Christian Rossi

J'ai été surpris par le ton et l'évolution de cette BD, puisque je savais à quoi le titre renvoyait mais que je ne connaissais pas exactement cet épisode de la vie du plus célèbre demi-dieu des grecs antiques. Et cette BD fait un excellent travail pour nous rappeler comment tous ces travaux ont commencés !



La mythologie grecque antique est l'une de mes trois préférées, et ce n'est pas peu dire que j'ai beaucoup lu au sujet des innombrables histoires, et que je les affectionne tout particulièrement. Et pourtant je ne connaissais pas cette histoire, qui est extrêmement bien mise en scène dans cet opus ! Entre le dessin soigné et représentant les héros grecs tels qu'ils devaient se l'imaginer, dans une présentation d'un idéal masculin bien sculpté, mais également dans les paysages qui transpirent la chaleur d'un soleil chaud du sud de l'Europe. C'est magnifique et coloré, même si je suis un peu déçu par certaines touches d'humour que je ne trouvais pas forcément bienvenue en rapport avec le sérieux de l'histoire. Mais je pinaille à peine et les dernières pages, toutes en violence, en sang et en carnage, valent le coup d'oeil. Elles marquent par leur violence, ce qui est tout le but, et le dénouement n'en est que plus logique. C'est presque dommage que l'on n'ait pas la suite, j'aurais bien aimé un tome sur les douze travaux.



Je n'aurais pas grand chose à ajouter, c'est magnifiquement mis en scène et ça me donne envie de me replonger dans les mythes grecs, mais en même temps il manque un peu de corps à l'histoire, c'est presque une trop bonne mise en bouche pour s'arrêter là. Mais une lecture que je recommande, très certainement, et qui plaira à tout les amateurs de mythologie grecque !

Lecture sympathique sur les premières pages et plus ces dernières défilaient, plus j'ai perdu de l'intérêt pour le titre malheureusement.

Un sentiment que c'est long pour pas grand chose, que beaucoup de pages ne sont pas utiles au développement de l'histoire ou au développement des personnages.

La tension installée n'est pas en accord avec le rythme de l'histoire, ce dernier est "trop lent" et du coup, ma sensation de peur et d'appréhension pour l'avenir de certains personnages va en s'atténuant

18 chansons d'Eddy Mitchell mises en dessins par 18 dessinateurs



📌 Cet album est destiné aux fans d'Eddy Mitchell. Mais il peut plaire aux passionnés de bd.

J'ai offert cette bd à mon homme, fan d'Eddy. Je le trouve très bien fait. Chaque dessinateur a illustré une chanson avec son style, son interprétation.

Pour moi, c'est une petite pépite qui régalera les fans.

Ce troisième (et probablement dernier) diptyque continue de se concentrer sur la vie privée du leader de la bande, Morton Chapel, et de mettre à mal les cinq mercenaires de la W.E.S.T. (Weird Enforcement Special Team) après leur périple cubain.



Les vieux démons de Morton Chapel, incarnés par sa fille Megan, avaient déjà montré le bout de leur nez lors des deux premiers cycles, mais c’est le tome précédent qui avait ouvert grand la porte au sombre passé familial de Megan, ainsi qu’à une vieille histoire de vengeance, qui naquit en même temps que ce terrible drame familial qui hante Morton depuis le début de cette saga saupoudrée de surnaturel.



Malmenant leurs personnages au fil des pages, les auteurs poursuivent l’autodestruction de la section W.E.S.T. Placés devant des dilemmes cornéliens, les obligeant à pointer une arme sur un membre de leur famille ou sur un ami de longue date, les personnages sont poussés dans leurs derniers retranchements et rien ne dit que le temps parviendra à guérir les traumatismes profonds qui résultent de ces choix. Entre cette véritable chasse à l’homme, lancée à son encontre, et la perspective de devoir tuer sa fille, rien n’est épargné au patron de cette brigade spéciale dont l’avenir semble du coup bien compromis.



Les auteurs livrent certes une intrigue moins complexe que les deux précédentes, mais toujours aussi maîtrisée et bigrement haletante. Si l’action va crescendo et qu’au niveau du scénario on retrouve ce somptueux mélange de western, paranormal et thriller, la véritable claque de cet ultime diptyque provient du graphisme somptueux de Christian Rossi. En jouant avec la lumière ce véritable virtuose du dessin donne brillamment vie au monstre qui sommeille en Megan. Outre cette ombre de Seth qui semble flotter au-dessus des planches, le dessinateur offre également un découpage qui en met plein la vue et insuffle un rythme prenant à cette course poursuite prenante. Et puis, il y a cette ambiance mystérieuse qui enveloppe cette saga depuis le début. Une atmosphère aux frontières de l’occulte qui puise son énergie au sein d’un choix de tons judicieux et qui baigne le lecteur dans les Etats-Unis du début du XXe Siècle.



Magnifique !



Retrouvez cette BD dans MON TOP 2011 !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..

Pour ce troisième diptyque, on retrouve les cinq mercenaires de W.E.S.T. (Weird Enforcement Special Team) après leur périple cubain, pour se concentrer sur la vie privée du leader de la bande, Morton Chapel.



Les vieux démons de Morton Chapel, incarnés par sa fille Megan, avaient déjà montré le bout de leur nez lors des deux cycles précédents, mais Xavier Dorison et Fabien Nury leur ouvrent ici grand la porte. Au fil des pages et de la psychanalyse de Megan, le sombre passé familial remonte à la surface, ainsi qu’une vieille histoire de vengeance, qui naquit en même temps que ce terrible drame familial qui hante Morton depuis le début de cette saga saupoudrée de surnaturel.



Aux frontières de la démence et à l’origine du Mal, les auteurs prennent un malin plaisir à mettre leurs personnages à mal. Entre cette véritable chasse à l’homme, lancée à son encontre, et la perspective de devoir tuer sa fille, rien n’est épargné au patron de cette brigade spéciale dont l’avenir semble du coup bien compromis. Les auteurs livrent certes une intrigue moins complexe que les deux précédentes, mais toujours aussi maîtrisée et bigrement haletante.



Si au niveau du scénario on retrouve ce somptueux mélange de western, paranormal et thriller, la véritable surprise de cette nouvelle enquête vient du graphisme de Christian Rossi. En jouant avec la lumière ce véritable virtuose du dessin donne lentement vie au monstre qui sommeille en Megan. Outre cette ombre de Seth qui semble flotter au-dessus des planches, le dessinateur offre également un découpage qui en met plein la vue et insuffle un rythme prenant à l’ensemble et en particulier à la course poursuite finale. Et puis, il y a cette ambiance mystérieuse qui enveloppe cette saga depuis le début. Une atmosphère aux frontières de l’occulte qui puise son énergie au sein d’un choix de tons judicieux et qui baigne le lecteur dans les Etats-Unis du début du XXe Siècle.



Un graphisme qui abandonne le lecteur bouche bée et un scénario qui donne envie de connaître l’issue du dilemme cornélien auquel Morton doit faire face et de savoir si le retour de l’indien exorciste Angel Salvaje suffira pour venir à bout de Seth !
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Suite et fin de cette deuxième enquête paranormale des mercenaires de W.E.S.T. (Weird Enforcement Special Team), qui replonge le lecteur dans l’occultisme et le mystère qui entoure ce sorcier vaudou nommé Islero.



Au sein de ce décor cubain, Xavier Dorison et Fabien Nury livrent une ambiance somptueuse et envoutante, qui mélange vaudou/occultisme et western. En intégrant la tentative d’annexion de Cuba par les USA à leur récit, les auteurs développent également pleinement l’aspect politique et économique de leur intrigue. En ralliant la cause populaire cubaine, les héros vont même découvrir l’origine du Cuba Libre, ce délicieux mélange de Coca-Cola, de rhum et de citron vert.



Le dessin de Rossi est quant à lui toujours aussi somptueux, avec une colorisation parfaitement adaptée à ce décor très poussiéreux.



Une excellente série qui se bonifie en plus au fil des tomes !

Pour cette deuxième enquête paranormale des mercenaires de W.E.S.T., les auteurs nous plongent directement dans l’occultisme et le mystère qui entoure un sorcier vaudou nommé Islero.



Pour ce deuxième cycle de la série W.E.S.T., les auteurs utilisent d’ailleurs la même recette que pour le premier cycle, mais en changeant totalement de décor. Et personnellement, je trouve que ce décor cubain colle mieux au contexte vaudou/occultisme et à l’ambiance western que le décor de Washington du début du XXéme siècle, utilisé dans le cycle précédent.



Pour cette deuxième aventure, avec Miss Kathryn Lennox, l’équipe da la W.E.S.T. se retrouve renforcée par une nouvelle membre, issue du cycle précédent. On va également en apprendre plus sur la personnalité de leur leader, Morton Chapel, à travers sa relation avec sa fille Megan.



Le dessin de Rossi est toujours aussi plaisant, avec une colorisation adaptée à ce nouveau décor plus poussiéreux. Et comme à la fin du premier tome du cycle précédent Xavier Dorison et Fabien Nury lèvent légèrement le voile sur l’enquête afin de rendre le tome suivant encore plus alléchant.

Ce deuxième tome clôture ce premier cycle de la série W.E.S.T.. On y découvre l’origine des pouvoirs de l’homme qui agit dans l’ombre du Century Club et du sénateur Lennox.



En lisant ce premier diptyque il faut d’abord s’habituer au mélange des genres (western, fantastique, occulte, ...), tout en s’accrochant au scénario très (voir trop) dense et aux transitions un peu brusques entre les différentes parties de l’histoire.



On se trouve plongé dans une période méconnue de l’histoire des Etats Unis dans une ambiance vaudou du genre Nouvelle Orléans, entre des scènes d’action type western et une intrigue politico-financière digne du capitalisme moderne. L’intrigue est complexe, soutenue et plus ou moins fluide.

Les couleurs sont bien choisies, le découpage et les personnages donnent une ambiance cinématographique, ce qui n’est pas pour déplaire.



Même si cette série mérite d’être lue, à choisir, je préfère garder les différents genres séparés et lire un bon western du genre "Blueberry" ou "Le troisième testament" du même auteur.

Duel avec le diable.



La bande à Morton Chapel poursuit son enquête.

L'ennemi se précise, au travers des membres d'un cercle privé représentant l'élite de la nation.



Un club dirigé par un bien sombre personnage, un Anglais secondé par une redoutable garde personnelle...



Un opus beaucoup moins flou que le premier album, et donc plus agréable.

Avec des adversaires de taille, dans une atmosphère empreinte d'une bonne dose de surnaturel.



Si l'ensemble reste plaisant, j'ai eu un peu de mal à être totalement emballé par cette histoire.

Un peu trop complexe, nos héros utilisant de plus quelques méthodes "extraordinaires" plutôt faciles à manipuler, leur permettant d'avoir le dessus aux moments opportuns.

(plus d'avis sur PP)

« La Gloire d’Hera » de Serge Le Tendre et Christian Rossi est un bon album en cette période de confinement : on remonte le temps mythique pour retrouver Alcée et Iphikles, deux frères, fils d’Alcmene mais fils de zeus pour l’un et d’Amphytrion pour l’autre. Rivalité et amour entre deux frères, entre deux fils, maris et pères, avec au cœur de ce combat Hera la déesse éternelle vengeresse. Un bel album qui lance la légende d’Herakles

Des personnages bien campés avec notamment des héroïnes qui ne sont pas des plantes , des intrigues complexes (parfois trop) mais drôlement bien ficelées, des touches de fantastique et d'ésotérique... et voilà une série ancienne rattrapée. Ce qui m'épate le plus, c'est de voir le dessin de Rossi évoluer tellement vite en l'espace de 6 albums, vers plus de clarté, vers des couleurs et un découpage de plus en plus expressifs... le seul petit bé mol : parfois trop de cases occupent l'espace jusqu'à devenir de la taille du timbre-poste. C'est vraiment dommage quand on voit le talent de Christian Rossi !

Des personnages bien campés avec notamment des héroïnes qui ne sont pas des plantes , des intrigues complexes (parfois trop) mais drôlement bien ficelées, des touches de fantastique et d'ésotérique... et voilà une série ancienne rattrapée. Ce qui m'épate le plus, c'est de voir le dessin de Rossi évoluer tellement vite en l'espace de 6 albums, vers plus de clarté, vers des couleurs et un découpage de plus en plus expressifs... le seul petit bé mol : parfois trop de cases occupent l'espace jusqu'à devenir de la taille du timbre-poste. C'est vraiment dommage quand on voit le talent de Christian Rossi !

Des personnages bien campés avec notamment des héroïnes qui ne sont pas des plantes , des intrigues complexes (parfois trop) mais drôlement bien ficelées, des touches de fantastique et d'ésotérique... et voilà une série ancienne rattrapée. Ce qui m'épate le plus, c'est de voir le dessin de Rossi évoluer tellement vite en l'espace de 6 albums, vers plus de clarté, vers des couleurs et un découpage de plus en plus expressifs... le seul petit bé mol : parfois trop de cases occupent l'espace jusqu'à devenir de la taille du timbre-poste. C'est vraiment dommage quand on voit le talent de Christian Rossi !

Christian Rossi ne se contente pas d’être l’un de nos meilleurs dessinateurs réalistes, il se remet continuellement en question graphiquement, et ceci album après album. C’est encore le cas avec cette étonnante histoire d’Indien Cree, tireur d’élite d’un contingent canadien sur le front de l’Ouest pendant la Première Guerre mondiale.
Lien : http://bdzoom.com/148283/act..

Paulette Stravinski est héroine en parrallèle de ses études de droit. Elle passe donc son temps à poursuivre les bandits.

C'est mauvais, sans surprise, sans charisme, cousu de fil blanc et mal dessiné. Passez donc votre chemin et allez vers Supemurgeman bien plus rigolo.

Scénario intéressant mais trop long ; dessins magnifiques !!

Je viens à peine de terminer cette bande dessinée reçue grâce à l’op Masse critique d’avril et mon avis est assez mitigé.

J’ai pour habitude, avant de commencer à lire un ouvrage illustré, de regarder les illustrations. Et ce que j’ai découvert m’a plu, un trait précis, mais doux parfois comme estompé grâce au choix des teintes. La nudité est omniprésente et même si elle m’a assez surprise de prime abord elle ne m’a pas semblé ostentatoire (elle rappelle la représentation antique des mythes).

J’ai globalement apprécié la lecture du mythe des Amazones proposé ici ainsi que le message que les auteurs en retirent. On découvre dans ces pages comment des femmes se sont libérées du joug des hommes et comment elles pérennisent leur mode de vie. On comprend très vite que le but est certes louable, mais que le procédé pour y parvenir est violent et ne fait que retourner le problème.

Après j’ai quand même eu du mal avec certains passages qui me semblaient bien flous (tant dans le texte que dans l’image). Je n’ai pas toujours réussi à savoir, tout de suite, qui parlait ou quel personnage était représenté. La graphie de certains dialogues était peu lisible et j’ai trouvé la chronologie des événements un peu rapide. Le dénouement est d’ailleurs assez étrange (j’avoue ne pas avoir compris tout de suite les dernières planches) et un peu expéditif à mon avis.

"Le Cœur des Amazones", de Rossi et Bindi chez Casterman, un dessin à couper le souffle. La légende des Amazones revisitée avec talent.
Lien : http://www.lalibre.be/cultur..

La Mythologie grecque est une fascinante Comedie Humaine. Les dieux de l’Olympe sont menteurs, cruels, manipulateurs, libidineux… en un mot comme en cent, ces dieux-la sont profondements humains. Ils se melangent a l’occasion avec les mortels, n’hesitant pas a les utiliser pour regler leurs petites querelles.

Les recits issus de la Mythologie sont souvent droles et tragiques. Les heros cotoyent les personnages les plus loufoques. Les peripeties les plus spectaculaires succedent a des drames intimes. Les hommes exaltent leur virilite tout en se laissant berner par les femmes. Les imbroglios familiaux sont en general inextricables, a coup d’incestes, de viols et d’interventions divines. Ils s’achevent souvent dans le sang et les larmes.

Quand Letendre et Rossi choisirent d’evoquer Heracles, tout le monde a en tete les 12 travaux qu’il dut accomplir. Mais est-ce tout ce qu’il y a a raconter a propos de ce batard de Zeus ? Avant d’etre connu sous le nom d’Heracles, ce heros portait celui d’Alcee. Pourquoi ce changement de nom ?

Alcee est le fils d’Alceme et de Zeus. Son frere jumeau, Iphikles, est le fils d’Alceme et Amphitryon. Encore une des ces anomalies frequentes dans la Grece Antique. Le trone de Mycene etait promis a Alcee, mais Hera, jalouse de cette infidelite de Zeus, intrigua pour mettre sur le trone Eurysthee, cousin pusillanime d’Alcee. Mais ce dernier reve de reconquerir ce qui lui revient de droit. Il n’attend qu’un signe de son pere pour se mettre en route. Alcee a aussi de plus en plus de mal a supporter son jumeau Iphikles, qui lui ressemble trop. Quant a Hera, elle n’a pas dit son dernier mot.

La Mythologie grecque est un curieux mélange de fantastique, de tragedie et de comedie. L’equilibre est delicat a atteindre, et quand les ingredients sont mal doses, la sauce ne prend pas. Rossi et Letendre ont su adopter le ton juste. Entre le truculent Agrios, les dechirements de Alcee et l’incomprehension d’Iphikles, on se laisse porter jusqu’a une chute particulierement deroutante. A noter egalement quelques clins d’oeil bienvenus, comme l’apparition de Loisel.

“La Gloire d’Hera” est un excellent album qui n’avait malheureusement pas connu le succes a sa sortie. Cela n’empecha pas les auteurs de s’atteler a l’histoire de Tiresias par la suite.

Qui de l'Homme ou de la Femme éprouve le plus de plaisir lors de l'amour physique? Tel est la question qui occupe Zeus et sa femme.

Comment y répondre?

Grâce à Tiresias, né homme et changé en femme après une grave erreur.

Cette bande dessinée raconte le mythe de Tiresias.

Mythe intéressant. Mais je n'ai pas particulièrement aimé les dessins, ni bien compris toutes ces scènes de guerre.