Henriette- Anne d'Angleterre
Belle-sœur de Louis XIV
De Christian Bouyer
Nous connaissons la célèbre phrase funèbre prononcée le 21 août 1670 " madame se meurt, madame est morte."
Henriette Anne d'Angleterre morte à 26 ans en sa pleine jeunesse fille du roi Charles 1er mort décapitée elle a vécu une vie assez incroyable de sa naissance jusqu'à sa mort.
Elle vécut à la cour du roi elle épousa le frère du roi Philippe d'Orléans qui dans la biographie est plutôt vu comme un méchant je vais bientôt le dire sa biographie à lui pour me faire ma propre opinion sur lui.
Elle a eu beaucoup de problèmes avec les mignons de son mari on pense même que le chevalier de Lorraine l'aurait empoisonné en soi grâce à cette biographie du couvert une jeune femme très intéressante qui était cultivé qui aimait le théâtre et qui a pu aider Louis XIV dans le traité de paix entre l'Angleterre et la France.
On pourrait penser que la famille Stuart et maudite car beaucoup de membres de leur famille sont décédés jeune ou décapité ou autre...
La lecture est fascinante fluctuelle et nous apprenons beaucoup de choses sur elle et sur ce qu'elle a pu ressentir et c'est ce qu'elle a pu subir pense à courte vie.
Commenter  J’apprécie         10
INDOMPTABLE : les cabales de Marie !
Marie de Rohan (c'est son nom de jeune fille) a eu un drôle d'exemple parental qu'elle a recopié. Fille d'un invétéré coureur de jupons, Hercule de Rohan et d'une mère morte alors qu'elle était bébé, Marie n'a pas eu un bon exemple d'éducation. Mais vive, intelligente, obstinée et pleine d'idées, elle a, grâce à son réseau puissant, monté un nombre impressionnant de cabales pour renverser le ministre principal, afin de le remplacer par son amant du jour !
La Fronde ( 1648-1652 ) fut sa dernière et monumentale cabale, dont elle fut la reine, avec Gondi et Condé. Elle a même été à l'initiative d'une menace qui a fait fuir Mazarin à Cologne.
VOLUPTUEUSE.
Je ne sais pas comment elle n'a eu que 6 enfants, car Marie a pris un nombre incalculable d'amants dont elle se servait dans ses cabales.
Son fils Louis Charles est-il du duc de Luynes, son premier mari, ou carrément de Louis XIII ?
Anne-Marie est-elle de Claude de Chevreuse, son deuxième mari, ou de Holland ou de Buckingham ?
Charlotte est elle de son mari ou de Charles IV de Lorraine ?
A la fois très féminine dans ses attitudes et très masculine, pour l'époque, dans ses actions, Marie fascine, mais on finit par se méfier d'elle. Car, malgré sa vivacité, son intelligence, sa santé de fer, ses puissants appuis, son opiniâtreté, elle est impétueuse, capricieuse, inconséquente et de mauvaise foi.Elle a passé 18 années, au cumul, en exil de la cour, soit à Dampierre ( vallée de Chevreuse ) , soit à Tours, soit à l'étranger : Lorraine, Espagne, Angleterre, Pays Bas Espagnols.
Monomaniaque de la cabale, elle a été inconséquente pour ses enfants, qui son restés avec le duc.
ADVERSAIRE DE LOUIS XIII ?
Non, je dirais plutôt, à la lecture du livre, qu'elle est l'adversaire privilégiée des deux cardinaux ministres principaux, Richelieu puis Mazarin, même si, dans son agonie en 1643, Louis XIII, à l'évocation de « la chevrette » comme l'appelait Richelieu, le roi se relève de sa couche en criant : « C'est le diable ! C'est le diable ! ». Anne d'Autriche, la reine, qui est son amie sous Louis XIII, se méfie d'elle quand elle devient régente. Gaston d'Orléans, frère de Louis XIII, aussi cabaliste qu'elle n'est pas son ami.
Ce livre vaut peut être 4 étoiles, car, comme beaucoup de biographies d'historiens, Christian Bouyer nous noie dans des détails et précisions aux dépens de l'agrément de lecture, mais je lui mets une étoile de plus pour, justement tous ces détails qui vont m'aider à construire mon deuxième livre, le roman historique « Louise » qui met en scène, entre autres cette fameuse Marie de Rohan ! De plus, le livre arrive malgré tout à "faire vivre" les personnages, dont les détails de leurs caractères sont révélé par de nombreux témoignages d'époque.
LA CAVALE DE MARIE !
Et je n'oublie pas le chapitre truculent où, en 1637, Marie prend peur du cardinal, et s'échappe déguisée en homme et à cheval de Tours, où elle était exilée, pour gagner l'Espagne dans une rocambolesque aventure de 9 jours, avec un compagnon homme qui ne sait pas qu'elle est une femme !
Cabales et cavales:)
Passé 60 ans, elle se calme, mais se débat dans d'interminables problèmes d'héritages. Enfin, elle passe les dernières années de sa vie dans la sérénité, avec son dernier amant, à Dampierre, qu'elle aime bien.
Commenter  J’apprécie         388
Mon Amelle
AML
Anne-Marie-Louise d'Orléans, duchesse de Montpensier est née en 1627,
Ma presque petite soeur.
En effet, sa mère, Marie de Bourbon, duchesse de Montpensier est décédée juste après sa naissance,
Et Gaston, son père inconstant, frondeur et lâche, ne s'en occupait pas.
Elle a donc passé la plupart de son enfance avec mes parents et moi.
Elle a vécu, comme moi, le Grand Siècle intensément, elle l'a écrit dans ses "Mémoires de Mademoiselle", qui est pratiquement un des seuls écrits publié par un témoin du siècle, et vécu in vivo, de l'intérieur de la Cour, la fameuse cour du Grand Siècle.
Suivant l'ordre de son père, à 20 ans, quand elle lui faisait encore confiance, elle a participé à la Fronde, a même conquis Orléans comme la Pucelle, et a tiré au canon de la Bastille contre l'armée royale pour sauver le prince de Condé, un homme fascinant, dont Mademoiselle a fait un superbe portrait littéraire, écrit à la mode de cette époque !
Mise au ban de la cour pendant cinq ans pour révolte, elle réintègre celle-ci, écrit, inspirée, une nouvelle "l'île inconnue" où les femmes seraient libres et maîtresses d'elles-mêmes, une chose formidable pour notre époque.
Contre le mariage en 1660, refusant d'être mariée à un prince portugais sanguinaire et à une dizaine d'autres princes de sang, elle tombe ensuite en amour devant Lauzun, ce moins que rien juste bon à se moquer, mentir ou faire la guerre.
Malgré mes réticences, cette passion déchirante avec Lauzun, cette souffrance durera plus de 10 ans avant qu'elle n'ouvre les yeux !
Mais vous lirez ces beaux écrits dans " Les Mémoires de Mademoiselle"....
.
LOUISE.
.
( Pour le livre de Christian Bouyer, il est juste magnifique !
Denis_76 )
Commenter  J’apprécie         352
Recueil historique très intéressant qui par ses chapitres courts et vivants se lit comme un roman et qui permet de réviser ou d’approfondir nos connaissances sur notre histoire.
Commenter  J’apprécie         20
La loi salique de la monarchie française (héritier mâle transmis exclusivement par le père) a permis malgré sa sévérité une remarquable continuité monarchique des Capétiens directs aux derniers Bourbons. Cependant que faire lorsque le roi est un enfant ? Aucune règle ne précise exactement les conditions de la Régence.
Cet essai étudie huit cas de Philippe Ier au XI ème siècle à Louis XV, roi à cinq ans. La Régence est souvent exercée par la mère du souverain : Blanche de Castille pour Louis IX, Catherine de Médicis pou François II et Charles IX, Marie de Médicis pour Louis XIII et Anne d'Autriche pour Louis XIV. Aidées de ministres puissants, peu préparées au pouvoir, elles y ont souvent pris goût et ont eu du mal à le restituer à leur fils. Elle peut être exercée par une soeur aînée (Anne de Beaujeu), un oncle du Roi (duc d'Orléans pendant la minorité de Louis XV).
La monarchie est alors fragilisée car contestée par des clans, des puissants, des pays voisins. Les décisions sont toujours prises au nom du souverain mineur.
Ouvrage intéressant mais qui ressemble plus à un catalogue documenté qu'à un véritable essai, qui manque peut-être aussi de vie.
Commenter  J’apprécie         51
"Les Reines de France" est un dictionnaire un peu particulier puisqu'il est chronologique et non pas alphabétique. Les 114 reines de France sont donc classées chronologiquement de Basine au Vème siècle, la mère de Clovis, à Marie-Amélie de Bourbon-Sicile au XIXème siècle épouse de Louis-Philippe Ier.
Chaque reine a une notice biographique, d'une à deux pages pour les 43 mérovingiennes et les 22 carolingiennes, jusqu'à huit pages pour les capétiennes les plus célèbres. Les notices des capétiennes sont, de plus, accompagnées d'une courte bibliographie dans laquelle j'ai noté, à chaque fois, la présence de peu d'ouvrages écrits au XXIème siècle (soit au cours des différentes rééditions du dictionnaire les bibliographies n'ont guère été remises à jour, soit les reines intéressent peu les historiens !).
Ce qui ressort de toutes ces vies de reines est qu'une reine en France ne règne pas. Elle n'est que l'épouse du roi de France et à la mort de celui-ci elle doit s'effacer (généralement dans un couvent) pour laisser la place à la nouvelle reine, l'épouse de son fils, excepté pour certaines capétiennes, d'un caractère plus affirmé, qui se sont quand même mêlées de la vie du nouveau couple royal, au détriment généralement de la bru. Dans certains cas, lorsque son fils est mineur, la reine peut, à la rigueur, être acceptée comme régente.
On s'aperçoit surtout que son rôle majeur est de mettre au monde des enfants mâles, le plus possible au regard de l'effarante mortalité infantile.
Le dernier point est le mariage. Les mariages royaux étant avant tout politiques (agrandissement du royaume, alliance), peu sont devenus des mariages d'amour. La vie au quotidien de la reine en devenait d'autant plus difficile. Elle était généralement mariée jeune (voire très jeune) à un homme inconnu, d'une culture et d'une langue étrangères, et devait élever ses enfants parmi les nombreux bâtards que son époux de roi avait avec ses nombreuses concubines et maîtresses.
En résumé, un ouvrage utile de vulgarisation, comme peut l'être tout dictionnaire ou encyclopédie, et qui peut être le point de départ pour tout lecteur s'intéressant à l'histoire de France et à ses reines.
Pour tous ceux et toutes celles qui désirent un prénom original pour leur fille, intéressez-vous aux reines mérovingiennes. Votre fille aura un prénom unique !!
Commenter  J’apprécie         20
Ce livre est intéressant mais pas indispensable. Je pense que le mieux est de le feuilleter mais non d'en faire une lecture lineaire les chapitres etant indépendant les uns par rapport aux autres. La plupart des informations contenues dans le livre ont déjà été dites et redites mais si l'on desire se remettre au clair sur l'arbre genealogique de Louis XIV il peut trouver une certaine utilité. Sinon pas mal de livres traitent le sujet de maniere plus passionante et précise.
Commenter  J’apprécie         00