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3.69/5 (sur 71 notes)

Nationalité : Nigeria
Né(e) à : Lagos , 1976
Biographie :

Choga Regina Egbeme vient au monde dans un harem au Nigeria. Sa mère, allemande, est la trente troisième épouse d'un riche exploitant agricole. Choga a 16 ans lorsqu'on la marie à un homme de trente ans son aîné.

Violée, contaminée par le virus du sida, elle parvient à s'échapper pour accoucher chez une guérisseuse.

Son livre -histoire vraie d'une femme décidée à se battre et à sauver son enfant - s'est vendu à plus de 500 000 exemplaires. Il sera publié quelques jours après sa mort et celle de son fils.

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Bibliographie de Choga Regina Egbeme   (1)Voir plus

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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
«Au cours d'un voyage au Nigeria, ma mère, une Blanche, est tombée amoureuse de mon père, David Egbeme, riche exploitant agricole qui possédait un harem et dont elle a accepté de devenir la trente-troisième épouse.

J'ai vécu une enfance heureuse et insouciante derrière les murs du harem, protégée du monde extérieur. Les femmes et les enfants de mon père formaient une grande famille où tout le monde s'aimait et s'entraidait.

Mais, à seize ans, ma vie s'est trouvée bouleversée lorsque mon père, affaibli par la maladie, m'a obligée à me marier. En butte à un homme infidèle et violent, je n'ai plus eu d'autre choix que de fuir avec mon fils. Fuir... mais à quel prix ?»
C. R. E.

Ce livre r l'histoire vraie d'une femme décidée à se battre et à sauver son enfant - s'est vendu à plus de 500 000 exemplaires. Un témoignage qui est aussi un appel au respect des femmes, de leur dignité et de leur intégrité.

«Jamais je n'ai perçu avec autant d'acuité la souffrance et la force morale de la femme noire.»
Calixthe BEYALA

Extrait du livre :
La sœur inconnue

Au harem, sur la table de nuit de ma mère, trônait en permanence la photo d'une petite fille de dix ans. Ce portrait, que maman astiquait avec un soin méticuleux, m'a suivi pendant toute ma jeunesse.
- C'est ta sœur, m'avait-elle un jour appris. Tu peux être fière d'elle.
Les cheveux blonds de Magdalena étaient ornés d'une couronne de fleurs blanches. Des marguerites, m'expliqua ma mère, une variété qui, l'été, en Allemagne, fleurissait en bordure des champs et dans les prés.
Souvent je m'imaginais Magdalena courant sur l'herbe verte et cueillant des marguerites. Il m'est même arrivé de rêver d'elle. J'essayais de l'attraper mais elle était bien plus rapide que moi. Mon désir le plus cher était de faire sa connaissance, de rencontrer enfin cette sœur allemande qui, pour moi, avait toujours été la petite fille de la prairie.
Un jour, une lettre d'elle nous est parvenue. Magda­lena avait franchi le pas et décidé de nous rendre visite. Elle avait joint une photo à son courrier. En la regardant, je découvris une parfaite inconnue. L'enfant aux yeux bleus pleins de curiosité et aux boucles blondes qui lui tombaient délicatement sur les épaules s'était transformée en une femme aux cheveux châtains coupés courts, qui me dévisageait d'un air songeur à tra­vers des lunettes à la monture sévère. Elle avait quarante et un ans et était devenue enseignante. L'angoisse me saisit. Pour la première fois, je venais de réaliser qu'une bonne partie de ma vie était déjà derrière moi : ma propre jeunesse, mon insouciance et même certains de mes espoirs.
Amara, l'amie de ma mère, m'accompagna à l'aéro­port. Nous étions un vendredi saint. Autour de moi les enfants chahutaient, les femmes riaient et les hommes se saluaient avec effusion. Tous ces gens avaient l'air si heureux, comme s'ils venaient de recevoir un cadeau exceptionnel. Et moi je me retrouvais au milieu d'eux, la gorge nouée, tenaillée par la soif et un mal de tête lancinant. Les battements de mon cœur résonnaient dans ma poitrine et je transpirais. Jetant sans arrêt des coups d'œil au cliché que je tenais dans mes mains moites, je sondais la foule que charriait le hall des arrivées. Enfin libérés après huit heures de vol, les voyageurs, radieux, se précipitaient dans les bras de leurs parents ou amis.
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La question n’est pas tant d’avoir de l’argent que de l’utiliser à bon escient.
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Dans les histoires de papa David qui circulent au sein des familles, il est dit qu'il faut être sûr de soi, pour que Dieu vous aide à réaliser de grandes choses. C'est un précepte qui donne de l'énergie à bien du monde.
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