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Critiques de Christian Rossi (154)
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Le chariot de Thespis

J'ai eu très peur en commençant cette lecture car la première scène semble être tiré du film Autant en emporte le vent. Nous enchaînons alors sur quelque chose d'hautement improbable du style un père qui avait jusqu'ici protégé son fils de 16 ans de partir à la guerre (celle de Sécession) et qui subitement avec l'arrivée d'un groupe de soldats change d'avis. Il traite son fils de lâche comme s'il n'avait aucun amour pour ce dernier. Nous sommes en 1864 et le Sud va perdre la guerre. Rien de vraiment crédible ! Heureusement, la suite sera de meilleur acabit. Signalons encore une erreur grossière de datation concernant la mort de Lincoln située d'après les auteurs en 1864 au lieu de 1865 !!!



Nous suivons alors le parcours chaotique de ce gamin qui fuit vers l'Ouest. Il croisera la route d'un vieux comédien ambulant et déséquilibré qui souhaitera le transformer en femme pour les besoins du spectacle et celle d'un baroudeur en quête de vengeance personnelle.



Je n'ai pas aimé la toute dernière partie où l'histoire ne se concentre plus que sur un des personnages de ce trio. J'ai profité de la dernière intégrale paru par Glénat en forma mini pour découvrir cette oeuvre méconnue. On y voit les premiers pas de Bonifay et Rossi dans la bande dessinée. Un western assez curieux ...
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Le coeur des Amazones

Le coeur des Amazones est-il si dur ? Il y a de quoi se poser des questions pour voir le racisme dont elles font preuve par vengeance sur plusieurs générations. Il faut dire que les hommes n'ont pas été tendres avec elles. Cependant, on assiste à des scènes d'une cruauté qui fait presque peur. Les hommes ne sont que des objets à caractère sexuel puis tuer sans aucun ménagement. Ce ne sont pas des amazones mais de véritables mantes religieuses sans vouloir être offensant !



Encore une fois le graphisme est presque parfait de perfection bien qu'épuré avec cet effet de blanc dominant. Rien à redire sur le style graphique. J'ai eu un peu plus de mal avec le scénario parfois décousu mais celui-ci sait où il va au final. Bonne idée également que d'y mêler le siège de Troie qui fut l'une des grandes batailles épiques de la mythologie grecque.
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La ballade du soldat Odawaa

Je suis resté sur ma fin avec cette histoire qui débute plutôt bien. Un contingent de snipers indiens prouve leur efficacité avec de très belle victoire. Le moral des troupes devient meilleur. Puis apparaît une chasse aux trésors qui complique trop le récit.

Dommage, la qualité des planches de rossi nous emportent plutôt bien dans l ambiance. La présence de soldats indiens sur le front de la guerre 14 18 aurait mérité à mon goût une histoire plus sobre mais plus profondes sur certains points.
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La ballade du soldat Odawaa

Guerre 14 18 sur le front, un capitaine canadien commande un contingent d'indiens et a forgé la légende d'Odawaa, soldat sniper dont la mission est de semer la terreur chez les allemands et de ramener les plaques une fois ceux ci morts. Cette fois ci il doit aller tuer un dénommé Von Shaffner, sauf qu'il a été tué par Odawaa, il y a quelques jours. Qui est ce Von Shaffner qui dirige une bande de déserteurs qui pille tout ce qui peut contenir quelque valeur.

Appaté par un cor (celui de Roncevaux), un duel mortel va s'engager...mais ne sont ils que deux au final???

Trait magistral de Rossi même si cela reste parfois très (trop) sombre, à dessein sans aucun doute compte tenu de l'histoire.

Cela reste ambigu jusqu'à la fin...

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W.E.S.T, tome 4 : Le 46e état

Voici fini le second Diptyque. Et le sujet autour du vaudou est vite mis de côté en supprimant le grand gourou..... Ensuite, le récit devient un récit récit historique assez basique, mais dans lequel j'ai découvert les débuts de l'indépendance de Cuba... enfin, indépendance vis à vis de l'Espagne.

Le reste du scénario reste pour moi un peu confus. Mais les scènes s’enchaînent sans que je puisse m'ennuyer. Parce que même si certains éléments m'échappe un peu, je reste captivée par l'histoire.

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W.E.S.T, tome 3 : El Santero

Étrangement je préfère l'entrée en matière de ce second diptyque de la série. Pourtant les histoires de vaudou et diverses magies, ce n'est pas trop mon truc.... mais j'ai en gros réussi à suivre ce qui était raconté.

Je dit bien en gros, parce qu'il faut bien avouer qu'il y a des situations que je trouve un peu confuses, où j'avais un peu de mal à comprendre qui était l'ennemi de qui.

L'autre point qui m’intéresse particulièrement, c'est cette période de l'histoire cubaine que je ne connaissais pas.

Je vais donc rapidement enchaîner sur la lecture du tome suivant
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Le coeur des Amazones

Comme chaque année, les Amazones se préparent à fêter la Fête des Fleurs, fête pendant laquelle elles auront leur chance de s’accoupler avec les hommes qu’elles auront aux préalable capturés qui seront ensuite tués ou utilisés comme esclaves. Nous sommes dans une société matriarcale et aucun homme adulte ou enfant n’y est toléré, les bébés mâles issus des accouplements seront donc sacrifiés à la naissance.

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Tout au long de l’histoire, nous allons découvrir les remises en questions d’une partie des femmes, cette société est entrain de s’essouffler et il est peut-être temps d’accepter de nouveau les hommes dans leurs vies.

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Graphiquement, cette BD est très belle. Moi qui à la base ne suis pas fan des bds monochromes j’ai ici trouvé que le sépia se prêtait parfaitement au style général. Pour être honnête mon coup de cœur vient avant tout des illustrations, j’espérais l’histoire peut-être un peu plus profonde dans les réflexions, moins sur centrés sur son déroulement et les fais, mais j’ai tendance à attendre un peu trop d'une bd qui ne pourra jamais avoir les mêmes possibilités de développement qu'un roman.
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Le coeur des Amazones

"Le coeur des Amazones" est un album magnifique! Un dessin implacable propice à la rêverie des enfants et la fumée des prêtresses, clair-obscur comme l'âme des guerrières pleines de doute et surtout sensuel. Un scénario qui ne tente pas la réécriture mythologique foireuse mais qui donne arrive à structurer la parole non pas d'un protagoniste mais d'une communauté (sans l'aspect mécanique du récit chorale!). A lire que l'on soit féru ou non de mythologie!
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XIII Mystery, tome 9 : Felicity Brown

Voici déjà le neuvième tome de ce spin-off visant à approfondir l’univers de XIII en se concentrant à chaque fois sur l’un des personnages de la saga. Chaque tome de cette saga étant attribué à un duo inédit d’auteurs (tandis que Jean Van Hamme garde un œil sur l’ensemble afin d’éviter au maximum les incohérences scénaristiques), le lecteur ne sait jamais trop à quoi s’attendre. Avec Matz (Le Tueur) au scénario et Christian Rossi (W.E.S.T.) au dessin on pouvait cependant s’attendre à du lourd !



Les deux auteurs s’attèlent donc à combler les vides dans l’histoire de l’ex-belle-mère de Steve Rowland. Entre « Là où va l’indien » (Tome 2) et « El Cascador » (Tome 10), la biographie de Felicity Brown comporte en effet quelques trous qui justifient la création de ce tome. De l’Alabama au Costa Verde, en passant par Los Angeles, Matz nous raconte la cavale de cette ancienne call-girl qui est prête à tout pour arriver à ses fins. Ce road-movie qui débute après l’évasion de Steve Rowland et se termine en compagnie du général Raul Ortiz, dresse le portrait d’un femme séduisante et arriviste qui n’a pas froid aux yeux… ni ailleurs d’ailleurs. Si l’intrigue ne réserve finalement que peu de surprises et que ce scénario très linéaire s’avère assez classique, l’ensemble est néanmoins parfaitement rythmé et raconté.



Visuellement, si je n’accroche pas trop à la couverture, je suis par contre assez fan du travail de Christian Rossi. Le graphisme est certes plus classique que dans W.E.S.T., où certaines planches de l’auteur sont carrément à tomber à la renverse, mais son trait est toujours aussi précis et élégant et son héroïne plutôt sexy.



Un album classique et efficace, qui n’apporte certes pas grand-chose à l’univers de XIII, mais qui se referme néanmoins avec l’impression d’en savoir plus sur Felicity Brown et c’est bien là que se situe le but de cette saga.
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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Golden West

Woan, encore jeune homme, est banni de son camp pour n'avoir pas pu sauver son ami des griffes d'un ours. Le novice apache reste seul, apprend à chasser, à survivre. Au bout de quelques années, il croise la route du guerrier légendaire Geronimo, qui, malgré, la croyance que Woan sème autour de lui comme quoi il apporterait la malchance, l'accueille. A eux deux, ils vont commencer à mener des guérillas contre les envahisseurs blancs.



L'album n'est pas que ce combat mené par des Indiens d'Amérique contre les colons, il raconte la vie des Apaches, leur lien avec la terre qui les nourrit, les animaux qui la peuplent. Tout pour eux est divinité et tout doit être respecté, autant le rocher que le serpent que le gibier qu'ils chassent uniquement pour se nourrir.



A partir de la vie de Geronimo et de Lozen que je ne connaissais pas et qui fut une guerrière redoutable et redoutée, Christian Rossi bâtit un récit teinté de chamanisme, d'ésotérisme (Geronimo comme Lozen étaient chamanes et on leur prêtait des pouvoirs surnaturels), de bravoure et de lutte pour les droits humains. Il montre la dureté de la vie des Apaches, l'éducation stricte, la prise de conscience obligatoire, très tôt, de la nécessité de se battre. Son album est également un hymne à la beauté du monde, des paysages, de la nature. Les paysages sont arides (les Apaches vivaient dans des zones désertiques), ils sont magnifiques, dans des tons ocres parfois rehaussés d'un bleu éclatant, celui du ciel.



Christian Rossi se place du côté des Indiens, des opprimés, ce qui se fait depuis plusieurs années, pour contrecarrer l'histoire quasi officielle véhiculée dans les westerns des années fastes du genre. Il ne fait pas de ses héros des saints, mais des hommes et des femmes qui composent avec la nature depuis longtemps et qui sont chassés de chez eux. C'est très réussi, et c'est un très bel album, assez conséquent, à conseiller au plus grand nombre.
Lien : http://www.lyvres.fr/
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La ballade du soldat Odawaa

Un contingent canadien emploie des indiens comme tireurs d’élite. Le soldat Odawaa est le fer de lance et la terreur des allemands, un tireur d’élite hors pair. Dans le carnage de cette Première Guerre mondiale, Odawaa est devenu une légende autant dans son camp que chez l’ennemi…

L’histoire de ce one-shot sur fond de Première Guerre mondiale est vraiment intéressant et bien réalisé. L’intrigue avec le recherche de reliques de Roland de Roncevaux donne un petit côté ésotérique et Akipian se permet même un joli petit clin d’œil en conclusion du récit.

Le dessin donne aussi le ton de la BD avec une atmosphère sombre et glauque mais tout en gardant une lecture claire et agréable (certaines BD se fourvoient parfois en assombrissant trop leur dessin).

Une histoire donc bien construite et réussie, notamment dans sa conclusion (un point très important pour une histoire en one-shot).
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XIII Mystery, tome 9 : Felicity Brown

Terminons la série Mystery par une femme magnifique, vénale qui change souvent de nom. Pourtant, l'intérêt réside dans le fait que si Felicity BROWN se sent menacée ou contrariée au cours de ses plans, elle peut se montrer très dangereuse. Elle accumule les crimes, mais son parcours ne manque pas de piquant...
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XIII Mystery, tome 9 : Felicity Brown

Je n'aime pas le personnage de Felicity, femme vénale, détestable, la reine de l'escroquerie et du parasitage. Je ne l'imaginais pas avec un aussi mauvais fond, elle tue quand même plusieurs personnes de sang froid.
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W.E.S.T, tome 2 : Century Club

Pas de temps mort avec ce deuxième tome qui enchaine directement sur la suite des évènements du premier.

L’histoire se déroule à New-York, en septembre 1901, et l’équipe spéciale W.E.S.T approche de la vérité pour trouver le manipulateur du Club Century qui, après avoir passé un pacte avec ses membres, les voue à une mort certaine et violente.



C’est vers l’ésotérisme que se tourne l’histoire : "On peut déchirer un contrat, oublier une promesse, nier un engagement … mais personne ne peut trahir un serment donné sous le sceau d’Aïfass, jamais.", tout en restant crédible.

L’enquête est menée rapidement et efficacement, je n’ai pas pu lâcher cette bande dessinée avant la fin.

Il y a des scènes d’action et une belle confrontation entre Chapel et l’homme derrière tout cela : "Rien n’a changé, depuis l’Antiquité. Du pain et des jeux, voilà tout ce qu’ils ont à nous offrir …".

L’histoire est efficace et prenante, le cadre de New-York en 1901 est bien reconstitué, tout comme les costumes.

Le tour de force des auteurs, c’est qu’ils insèrent une deuxième mini-intrigue après la résolution de la première, ce qui permet à ce tome de trouver une réelle conclusion, avec l’une des dernières images des plus surprenantes.

Les personnages sont attachants et fonctionnent bien entre eux puisqu’ils sont complémentaires.

A noter un petit changement à la fin : Angel quitte le W.E.S.T et c’est une femme, Kathryn Lennox, qui intègre le groupe après l’aide précieuse qu’elle a apportée dans la résolution de l’intrigue : "Ce n’est pas parce que je collabore avec vous que je vais prendre des leçons d’un vieux sociopathe suicidaire, … et ne comptez pas sur moi pour soigner vos rhumatismes.".

Les dessins sont de très belle qualité, très soignés et regorgent de détails.

Les paysages et les costumes sont très soignés, tout cela rendant la lecture de cette bande dessinée des plus agréables.



Avec "Century Club" se clôt le premier cycle de W.E.S.T, série entraînante et sans temps mort, à l’intrigue de qualité et aux dessins des plus agréables.

A découvrir !
Lien : http://lemondedemissg.blogsp..
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La ballade du soldat Odawaa

Je termine cet album un peu déçu.

J'ai eu un peu de mal à suivre l'histoire, cette dernière étant un peu décousue et je n'ai pas compris certains points.

Un certain manque de clarté de mon point de vue.

Donc semi déception, je jetterai tout de même un œil sur les autres titres de l'auteur.

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Golden West

Le vent l’emportera



Malgré une bibliographie foisonnante s’étalant sur près de quarante-cinq ans, Golden West n’est que le second album scénarisé par Christian Rossi… Il y fait pourtant montre d’une grande maîtrise narrative avec ce récit qui nous donne à voir l’épopée de Geronimo à travers les yeux d’un indien chiricahuas …



Chassé de sa tribu pour en avoir rompu l’harmonie, le jeune Woan allait survivre, seul, au cœur d’une terre aride, pris en tenaille entre les mexicains et l’armée américaine… Mais sa rencontre avec Geronimo, chaman respecté par les siens et guerrier craint de ses ennemis, allait modifier le cours de sa vie…



On ne peut qu’être impressionné par les compositions virtuoses de l’artiste sublimées par une mise en couleur envoûtante et un travail sur la lumière tout juste somptueux… Si la structure du récit pourra surprendre certains lecteurs, c’est que l’auteur s’est imprégné de la culture apache, de leur vision si particulière de la vie et de la mort, de leur rapport à la nature, au temps et à l’espace pour créer un récit baigné de l’âme chiricahuas qu’il est parvenu à retranscrire, rendant son récit tout à la fois fascinant et bouleversant…



La structure du récit s’avère saisissante, avec cette dernière séquence qui referme la boucle de la vie de cette figure légendaire que fut Géronimo… Si l’album est superbement édité, je ne peux que conseiller l’achat de la version Canal BD qui, en plus d’une somptueuse couverture alternative est accompagnée d’un superbe cahier de crayonné qui nous entraîne dans les coulisses de l’album…



Golden West peut d’ores et déjà être considéré comme le chef d’œuvre d’un maître du neuvième art et un formidable hommage aux peuples apaches…
Lien : http://sdimag.fr/index.php?r..
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Golden West

J’aime beaucoup l’univers des Christian Rossi et cet album,dense, est loin de décevoir. On y découvre l’histoire partielle de Geronimo, la rébellion des Apaches. De beaux personnages avec de grands faits d’armes, des dessins de guerre très léchés tout cela parsemé de nobles sentiments. Une belle épopée qui se termine en pied de nez.
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Le coeur des Amazones

J'avais commencé la lecture de cette BD plusieurs mois auparavant, l'interrompant au bout d'une trentaine de pages et oubliant la BD dans un coin, avant de la finir récemment. Et, en définitive, c'est un peu en dessous de ce à quoi je m'attendais, je dois bien le dire.



J'ai eu des difficultés dès le début avec la lecture, mélangeant plusieurs fois des personnages, notamment avec les noms grecs et les visages que j'ai eu parfois du mal à reconnaitre, ce qui m'a rendu confus au début de ma lecture. D'autant que les rôles n'étaient pas très clair non plus, jusqu'à la moitié. J'ai donc eu plus de mal à rentrer dans la BD que je n'aurais voulu, surtout que le dessin rend très bien pour le reste ! La forêt magnifique et immense pose le décor de l'histoire, les plaines devant Troie -et la ville également- font le contraste avec ces environnements de nature sauvage, le tout avec une lumière très bien travaillé. C'est dommage d'avoir eu autant de mal à rentrer dans l'histoire et les personnages, parce que le reste me donnait vraiment envie.



Niveau histoire, si j'ai trouvé des très bonnes idées, je suis cependant plus circonspect sur certains choix que je n'ai pas compris. Notamment la liaison de cette histoire avec celle de la guerre de Troie qui m'a semblé assez factice, au final. Les interactions sont limitées et ne m'ont pas semblé ajouter grand chose. Dans le sens où cela aurait pu être n'importe quel autre conflit, globalement l'histoire n'aurait pas été changée.

Mais c'est surtout le message que je ne comprends pas vraiment. Le propos est assez clairement autour de la question de la guerre du sexe, avec une vision des amazones assez originale, mais le final m'a laissé perplexe. Je ne sais pas trop ce que les auteurs voulaient dire à travers cette histoire, surtout que le final semble laisser penser que finalement, c'était Astérie qui a déclenché la fin des Amazones en tombant amoureuse. Pourtant on insiste trop sur la reine pour que ce soit anodin, aussi ... Bref, je m'y perd un peu et j'ai le sentiment que le récit est parti dans plusieurs directions sans réellement trancher pour une. Il parle de la guerre et des conséquences, des sexes et de leur opposition, de la fin d'une société et de son évolution, mais sans que je ne comprenne ce qu'il disait exactement. Et ça me perturbe un peu.



Je crois que le souci que j'ai, c'est surtout qu'après Tirésias, je trouve ce récit moins impactant, malgré un dessin qui sait se faire remarquable. J'en attendais peut-être trop, mais je ne peux m'empêcher d'être circonspect lorsque je repense à l'histoire. Ce n'est pas mauvais, loin de là, mais quelque chose m'empêche de mettre une meilleure note. Je le relirais, cependant, en essayant de mieux comprendre et cerner le propos de l'auteure, parce qu'il m'a échappé. Et c'est clairement ce qui me dérange.
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Le coeur des Amazones

One shot assez conséquent, plus de 150 pages, Le coeur des amazones s'inspire du mythes de ces célèbres guerrières.

Ici elles chevauchent effectivement seins nus, voir nues tout court. Tournées vers la guerre, leur société est hiérarchisée autour d'une reine, d'un conseil des sages entremetteuses des messages de la déesse Artemis, d'une guérisseuse, des guerrières et des enfants.

L'intrigue ici s'intéresse à la succession de la reine, qui n'a le droit que de procréer avec un chef prisonnier, dans l'espoir de mettre au monde une fille - la future reine.

Le coeur de cette société féminine est l'interdit absolu de tomber amoureuse des hommes de passage, tout comme l'interdit absolu de garder un nouveau-né mâle vivant.

L'histoire se situe pendant la guerre de Troie; l'on croise donc habilement des héros grecs.



L'Autrice apporte son lot de questionnements :)

J'ai aimé les dessins crus de illustrateur. Son choix des postures corporelles vient sublimer le caractère de chacun.e, sans volonté de s'y rincer l'oeil.

Une très belle découverte !
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W.E.S.T, tome 6 : Seth

Un dessin assez exceptionnel allié à des couleurs magnifiques.

Un scénario alambiqué sur les premiers tomes, un peu plus linéaire sur ce denier cycle : Megan la fille de Morton Chapel est aphasique depuis des années. Kathryn Lennox tente de l'hypnotiser et provoque la resurgence de Seth, démon qui possède depuis des générations les femmes de la famille de Megan. Son but ultime? Se réincarner totalement dans Megan.

L'équipe de West va tenter de s'interposer. Tenter mais ce sera difficile...

A lire ne serait ce que par admiration de la maitrise de Rossi. Pour le reste ce dernier cycle est plus lisible que les précédents.

La bande de bras cassés qui compose l'équipe de West est intéressante, chaque tome détaille l'un d'entre eux, Kathryn dans le premier cycle, Morton Chapel dans le dernier, mais Angel et Bishop sont un peu laissés de coté.

C'est dommage, c'est le petit manque dans cette mini série, il me semble.





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