59572
J'ai mis la note de : 17/20]
Lien : https://www.lavisqteam.fr/?p..
J’avais chroniqué le volume #1 de Marathon Editions. « L’école du futur » dont le titre m’avait interpellé, moi qui ai toujours été très attiré par les apprentissages et l’évolution du monde de l’enseignement. Cette fois, c’est le thème du chemin qui a été choisi par Marathon Editions et l'autrice Morgan of Glenco pour fédérer les douze nouvelles de ce travail collectif. Thème symbolique, bien sûr, qui permet à chacun de suivre la sente de son imagination, de gravir les montagnes d’obstacles qu’il trouve sur sa route, de pénétrer la densité des forêts de ses rêves, ses peurs, ses espoirs et ses raisons de vivre.
De factures inégales, comme souvent dans ce type de regroupement d’écritures individuelles, l’ensemble est néanmoins cohérent et pose, dans presque tous les textes, un regard habité de questions pertinentes sur les moteurs de nos vies.
Si l’imagination est au pouvoir, avec ses mondes magiques ne s’embarrassant pas trop des contraintes logiques de nos quotidiens, la part laissée à la soif de relations humaines, au besoin de confiance réciproque et au respect inconditionnel de l’enfance touche inévitablement le lecteur qui accepte d’entrer dans des mondes qui appartiennent à autrui mais dont il n’est pas si étranger que cela.
Au bout du chemin s’avère un bel exercice d’écritures multiples, une belle initiative pour inciter les jeunes à lire de courtes histoires (chaque nouvelle tourne autour d’une douzaine de pages) et un bon moyen d’aider à la naissance ou la confirmation de nouvelles plumes.
J’ai plus particulièrement aimé La reine de Ceux-de-la-forêt, conte merveilleux où les habitants existent bien plus par leurs liens à la forêt et aux autres plutôt qu’à l’affirmation d’eux-mêmes à travers un nom personnel qui renforcerait leur individualisme plutôt que l’esprit collectif qui sied tant à Dame Nature. Et puis Au-delà du jardin, écrin des joies et refuge des peines pour les villageois. Ou encore Si tu veux aller plus loin, marchons ensemble qui, une fois encore fait l’apologie du chemin partagé, de l’aventure vécue en commun. Ou enfin, Le gardien qui nous redit la nécessité d’écouter la personne en souffrance et le besoin de pouvoir rêver de tout un chacun.
Au bout du chemin, un recueil de nouvelles qui met en valeur le travail collectif, la Nature, l’imagination et le besoin de pouvoir rêver. Tout un programme ! Il ne tient qu’à nous de nous engager dans cette voie et de nous laisser vivre portés par ce courant …
De factures inégales, comme souvent dans ce type de regroupement d’écritures individuelles, l’ensemble est néanmoins cohérent et pose, dans presque tous les textes, un regard habité de questions pertinentes sur les moteurs de nos vies.
Si l’imagination est au pouvoir, avec ses mondes magiques ne s’embarrassant pas trop des contraintes logiques de nos quotidiens, la part laissée à la soif de relations humaines, au besoin de confiance réciproque et au respect inconditionnel de l’enfance touche inévitablement le lecteur qui accepte d’entrer dans des mondes qui appartiennent à autrui mais dont il n’est pas si étranger que cela.
Au bout du chemin s’avère un bel exercice d’écritures multiples, une belle initiative pour inciter les jeunes à lire de courtes histoires (chaque nouvelle tourne autour d’une douzaine de pages) et un bon moyen d’aider à la naissance ou la confirmation de nouvelles plumes.
J’ai plus particulièrement aimé La reine de Ceux-de-la-forêt, conte merveilleux où les habitants existent bien plus par leurs liens à la forêt et aux autres plutôt qu’à l’affirmation d’eux-mêmes à travers un nom personnel qui renforcerait leur individualisme plutôt que l’esprit collectif qui sied tant à Dame Nature. Et puis Au-delà du jardin, écrin des joies et refuge des peines pour les villageois. Ou encore Si tu veux aller plus loin, marchons ensemble qui, une fois encore fait l’apologie du chemin partagé, de l’aventure vécue en commun. Ou enfin, Le gardien qui nous redit la nécessité d’écouter la personne en souffrance et le besoin de pouvoir rêver de tout un chacun.
Au bout du chemin, un recueil de nouvelles qui met en valeur le travail collectif, la Nature, l’imagination et le besoin de pouvoir rêver. Tout un programme ! Il ne tient qu’à nous de nous engager dans cette voie et de nous laisser vivre portés par ce courant …
Le grimoire est un recueil de nouvelles, avec pas moins de vingt-cinq narrations ! Alors toute jeunes, les éditions Filles de Gyptis ont lancé un appel à textes, auxquels nombre d’auteurs, amateurs ou non, ont répondu. La sélection n’a pas été facile mais le résultat fait plaisir, et l’une de mes compositions s’y trouve, la première de ma création à avoir été éditée ! Merci à ces éditions pour ce cadeau inestimable.
Quand on vous dit « grimoire », à quoi pensez-vous ? Un livre de sorcellerie ? Des recettes de cuisine de grand-mère ? Un ouvrage ésotérique ou démoniaque ? Un manuscrit qui vous mène littéralement dans un autre monde ? Finalement, c’est un peu de tout cela, et bien d’autres choses à la fois. Chacun des vingt-cinq auteurs s’est imaginé sa propre définition du terme, se l’est réapproprié pour offrir une histoire novatrice, pleine de suspens, de mystères et de magie. L’imagination dépasse les frontières du possible et de l’entendement ; plongez dans ces textes pour vous évader et rêver à nos côtés.
La fleur de Lys
L’auteur DKS ouvre la danse avec une nouvelle dynamique et sauvage, qui met en scène de la piraterie. L’héroïne nous conte l’une de ses aventures avec panache et sarcasme ; on la suit avec envie et passion tant elle y met tout son cœur. Une belle plongée au temps des pirates, avec tout ce qu’il faut pour reproduire cette ambiance maintenant largement plébiscitée par le grand public : des batailles, des trésors, des brigands, des malédictions, des légendes oubliées et des cris d’agonie.
« Cette nuit-là, ils m’ont arraché le cœur, brisé en milliers de morceaux maudits, juste pour des gallions ».
Concert d’enfer
Laëtitia Chendri nous embarque dans une toute atmosphère, une virée plus contemporaine ! On y accompagne une journaliste qui doit écrire un article sur un groupe de métal. Tout ne se passe pas comme prévu, évidemment. Suspens, humour, ambiance sataniste volontairement clichée, des clins d’œil musicaux sympathiques et une histoire qui accroche. Le récit met en évidence le pouvoir de la musique sur nos sens, nos émotions et notre cerveau. Une belle mise en abîme.
« Placé à sa gauche, son acolyte commença à gratter doucement les cordes de sa guitare électrique, puis comme possédé, il accéléra le rythme, massacrant chaque note ».
Un charmant petit trou
L’auteur Simon Le Brigand nous offre certainement la chute la plus drôle du recueil, ainsi qu’un point de vue complètement différent, qui nous place directement dans les pensées d’un grimoire pas comme les autres. Poésie, humour décalé et légèreté sont au rendez-vous, d’autant plus que l’ouvrage ne se prend pas pour n’importe qui ; sa vision hautaine et supérieure de lui-même fait sourire et plaît d’emblée.
« Avant sa chute, son Créateur avait pris un soin maniaque à la préservation de ses secrets ».
De mages en pages
Roland Marin nous écrit une histoire pleine de sarcasmes et d’ironie, dans un univers sombre et captivant. Un maître sorcier essaie depuis un moment de démystifier le Onzième Théorème de L’Archimage Avère, mais n’y parvient toujours pas. La magie s’avère compliquée dans ce plan ; tout le monde ne peut accéder à un tel rang, et surtout pas ceux qui se proclament héros ou magiciens, soi-disant parce qu’ils sont parvenus à déjouer les labyrinthes de certaines tours, ou à tuer des monstres terrifiants. Humours noir et jaune, donjon et quêtes s’invitent pour donner au maître sorcier blasé une chance de parvenir à ses fins.
« Sachant que l’attente risquait de durer, le vieux sorcier et son aide s’installèrent pour le spectacle ».
La Tour de Lumière
Ce récit, tel un récit initiatique, nous questionne sur nous-même, sur nos rêves et désirs, sur ce que nous serions prêts à accomplir pour les voir se réaliser. Une ambiance à la fois terne et brumeuse, ténébreuse et énigmatique, où l’amour et la passion y jouent aussi un rôle majeur. Une belle histoire qui ne laisse pas indifférent.
« Main dans la main, ils traversèrent les avenues désertes de la cité, grimpèrent les escaliers tortueux, gagnèrent les nuages […] ».
L’herbier
Camille R. nous embarque dans une histoire touchante, où fées et nature s’entremêlent, vie et guérison s’appellent. Un récit poétique qui donne à voyager et à rêver grâce à des paysages verts et doux, en compagnie d’une héroïne attachante. On y apprend également à mieux observer ce qui nous entoure, à mieux apprécier cette nature environnante qui ne cesse d’étonner par ses capacités d’adaptation et tous les cadeaux qu’elle a à partager.
« A son herbier, qui comprenait déjà du plantain lancéolé et de l’arnica, elle ajouta la camomille et le millepertuis ».
Les enfants de Dana
Je vous présente ici succinctement mon texte, qui met en scène la mythologie celtique, l’un de mes premiers amours littéraires et idéologiques. Vous y suivrez le peuple des Grim’Oires, des savants et des prophètes, qui adorent aider les humains, ainsi que les êtres du Petit Peuple, dans leur quête du bonheur. Malheureusement, un jour sans prévenir, leurs pouvoirs s’éteignent. Ils se sentent alors inutiles et coupés du monde. L’histoire se veut une métaphore de la vie : accepter son passé, ses erreurs ou ses douleurs, s’avère nécessaire pour avancer et s’ouvrir à un futur meilleur. La déesse Dana et les siens mettront tout en œuvre pour sauver les Grim’Oires et leur rappeler que, comme chaque rouage dans les mécanismes de l’univers, ils méritent leur place.
« Optimistes et investis dans leur mission, les Grim’Oires se mirent à fournir conseils et informations au Petit Peuple, grâce à leur pouvoir de clairvoyance ».
Le grimoire à la bouche d’or
Constantin Louvain nous amène à effectuer un voyage dans l’Histoire à ses côtés, alors que son héros souhaite ardemment mettre la main sur un livre bien particulier. Le lecteur suit ses recherches avec plaisir ; le ton de la narration, dynamique et vivace, aide à mieux s’imprégner de cette ambiance mystérieuse et atypique. Une chute très satisfaisante, qui étonne et donne à la nouvelle une toute autre dimension. Le texte nous rappelle que l’art de la parole peut mener à de grandes choses, bonnes ou mauvaises.
« Insinuez-vous qu’il existe une relation entre ce bouquin et les discours d’Hitler ? ».
Les souliers rouges
Marina Aberkane nous entraîne dans une aventure folle, à la fois féerique et profondément spirituelle. Un récit qui perturbe et qui émeut, notamment face à la détresse du héros, et à cause de son passé douloureux. Tel un thriller psychologique, l’intrigue trouble.
« Ses lèvres parfaites s’étiraient alors, elles contrastaient avec ses mains marquées, aux ongles cassés ».
Aux grands maux
Une histoire de famille touchante, que nous donne à lire Elielle Namrac. On se prête aux jeux des mémoires du vieil homme, de son histoire incroyable, qui s’inscrit dans une réalité historique en proie aux conflits. Le récit met en avant la puissance des souvenirs, et leurs effets sur notre présent. De l’émotion à l’état brut et une fin douce, empreinte d’amour.
« Quand j’avais 24 ans, une bombe a explosé à quelques mètres de moi ».
Découvrez les autres textes dans Le grimoire et vivez de belles aventures : chaque histoire se veut unique, mais toutes ensemble ne s’intéressent qu’à une seule chose : vous faire rêver !
[Je publie des chroniques littéraires sur lavisqteam.fr et celle de ce recueil est présente au lien suivant : https://www.lavisqteam.fr/?p=59583
J'ai mis la note de : 16/20]
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Quand on vous dit « grimoire », à quoi pensez-vous ? Un livre de sorcellerie ? Des recettes de cuisine de grand-mère ? Un ouvrage ésotérique ou démoniaque ? Un manuscrit qui vous mène littéralement dans un autre monde ? Finalement, c’est un peu de tout cela, et bien d’autres choses à la fois. Chacun des vingt-cinq auteurs s’est imaginé sa propre définition du terme, se l’est réapproprié pour offrir une histoire novatrice, pleine de suspens, de mystères et de magie. L’imagination dépasse les frontières du possible et de l’entendement ; plongez dans ces textes pour vous évader et rêver à nos côtés.
La fleur de Lys
L’auteur DKS ouvre la danse avec une nouvelle dynamique et sauvage, qui met en scène de la piraterie. L’héroïne nous conte l’une de ses aventures avec panache et sarcasme ; on la suit avec envie et passion tant elle y met tout son cœur. Une belle plongée au temps des pirates, avec tout ce qu’il faut pour reproduire cette ambiance maintenant largement plébiscitée par le grand public : des batailles, des trésors, des brigands, des malédictions, des légendes oubliées et des cris d’agonie.
« Cette nuit-là, ils m’ont arraché le cœur, brisé en milliers de morceaux maudits, juste pour des gallions ».
Concert d’enfer
Laëtitia Chendri nous embarque dans une toute atmosphère, une virée plus contemporaine ! On y accompagne une journaliste qui doit écrire un article sur un groupe de métal. Tout ne se passe pas comme prévu, évidemment. Suspens, humour, ambiance sataniste volontairement clichée, des clins d’œil musicaux sympathiques et une histoire qui accroche. Le récit met en évidence le pouvoir de la musique sur nos sens, nos émotions et notre cerveau. Une belle mise en abîme.
« Placé à sa gauche, son acolyte commença à gratter doucement les cordes de sa guitare électrique, puis comme possédé, il accéléra le rythme, massacrant chaque note ».
Un charmant petit trou
L’auteur Simon Le Brigand nous offre certainement la chute la plus drôle du recueil, ainsi qu’un point de vue complètement différent, qui nous place directement dans les pensées d’un grimoire pas comme les autres. Poésie, humour décalé et légèreté sont au rendez-vous, d’autant plus que l’ouvrage ne se prend pas pour n’importe qui ; sa vision hautaine et supérieure de lui-même fait sourire et plaît d’emblée.
« Avant sa chute, son Créateur avait pris un soin maniaque à la préservation de ses secrets ».
De mages en pages
Roland Marin nous écrit une histoire pleine de sarcasmes et d’ironie, dans un univers sombre et captivant. Un maître sorcier essaie depuis un moment de démystifier le Onzième Théorème de L’Archimage Avère, mais n’y parvient toujours pas. La magie s’avère compliquée dans ce plan ; tout le monde ne peut accéder à un tel rang, et surtout pas ceux qui se proclament héros ou magiciens, soi-disant parce qu’ils sont parvenus à déjouer les labyrinthes de certaines tours, ou à tuer des monstres terrifiants. Humours noir et jaune, donjon et quêtes s’invitent pour donner au maître sorcier blasé une chance de parvenir à ses fins.
« Sachant que l’attente risquait de durer, le vieux sorcier et son aide s’installèrent pour le spectacle ».
La Tour de Lumière
Ce récit, tel un récit initiatique, nous questionne sur nous-même, sur nos rêves et désirs, sur ce que nous serions prêts à accomplir pour les voir se réaliser. Une ambiance à la fois terne et brumeuse, ténébreuse et énigmatique, où l’amour et la passion y jouent aussi un rôle majeur. Une belle histoire qui ne laisse pas indifférent.
« Main dans la main, ils traversèrent les avenues désertes de la cité, grimpèrent les escaliers tortueux, gagnèrent les nuages […] ».
L’herbier
Camille R. nous embarque dans une histoire touchante, où fées et nature s’entremêlent, vie et guérison s’appellent. Un récit poétique qui donne à voyager et à rêver grâce à des paysages verts et doux, en compagnie d’une héroïne attachante. On y apprend également à mieux observer ce qui nous entoure, à mieux apprécier cette nature environnante qui ne cesse d’étonner par ses capacités d’adaptation et tous les cadeaux qu’elle a à partager.
« A son herbier, qui comprenait déjà du plantain lancéolé et de l’arnica, elle ajouta la camomille et le millepertuis ».
Les enfants de Dana
Je vous présente ici succinctement mon texte, qui met en scène la mythologie celtique, l’un de mes premiers amours littéraires et idéologiques. Vous y suivrez le peuple des Grim’Oires, des savants et des prophètes, qui adorent aider les humains, ainsi que les êtres du Petit Peuple, dans leur quête du bonheur. Malheureusement, un jour sans prévenir, leurs pouvoirs s’éteignent. Ils se sentent alors inutiles et coupés du monde. L’histoire se veut une métaphore de la vie : accepter son passé, ses erreurs ou ses douleurs, s’avère nécessaire pour avancer et s’ouvrir à un futur meilleur. La déesse Dana et les siens mettront tout en œuvre pour sauver les Grim’Oires et leur rappeler que, comme chaque rouage dans les mécanismes de l’univers, ils méritent leur place.
« Optimistes et investis dans leur mission, les Grim’Oires se mirent à fournir conseils et informations au Petit Peuple, grâce à leur pouvoir de clairvoyance ».
Le grimoire à la bouche d’or
Constantin Louvain nous amène à effectuer un voyage dans l’Histoire à ses côtés, alors que son héros souhaite ardemment mettre la main sur un livre bien particulier. Le lecteur suit ses recherches avec plaisir ; le ton de la narration, dynamique et vivace, aide à mieux s’imprégner de cette ambiance mystérieuse et atypique. Une chute très satisfaisante, qui étonne et donne à la nouvelle une toute autre dimension. Le texte nous rappelle que l’art de la parole peut mener à de grandes choses, bonnes ou mauvaises.
« Insinuez-vous qu’il existe une relation entre ce bouquin et les discours d’Hitler ? ».
Les souliers rouges
Marina Aberkane nous entraîne dans une aventure folle, à la fois féerique et profondément spirituelle. Un récit qui perturbe et qui émeut, notamment face à la détresse du héros, et à cause de son passé douloureux. Tel un thriller psychologique, l’intrigue trouble.
« Ses lèvres parfaites s’étiraient alors, elles contrastaient avec ses mains marquées, aux ongles cassés ».
Aux grands maux
Une histoire de famille touchante, que nous donne à lire Elielle Namrac. On se prête aux jeux des mémoires du vieil homme, de son histoire incroyable, qui s’inscrit dans une réalité historique en proie aux conflits. Le récit met en avant la puissance des souvenirs, et leurs effets sur notre présent. De l’émotion à l’état brut et une fin douce, empreinte d’amour.
« Quand j’avais 24 ans, une bombe a explosé à quelques mètres de moi ».
Découvrez les autres textes dans Le grimoire et vivez de belles aventures : chaque histoire se veut unique, mais toutes ensemble ne s’intéressent qu’à une seule chose : vous faire rêver !
[Je publie des chroniques littéraires sur lavisqteam.fr et celle de ce recueil est présente au lien suivant : https://www.lavisqteam.fr/?p=59583
J'ai mis la note de : 16/20]
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L’été 2019, j’ai lu Le grimoire, un recueil de 25 nouvelles sélectionnées avec soin par Les filles de Gyptis, maison d’édition associative qui développe des univers atypiques au travers de l’édition d’ouvrages, de l’organisation de manifestations, de conférences et autres contes. Il est rare dans un exercice de recension de donner la primeur à la maison d’édition plutôt qu’aux auteur.e.s. Et pourtant. La performance de Pascale Bouchet Falco et de Sylvie Hayot Eychenne, remarquable, ne s’arrête pas à la parution de ce collectif, ni même ne se limite à la création géniale de leur maison d’édition associative, elle s’exalte dans la dynamique culturelle et créatrice qu’elles insufflent depuis une bonne dizaine d’années en vallée de l’Huveaune et, désormais, au-delà. Avec détermination, inventivité, et la complicité discrète de leur amour respectif, Nicopheus (directeur artistique) et Laurent (président), ces deux femmes exceptionnelles permettent à une foultitude d’artistes, écrivain.e.s, peintres, photographes, danseuses, d’exprimer leur passion. Être libre et rendre libre, cela valait bien la part belle du gâteau. Chapeau bas, mesdames.
Au-delà de noms garants d’une qualité littéraire éprouvée que j’ai retrouvés dans ce recueil (Elisabeth Perche, Geneviève Casaburi, Claudine Mistral, Syhaey), je me dois de signaler l’excellent Constantin Louvain dont la nouvelle intitulée Le grimoire à la bouche d’or m’a enchanté. Notre ami était jeune bibliothécaire à l’Université catholique de Louvain lorsqu’il rencontra un certain Jean Marescu, en 1958, au lendemain de l’inauguration de l’Atomium. Il lui posa deux questions (que je vous pose à mon tour). Connaissez-vous saint Jean-Chrysostome ? Saviez-vous qu’il avait écrit, au Vème siècle de notre ère, un discours sur la rhétorique ? Non ? Moi non plus. Saviez-vous que l’in-octavo, perdu depuis Mathusalem, avait été signalé pour la dernière fois à… Mais je vous en dis déjà trop ! Voici notre bibliothécaire embarqué par son contradicteur dans une aventure dont il pourrait bien ne jamais s’échapper. À moins que... Dans un style maîtrisé supporté par un scénario convainquant, Constantin Louvain nous entraîne avec brio dans une enquête haletante à la recherche du grimoire à la bouche d’or. Ce texte est bien écrit et le talent de son auteur transpire à chaque paragraphe. Je sais ce que vous allez maintenant me demander. Ai-je retrouvé le fameux manuscrit ? Lisez cette pépite du Grimoire et vous le saurez. Bravo à Constantin Louvain, bravo aux Filles de Gyptis de nous avoir permis de le découvrir.
Comment trouver Le Grimoire, ISBN 978-2-9565301-2-1, 336 pages, 10 € (non, vous ne rêvez pas) ? Dans toutes les bonnes librairies de Provence, sur le Net, auprès des auteurs, lors d’une séance de dédicaces, au salon littéraire d’Auriol "L’Antre du Livre" (chaque année en février 2020) ou sur le site de la maison d’édition.
Lien : https://crimesdepays.skyrock..
Au-delà de noms garants d’une qualité littéraire éprouvée que j’ai retrouvés dans ce recueil (Elisabeth Perche, Geneviève Casaburi, Claudine Mistral, Syhaey), je me dois de signaler l’excellent Constantin Louvain dont la nouvelle intitulée Le grimoire à la bouche d’or m’a enchanté. Notre ami était jeune bibliothécaire à l’Université catholique de Louvain lorsqu’il rencontra un certain Jean Marescu, en 1958, au lendemain de l’inauguration de l’Atomium. Il lui posa deux questions (que je vous pose à mon tour). Connaissez-vous saint Jean-Chrysostome ? Saviez-vous qu’il avait écrit, au Vème siècle de notre ère, un discours sur la rhétorique ? Non ? Moi non plus. Saviez-vous que l’in-octavo, perdu depuis Mathusalem, avait été signalé pour la dernière fois à… Mais je vous en dis déjà trop ! Voici notre bibliothécaire embarqué par son contradicteur dans une aventure dont il pourrait bien ne jamais s’échapper. À moins que... Dans un style maîtrisé supporté par un scénario convainquant, Constantin Louvain nous entraîne avec brio dans une enquête haletante à la recherche du grimoire à la bouche d’or. Ce texte est bien écrit et le talent de son auteur transpire à chaque paragraphe. Je sais ce que vous allez maintenant me demander. Ai-je retrouvé le fameux manuscrit ? Lisez cette pépite du Grimoire et vous le saurez. Bravo à Constantin Louvain, bravo aux Filles de Gyptis de nous avoir permis de le découvrir.
Comment trouver Le Grimoire, ISBN 978-2-9565301-2-1, 336 pages, 10 € (non, vous ne rêvez pas) ? Dans toutes les bonnes librairies de Provence, sur le Net, auprès des auteurs, lors d’une séance de dédicaces, au salon littéraire d’Auriol "L’Antre du Livre" (chaque année en février 2020) ou sur le site de la maison d’édition.
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Livre qui touche plusieurs sujets, qui sont toujours d'actualités, comme la fausse couche, le racisme, la religion et les croyances, les complots politiques, ou encore l'écologie.
Points positifs, un univers riche en description et complet. Des personnages complexes et attachants pour la plupart (certains mon un peu énervé).
Point négatif, le format du livre, le format des pages qui fait que j'ai eu l'impression de ne pas avancer, (mais couverture magnifique sois disant passant).
Hâte de lire la suite qui devrait, logique sortir l'année prochaine selon l'auteur.
Points positifs, un univers riche en description et complet. Des personnages complexes et attachants pour la plupart (certains mon un peu énervé).
Point négatif, le format du livre, le format des pages qui fait que j'ai eu l'impression de ne pas avancer, (mais couverture magnifique sois disant passant).
Hâte de lire la suite qui devrait, logique sortir l'année prochaine selon l'auteur.
Je me suis plongée dans un univers riche et très complexe, qui m’a subjuguée par son originalité. Dans le pur style fantasy oui, mais tellement original ! Attention, l’auteure a du talent ! Son imagination est fascinante. Je me suis laissée embarquer au cœur de l’action, j’ai vécu les situations avec les personnages, et j’ai tremblé avec eux, de peur, de colère ou encore de désir : rien ne manque dans cette saga ! Ça a été vraiment très prenant ! Le style d’écriture assez recherché donne un air très pro et très qualitatif au roman, ce qui est appréciable. Je suis très curieuse de découvrir la suite, parce que j’ai eu le coup de cœur pour certains personnages et j’ai hâte de savoir comment ils vont évoluer. N’hésitez pas c’est une pépite !
J’ai énormément aimé ce voyage dans le royaume de Linaria en compagnie de Via, d’Ystar, l’elfe Lildrille, la reine Hélèna, Cassiopée, Nandra, …. Tous ces personnages sont tellement différents et tellement intéressants à la fois. Les personnages et les lieux sont très bien décrits et m'ont donné l’impression d’y être.
En plus, il y a beaucoup de rebondissements dans ce livre qui fait que je n’ai pas décroché une seconde de l’histoire.
J’ai beaucoup aimé les différents personnages fantastiques, les elfes, les nains, les magiciens, les humains, … un beau monde fantastique comme je les aime, mais où la culture et les coutumes de chaque espèce sont décrites, un aspect que j’ai trouvé très sympa.
Comme dans les 2 recueils de nouvelles écrites par l'auteure, les thèmes comme la politique, la religion, la famille, le climat, les attentats … Les thématiques de notre société actuelle sont abordées.
J’avais déjà lu les 2 recueils de nouvelles de l’auteure que j’ai beaucoup aimée.
J’étais très curieuse de découvrir le talent de Chloe dans une version longue. Je n’ai absolument pas été déçue.
La plume de Chloe est fluide et très claire et je me suis directement laissée emporter dans son univers fantastique.
Le tome I m’a fait m’évader dans le royaume de Linaria pendant ces quelques 311 pages. J’ai juste hâte de pouvoir lire le tome II.
J’espère que je ne devrais pas attendre trop longtemps 🤣.
Je trouve la couverture très belle et très fantasy.
En plus, il y a beaucoup de rebondissements dans ce livre qui fait que je n’ai pas décroché une seconde de l’histoire.
J’ai beaucoup aimé les différents personnages fantastiques, les elfes, les nains, les magiciens, les humains, … un beau monde fantastique comme je les aime, mais où la culture et les coutumes de chaque espèce sont décrites, un aspect que j’ai trouvé très sympa.
Comme dans les 2 recueils de nouvelles écrites par l'auteure, les thèmes comme la politique, la religion, la famille, le climat, les attentats … Les thématiques de notre société actuelle sont abordées.
J’avais déjà lu les 2 recueils de nouvelles de l’auteure que j’ai beaucoup aimée.
J’étais très curieuse de découvrir le talent de Chloe dans une version longue. Je n’ai absolument pas été déçue.
La plume de Chloe est fluide et très claire et je me suis directement laissée emporter dans son univers fantastique.
Le tome I m’a fait m’évader dans le royaume de Linaria pendant ces quelques 311 pages. J’ai juste hâte de pouvoir lire le tome II.
J’espère que je ne devrais pas attendre trop longtemps 🤣.
Je trouve la couverture très belle et très fantasy.
Chloé Garcia nous emmène avec aisance dans un monde fantastique. Tous les personnages sont attachants, les rebondissements nombreux.
J'ai été bluffée par la qualité d'écriture et l'intensité des relations entre les personnages. J'ai particulièrement aimé l'histoire interdite entre Héléna et Ystar. De très jolies scènes d'une belle intensité !
Lien : https://www.amazon.fr/s?k=ch..
J'ai été bluffée par la qualité d'écriture et l'intensité des relations entre les personnages. J'ai particulièrement aimé l'histoire interdite entre Héléna et Ystar. De très jolies scènes d'une belle intensité !
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"Sous le regard de Laria" nous présente le royaume de Linaria et ses différents peuples d'elfes, de nains, d'humains , de grèdes et d'autres. Divisés en différentes régences, le monde de Linaria est soudés par une même foi commune envers la déesse Laria et pour la même loyauté envers la Souveraineté et le roi humain Falor-la-Laria-Tiane. Enfin, pas tout à fait.
Alors qu'Ystar, le prince héritier, montre de plus en plus des signes qu'il n'est pas si digne que cela de monter sur le trône malgré ses grands pouvoirs, nous suivons les histoires de Via, sa sœur cadette, confrontée à ses propres cauchemars venant du passé et à ses propres difficultés face à l'éveil de la magie en elle.
A l'est, dans une régence elfe, le mécontentement gronde, alimentée par la princesse Lémy tente de renverser son père et de s'approprier sa place pour faire prévaloir la culture elfique et se détacher de la vénération de la déesse humaine Laria, sous le regard mécontent de son frère Anahyll.
Dans cette histoire, nous suivrons principalement Via, confronté à des visions qu'elle ne comprend pas et qui est très attachante, comme une petite fleur au-milieu du chaos qu'est la Cour en cette veille de couronnement et qu'est sa propre vie soumises à des changements dû à l'éveil de la magie et ces cauchemars récurrents.
Anahyll sera le second personnage qui sera le plus présent. Prince elfe mâle, il n'a pas conséquent aucune prétention au trône de sa régence qui est réservé aux femmes et assiste au combat politique entre sa soeur et son père, frustré par sa propre faiblesse, désireux de dépasser cette faiblesse.
Cette divergence de point de vue, agrémenté par ceux d'autres personnages qui sont parfois en apparence secondaires, permets de mieux comprendre la situation dans le monde de Laria et d'avoir différents points de vue sur la spiritualité, les régences, etc...
Sous le regard de Laria propose une histoire intéressante dans un univers qui l'ait tout autant, abordant une farandole de sujets différents sous fond de fantastique avec en musique d'ambiance parfois assez discrète toujours présentes un brin de politique afin d'ajouter du piment à tout cela.
J'en recommande vivement la lecture. C'est un livre plaisant à lire avec des personnages agréables à suivre et à la fin, on ne peut se demander qu'une seule chose : quand est-ce qu'on aura le tome 2?
Alors qu'Ystar, le prince héritier, montre de plus en plus des signes qu'il n'est pas si digne que cela de monter sur le trône malgré ses grands pouvoirs, nous suivons les histoires de Via, sa sœur cadette, confrontée à ses propres cauchemars venant du passé et à ses propres difficultés face à l'éveil de la magie en elle.
A l'est, dans une régence elfe, le mécontentement gronde, alimentée par la princesse Lémy tente de renverser son père et de s'approprier sa place pour faire prévaloir la culture elfique et se détacher de la vénération de la déesse humaine Laria, sous le regard mécontent de son frère Anahyll.
Dans cette histoire, nous suivrons principalement Via, confronté à des visions qu'elle ne comprend pas et qui est très attachante, comme une petite fleur au-milieu du chaos qu'est la Cour en cette veille de couronnement et qu'est sa propre vie soumises à des changements dû à l'éveil de la magie et ces cauchemars récurrents.
Anahyll sera le second personnage qui sera le plus présent. Prince elfe mâle, il n'a pas conséquent aucune prétention au trône de sa régence qui est réservé aux femmes et assiste au combat politique entre sa soeur et son père, frustré par sa propre faiblesse, désireux de dépasser cette faiblesse.
Cette divergence de point de vue, agrémenté par ceux d'autres personnages qui sont parfois en apparence secondaires, permets de mieux comprendre la situation dans le monde de Laria et d'avoir différents points de vue sur la spiritualité, les régences, etc...
Sous le regard de Laria propose une histoire intéressante dans un univers qui l'ait tout autant, abordant une farandole de sujets différents sous fond de fantastique avec en musique d'ambiance parfois assez discrète toujours présentes un brin de politique afin d'ajouter du piment à tout cela.
J'en recommande vivement la lecture. C'est un livre plaisant à lire avec des personnages agréables à suivre et à la fin, on ne peut se demander qu'une seule chose : quand est-ce qu'on aura le tome 2?
Un roman divertissant nous plongeant dans un univers riche.
La narration est très bien dosé, les personnages parfaitement introduit et les éléments de suspense subtilement amené.
Si vous recherchez un nouveau monde dans lequel vous plonger, n'hésitez pas, foncez!
La narration est très bien dosé, les personnages parfaitement introduit et les éléments de suspense subtilement amené.
Si vous recherchez un nouveau monde dans lequel vous plonger, n'hésitez pas, foncez!
Ce roman de fantasy est complexe de part sa construction riche en détail et en rebondissement. Cela reste agréable à découvrir puisqu’on sent le travail et les réflexions derrière la création de cet univers. En effet, le fait que l’on mêle magie et nature permet de poser des bases intrigantes et originales. Malheureusement, j’ai rencontré des difficultés à me plonger pleinement dans ma lecture et à en apprécier chaque détail.
C’était plaisant d’apporter de la féminité dans un monde où, en général, la masculinité prend le dessus… Mais j’ai trouvé dommage que cela se mélange à des comportements et des événements dérangeants ; je parle d’un événement non-consenti qui est, sans aucun doute, un viol mêlé à des propos sexistes. Je ne peux pas ne pas mentionner ce genre de chose qui me dérange et me touche énormément, encore plus quand cela est abordé dans un roman.
Je ne connaissais pas la plume de l’autrice et je dois dire que j’ai bien aimé la découvrir. En effet, son écriture est réfléchie, cadrée, construite et descriptive à souhait. On sent que chaque mot a été utilisé de façon réfléchie afin de faire voyager le lecteur dans ce monde créé par l’autrice.
Malheureusement, je n’ai pas réussi à m’immerger dans ma lecture comme je l’aurai aimé. Tout d’abord, à cause de l’objet-livre. Certes, nous avons une très belle couverture, avec un agencement original, qui donne envie de se plonger dans cet univers. Néanmoins, et c’est là où se place le problème, l’intérieur du livre a été bâclé. Non seulement par la taille du texte qui est très petit pour un format broché mais, également, par l’agencement des repères spatiotemporels.
Avec un agrandissement du texte et un espacement réduit au niveau des marges, ma lecture aurait été beaucoup plus agréable. Cet aspect, qui peut paraître minime pour certains, m’a énormément dérangé. Tout simplement car je n’avais pas l’impression d’avancée dans ma lecture et, de fait, dans le livre. Je trouve cela vraiment dommage puisque cela joue beaucoup sur l’appréciation de l’histoire…
En résumé, ce premier tome est une belle découverte et il me tarde de découvrir de nouvelles œuvres de cette autrice ! Je tenais, néanmoins, à rappeler que ce n’est que mon avis et ce n’est pas parce que j’ai rencontré des difficultés durant ma lecture que ce sera également le cas pour vous. Je vous invite à vous faire vous propre avis sur ce premier tome de fantasy et qui sait ; peut-être que vous aimerez découvrir cet univers !
C’était plaisant d’apporter de la féminité dans un monde où, en général, la masculinité prend le dessus… Mais j’ai trouvé dommage que cela se mélange à des comportements et des événements dérangeants ; je parle d’un événement non-consenti qui est, sans aucun doute, un viol mêlé à des propos sexistes. Je ne peux pas ne pas mentionner ce genre de chose qui me dérange et me touche énormément, encore plus quand cela est abordé dans un roman.
Je ne connaissais pas la plume de l’autrice et je dois dire que j’ai bien aimé la découvrir. En effet, son écriture est réfléchie, cadrée, construite et descriptive à souhait. On sent que chaque mot a été utilisé de façon réfléchie afin de faire voyager le lecteur dans ce monde créé par l’autrice.
Malheureusement, je n’ai pas réussi à m’immerger dans ma lecture comme je l’aurai aimé. Tout d’abord, à cause de l’objet-livre. Certes, nous avons une très belle couverture, avec un agencement original, qui donne envie de se plonger dans cet univers. Néanmoins, et c’est là où se place le problème, l’intérieur du livre a été bâclé. Non seulement par la taille du texte qui est très petit pour un format broché mais, également, par l’agencement des repères spatiotemporels.
Avec un agrandissement du texte et un espacement réduit au niveau des marges, ma lecture aurait été beaucoup plus agréable. Cet aspect, qui peut paraître minime pour certains, m’a énormément dérangé. Tout simplement car je n’avais pas l’impression d’avancée dans ma lecture et, de fait, dans le livre. Je trouve cela vraiment dommage puisque cela joue beaucoup sur l’appréciation de l’histoire…
En résumé, ce premier tome est une belle découverte et il me tarde de découvrir de nouvelles œuvres de cette autrice ! Je tenais, néanmoins, à rappeler que ce n’est que mon avis et ce n’est pas parce que j’ai rencontré des difficultés durant ma lecture que ce sera également le cas pour vous. Je vous invite à vous faire vous propre avis sur ce premier tome de fantasy et qui sait ; peut-être que vous aimerez découvrir cet univers !
Après avoir écrit deux recueils de nouvelles, Un Grain de Magie et Un Monde pour Demain, Chloé Garcia signe avec Sous Le Regard de Laria, son premier roman. Passionnée d'Imaginaire, ses écrits nous parlent tantôt de fantasy, tantôt de fantastique, tantôt de science-fiction.
Or, pour son premier roman, l'autrice a décidé de nous emmener en territoire exclusivement fantasy.
Sous Le Regard de Laria nous ouvre les portes de Linaria, une terre marquée par la paix depuis bien des sacres et, où les peuples semblent vivre en bonne intelligence. Le temps est même aux réjouissances avec le couronnement d'Ystar, le fils du Tiane, représentant divin de la déesse Laria. Mais dans les coulisses, ce sacre n'est pas du goût de tous, notamment pas celui de sa sœur Loria qui, en tant que femme, estime être la mieux placée pour régner. Quant à son autre sœur, Via, elle a, dans l'immédiat, d'autres problèmes à gérer comme ses nouveaux pouvoirs qu'elle doit apprendre à maîtriser, sans parler des cauchemars qui lui pourrissent ses nuits depuis un certain temps. Alors qu'il devrait avoir le cœur en fête, Ystar n'est pas tranquille et craint le pire pour la cérémonie. Mais quand on ignore d'où vient la menace, peut-on réellement l'empêcher ?
Sous Le Regard de Laria est un récit de fantasy pure où la magie est centrale. L'autrice a d'ailleurs peuplé son univers d'elfes, de nains, de mages et d'humains. Tous vivent sous la houlette des dieux et plus particulièrement ici sous celle de la déesse Laria. Même si certains ont mis de la distance avec leur foi, d'autres, au contraire, sont de vrais fanatiques. Cette omniprésence de la religion confère à certains des pouvoirs. La magie qui imprègne cet univers est très développée car l'autrice ne sait pas contenter de formules magiques simplement prononcées par les détenteurs de pouvoirs, mais elle l'a aussi pensé comme source d'énergie animant des moyens de locomotion, servant d'éclairage ou facilitant les échanges de communication. De plus, cette magie n'est pas non plus le seul apanage de certains élus puisque tous peuvent y avoir accès par l'intermédiaire de parchemins ensorcelés. Par son ingéniosité, elle est l'un des points forts de ce roman car elle offre ce moment d'émerveillement que tout bon lecteur de fantasy recherche tant.
En outre, c'est dans un contexte exacerbé où chacun lutte pour le pouvoir que l'action de ce roman démarre. Le récit est dominé par une multitude d'intrigues politiques car beaucoup des protagonistes de Chloé Garcia œuvrent dans l'ombre pour conquérir davantage de pouvoirs. Or, cette lutte pour la puissance est le fondement de ce roman. Elle engendre de nombreux complots et autres traîtrises qui viennent égrener les pages de ce livre et entraîner tous ses rebondissements.
Sous Le Regard de Laria est également un roman choral qui repose sur une galerie de personnages archétypaux avec une majorité d’héroïnes au caractère affirmé. Parmi elles, on retrouve toutes sortes de personnalités qui ne demandent qu'à évoluer au fil de l'aventure. Si la jeune Via incarne la timorée apprentie magicienne, il en va bien différemment avec les autres figures féminines. Mais revenons à Via qui se découvre de nombreux pouvoirs qu'elle va devoir apprendre rapidement à maîtriser, d'autant que parallèlement elle est envahie d'étranges cauchemars qui lui font perdre peu à peu pied. Pour elle il est clairement question de quête initiatique afin de comprendre au mieux ce qui lui arrive. Pour Helena, c'est une autre affaire. Seconde épouse du Tiane et belle-mère de Loria, Ystar et Via, elle est clairement une intrigante qui oeuvre exclusivement pour son propre intérêt. Il est vrai que depuis son mariage intéressé, elle n'a de cesse d'user de ses charmes pour obtenir ce qu'elle souhaite et surtout, conserver son rang. Enfin, Cassiopée manipule également à son niveau afin de renverser l'échiquier politique en place. Or, pour arriver à ses fins, tous les moyens sont bons, y compris les plus extrêmes. Qu'elles soient dominatrices ou effacées, cruelles ou foncièrement gentilles, toutes les héroïnes de Chloé Garcia cachent une part d'ombre et de lumière pour qui sait les comprendre. A leurs côtés se tiennent, bien entendu, quelques héros dont Ystar, un homme voué à un grand destin. Manipulé par les uns et les autres, il reste un pion qui sert les intérêts d'autrui. Mage puissant, saura-t-il capable de se libérer de toute pression pour être enfin lui-même ? Quant à l'elfe Lildrille, il ne rêve que de vivre librement son amour mais se retrouve vite rattrapé par une lutte familiale sans merci.
Sous Le Regard de Laria a toutes les qualités d'une grande saga de fantasy car l'autrice y mêle aventure, mystère, passion et même sédition. A voir maintenant comment Chloé Garcia va faire évoluer son récit et ses personnages. Suite au prochain tome... Fantasy à la Carte.
Lien : https://fantasyalacarte.blog..
Or, pour son premier roman, l'autrice a décidé de nous emmener en territoire exclusivement fantasy.
Sous Le Regard de Laria nous ouvre les portes de Linaria, une terre marquée par la paix depuis bien des sacres et, où les peuples semblent vivre en bonne intelligence. Le temps est même aux réjouissances avec le couronnement d'Ystar, le fils du Tiane, représentant divin de la déesse Laria. Mais dans les coulisses, ce sacre n'est pas du goût de tous, notamment pas celui de sa sœur Loria qui, en tant que femme, estime être la mieux placée pour régner. Quant à son autre sœur, Via, elle a, dans l'immédiat, d'autres problèmes à gérer comme ses nouveaux pouvoirs qu'elle doit apprendre à maîtriser, sans parler des cauchemars qui lui pourrissent ses nuits depuis un certain temps. Alors qu'il devrait avoir le cœur en fête, Ystar n'est pas tranquille et craint le pire pour la cérémonie. Mais quand on ignore d'où vient la menace, peut-on réellement l'empêcher ?
Sous Le Regard de Laria est un récit de fantasy pure où la magie est centrale. L'autrice a d'ailleurs peuplé son univers d'elfes, de nains, de mages et d'humains. Tous vivent sous la houlette des dieux et plus particulièrement ici sous celle de la déesse Laria. Même si certains ont mis de la distance avec leur foi, d'autres, au contraire, sont de vrais fanatiques. Cette omniprésence de la religion confère à certains des pouvoirs. La magie qui imprègne cet univers est très développée car l'autrice ne sait pas contenter de formules magiques simplement prononcées par les détenteurs de pouvoirs, mais elle l'a aussi pensé comme source d'énergie animant des moyens de locomotion, servant d'éclairage ou facilitant les échanges de communication. De plus, cette magie n'est pas non plus le seul apanage de certains élus puisque tous peuvent y avoir accès par l'intermédiaire de parchemins ensorcelés. Par son ingéniosité, elle est l'un des points forts de ce roman car elle offre ce moment d'émerveillement que tout bon lecteur de fantasy recherche tant.
En outre, c'est dans un contexte exacerbé où chacun lutte pour le pouvoir que l'action de ce roman démarre. Le récit est dominé par une multitude d'intrigues politiques car beaucoup des protagonistes de Chloé Garcia œuvrent dans l'ombre pour conquérir davantage de pouvoirs. Or, cette lutte pour la puissance est le fondement de ce roman. Elle engendre de nombreux complots et autres traîtrises qui viennent égrener les pages de ce livre et entraîner tous ses rebondissements.
Sous Le Regard de Laria est également un roman choral qui repose sur une galerie de personnages archétypaux avec une majorité d’héroïnes au caractère affirmé. Parmi elles, on retrouve toutes sortes de personnalités qui ne demandent qu'à évoluer au fil de l'aventure. Si la jeune Via incarne la timorée apprentie magicienne, il en va bien différemment avec les autres figures féminines. Mais revenons à Via qui se découvre de nombreux pouvoirs qu'elle va devoir apprendre rapidement à maîtriser, d'autant que parallèlement elle est envahie d'étranges cauchemars qui lui font perdre peu à peu pied. Pour elle il est clairement question de quête initiatique afin de comprendre au mieux ce qui lui arrive. Pour Helena, c'est une autre affaire. Seconde épouse du Tiane et belle-mère de Loria, Ystar et Via, elle est clairement une intrigante qui oeuvre exclusivement pour son propre intérêt. Il est vrai que depuis son mariage intéressé, elle n'a de cesse d'user de ses charmes pour obtenir ce qu'elle souhaite et surtout, conserver son rang. Enfin, Cassiopée manipule également à son niveau afin de renverser l'échiquier politique en place. Or, pour arriver à ses fins, tous les moyens sont bons, y compris les plus extrêmes. Qu'elles soient dominatrices ou effacées, cruelles ou foncièrement gentilles, toutes les héroïnes de Chloé Garcia cachent une part d'ombre et de lumière pour qui sait les comprendre. A leurs côtés se tiennent, bien entendu, quelques héros dont Ystar, un homme voué à un grand destin. Manipulé par les uns et les autres, il reste un pion qui sert les intérêts d'autrui. Mage puissant, saura-t-il capable de se libérer de toute pression pour être enfin lui-même ? Quant à l'elfe Lildrille, il ne rêve que de vivre librement son amour mais se retrouve vite rattrapé par une lutte familiale sans merci.
Sous Le Regard de Laria a toutes les qualités d'une grande saga de fantasy car l'autrice y mêle aventure, mystère, passion et même sédition. A voir maintenant comment Chloé Garcia va faire évoluer son récit et ses personnages. Suite au prochain tome... Fantasy à la Carte.
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Tout d'abord un grand merci pour lenvoi de ce roman lors de la masse critique.
J'ai adoré découvrir cet univers très fournit en détails, que ce soit sur les paysages, les lieux, les personnages, vraiment on s'y croirait !
L'auteur à une imagination sans fin et c'est vraiment très agréable.
L'intrigue es pas mal non plus, mais, il fallait bien qu'il arrive celui-là, plus nous avançons dans le livre, plus cela ce complique. L'auteur nous rajoute encore et encore des personnages, avec chacun leur petites histoires, toutes aussi intéressantes les unes que les autres. Mais c'est de trop.
Je me suis perdue plus d'une fois lors de ma reprise de lecture. Je ne savais plus qui été le personnage, son histoire. Cela fait vraiment trop. C'est vraiment dommage.
Je ne pense pas que je continuerai la jolie découverte, je suis vraiment submergée par le trop.
J'ai adoré découvrir cet univers très fournit en détails, que ce soit sur les paysages, les lieux, les personnages, vraiment on s'y croirait !
L'auteur à une imagination sans fin et c'est vraiment très agréable.
L'intrigue es pas mal non plus, mais, il fallait bien qu'il arrive celui-là, plus nous avançons dans le livre, plus cela ce complique. L'auteur nous rajoute encore et encore des personnages, avec chacun leur petites histoires, toutes aussi intéressantes les unes que les autres. Mais c'est de trop.
Je me suis perdue plus d'une fois lors de ma reprise de lecture. Je ne savais plus qui été le personnage, son histoire. Cela fait vraiment trop. C'est vraiment dommage.
Je ne pense pas que je continuerai la jolie découverte, je suis vraiment submergée par le trop.
Un fantasy aux intrigues complexes....
Ici nous suivons tour à tour Enévive alias Via l'humaine, Lildrille l'elfe et Cassiopée reine de son état. Ils vivent tous dans le royaume de Linaria et prie la déesse Laria. Le Tiane va devoir laisser sa place à son fils Ystar, le frère de Via. Son couronnement est prévu mais avant cela il faut que la déesse le reconnaisse en tant que représentant divin.
En effet pour l'être il faut avoir un signe distinctif de celle-ci, c'est à dire soit les cheveux bleus comme Via soit avoir une marque bleue qui représente la déesse. Or Ystar n'a aucun des deux et son couronnement est remis en question par le peuple.
En parallèle, Via doit combattre des cauchemars qui l'assaillent toutes les nuit.
Elle essaye de les comprendre mais ses pouvoirs commencent à grandir en elle. Sa domestique Nandra va tout faire pour l'aider et trouver une solution auprès de la Déesse.
À travers les intrigues politiques, magiques et sentimentales le royaume de Linaria réussira t'il a garder la paix entre ses différents peuples?
Tout d'abord ce qui m'a décidé à demander ce roman à l'auteure à été la couverture qui est tout bonnement magnifique. Elle représente les 3 personnages que l'on va suivre tour à tour.
Et surtout le côté magique de l'histoire m'a beaucoup intrigué. En effet ici la magie est délivrée sous forme de parchemin, et chacun doit demander avant de pouvoir s'en servir.
Elle est régie par les Haut-magiciens qui eux s'en servent à bon escient.
La Magie utilise les flux magiques pour pouvoir créer des sortilèges et ce côté là est complexe mais bien travaillé et fourni. J'aimerai juste en savoir un peu plus sur le comment et le pourquoi des pouvoirs que peuvent avoir certaines personnes.
J'ai beaucoup aimé suivre tout les personnages de ce roman, j'ai eu un coup de cœur pour Nandra. Cette domestique qui s'occupe de Via comme si c'était sa fille. J'ai eu du mal avec Hélène qui est vraiment une femme vile et manipulatrice à souhait qui sais très bien jouer de ces charmes pour arriver à ses fins.
Côté univers, nous sommes dans un monde complexe avec ses royaumes qui détonnent de par leurs spécificités. L'auteure à su mettre en place tout un système de religion et de légendes qui plairont aux amateurs de Fantasy pure.
L'histoire est divisée en 3 parties qui suivent nos 3 protagonistes, mais chacune apporte son lot de trahisons et de réponses. Ainsi que des personnages qui apportent au récit de la contenance.
Avec la fin que l'auteure nous a donné j'ai hâte de lire cette suite car je suis intriguée de voir comment le royaume va s'en sortir et surtout l'avancée des personnages.
Et surtout j'ai hâte de voir jusqu'où l'auteure va nous mener avec les dragons qu'on a pu apercevoir mais qui ont disparu, j'espère vraiment les voir dans le second tome .
Le seul bémol que j'ai pu trouver à ce roman n'est pas dans le contenu mais plutôt dans le contenant.
En effet, la police d'écriture du roman fait qu'il se retrouve à être compact et de ce fait nous avons l'impression de lire un roman épais alors qu'il ne fais que 300 pages.
En bref, un univers fantasy complet dans lequel les trahisons sont légions mais avec un système de religion et de magie complexe.
Ici nous suivons tour à tour Enévive alias Via l'humaine, Lildrille l'elfe et Cassiopée reine de son état. Ils vivent tous dans le royaume de Linaria et prie la déesse Laria. Le Tiane va devoir laisser sa place à son fils Ystar, le frère de Via. Son couronnement est prévu mais avant cela il faut que la déesse le reconnaisse en tant que représentant divin.
En effet pour l'être il faut avoir un signe distinctif de celle-ci, c'est à dire soit les cheveux bleus comme Via soit avoir une marque bleue qui représente la déesse. Or Ystar n'a aucun des deux et son couronnement est remis en question par le peuple.
En parallèle, Via doit combattre des cauchemars qui l'assaillent toutes les nuit.
Elle essaye de les comprendre mais ses pouvoirs commencent à grandir en elle. Sa domestique Nandra va tout faire pour l'aider et trouver une solution auprès de la Déesse.
À travers les intrigues politiques, magiques et sentimentales le royaume de Linaria réussira t'il a garder la paix entre ses différents peuples?
Tout d'abord ce qui m'a décidé à demander ce roman à l'auteure à été la couverture qui est tout bonnement magnifique. Elle représente les 3 personnages que l'on va suivre tour à tour.
Et surtout le côté magique de l'histoire m'a beaucoup intrigué. En effet ici la magie est délivrée sous forme de parchemin, et chacun doit demander avant de pouvoir s'en servir.
Elle est régie par les Haut-magiciens qui eux s'en servent à bon escient.
La Magie utilise les flux magiques pour pouvoir créer des sortilèges et ce côté là est complexe mais bien travaillé et fourni. J'aimerai juste en savoir un peu plus sur le comment et le pourquoi des pouvoirs que peuvent avoir certaines personnes.
J'ai beaucoup aimé suivre tout les personnages de ce roman, j'ai eu un coup de cœur pour Nandra. Cette domestique qui s'occupe de Via comme si c'était sa fille. J'ai eu du mal avec Hélène qui est vraiment une femme vile et manipulatrice à souhait qui sais très bien jouer de ces charmes pour arriver à ses fins.
Côté univers, nous sommes dans un monde complexe avec ses royaumes qui détonnent de par leurs spécificités. L'auteure à su mettre en place tout un système de religion et de légendes qui plairont aux amateurs de Fantasy pure.
L'histoire est divisée en 3 parties qui suivent nos 3 protagonistes, mais chacune apporte son lot de trahisons et de réponses. Ainsi que des personnages qui apportent au récit de la contenance.
Avec la fin que l'auteure nous a donné j'ai hâte de lire cette suite car je suis intriguée de voir comment le royaume va s'en sortir et surtout l'avancée des personnages.
Et surtout j'ai hâte de voir jusqu'où l'auteure va nous mener avec les dragons qu'on a pu apercevoir mais qui ont disparu, j'espère vraiment les voir dans le second tome .
Le seul bémol que j'ai pu trouver à ce roman n'est pas dans le contenu mais plutôt dans le contenant.
En effet, la police d'écriture du roman fait qu'il se retrouve à être compact et de ce fait nous avons l'impression de lire un roman épais alors qu'il ne fais que 300 pages.
En bref, un univers fantasy complet dans lequel les trahisons sont légions mais avec un système de religion et de magie complexe.
Un grand merci à @c.garcia pour ce service presse &#xNaN.
Au niveau du roman broché en lui-même, j'aime bien la cover que je trouve jolie et originale. Par contre, petits points noirs sur la mise en page. L'écriture est petite et peu aérée, ce que j'ai trouvé dommage, car plus difficile à la lecture.
C'est une histoire géniale. Les sujets abordés sont fort tels que la religion, les attentats et la politique entre autres. L'auteure nous habitue à aborder des thématiques difficiles dans ces romans et j'adore ça.
Ça a été un plaisir de retrouver sa plume dans ce roman. Elle est fluide, précise et fantastique ❤.
Ce roman est un univers extrêmement riche et étoffé. Le royaume de Linaria est extra. Le travail dans ce roman est vraiment à tenir en compte. La complexité de l'univers est fabuleuse, un grand bravo à l'auteure 👏.
Les protagonistes apportent tous quelques choses à l'histoire et sont nombreux, mais on ne s'y perd pas pour autant. Je vous parlerai donc que de Via, cette protagoniste simple et hyper attachante. Je l'ai beaucoup aimée et j'ai extrêmement aimée la suivre dans tous ces rebondissements tellement inattendus à chaque fois 😜🤣.
J'ai hâte de découvrir la suite, j'espère que ce ne sera pas trop long 🤪🤣.
&#xNaN Un début de saga très prometteur &#xNaN
Au niveau du roman broché en lui-même, j'aime bien la cover que je trouve jolie et originale. Par contre, petits points noirs sur la mise en page. L'écriture est petite et peu aérée, ce que j'ai trouvé dommage, car plus difficile à la lecture.
C'est une histoire géniale. Les sujets abordés sont fort tels que la religion, les attentats et la politique entre autres. L'auteure nous habitue à aborder des thématiques difficiles dans ces romans et j'adore ça.
Ça a été un plaisir de retrouver sa plume dans ce roman. Elle est fluide, précise et fantastique ❤.
Ce roman est un univers extrêmement riche et étoffé. Le royaume de Linaria est extra. Le travail dans ce roman est vraiment à tenir en compte. La complexité de l'univers est fabuleuse, un grand bravo à l'auteure 👏.
Les protagonistes apportent tous quelques choses à l'histoire et sont nombreux, mais on ne s'y perd pas pour autant. Je vous parlerai donc que de Via, cette protagoniste simple et hyper attachante. Je l'ai beaucoup aimée et j'ai extrêmement aimée la suivre dans tous ces rebondissements tellement inattendus à chaque fois 😜🤣.
J'ai hâte de découvrir la suite, j'espère que ce ne sera pas trop long 🤪🤣.
&#xNaN Un début de saga très prometteur &#xNaN
Un grand merci à Chloé Garcia pour l’envoi de ce roman et de tous ses goodies. Ils sont justes superbes !
Le roman en lui-même est assez fin et on pourrait penser que ça se lirait rapidement mais il n’en est rien. La police d’écriture est très petite et condensée. On a peu l’impression d’avancer et ça semble long à certains moments. Mais heureusement, d’autres points positifs viennent contre balancer cette impression.
On retrouve notamment une plume absolument géniale et comme toujours, très fluide et facile à lire. L’auteure a rajouté des thèmes importants à son roman, incluant l’écologie, la religion, etc. qui permettent de trouver de la profondeur au roman. C’est très bien intégré au roman, de manière logique et efficace. Le point positif, c’est que c’est quand même très riche et étoffé. On pourrait penser que, qui dit petit livre, dit intrigue peu développée ou peu de choses à dire, mais ce n’est absolument pas le cas ici.
Bien au contraire, l’intrigue est basée sur un système politique complexe ou la magie a une place prépondérante tout comme la hiérarchie qui a cours dans le roman. On voit que Chloé a une imagination très fertile et qu’elle prend à cœur développement de ses romans. On a divers peuples présents au sein du roman. On retrouve les humains mais aussi des elfes et des nains, etc. Ça m’a beaucoup intéressée de voir l’évolution de tout ce beau monde, entre eux au sein d’un univers difficile et complexe.
Conclusion : J’ai été passionnée par cette lecture et je ne m’attendais pas à le découvrir aussi étoffé. C’est donc une très bonne surprise.
Le roman en lui-même est assez fin et on pourrait penser que ça se lirait rapidement mais il n’en est rien. La police d’écriture est très petite et condensée. On a peu l’impression d’avancer et ça semble long à certains moments. Mais heureusement, d’autres points positifs viennent contre balancer cette impression.
On retrouve notamment une plume absolument géniale et comme toujours, très fluide et facile à lire. L’auteure a rajouté des thèmes importants à son roman, incluant l’écologie, la religion, etc. qui permettent de trouver de la profondeur au roman. C’est très bien intégré au roman, de manière logique et efficace. Le point positif, c’est que c’est quand même très riche et étoffé. On pourrait penser que, qui dit petit livre, dit intrigue peu développée ou peu de choses à dire, mais ce n’est absolument pas le cas ici.
Bien au contraire, l’intrigue est basée sur un système politique complexe ou la magie a une place prépondérante tout comme la hiérarchie qui a cours dans le roman. On voit que Chloé a une imagination très fertile et qu’elle prend à cœur développement de ses romans. On a divers peuples présents au sein du roman. On retrouve les humains mais aussi des elfes et des nains, etc. Ça m’a beaucoup intéressée de voir l’évolution de tout ce beau monde, entre eux au sein d’un univers difficile et complexe.
Conclusion : J’ai été passionnée par cette lecture et je ne m’attendais pas à le découvrir aussi étoffé. C’est donc une très bonne surprise.
Résumé :
On démarre l'aventure directement dans un cauchemar de Via duquel elle se réveillera en sueur et terrifiée. Fille du Tiane, dirigeant suprême de Linaria, ses cauchemars sont réguliers et son sommeil en pâtit gravement mais elle n’osera en parler à personne. Seule Nandra, sa servante dévouée en est au courant. De nombreux mystères vont s’ajouter autour de ce personnage, quelque chose change en elle, sa magie grandit plus vite que prévu et de manière trop soudaine. Ces transformations vont terrifier Via presqu’autant que ses cauchemars.
Un événement sera le fil conducteur de tout le roman : le couronnement d’Ystar, le fils du Tiane et le frère aîné de Via. Ce dernier ne possède pas ''la marque'' de la déesse Laria. Contrairement à ses deux sœurs, il n’a pas les cheveux bleus. Il est pourtant l’aîné, c’est donc à lui que revient le trône mais le peuple s’y oppose. Falor, le Tiane, va donc organiser le couronnement de son fils afin de le faire accepter par le peuple.
Autour de cet événement nous allons suivre l’évolution de Via mais également celle de Lildrille, un Prince elfe, déchiré par la guerre que mène sa sœur face à leur propre père. Secrètement amoureux de Via, il n’aura qu’un désir, oublier ses responsabilités de prince pour la rejoindre. Mais, assigné à rester au royaume pour le couronnement, ses obligations vont le rattraper et faire de lui un meurtrier.
Les personnages :
Nous suivons les aventures de trois personnages principaux : Via, Lildrille et Cassiopée.
Fille du Tiane, Via est une humaine discrète rongée par de terribles cauchemars et par l'évolution soudaine de sa magie. Elle ne désire qu'une chose : comprendre ce qui lui arrive. Pour cela, elle devra sortir de sa bulle et se confier aux grands magiciens pour comprendre à quoi sont dûs tous ces changements. Cependant, lorsqu'elle trouvera la réponse, un choix très difficile s'offrira à elle. C'est à ce moment là qu'on commencera à comprendre ce personnage et à découvrir enfin son caractère.
Nous découvrirons ensuite Lildrille, prince elfe déchiré par la guerre que mène sa sœur envers leur père. Son seul souhait et de s'éloigner de ses responsabilités et de cette guerre ouverte pour rejoindre Via qu'il aime en secret. Malheureusement pour lui, lors du couronnement d'Ystar, il sera assigné à résidence et n'aura d'autre choix que d'assumer son rôle de prince. Les événements vont s’enchaîner malgré lui, faisant de Lildrille un meurtrier et l'éloignant toujours de sa bien-aimée.
Enfin, nous ferons la connaissance de la Reine Cassiopée qui croit dur comme fer en la déesse Laria et qui souhaite rattraper le temps perdu avec ses petits enfants. Cependant une immense tragédie va remettre en question sa foi et toutes ses croyances. Face à sa détresse et sa colère, elle devra également trancher entre sa foi en la déesse Laria ou ses propres convictions.
On ne peut pas dire que tous ces personnages aient de véritables ennemis. Il n'y a pas de combat face à de grands méchants. Non, les véritables combats se passent à l'intérieur d'eux-mêmes, dans les convictions et les croyances des personnages principaux. Bien qu'il y ait de nombreux obstacles empêchant et éloignant chacun d'eux de ses propres objectifs, ils sont finalement leurs propres adversaires. Chacun des personnages aura un choix crucial à faire à la fin du roman et chacun de ces choix aura très certainement une incidence sur la suite... Ah oui, au fait, je ne vous l'ai pas dit ? Il s'agit ici d'un tome 1, il y aura donc un tome 2 (que j'ai vraiment hâte de lire) !
L'univers :
Il faut savoir qu'il y a énormément de personnages dans ce roman. Il faut également savoir que chacun d'eux à son importance. Ils sont tous indispensables à l'histoire et ont chacun leur caractère. Certes, certains sont un peu clichés comme Loria, la sœur de Via, qui s'apparente un peu aux sœurs de Cendrillon. Mais même ce personnage qui ne ressemble qu'à une anecdote en début de roman, finit par avoir son importance. Et certainement que son rôle va encore prendre de l’ampleur par la suite (Oui je vous l'ai dit, il va y avoir une suite :-) )
En plus d'un réseau de personnage très fourni, Chloé Garcia nous offre un univers extrêmement bien travaillé et je la remercie d'avoir distillé les informations petit à petit, tout au long du roman et de ne pas tout nous jeter à la figure dès les premiers chapitres. Merci Chloé ! D'autant qu'on sent très bien qu'elle en a encore sous le pied, qu'elle en garde pour la suite et heureusement ! Car, même avec ces précautions de nous le faire découvrir au compte goutte, ceci couplé avec la quantité de personnages fait qu’il y a quand même beaucoup d'informations à digérer. Dès qu’on aassimilé une chose, on en découvre une nouvelle et ce, jusqu’à la fin du roman. Entre les différents peuples, la façon dont fonctionnent leurs sociétés, leurs architectures et leurs histoires, il y a énormément d'informations à assimiler. La plus importante est certainement le système de magie qui est un peu flou au début du roman mais que l'on comprend peu à peu au fil de l'histoire. Encore une fois, les explications sont très bien amenées et se fondent dans l'intrigue.
Mon avis :
Un très beau roman qui vaut vraiment le coup. Chloé a eu la bonne idée de l'écrire sous une narration externe qui se balade de personnage en personnage. Ceci nous permet, en tant que lecteur, de voir chacun d'eux sous des jours différents suivant la situation dans laquelle ils sont. Je pense notamment à Ystar qui est un personnage beaucoup plus complexe qu'il souhaite le faire croire à sa famille et à son peuple.
L'écriture de Chloé est très fluide avec une note de poésie mais sans en faire trop. Ce fût un véritable régal de la lire et j'ai vraiment hâte de lire le tome 2
On démarre l'aventure directement dans un cauchemar de Via duquel elle se réveillera en sueur et terrifiée. Fille du Tiane, dirigeant suprême de Linaria, ses cauchemars sont réguliers et son sommeil en pâtit gravement mais elle n’osera en parler à personne. Seule Nandra, sa servante dévouée en est au courant. De nombreux mystères vont s’ajouter autour de ce personnage, quelque chose change en elle, sa magie grandit plus vite que prévu et de manière trop soudaine. Ces transformations vont terrifier Via presqu’autant que ses cauchemars.
Un événement sera le fil conducteur de tout le roman : le couronnement d’Ystar, le fils du Tiane et le frère aîné de Via. Ce dernier ne possède pas ''la marque'' de la déesse Laria. Contrairement à ses deux sœurs, il n’a pas les cheveux bleus. Il est pourtant l’aîné, c’est donc à lui que revient le trône mais le peuple s’y oppose. Falor, le Tiane, va donc organiser le couronnement de son fils afin de le faire accepter par le peuple.
Autour de cet événement nous allons suivre l’évolution de Via mais également celle de Lildrille, un Prince elfe, déchiré par la guerre que mène sa sœur face à leur propre père. Secrètement amoureux de Via, il n’aura qu’un désir, oublier ses responsabilités de prince pour la rejoindre. Mais, assigné à rester au royaume pour le couronnement, ses obligations vont le rattraper et faire de lui un meurtrier.
Les personnages :
Nous suivons les aventures de trois personnages principaux : Via, Lildrille et Cassiopée.
Fille du Tiane, Via est une humaine discrète rongée par de terribles cauchemars et par l'évolution soudaine de sa magie. Elle ne désire qu'une chose : comprendre ce qui lui arrive. Pour cela, elle devra sortir de sa bulle et se confier aux grands magiciens pour comprendre à quoi sont dûs tous ces changements. Cependant, lorsqu'elle trouvera la réponse, un choix très difficile s'offrira à elle. C'est à ce moment là qu'on commencera à comprendre ce personnage et à découvrir enfin son caractère.
Nous découvrirons ensuite Lildrille, prince elfe déchiré par la guerre que mène sa sœur envers leur père. Son seul souhait et de s'éloigner de ses responsabilités et de cette guerre ouverte pour rejoindre Via qu'il aime en secret. Malheureusement pour lui, lors du couronnement d'Ystar, il sera assigné à résidence et n'aura d'autre choix que d'assumer son rôle de prince. Les événements vont s’enchaîner malgré lui, faisant de Lildrille un meurtrier et l'éloignant toujours de sa bien-aimée.
Enfin, nous ferons la connaissance de la Reine Cassiopée qui croit dur comme fer en la déesse Laria et qui souhaite rattraper le temps perdu avec ses petits enfants. Cependant une immense tragédie va remettre en question sa foi et toutes ses croyances. Face à sa détresse et sa colère, elle devra également trancher entre sa foi en la déesse Laria ou ses propres convictions.
On ne peut pas dire que tous ces personnages aient de véritables ennemis. Il n'y a pas de combat face à de grands méchants. Non, les véritables combats se passent à l'intérieur d'eux-mêmes, dans les convictions et les croyances des personnages principaux. Bien qu'il y ait de nombreux obstacles empêchant et éloignant chacun d'eux de ses propres objectifs, ils sont finalement leurs propres adversaires. Chacun des personnages aura un choix crucial à faire à la fin du roman et chacun de ces choix aura très certainement une incidence sur la suite... Ah oui, au fait, je ne vous l'ai pas dit ? Il s'agit ici d'un tome 1, il y aura donc un tome 2 (que j'ai vraiment hâte de lire) !
L'univers :
Il faut savoir qu'il y a énormément de personnages dans ce roman. Il faut également savoir que chacun d'eux à son importance. Ils sont tous indispensables à l'histoire et ont chacun leur caractère. Certes, certains sont un peu clichés comme Loria, la sœur de Via, qui s'apparente un peu aux sœurs de Cendrillon. Mais même ce personnage qui ne ressemble qu'à une anecdote en début de roman, finit par avoir son importance. Et certainement que son rôle va encore prendre de l’ampleur par la suite (Oui je vous l'ai dit, il va y avoir une suite :-) )
En plus d'un réseau de personnage très fourni, Chloé Garcia nous offre un univers extrêmement bien travaillé et je la remercie d'avoir distillé les informations petit à petit, tout au long du roman et de ne pas tout nous jeter à la figure dès les premiers chapitres. Merci Chloé ! D'autant qu'on sent très bien qu'elle en a encore sous le pied, qu'elle en garde pour la suite et heureusement ! Car, même avec ces précautions de nous le faire découvrir au compte goutte, ceci couplé avec la quantité de personnages fait qu’il y a quand même beaucoup d'informations à digérer. Dès qu’on aassimilé une chose, on en découvre une nouvelle et ce, jusqu’à la fin du roman. Entre les différents peuples, la façon dont fonctionnent leurs sociétés, leurs architectures et leurs histoires, il y a énormément d'informations à assimiler. La plus importante est certainement le système de magie qui est un peu flou au début du roman mais que l'on comprend peu à peu au fil de l'histoire. Encore une fois, les explications sont très bien amenées et se fondent dans l'intrigue.
Mon avis :
Un très beau roman qui vaut vraiment le coup. Chloé a eu la bonne idée de l'écrire sous une narration externe qui se balade de personnage en personnage. Ceci nous permet, en tant que lecteur, de voir chacun d'eux sous des jours différents suivant la situation dans laquelle ils sont. Je pense notamment à Ystar qui est un personnage beaucoup plus complexe qu'il souhaite le faire croire à sa famille et à son peuple.
L'écriture de Chloé est très fluide avec une note de poésie mais sans en faire trop. Ce fût un véritable régal de la lire et j'ai vraiment hâte de lire le tome 2
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