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Critiques de Christian Rossi (154)
W.E.S.T, tome 2 : Century Club

C'est trop confus pour moi. Il se passe beaucoup trop de choses dans cette 50aine de planches. J'ai eu un mal fou à suivre, et même parfois je n'ai absolument pas compris certaines scènes.

S'ajoute à ça un dessin qui ne m'a pas aider dans ma lecture. J'aime bien ces dessins, pour le côté esthétique... mais sur une Bande dessiné j'attends que le dessin apporte un morceau du récit. Mais là je n'ai pas du toute cette impression, je ne reconnais pas les personnages, je ne reconnais pas forcément les lieux, certes ils décrivent une ambiance, mais ça ne fait pas tout.

Je suis déçue.

J'ai emprunté la suite de la série, donc je vais persévéré, mais pour le moment je suis moyennement convaincue
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Le coeur des Amazones

Alors que la guerre de Troie fait rage, les Amazones, elles, se battent contre les hommes en général. Sauf pendant une courte période afin d’engendrer les futures guerrières. Mais leur reine, Penthésilée, ne peut s’accoupler qu’avec un prince et plus les années passent, plus elle désespère d’en trouver un et de mettre au monde une fille. Jusqu’à ce qu’elle entende parler d’Achille.29







La guerre de Troie revisitée, vue du point de vue de femmes guerrières et mystérieuses. Le dessin oscille entre le simple crayonné et les encrages dans les tons ocre et terre, parfois dans la même image. C’est à la fois une esthétique que j’ai apprécié, mais parfois on se perd un peu dans les personnages. Penthésilée ne m’a pas du tout séduite, droguée la moitié du temps, obsédée par l’idée de devoir engendrer une fille et totalement égocentrique. J’ai détesté Achille, ceci dit, c’est un personnage que je déteste dans la plupart des versions, mais là je ne vois pas comment on pourrait l’apprécier ! Les personnages secondaires sont un peu plus intéressants et touchants, mais trop dilués dans l’histoire qui n’a d’ailleurs pas une trame très forte.



Bref, une jolie BD esthétiquement parlant, mais certainement pas ma revisite préférée de la Guerre de Troie !




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Le coeur des Amazones

Le dessin, tout en nuances de sépia, est très esthétique, mais... parfois, il donne l'impression d'être dans une histoire pornographique. Toutes les amazones ne commencent à porter des vêtements que quand elles dépassent quarante ans (alors que les auteurs grecs étaient surpris par leurs pantalons). Elles n'ont pas de muscles, pas de cicatrices, et ne ressemblent pas à des guerrières du tout. Aussi, leurs visages sont uniformément agréables. Pour être honnête, je me serais plainte aussi si toutes ces femmes nues se coupaient un sein comme dans la légende, ce serait glauque. Mais là, je n'ai pas réussi à les voir comme les Amazones. Je veux dire, des armures seraient utiles. Leurs scènes de combat ne sont pas spécialement énergiques non plus.



Les Amazones sont des femmes qui violent régulièrement des hommes et les réduisent en esclavage. Elles s'interdisent aussi de tomber amoureuses des hommes. La bande dessinée laisse entendre que le premier point est, à la limite, acceptable (après tout, les hommes grecs font de même avec les femmes) mais que le second point est bien plus grave et menace leur équilibre et leur société. (Pour être honnête, elle signale aussi que tuer les enfants mâles à la naissance est un scandale, et je suis d'accord ! Dans certains mythes grecs, elles les abandonnent seulement, voire les renvoient à leurs pères)



Le principe donc de la BD est de présenter les amazones comme des féministes caricaturales qui ont tort (je n'en disconviens pas), non pas parce qu'elles sont caricaturales, mais parce qu'elles sont féministes. Après tout, et c'est le propos de la BD aussi, une femme ne peut pas vivre sans l'amour d'un homme qui soit son égal ou supérieur. Les quelques mentions de l'idée d'aimer un homme inférieur, d'aimer une autre femme, ou d'être heureuse sans aimer du tout, sont complètement ridiculisées par l'auteur. Même Artémis, dans cette version, ne rejette les hommes que parce que son frère jumeau l'a rejetée en premier.



J'ai été tellement lassée par cette idéologie que j'ai eu vraiment beaucoup de mal à le finir. Je n'ai aimé aucun personnage, et j'ai trouvé les relations entre elles convenues.

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XIII Mystery, tome 9 : Felicity Brown

On aurait rêvé d’une Felicity surprenante, plus creusée, loin de la caricature de bimbo avide qui nous est ici servie.
Lien : http://www.bodoi.info/xiii-m..
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XIII Mystery, tome 9 : Felicity Brown

Christian Rossi revisite la femme créée par William Vance. Il n'a pas réellement essayé de conserver une ressemblance physique, il a surtout cherché à lui donner un corps de rêve qui aille avec le personnage.
Lien : http://www.auracan.com/album..
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XIII Mystery, tome 9 : Felicity Brown

Le scénario est particulièrement bien rythmé et très prenant, on a sans cesse le sentiment de suivre un film qui nous prend aux tripes.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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XIII Mystery, tome 9 : Felicity Brown

À défaut de surprendre, son histoire est néanmoins impeccablement racontée.
Lien : http://www.bdgest.com/chroni..
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W.E.S.T, tome 6 : Seth

Ce dernier tome de la série W.E.S.T. est consacré à Seth, le démon vivant avec Megan et auparavant sa mère (et auparavant sa propre mère).

Si le précédent tome montrait au lecteur le côté pervers et diabolique de ce démon, ce volume permet d'en prendre la pleine mesure et de découvrir enfin quelles sont ses motivations : "Nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes. Tu dois me donner la force de te protéger, Megan. Offre-moi un corps, offre-moi la vie ... et plus rien ni personne ne pourra nous séparer.".



Et si finalement cette série n'était pas en réalité la quête de la vie ?

Qu'il s'agisse du personnage de Morton qui chercher à retrouver vivante sa fille et fonder avec elle une vraie famille : "Une famille, c'est tout ce dont un homme a besoin.", ou de celui de Bart Rumble qui finira par quitter la W.E.S.T. complètement désabusé : "Je suis rentré dans W.E.S.T. parce que j'y avais des amis. L'un est mort, l'autre traîne quelque part dans cette ville, avec une main en moins ... et pour quoi ? Pour sauver une petite furie qui tue des gens comme elle respire ? Ou pour aider son propre père à mettre fin à ses crimes ? Non, très peu pour moi ! Je vous souhaite bien du bonheur, à tous les deux, le docteur et ses théories, vous et vos fantômes ... vous êtes faits pour vous entendre !", tous ces personnages n'aspirent finalement qu'à une vie calme, tranquille et heureuse.



Je trouve qu'il se dégage de ces deux derniers volumes une dimension philosophique qui n'était qu'effleurée dans les précédents tomes et ceci au détriment de l'action et de l'aventure.

L'histoire, tout en étant intéressante, manque d'aventure et de réelle tension, ceci étant sans doute lié au fait que l'action se concentre autour du personnage principal et de sa fille, alors que précédemment dans les cycles 1 et 2, elle touchait des personnes inconnues et extérieures à l'unité W.E.S.T.

A mon sens, l'intérêt principal de ce troisième cycle réside dans l'opposition entre croyance spirituelle et médecine, certains personnages croyant réellement en l'existence du démon, tandis que le personnage de Kathryn Lennox croit fermement à la médecine, plus particulièrement à la psychiatrie, pour expliquer l'état de Megan : "Je ne crois pas aux démons ... mais je crois au pouvoir de l'esprit ! Je crois même que ce pouvoir est sans limites ... Megan en est la preuve vivante.".

Au final, je ne saurai dire qui a raison, mais les dernières images laissent à penser que c'est le domaine de la psychiatrie qui l'emporte sur le spirituel et le démoniaque.

Quant aux personnages, je leur fais le même reproche que dans le précédent volume, certains ont pris un virage à 180° dans leur attitude et je ne suis pas sûre d'apprécier totalement l'orientation choisie par les auteurs, d'autant plus que ce tome clôt de façon définitive la série, avec la dissolution du W.E.S.T.

Par contre, du point de vue des dessins et de la mise en couleur, c'est visuellement très beau et agréable à regarder, d'autant que par moment cela tient plus de l'aquarelle que du dessin précis et académique.



"Seth" clôt définitivement la série W.E.S.T., série qui dans son intégralité mérite d'être lue et découverte pour ses histoires à rebondissements conçues intelligemment par les auteurs et servies par un très beau graphisme.

Néanmoins, je trouve que ce troisième cycle est plus en demi-teinte par rapport aux deux précédents, l'histoire qui y est développée n'en a pas la puissance narrative et les personnages sont moins en osmose entre eux.
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W.E.S.T, tome 5 : Megan

Après une escale à Cuba, les membres du W.E.S.T sont de retour à New-York, sans réelle mission, ou tout du moins, pour un temps seulement.

Kathryn Lennox a décidé de soigner la fille de Morton Chapel, Megan Chapel, internée depuis de nombreuses années et plongée dans un profond mutisme depuis son plus jeune âge, celui où son père a tué sa mère possédée par un démon.

Le problème, c'est que Megan est elle-même possédée par ce même démon, Seth, et autant dire que quand il se manifeste, ce n'est pas joli à voir : "Ce matin, Morton Chapel a été pris dans une fusillade, il a tué six hommes avant de disparaître. Une demi-heure plus tard, Megan Chapel s'est échappée de l'asile où on la gardait ... en faisant autant de victimes que son père ...", d'où la nouvelle mission du W.E.S.T : "Tous les membres actifs de l'équipe W.E.S.T. sont officiellement mandatés pour retrouver Chapel.", à un petit détail près pour Joey Bishop : "Et vous ... vous êtes chargé de le tuer.".

Entre Morton Chapel qui croit dur comme fer au démon, l'ayant vu de ses propres yeux, et Kathryn Lennox pour qui cela est exclusivement du ressort de la conscience de Megan, la bataille va être rude, d'autant plus qu'Angel Salvaje, un indien catholique familier des rituels d'exorcisme, reprend du service pour W.E.S.T.



Comme pour les précédents volumes, l'histoire démarre instantanément et il n'est pas possible de la lâcher avant de connaître la fin.

Le scénario connaît ici un changement de direction puisqu'il n'est plus question des interventions de la W.E.S.T pour le gouvernement américain mais là le sujet est plus personnel puisqu'il touche le personnage incarnant de le coeur de cette unité d'élite.

Néanmoins, le principe de la double intrigue est conservée et cette fois-ci elles sont traitées simultanément.

Il est essentiellement question de spiritualisme et rien de ce qui est développé dans l'intrigue n'est terre à terre, toutefois, comme cela est bien écrit je n'ai pas été dérangée par ceci, au contraire j'ai même apprécié cette dimension fantastique du récit ainsi que la malédiction dont seraient victimes les femmes de la famille Verhagen : "Parce qu'elle est issue d'une longue lignée de jeunes femmes qui, toutes portaient en elles le même démon ... Et qui, toutes ne cherchaient qu'à assouvir ses désirs. Chacune de leurs paroles était dictée par lui, par Seth."

Il y a également un parallèle intéressant du fait de l'opposition entre deux personnages : Morton Chapel et Kathryn Lennox, pour le premier c'est bien un démon qui possède sa fille tandis que pour la deuxième c'est l'esprit de Megan qui a créé Seth et qui le fait vivre.

Dans ce tome, rien n'est tranché sur ce sujet, mais il en sera beaucoup question dans le suivant.



J'ai toutefois été quelque peu surprise par certains changements, à commencer dans le graphisme.

Les dessins tiennent plus de l'aquarelle, non que je ne trouve pas cela beau, au contraire, mais ils y ont perdu en précision.

Cela se ressent surtout sur les personnages que je trouve plus flous, moins nets, à commencer par Kathryn Lennox et Joey Bishop.

Les traits de leur visage manquent quelque peu de précision ainsi que d'expression.

D'un autre côté, ce style aquarelle donne une autre dimension au graphisme qui y gagne en beauté en ce qui concerne les paysages, particulièrement ceux de la ville de New-York et les Appalaches à la fin du tome.

Là où je suis par contre moins satisfaite, c'est dans le traitement des personnages.

Les auteurs avaient commencé à développer quelque chose entre Kathryn Lennox et Joey Bishop, il y avait un potentiel et surtout cela aurait donné lieu à des dialogues croustillants comme dans le précédent cycle.

Et bien de tout cela il n'en est plus question, Kathryn Lennox a perdu de son côté sauvage et devient un peu trop une jeune femme bien rangée sur le point de devenir femme au foyer à ne plus vivre aucune aventure, hormis celle de recevoir ses amies pour le thé.

Je ne dénigre pas le fait d'être femme au foyer, mais cela ne colle absolument pas avec le personnage présenté dans les deux cycles précédents et je ne comprends pas le choix des auteurs de modifier ainsi la psychologie de ce personnage, d'autant plus que c'est le seul - ou presque - personnage féminin de cette série.



"Megan" est une bonne entrée en matière pour ce nouveau cycle de la série W.E.S.T et malgré quelques imperfections c'est avec beaucoup de plaisir que je me suis lancée dans la lecture du nouveau cycle de cette série au scénario particulièrement bien travaillé et développé.
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Golden West

Le western est un sujet maîtrisé depuis longtemps par Christian Rossi. Avec ces 175 pages, il nous conte une histoire des apaches et de Geronimo. Le scénario, avec un retour en arrière imbriqué à la perfection pour la première partie nous emmène jusqu'à un improbable plateau de tournage de John Ford. Le respect de la Nature, la vraie religion, celle des amérindiens, est discrètement mise en exergue. C'est le récit d'une guerre cruelle, comme toutes les guerres, mais encore plus celle-ci de part son coté profondément injuste et mercantile. Cette magnifique saga est un régal pour les yeux grâce à une technique de l’acrylique à même de nous faire ressentir toutes les émotions et de visualiser les impressions ressenties par les personnages.
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Tiresias - Intégrale

Oh la belle adaptation que voilà ! Une magnifique histoire, servie par un dessin sublime et le tout enrobé dans une morale venue du fond de la Grèce antique, mais qui semble résonner encore aujourd'hui avec force. C'est un sans-faute pour une BD qui m'a plu à sa lecture, et que j'ai envie maintenant de recommander à tout le monde.



Le mythe de Tirésias m'était connu, mais dans sa version Ovidienne, et donc bien éloigné de l'histoire que nous a concoctée Le Tendre. Car ce dernier à eu l'audace (très bienvenue d'ailleurs) de nous construire une histoire dans laquelle la déesse Athéna a une place prépondérante, mais aussi dans laquelle la tragédie grecque est présente. Un personnage détestable et odieux se retrouve à être femme, condamné pour avoir offensé une servante d'Athéna, à découvrir le "sexe faible" qu'il méprisait. Orgueilleux, vantard et conscient de sa beauté, Tirésias ne redeviendra homme que le jour où il saura faire preuve d'abnégation pour autrui ... Une bien belle histoire, mêlée de plusieurs autres petites histoires : querelles de guerrier, guerres ...

Le scénario de Le Tendre est parfait : il a su tirer toute la substance d'un mythe peu développé pour en faire une histoire aux morales et aux facettes bien contemporaines et diablement bien pensées. Rapport homme/femme, place des femmes dans la société, différence des sexes, apprentissage de l'amour ... La BD regroupe, mine de rien, beaucoup de thématiques bien pensées qui ont un écho assez retentissant aujourd'hui, mais sans jamais tomber dans une caricature ou une dénonciation bas du front. C'est simplement une histoire avec une conclusion qui laissera chacun en tirer la morale qu'il veut. Rien de plus, rien de moins, et c'est ce que j'adore le plus.



Niveau dessin, Rossi s'est fait plaisir avec des magnifiques pages, une représentation crédible de la vie à Athènes 20 siècles avant notre ère, mais aussi dans les paysages et les personnages. L'histoire d'amour vit à travers les pages, tout autant que le drame. C'est en peu de mots mais en beaucoup d'expressions que se conclura l'histoire, une pudeur que j'ai beaucoup aimée. Et je ne parle pas de l'apparition des dieux, qui m'a fait plaisir tant on sent leurs caractères à travers leurs représentations.



Tirésias, c'est le genre de BD que j'ai adoré découvrir et qui résonne aujourd'hui encore, 20 ans après sa parution. Peut-être même plus encore aujourd'hui, lorsqu'on voit les sujets abordés. Mais c'est aussi une réappropriation formidable d'un mythe antique, et une belle histoire joliment racontée. Rien que du bon, en somme ! Et surtout une très belle découverte, pleine de surprise pour ma part. C'est dans ce genre de surprises que je suis le plus touché par une œuvre, lorsque je n'en attends rien et que soudainement elle me happe pour me laisser rêveur et souriant pour une journée. Encore une BD que je vais recommander à tout le monde, et avec laquelle je vais bassiner mes amis pour qu'ils la découvrent aussi !
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W.E.S.T, tome 2 : Century Club

Des personnages bien campés avec notamment des héroïnes qui ne sont pas des plantes , des intrigues complexes (parfois trop) mais drôlement bien ficelées, des touches de fantastique et d'ésotérique... et voilà une série ancienne rattrapée. Ce qui m'épate le plus, c'est de voir le dessin de Rossi évoluer tellement vite en l'espace de 6 albums, vers plus de clarté, vers des couleurs et un découpage de plus en plus expressifs... le seul petit bé mol : parfois trop de cases occupent l'espace jusqu'à devenir de la taille du timbre-poste. C'est vraiment dommage quand on voit le talent de Christian Rossi !
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W.E.S.T, tome 3 : El Santero

Des personnages bien campés avec notamment des héroïnes qui ne sont pas des plantes , des intrigues complexes (parfois trop) mais drôlement bien ficelées, des touches de fantastique et d'ésotérique... et voilà une série ancienne rattrapée. Ce qui m'épate le plus, c'est de voir le dessin de Rossi évoluer tellement vite en l'espace de 6 albums, vers plus de clarté, vers des couleurs et un découpage de plus en plus expressifs... le seul petit bé mol : parfois trop de cases occupent l'espace jusqu'à devenir de la taille du timbre-poste. C'est vraiment dommage quand on voit le talent de Christian Rossi !
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Le coeur des Amazones

La guerre de Troie fait rage depuis sept ans. A ses abords, dans une forêt, les Amazones ont juré à Artémis, qui les protège, de ne plus jamais être à la merci de l'homme. Penthésilée est leur Reine, Astérie leur meilleure combattante. A l'occasion de la fête des fleurs, elles capturent des guerriers pour en faire leurs esclaves sexuels et s'en débarrassent ensuite. Mais Penthé ne connait pas la luxure et la maternité, elle n'a jamais trouvé d'amant de son rang. Alors elle s'abandonne aux drogues tandis que son peuple participe aux débats. Seulement, un jour, c'est Achille qui la capture et s'éprend d'elle...



Le dessin réaliste de Christian Rossi, tout en dégradé de noir et blanc et d'ocre, nous donne à voir des corps nus beaux et forts, ceux de ces guerriers de l'Antiquité et de ces Amazones farouches et combattantes. Le scénario met habilement en scène la légende de ces Amazones qui vivent ici en harmonie avec la Nature qui les protège, mais tuent sans pitié tout homme et tout enfant du sexe opposé. Cette légende des Amazones ressemble bien quelque part à une mise en garde, une invention misogyne, qui montre jusqu'où le féminisme - avant l'heure - pourrait aller. Car leur société monarchique est cruelle, invivable, puisqu'on leur interdit l'amour et l'attachement d'un amant ou d'un bébé. Tout bascule le jour où c'est la Reine elle-même qui est concernée, et souffre dans sa chair, de devoir tuer son amant et son bébé, alors que son peuple a toujours dû se plier à ces règles cruelles.



Un très bon scénario superbement mis en cases.
Lien : http://carnetsdesel.fr/?p=12..
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XIII Mystery, tome 9 : Felicity Brown

Bof. La série ne brille pas par sa qualité, mais ce tome-ci est particulièrement médiocre. On y apprend très peu sur le personnage, l'intrigue se contente de détailler sa fuite de Southburg jusqu'au Costa Verde, qu'on pouvait assez bien imaginer à partir de la série principale.
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XIII Mystery, tome 9 : Felicity Brown

La série XIII Mystery aussi prenante que la série mère XIII commence à faiblir depuis les 2 derniers tome.

L'explication vient du fait que les scénaristes semblent obligés de collé à la série XIII ; au lieu de laisser vivre leurs personnages comme dans les premiers épisodes.
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W.E.S.T, tome 4 : Le 46e état

Suite et fin des aventures cubaines du groupe W.E.S.T.4

Kathryn est tombée aux mains d’Islero et pour l’empêcher d’être un zombie il n’y a que peu de solutions, car comme le fait remarquer à Chapel l’un des protagonistes : "Vos amis ont une espérance de vie limitée, Chapel … ils paient cher les services qu’ils vous rendent.".

Comme pour le premier cycle, la résolution du mystère d’Islero trouve sa conclusion avant la fin, cette fois-ci les auteurs introduisent comme seconde intrigue l’indépendance de Cuba ou son rattachement aux Etats-Unis : "Personne ne veut d’un Cuba indépendant ! Personne … sauf les cubains !".

Cela permet aux personnages d’apparaître plus humains, d’exprimer leurs opinions et finalement, d’être montrés sous un nouvel angle : ce ne sont pas uniquement des mercenaires prêts à tuer mais aussi des hommes (et femme) se battant pour des idées, pour la liberté d’un peuple.

Car finalement, "Au bout du compte, mieux vaut un Cuba libre et productif plutôt qu’un territoire américain en pleine insurrection.".

Ce tome marque une évolution des personnages et permet également de plus s’attarder sur leur personnalité.

Résultat, ils n’en deviennent que plus attachants et se mettent définitivement le lecteur dans leur poche.

Côté dessins, c’est toujours aussi réussi et intelligent dans le choix des couleurs.



"Le 46è Etat" clôt le deuxième cycle de W.E.S.T et achève d’asseoir cette série comme une incontournable de la bande dessinée, en livrant au fur et à mesure les personnages au lecteur, le tout avec une histoire explosive déroulée à cent à l’heure et impossible à lâcher avant la fin.
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W.E.S.T, tome 3 : El Santero

Changement de décors pour le deuxième cycle de W.E.S.T, l’intrigue se déroule cette fois à Cuba en 1902.

L’armée américaine occupe l’île depuis quatre ans, mais voilà qu’un mystérieux sorcier connu sous le nom d’Islero sévit, laissant pour morts des soldats ou de riches exploitants américains pour les faire réapparaître en zombies passant le message du "Santero" galvanisant les Cubains contre les "Yankees" : "Bon, écoutez-moi bien : il faut éliminer ce sorcier, cet Islero … il y a six mois, personne ne le connaissait, et maintenant, les Cubains n’ont plus que son nom à la bouche ! … Si personne ne l’arrête, nous risquons de perdre les élections !".

La mission d’éliminer cet Islero est confiée à W.E.S.T et Kathryn va se pencher de près sur le mystère des zombies tombant ainsi entre les mains d’Islero : "Vous aviez raison. Les zombies ne sont pas réellement morts. Ils voient tout, entendent tout, sentent tout, mais sans mon ordre … ils ne peuvent agir.".



Il n’y a pas de temps mort dans cette nouvelle histoire et les auteurs ne perdent pas leur temps à représenter les différents protagonistes.

Le lecteur est ainsi tout de suite amené au cœur de l’intrigue.

Le changement de pays est le bienvenu, cela permet de diversifier les horizons et de changer de paysages.

Comme dans le cycle précédent, une dimension ésotérique est donnée à l’histoire mais elle reste dans le domaine du crédible.

Du côté des dessins, il y a toujours ce souci du détail et le Cuba de 1902 est bien représenté.

Il y a une forte dominante d’orange dans le choix des couleurs et Christian Rossi joue avec toute cette palette pour donner une impression de chaleur à l’histoire.



"El Santero", à n’en pas douter, ouvre en fanfare le deuxième cycle de W.E.S.T, avec une histoire tout aussi explosive et prometteuse que dans le premier.
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Golden West

Magnifique album

Le dessin est splendide dans des couleurs fondues

L’histoire est envoûtante, un pan de l’histoire de Gerinimo avec un partie pris d’accorder une place importante aux femmes

Ce qui est particulièrement étonnant dans ce type de récit, à l’époque où il a lieu

Très belle BD



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Golden West

Cet album est magnifique .

Christian Rossi nous livre des planches toutes plus belles les unes que les autres, et nous emporte dans l’histoire triste et mélancolique de la fin du peuple apache, incarnée par le jeune Woan, qui croisera Geronimo et survivra jusqu aux temps modernes.

Les lecteurs de Blueberry retrouveront l’histoire de la réserve de San Carlos, que Giraud avait déjà évoqué dans La Longue Marche et le Bout de la Piste, parmi les albums les plus sensibles de la serie.

La violence des affrontements est présente tout au long de l’album, l’échec de la résistance indienne inéluctable. Et cette résistance finira par s’épuiser, faute de combattant, la civilisation indienne se diluer.

J’insisterai enfin sur la qualité et la beauté des planches, Christian Rossi y exprime tout son très grand talent, au service de une grande sensibilité et d’une histoire qu’il porte vraisemblablement depuis fort longtemps.



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