Christine Davenier

Une histoire sympathique, celle d'un vieil homme aigri qui apprend à aimer grâce à une petite fille qui vient d'emménager dans son immeuble. Agréable à lire, divertissant, les personnages sont attachants.

Les couvertures colorées des romans d'Aurélie Valognes m'avaient déjà fait de l’œil dans les allées de la Fnac, mais j'ai définitivement craqué lors du Salon Saint Maur en Poche. Faible créature que je suis...!



J'étais donc donc avec "Mémé dans les orties" entre les mains et Il ne me restait plus qu'à le lire.



C'est désormais chose faite. VICTORY !



Alors par contre, j'ai comme un petit souci avec le titre... Pourquoi "Mémé" ? Bah parce que c'est l'expression, duchnock! Oui merci, mais au vu de l'histoire "Pépé" aurait été largement plus approprié.



Je m'explique. Après tout, c'est Ferdinand Brun que nous suivons d'un bout à l'autre du roman. Vieil acariâtre ronchon, il est le héros de cette histoire. En fait de héros, c'est plutôt un sacré emmerdeur qui a pour pire ennemie, une autre emmerdeuse, Mme Suarez, concierge de l'immeuble.



Bon, travaillant moi-même dans l'immobilier, j'ai souri à de nombreuses scènes qui concernaient cette concierge haute en couleurs. Mais secret professionnel oblige, je ne vous dirais certainement pas que c'est à peine exagéré pour certain(e)s.



... Oops, ça m'a complètement échappé ! Zut alors, c'est trop bête...



Bref, nous avons ici des personnages au caractère entier que ne pourront manquer de vous faire réagir. Que ce soit Ferdinand, le vieux bougon attendrissant, ou Juliette, la petite fille précoce, ou encore Béatrice, cette mamie bourrée d'énergie...



C'est un festival de sentiments, d'humour, de délicatesse...



On ne s'ennuie pas pendant cette lecture courte mais pleine de petits moments regorgeant de souvenirs pour chacun de nous.



Pour moi, le principal intérêt de ce livre, c'est de nous montrer qu'il faut toujours faire attention aux personnes qui évoluent autour de nous. Une personne désagréable n'est pas forcément quelqu'un de méchant ou une personne affable n'est pas forcément pleine de bonnes intentions (J'annonce que cette pensée a eu le prix de la Profondeur 2016).



Pour conclure, dans sa dédicace, Aurélie Valognes souhaitait que Ferdinand trouve une place dans mon cœur, je peux dire que c'est gagné !



A vous de lui faire une petite place !


Lien : http://www.rue-camille.fr/#!..

Livre d'été. Drôle, un taty Danielle au marculin

Pour voir cette critique ainsi que d'autres rdv à l'adresse suivante :

Au fil des pages avec Margaux ...

Une belle leçon de vie !

Une merveilleuse étude des caractères, une écriture fluide, une tranche de vie dans une copropriété... un grand-père attachant.... bref une histoire comme on peut en vivre tous les jours avec nos propres parents qui suscitent nos angoisses... A lire !

Une jolie rencontre, motivée tout d'abord par la couverture : le vichy qui rappelle les serviettes de table de ma mamie, Aurélie qui est mon prénom, et Valognes d'où ma famille est originaire... "Tiens ? Qu'est-ce-que c'est que ce livre ? On dirait du Barbara Constantine, ou du Gilles Legardinier... peut-être du Barbery ? Cela tombe bien, j'ai besoin de lecture facile en ce moment, de détente, si je me laissais faire ?"

Bien m'en a pris puisque mes deux insomnies suivantes ont profité de la compagnie de Ferdinand et ses voisins de résidence, dont les aventures certes réalistes mais surtout délicieusement "socio-utopiques" m'ont permis de dormir et rêver...

Prenez un papy aigri et désagréable au possible (non, plus désagréable que ce que vous imaginez !) genre Tatie Danièle ; privez-le de sa seule source d'amour et de présence affectueuse : sa chienne Daisy ; confrontez-le à son égale, la pire vache que la terre ait porté : la gardienne de l'immeuble ; ajoutez un soupçon de voisine nonagénaire branchée et dynamique, une pincée de fillette de 10 ans envahissante, du désherbant, des produits nettoyants et une menace de maison de retraite venant de Singapour...

Vous assisterez à un grand changement dans la vie d'un homme qui considère que la vie ne lui a jamais fait de cadeau, et qu'il n'a à en faire à personne. Une belle leçon de communication et d'ouverture à l'autre ! L'humour en prime.

Léontine n’est pas comme les autres cochons. Léontine est jaune ! Et aujourd’hui, elle en a assez d’être différente. Ce qu’elle veut – ce qu’elle veut vraiment – c’est être de la couleur des cochons. Mais dis donc, Léontine, et si tu étais unique pour une toute autre raison ?



Léontine ne manque pas d’idées pour devenir de la même couleur que les autres cochons ( bain de fraises, camouflage au pétales de rose et même au papier toilette…) mais Léontine ce n’est pas pour sa couleur qu’on l’aime, c’est pour son talent !



Un album partageant de jolies valeurs avec le célèbre Elmer, bel hymne à la tolérance et l’acceptation de la différence.
Lien : https://bbbsmum.wordpress.co..

Lien : http://matilda-hermione-et-m..

Du crayon, un touche de couleur...



Je ne me lasse pas de regarder cet ouvrage !



On dirait que l'auteur a réalisé les illustrations directement sur le livre en lui-même. C'est... du pur bonheur !



Pour ce qui est de l'histoire, c'est vraiment très mignon, surtout et transposable dans n'importe quel parc. Coup de chance, même si ce n'est pas celui dans lequel j'ai vécu milles aventures petites, je le connais très bien également, ce qui ajoute encore un peu de nostalgie à cet album.



Il serait vraiment dommage de passer à côté !

Rentré dans l’univers de Ferdinand, 83 ans, un appartement en désordre, une solitude qui en dit long.



Un caractère bien trempé, infâme,il ne supporte rien ni personne.



Sa femme l’ a quitté, sa fille s’est enfui à l’ autre bout du monde, ses voisins ont peur de lui.



Et puis, un verdict tombe, la maison de retraite ou sa fille veut le placer pour son bien être….



Ainsi commence la débandade, une alliance avec la petite voisine Juliette



Un début pour l’ ouverture d’un coeur bien difficile à se laisser aimer



Et puis, Madeleine, Béatrice……..



Un roman lu comme une comédie rigolote, divertissante

Bonjour, voici un livre mignon pour un moment de détente dans le train ou sur une plage par exemple, mais pour moi, dans la même veine, Vieux Râleur et Suicidaire est nettement plus fin !

Ferdinand, le héros de ce roman, c'est Tatie Danielle en homme!

Que dire de plus, c'est un roman sympa, la lecture divertissante et sans prise de tête. L'histoire est un peu tirée par les cheveux et manque un peu de cynisme ( on trouve dans Tatie Danielle davantage d' humour grinçant, plus à mon goût).

Ha ce roman, il me faisait de l’œil bien avant sa sortie chez Michel Lafon. D’ailleurs, après avoir passé un excellent moment en sa compagnie, je me demande vraiment pourquoi j’ai attendu si longtemps.

Dès les premières lignes, on se retrouve happé par la plume fluide et entrainante de l’auteure et ne voit pas les pages se tourner. D’autant plus que les chapitres courts donnent un rythme très agréable à la lecture.

Ce roman est une bouffée d’oxygène et un véritable condensé d’émotions, on sourit, on s’inquiète, on espère.

On fait très vite la connaissance du personnage principal Ferdinand et on s’y attache dès la première rencontre. J’ai directement été conquise par son caractère bien trempé et ses railleries avec ses voisins. D’ailleurs, un peu à la fois, c’est avec plaisir qu’on va le voir évoluer et devenir un peu moins grognon.

Son attachement à sa chienne Daisy est adorable. J’ai eu l’impression de retrouver la relation que mon papa avait avec son dernier chien et j’ai été énormément touchée.

La petite Juliette m’a elle aussi fait craquer, j’ai aimé suivre l’évolution de sa relation avec Ferdinand.

J’ai également beaucoup apprécié la façon dont Béatrice entre dans la vie de notre vieil homme et les liens qui vont se créer entre eux.

Quant à la concierge, on ne peut s’empêcher de la détester, mais elle apporte du piment en plus à ce roman.

La fin est juste magnifique et nous adresse un magnifique message d’espoir, on referme ce livre avec le sourire.

Je ne peux terminer ma chronique sans une mention spéciale pour le choix des titres des chapitres qui représentent à chaque fois une petite expression comme « Faire tourner en bourrique » ou encore « Couper les cheveux en quatre ».



Bref, si vous aimez les bouffées d’air frais et les condensés d’émotions, ce roman est fait pour vous, qu’attendez-vous ?
Lien : http://lestribulationsdunele..

Cet album est un des coups de cœur d'une libraire avec qui je travaille et je comprends pourquoi.

Il y a les albums que l'on lit avec son enfant pour rire, se taquiner, chahuter un peu, et puis il y a ceux qu'on lit pour câliner. "Louna et la chambre bleue" appartient plutôt à la deuxième catégorie.

Voilà comment l'héroïne nous est présentée "Louna est une petite fille très timide, qui parle peu mais qui observe tout. Louna aime le calme. Louna aime la tranquillité. Louna aime être seule dans sa chambre, elle ne s'ennuie jamais". Chacune de ces phrases occupe une seule page, ce qui donne déjà le tempo. On n'est pas là pour se hâter. On est là pour découvrir la blonde Louna habillée d'un vert et rouge pétard qui disent bien que si cette petite fille est sage, elle n'est pas triste. Cette petite fille n'est pas effrayée non plus par le monde. Elle le voit d'un réconfortant pastel, le ciel, les nuages, le bord de mer, sa jolie maison...

Et puis il y a sa grand-mère, avec qui il est si bon de faire des choses simples, préparer le repas, manger, puis faire la sieste. Sauf que Louna ne dort pas. Louna entre dans la toile de Jouy sur les murs et là...c'est l'aventure! Louna va dérouler le fil rouge (au sens propre) de ses aventures. Tirer le bonnet d'un marin, fumer avec un autre, faire semblant de se noyer dans la baie, et courir partout avec un chien...

Bref, on peut lire des articles très sérieux sur le fait qu'il faut laisser les enfants "s'ennuyer", que cela développe leur imaginaire, ou on peut lire "Louna et la chambre bleue".

Léon le cochon est amoureux d'Albertine la poule qui l'ignore complètement. Il va alors tout faire pour l'impressionner, en vain, jusqu'au moment où, le plus simplement du monde, elle va se rapprocher de lui... Une histoire d'amour tendre et décalée pour les petits, qui fait passer le message que pour séduire les autres, il vaut mieux être soi-même. Un message positif donc pour ce livre adorable.