AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Christian Bruel (59)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Histoire de Julie qui avait une ombre de garçon

Déjà tout petit, on nous dit : "t'es une [ ]F" ou "t'es un [ ]M".

Et les parents nous rangent dans la case qui convient.

Or si, comme Julie à huit ans, on est un garçon manqué ? ...qui entend ses parents le lui répéter à longueur de journée ? "Si bien qu'un matin..." Julie, en sortant du lit, remarque qu'elle a une ombre de garçon ! Une ombre qui caricature tous ses gestes et qu'elle est la seule à voir. Après s'en être amusée, Julie commence à douter de son identité. Elle va essayer de se débarrasser de ce "double" qui l'encombre, en sautant dans les flaques d'eau et en cherchant l'obscurité...mais c'est peine perdue... Jusqu'au jour où elle rencontre dans le parc un garçon dont tout le monde dit qu'il pleure comme les filles...

J'ai trois (grands) enfants : une [X]F, un [X]M et une [ ], qui a l'âge de Julie préférait jouer à la Tarzanne dans les arbres...avec le temps son ombre s'est féminisé...



Dépêchez-vous d'aller emprunter ce joli ouvrage sur l'identité sexuelle (tout premier album des éditions le Sourire qui mord en 1976, réédité en 2009 et maintenant définitivement épuisé), dans votre biblio-/médiathèque...tant qu'il s'y trouve encore !



En 1986, l'auteur-illustrateur Marie-Claude Monchaux fut à l'origine de la campagne de censure visant la littérature jeunesse, mettant en joue des éditeurs comme École de Loisirs, Syros et le Sourire qui mord... Elle publiait alors "Écrits pour nuire", livre dans lequel elle dénonçait "la gangrène de la Subversion" dans les publications pour la jeunesse. (document répertorié dans la base de Babelio. le BBF (Bulletin des Bibliothécaires de France) a renvoyé le 15 février 2014 (!) à un article, datant de 1987 : voir le lien concernant ce livre, sous "critiques, analyses...")



En 1986-'87, je travaillais dans la section jeunesse d'une grande bibliothèque en Alsace...mes collègues et moi avons essuyé, comme tant d'autres bibliothécaires, la tempête "Monchaux" qui a failli dévaster notre travail qui consistait à oeuvrer pour la reconnaissance en bibliothèque de ce qu'à l'époque on appelait "les livres miroirs" : ouvrages reflétant dans des collections adaptées pour les jeunes, les problèmes de société et le questionnement identitaire.

La tempête est passée, balayant d'un coup de revers (politique) la bibliothèque et la bibliothécaire de la ville d'Orange (voir l'article du BBF de 1999 : http://bbf.enssib.fr/consulter/bbf-1999-03-0044-005 )

...et le vent s'est calmé...



Vingt-sept ans après, un nouveau ouragan se prépare. Celui-ci s'appelle "Gender" : a l'origine un mot anglais "inoffensif" qui signifie : "genre ; sexe féminin ; sexe masculin" et qu'un certain mouvement politique français a récemment transformé en "guerre contre l'altersexualite"(*) dans la littérature de jeunesse.

La tempête "Monchaux" visait surtout les livres pour adolescents..."Gender" vise plus bas !



Je NE veux PAS qu'on tire sur l'ombre de Julie : elle et avec elle, beaucoup d'autres filles et garçons vont être rangés dans les cases (et casiers)...dont ils ne sortiront plus !



(*) altersexualite : néologisme permettant de réunir en un seul mot les sexualités "non strictement hétérosexuelles", notamment l'homosexualité, la bisexualité, la question sur l'identité sexuelle...



P.s. Vous pouvez éventuellement (re-)lire ma "critique" de "La fête des mères" dans laquelle j'avais recopié un interview avec Didier Daeninckx, relatant également cette année 1987.
Commenter  J’apprécie          521
Les Chatouilles

Déshabillez-moi ♪♫

Oui, mais pas tout de suite,

Pas trop vite... ♪♫

( ... suite des préliminaires ... la tension monte ... )

Déshabillez-moi ♪♫

Oooh, déshabillez-moi...

Et vous, déshabillez-vous ! ♪♫

.

Même histoire dans 'Les chatouilles', sauf que ceux qui s'adonnent à ce jeu, dans un lit, sont des enfants de sept ou huit ans. Un garçon et une fille, peut-être un frère et une soeur - mais les supposés liens familiaux ne changent pas grand chose au 'problème'.

.

C'est l'énigmatique 'Pas facile, l'amitié' qui m'a donné envie d'en savoir plus sur l'auteur (Ch. Bruel).

On m'a parlé du controversé 'Les chatouilles' (merci L.) qu'un Youtubeur présente page par page, en faisant part de son indignation.

Le gars a des petits airs complotistes (genre 'je vois des pédo- partout'... mais il n'a pas complètement tort, y en a beaucoup en liberté). Donc je décide d'être prudente. Mais au vu du déroulé de l'histoire et des illustrations, j'ai beau essayer de me faire mon avis, ce que je vois ne me plaît pas.

Beaucoup de commentaires criant à l'inceste et à la pédoporno- également sur Amaz*n, mais on sait comment ça fonctionne, les multi-comptes (cf. RJ Ellory, voir un personnage dans 'Vernon' de Despentes, et l'exemple de N. ici)...

.

Pas de texte, juste des scènes où chacun découvre ('dénude' et 'fait connaissance avec'...) le corps de l'autre au gré de chatouilles, avec une plume. Les pyjamas glissent. Par pudeur (!?) le reste du jeu se déroule sous la couette, donc pas de nudité complète.

.

Je n'ose pas m'interroger sur le plaisir malsain pris par les auteurs (scénario & dessin). Déjà, pour avoir l'idée de cet album...

Ma question : intérêt de mettre ce livre entre les mains d'un enfant ?

Lui faire comprendre que son corps lui appartient, qu'il peut jouer avec (tant qu'il ne s'exhibe pas), ok. Mais ça se dit simplement, au gré des circonstances.

Mais là ? Album destiné aux 5-6 ans, je suppose, à un âge où la lecture se fait généralement à deux : adulte-enfant. Donc que dire ?

Oui, quand on était petit(e)s, on a pu jouer avec des cousin(e)s, voisin(e)s de notre âge, à se montrer vite fait des parties cachées, mais les parents & autres adultes étaient soigneusement tenus à l'écart de ces petites expériences ! Ce n'est pas eux qui nous soufflaient l'idée, comme le font les auteurs de cet album.

.

PS : l'auteur a créé et dirigé les éditions 'Le Sourire qui mord' ; image éloquente de ce qu'on ressent à cette lecture (pseudo-douceur innocente qui s'avère toxique).

.

-------

.

>> https://www.youtube.com/watch?v=-u02lMspv_0
Commenter  J’apprécie          312
Pas facile, l'amitié

Album jeunesse ?

Il est encore plus difficile d'accès que 'Le petit Prince', pour un jeune enfant. Et même pour un adulte, d'ailleurs.



Là aussi, une histoire d'amitié(s), d'apprivoisement, ou, plus largement : de vie en harmonie avec son environnement, entre êtres vivants (animaux et humain) et nature (arbres).

Hormis l'intro

DE L'AUTRE COTÉ

VIENNENT LES SIGNES

QUI VEULENT DIRE :

DONNER ET RECEVOIR,

C'EST AGRÉABLE

ET SI DIFFICILE.

tout est écrit dans une phonétique très approximative.

On a même droit à un 'féchié' à côté d'un grand gribouillis rageur... L'illustrateur a raté son dessin ? ou la tentative de prise de contact a-t-elle échoué ?



Le dessin ultra minimaliste est très mignon, j'aime beaucoup, et certains dialogues sont presque rigolos, quand on arrive à les traduire.

Mais l'ensemble me laisse perplexe et vaguement mal à l'aise.



-------



Back to BAL (boîte à livres).
Commenter  J’apprécie          284
L’aventure politique du livre jeunesse

Malgré « l’inlassable travail des idéologies », les frilosités sociales, lesévitements manifestes et les conformismes rentables à l’oeuvre dans les productions destinées à la jeunesse, au sujet de la famille, de l’école, du genre, de la sexualité, de l’économie, des discriminations, de l’écologie,… Christian Bruel a relevé l’existence d’une production créative à la marge, plus en phase avec les enjeux individuels et collectifs, et en rend compte. Car « toute jeune existence devrait pouvoir compter sur ses lectures pour développer, à son rythme, de l'estime pour elle-même, un mieux-être immédiat, une jouissance esthétique et ludique, une intelligence sensible, sociale et politique du proche et du lointain. »

(...)

Un ouvrage incontournable pour les créateurs soucieux de comprendre ce qu’ils transmettent, les éditeurs qui s’estiment audacieux, les prescripteurs curieux ou frileux. Un ouvrage révélateur tant la production jeunesse reflète la place qu’une société accorde à ses enfants. Un état des lieux qui fera date.



Compte rendu complet à retrouver sur le blog :
Lien : https://bibliothequefahrenhe..
Commenter  J’apprécie          210
Histoire de Julie qui avait une ombre de garçon

Le premier album pour enfants ayant abordé le thème de l’identité sexuelle. Un album de 1976 réédité en 2009 et malheureusement à nouveau épuisé aujourd’hui, l’éditeur ayant mis la clé sous la porte.





« Julie n’est pas polie. Julie n’est pas très douce, elle n’aime pas les peignes et se cache sous la mousse pour ne pas qu’on la baigne. Julie sait ce qu’elle veut, elle en parle à son chat, ils ont de drôles de jeux que ses parents n’aiment pas… mais elle voudrait qu’on l’embrasse quand même. »





Julie est un garçon manqué, son père n’arrête pas de lui répéter. Si bien qu’un matin elle se réveille avec une ombre de garçon. Julie est perturbée par cette ombre étrange qui mélange tout et la dérange : « Allez, laisse moi tranquille, je ne suis pas comme toi, moi ! Je suis une fille ! » Julie ne sait plus qui elle est, elle ne sait plus à qui elle ressemble, elle voudrait être toute petite, se cacher dans un trou.



Une très belle histoire sur la quête d’identité d’une petite fille. Le texte est poétique et dit la souffrance, l’incompréhension. Un album resté incroyablement moderne, qui interpelle et ça fait du bien. Un album dont certains passages vont heurter la sensibilité des culs serrés, et ça aussi ça fait du bien : « Ce soir, Julie est découragée… Et si c’était l’ombre qui avait raison… Elle n’est peut-être qu’un garçon… manqué en plus, avec cette fente entre les cuisses qu’elle aime bien toucher doucement… ». Un album à recommander chaudement, donc. Si vous fréquentez une médiathèque municipale et que ce titre fait partie de son fonds, n’hésitez pas à l’emprunter, vous allez faire une sacrée découverte.





« Les gens disent que les filles, ça doit faire comme filles, les garçons, ça doit faire comme les garçons !

On n’a pas le droit de faire un geste de travers…

Tiens, c’est comme si on était chacun dans son bocal !

- Comme pour les cornichons ?

- Oui, comme pour les cornichons…

Les cornifilles dans un bocal, les cornigarçons dans un autre, et les garfilles, on ne sait pas où les mettre !

Moi je crois qu’on peut être fille et garçon, les deux à la fois si on veut… Tant pis pour les étiquettes… On a le droit ! »
Lien : http://litterature-a-blog.bl..
Commenter  J’apprécie          213
Un jour de lessive (ou) Le jour de la lessive

Un garçonnet se dirige dans le jardin où sa mère est en train d'étendre du linge, passant sa tête derrière le drap il découvre différents mondes.



J'ai tout de suite était attirée par la couverture verte et le titre de cet album sans texte. Les enfants pourront aisément s'approprier ce livre. Chaque petit détail est prétexte à entrer dans un monde imaginaire. Un simple trait de crayon sublime les illustrations. Cette réédition est une réussite.
Commenter  J’apprécie          180
Rien n'est trop beau pour les amies de Zorro

Décidément, les prés ne sont plus ce qu'ils étaient : on y cause beaucoup, avec rage, avec passion… et pas mal de tristesse aussi… Du coup, il ne reste plus grand-monde pour s'intéresser aux trains, qui défilent « en pure perte », sans un regard pour les accompagner.

C'est que l'heure est grave : la Sauvage et Zorro, deux des plus beaux fleurons du troupeau ont disparu… On craint le pire.

À juste titre...

Pour les autres vaches, ces disparitions sont l'occasion d'évoquer la mémoire des absents (celle de Zorro surtout, si grand, si fort que toutes ces dames en pinceraient bien un peu), mais aussi leur manque et leur détresse : « J'ai hurlé un matin. Seule dans le gel. Et vous vous entendiez un chant. »

Comme de vrais philosophes, c'est du sens de la vie et de la mort que discutent ces vaches. Et comme toujours, il y a les résignées (« Oh ! Rien ne demeure, dit l'Archiviste. Même les pierres. ») et les révoltées : « La Naïve, tu maudis le sort : si jeune, tandis que… trop injuste… »

Et puis, il y a celles qui décident de tout réinventer...



Un très beau petit livre, magnifiquement illustré par Zaven Paré (dont les vignettes évoquent ces troupeaux qui peuplent les parois de Lascaux ou d'Altamira) et qui aborde sous la forme de brefs fragments énigmatiques certaines des questions que se posent les enfants.

Des questions auxquelles les gens plus âgés ne savent souvent que répondre, et pour cause : « L'Ancienne voulait apprendre, par précaution. Mais côtoyer la mort n'enseigne rien. »

Commenter  J’apprécie          172
Vrrr...

Ce petit album est en fait un incontournable des livres pour touts-petits. Pourquoi ? Parce qu’il parle avec humour et simplicité de l’amour fusionnel d’une maman avec son petit pingouin et des tentatives d’émancipation et d’autonomie des deux côtés. Ce joli petit bruit « vrrrr » est en fait un joli lien d’amour qui rend cette lecture très affectueuse.
Commenter  J’apprécie          160
Vingt minutes sous les mers

Reprenant le principe du théâtre de marionnettes mais à travers un aquarium, une comédienne parle des bienfaits mais surtout des dangers de l’océan face à un public dans des gradins.

Hélas, la comédienne maquillée et coiffée d’un affreux bonnet de bain, simulant des algues je suppose, ressemble à une créature difforme et hideuse. Le propos brasse beaucoup de sujets liés au monde marin et finit par être un peu confus.

De plus, le dessin n’est pas vraiment terrible non plus donc à part le titre en clin d’œil à Jules Verne, il ne reste pas grand-chose à sauver…

Commenter  J’apprécie          130
D'ici là : Un genre d'utopie

S’il y a là matière à roman, c’est la forme album que les auteurs ont retenue. Les illustrations de Katy Couprie, déroutants montages expérimentaux d’images pixellisées, ne sont pas faites pour séduire mais pour projeter le lecteur dans un futur proche et pourtant inimaginable.



Scénario somme toute assez classique et plutôt bien ficelé.





Article complet sur le blog.
Lien : https://bibliothequefahrenhe..
Commenter  J’apprécie          120
Histoire de Julie qui avait une ombre de garçon

La petite Julie se pose des questions. Elle est une fille, mais elle ne fait rien comme les filles : elle n'aime pas se peigner, se laver, mettre le couvert... Est-ce qu'elle serait un garçon manqué comme le dit son père ? Une fille ratée quoi. Elle tente alors de repousser cette ombre de garçon qui rode autour d'elle, afin d'être une vraie fille. Oui mais Julie n'est pas une vraie fille, elle est Julie tout simplement.

Un album subtil, au texte qui fait mouche et aux dessins expressifs. Un livre publié pour la première fois dans les années 70, mais qui, bizarrement, reste toujours d'actualité.
Commenter  J’apprécie          110
Nours

Un album jeunesse illustré qui présente differentes situations de la vie quotidienne des bébés comme notamment le jeu, le repas, la toilette, le coucher... avec Nours un gros doudou ours vert.

Commenter  J’apprécie          100
L'Heure des parents

Camille s'invente des parents aux personnalités et aux métiers multiples. Toutes les familles s'y retrouveront, qu'elles soient hétéroparentales, homoparentales ou monoparentales.

Cet album est un très joli portait de la diversité familiale.
Commenter  J’apprécie          60
Histoire de Julie qui avait une ombre de garçon

Ce livre me laisse perplexe.

Certes c'est un classique, certes le sujet est important, la morale de l’histoire excellente, les illustrations belles.

Mais j'ai du mal à imaginer qu'il va intéresser les jeunes enfants, vu son texte et sa présentation.

On en parle beaucoup ces jours-ci, puisque Thierry Magnier vient de le rééditer, ce qui s'imposait en ces périodes où le "genre" est au centre des débats.

J'en ai profité pour le réemprunter, et le relire tranquillement.

Et non, toujours pas de coup de coeur pour ma part, même si j'en ai un peu honte !!

J'ai toujours eu un peu de mal avec Le Sourire qui mord, du moins dans l'optique de les proposer aux enfants.

Par contre, je n'ai pas vu la nouvelle édition, peut-être plus tentante ?
Commenter  J’apprécie          65
Vrrr...

C'est un petit album, carré ou presque, sans texte qui met en scène une famille de pingouins dessinée par NCOLE CLAVELOUX .

La meilleure et la plus juste analyse de cet album jeunesse (quoique ! ) qui puisse en être faite est proposée dans la dédicace de CHRISTIAN BRUEL auteur et éditeur :



" Ces quelques pages à propos du lien et de la nécessité de s’en défaire un peu..."
Commenter  J’apprécie          50
Mon grand album de bébé

A l'occasion d'un envoi par ma mère de plusieurs ouvrages pour mon fils, j'ai eu le plaisir de redécouvrir ce livre que j'avais adoré lorsque j'étais enfant.



Il s'agit de l'album de bébé des trois premières années d'une petite lionçonne prénommée Camille racontée par sa mère.



J'ai le souvenir d'avoir passé de nombreuses heures, sans savoir encore lire à regarder les dessins représentants les grandes étapes de la vie de Camille et de ses proches. Entre premières découvertes et grands moments de la vie, on partage le quotidien de la famille de Camille.



J'espère que mon enfant prendra autant de plaisir à feuilleter ce livre que j'en ai eu lorsqu'il aura l'age de le découvrir.

Commenter  J’apprécie          50
Histoire de Julie qui avait une ombre de garçon

Julie est une petite fille qui habite en ville, ne range pas sa chambre, laisse traîner, chaussettes, livres et cahiers. Julie ne fait pas ce qu’on lui demande, Julie est débraillée, Julie fait des bêtises, Julie ne s’aime pas spécialement et comprend bien que l’on ne voit d’elle que ce qu’elle n’aime pas et qu’elle exacerbe.



Alors sa maman lui fait des remontrances, alors sa maman la fait belle, comme on le ferait d’une poupée, juste une apparence. Parents sévères, parents austères, qui toujours répètent qu'elle est un garçon manqué.



Quelque chose qui déplaît, une ombre qui plane, et même deux, dont une lui colle à la peau et à l’âme. Une ombre polissonne, qui fait ce qu’elle veut, qui la dévore, et qu’elle veut fuir. Elle ne se reconnaît plus, ni à l’extérieur, ni à l’intérieur. Alors elle décide de la faire taire, de ne plus lui offrir l’occasion de se montrer.



Une rencontre va changer sa vision d’elle-même, bousculer les étiquettes et la faire s’affirmer.



http://vivrelivre19.over-blog.com/2014/11/20-novembre-journee-internationale-des-droits-de-l-enfant.html
Lien : http://vivrelivre19.over-blo..
Commenter  J’apprécie          50
Ce que mangent les maîtresses

Un livre adorable où des enfants disent un mot sur leur maîtresse. Des illustrations en noir et blanc et des petites bouilles toutes rondes. Une tendre déclaration d'amour toute en douceur aux maîtresses !
Commenter  J’apprécie          50
Les Chatouilles

Ce livre est une incitation au jeux sexuels entre deux enfants d'une même famille. J'ai été choqué. Pas besoin d'acheter le livre pour le voir, voici un lien ci dessous qui vas vous présenter le livre avec son vrai contenu.
Lien : https://www.youtube.com/watc..
Commenter  J’apprécie          40
Chonchon

Chonchon est un ours, l'ours de Julie, qui sait réfléchir. Mais un jour, quelqu'un frappe à la porte. Un ours jaune, exactement comme lui, qui dit s'appeler Chonchon... puis, un autre ours arrive, et encore un autre... Au final, Chonchon se retrouve avec sept autres nounours. Alors qui est le vrai Chonchon...?



C'est un album plutôt coloré, avec peu d'images (probablement pour que nous puissions nous concentrer sur le principal), qui se lit très rapidement. Ce livre parle de la quête d'identité, des différences entre les individus, et de la tendresse entre une peluche et un enfant... C'est une jolie petite histoire.
Lien : http://anais-lemillefeuilles..
Commenter  J’apprécie          40




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Christian Bruel (234)Voir plus

Quiz Voir plus

Le prix Goncourt

En quelle année fut décerné le premier prix ?

1896
1902
1903
1915

8 questions
51 lecteurs ont répondu
Thèmes : prix littéraire , prix goncourtCréer un quiz sur cet auteur

{* *}