De prime abord, la première de couverture de cet album intégralement consacré à Felicity Brown inquiète. Si les couleurs sont d'emblée sympathiques, le trait de Rossi semble bien peu prometteur. Fort heureusement, il s'agit là d'une simple impression qui se dissipe bien vite. Si le style n'est pas aussi réaliste que celui de Wance, nous avons droit ici à un travail de qualité.
Il est difficile de quitter cette histoire en cours de route. Certaines imperfections viennent hélas gâcher le plaisir. Les événements présentés ici semblent quelque mis à mal par la chronologie de la trame principale. Les agents du FBI ont le chic pour faire avancer l'intrigue au bon moment ou arriver en retard lorsqu'il le faut. Quelques ratés, dont la présence et la prestation pour le moins discutable d'Armand de Préseau, doivent également être déplorés.
Malgré tout, nous avons ici affaire à un album qui se laisse lire et nous laisse faire d'agréables découvertes. Contrairement à ce que l'on aurait pu craindre, l'histoire n'est pas aussi sulfureuse qu'elle aurait pu l'être : quelques scènes suggestives, à la limite d'un érotisme suggéré ou timide viennent ici faire leur apparition.
La partie relative au Costa-Verde aurait gagnée à être mise davantage en avant. Cette partie là de l'histoire est trop courte et se heurte à quelques incohérences. Il s'agit là indubitablement d'une grande déception.
Malgré tous ces points négatifs, il est difficile d'accorder moins de trois étoiles et demie (quatre en arrondissant). Pourquoi ? Parce que cette lecture, qui dans l'ensemble demeure plaisante et immersive, parvient à faire oublier les défauts que l'on peut relever. Autrement dit : mieux vaut lire cet album et ne pas réfléchir plus avant… ce que les adeptes de la première heure auront du mal à accepter.
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Dans ce tome, nous retrouvons la vénale Félicity à peu près où nous l'avions laissée dans 'Là où va l'Indien' pour la quitter à peu près où XIII l'a retrouvée au Costa Verde. Entre les deux, nous avons une histoire rythmée et prenante, avec ce qu'il faut de sang et de fuite effrénée. Toutefois, je ne peux masquer une certaine déception. Avec un personnage aussi sulfureux et manipulateur que Félicity, je dois avouer que j'attendais quelque chose de plus riche, de plus original. Nous n'avons finalement qu'un road movie classique avec un passage trop bref au Costa Verde.
Mais ça reste une BD agréable et efficace.
Je reste peu convaincue par cette manie de créer absolument des liens entre les personnages divers d'une série et la rencontre entre Armand et notre croqueuse de diamants n'y déroge pas...mais bon, on a vu pire!
Côté dessin, j'ai bien aimé le trait et les couleurs. de ce côté là, pour moi, c'est du très bon travail.
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Pour ce neuvième tome de XIII mystery, nous suivons les pas de Felicity Brown. de son état de veuve Rowland à ses aventures au Costa Verde. le FBI la soupçonne d'avoir tué son mari et Felicity est donc contrainte à la fuite. S'ensuit alors un road movie où notre blonde pulpeuse va aller de richesse en désillusions par vagues successives en fonction des aléas de la vie.
J'avoue que j'ai été moyennement embarquée par l'histoire qui reste dans les clichés et le déjà vue. J'aurais aimé un peu plus de surprise concernant cette femme qui au final de s'avère que vénale.
La bande dessinée reste agréable à lire mais ça manque cruellement de piment et aurait mérité de sortir des sentiers battus.
Une petite précision pour ceux qui n'aurait pas lu la série mère XIII, il me semble difficile de bien comprendre cet opus.
Les événement du Costa Verde par exemple ne sont que très succinctement raconté, semblant ne servir que de décor pour conclure l'histoire. Bien dommage...
Le dessin est correct bien que j'ai eu du mal à me débarrasser de la mauvaise impression laissée par la couverture.
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L'action de cet album de la série XIII Mystery consacré à Felicity Brown se situe entre "Là où va l'Indien" et "Pour Maria".
On y apprend comment la veuve Rowland s'est retrouvée au Costa Verde en tant que maîtresse du dictateur Raul Ortiz. Néanmoins, il n'y a pas de révélations fracassantes ou étonnantes comme dans d'autres albums de cette série.
Il ne présente donc pas un intérêt majeur.
Par ailleurs, les dessins de Rossi sont un peu surprenants dans la mesure où ils s'éloignent du style de Vance. J'ai trouvé en particulier que la couverture était ratée tant au niveau du dessin que des couleurs. Mais je reconnais qu'il y a quelques belles planches à l'intérieur de l'album.
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Dans la série des personnages vénéneux croisés par XIII, Felicity Brown atteint des summums : vénale, sans scrupules, jouant de son corps comme d'une arme, elle est aussi infernale comme épouse Rowland aux USA que comme maîtresse du général-président Ortiz au Costa Verde.
L'ingéniosité du scénario de Matz est d'avoir reconstitué ce qui aurait pu se passer entre ces deux périodes (soit entre Là où va l'indien et Pour Maria) et d'avoir livré un peu du passé de la garce. Girl-friend tarifée, obsédée par le luxe, elle s'avère même prête à tuer pour s'inventer un avenir. C'est bien vu et tout à fait logique par rapport à la série originelle.
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On aurait rêvé d’une Felicity surprenante, plus creusée, loin de la caricature de bimbo avide qui nous est ici servie.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Christian Rossi revisite la femme créée par William Vance. Il n'a pas réellement essayé de conserver une ressemblance physique, il a surtout cherché à lui donner un corps de rêve qui aille avec le personnage.
Lire la critique sur le site : Auracan
Le scénario est particulièrement bien rythmé et très prenant, on a sans cesse le sentiment de suivre un film qui nous prend aux tripes.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Un album parfait pour passer un bon moment, signé par deux auteurs appréciés par les lecteurs.
Lire la critique sur le site : BDZoom
À défaut de surprendre, son histoire est néanmoins impeccablement racontée.
Lire la critique sur le site : BDGest
Un de Préseau ne craint personne, ma chère ! Simplement, il est des hommes qu'il est préférable de ne pas compter au nombre de ses ennemis, et le colonel Peralta est de ceux-là...
- Nous aurons bientôt plus d'argent que nous ne pourrons en dépenser, Felicidad.
- Ne me sous-estime pas...
Nulle félicité n'est de tout point parfaite.
Felicidad ! Quel beau prénom ! Et tellement adapté ! En français, cela signifie "bonheur"... Une vraie promesse, vous ne trouvez pas ?
Vous faites pas d'idées, mon vieux... On ne joue pas dans la même division et je ne suis vraiment pas d'humeur.