Christine Davenier

Un album délicat dans les tons de rose sur le thème de la danse classique.

Dans le cours de Mme Adeline, il y a 8 petites ballerines passionnées. les petites dansent tout le temps: en allant se coucher, au zoo, en calculant... Toujours elles vont par 2 ou par 4 dans une belle harmonie jusqu'à l'arrivée d'une nouvelle élève. Comment danser par 9 un nombre impair?

Des dessins très fins et en douceur pour un album très mignon qui fera rêver toutes les petites danseuses. A commencer par la mienne.

Nous faisons donc connaissance avec Madame Adeline et ses huit petites ballerines qui dansent tout le temps : au zoo, en lisant, au parc, en se couchant... Toujours deux par deux, elles vont (et non, ce n'est pas le jedi et son apprenti). Alors quel drame quand la petite Célestine arrive : comment danser à neuf ? Heureusement Madame Adeline va résoudre ce gros problème. On aime le dessin délicat et la poésie du texte.

Ce grand album donne une place de choix au petit garçon courageux, rassurant et raisonnable.



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Un album utile pour apprivoiser ses petites peurs du tonnerre et des éclairs quand on est un tout-petit loustic.



Une situation de départ toute simple, un voyage en voiture.







"Je suis écrasé par la ceinture trop serré sur mon ventre".



Ce n'est pas le petit garçon qui ronchonne sur la banquette arrière et son siège bébé mais son doudou.



C'est par le truchement du lapin que les auteures vont faire passer la crainte de l'orage qui s'installe progressivement et gronde.







La voiture s'arrête sous le déluge et le petit doudou lapinou n'en mène pas large quand ça fait "Babam!", contrairement à son jeune propriétaire qui se montre pour la situation, courageux, peu impressionnable (il mange des chips) et va le serrer contre lui .



C'est ainsi que l'on redonne du courage aux doudous, on les serre bien fort contre soi (clin d'oeil).







La fin est rassurante et encore plus câline, le duo admirant le balais des éclairs bien au chaud à la maison.







Le grand format se prête bien à mettre en valeur l'impression que les petits peuvent peut-être avoir de ce grand spectacle au dessus de leur tête, la voiture est perdu dans un paysage immense et lorsque le rideau d'eau tombe, les descriptions tendres du doudou mais claires de ce qui se passe au dehors rendent bien cette nature qui s'impose Mais dont on n'a pas avoir peur.



Le style de Christine Davenier est aussi bien choisi pour cette nouvelle part d'enfance abordée avec douceur et simplicité.

Cet album tout cartonné s’adresse aux bébés. Le texte se compose généralement de trois mots commençant tous par la lettre « b ». Le personnage principal est « bébé boule ». Il peut donc être un garçon comme une fille, même s’il est habillé est rose. Les dessins semblent être faits à la mine de plomb rehaussé d’aquarelle et d’une touche de gouache pour les points des vêtements. Chaque page représente des moments de la journée qui peuvent parler aux enfants.

Lors d’une lecture à voix haute, j’ai beaucoup aimé la sonorité des petites phrases. Cela donne une certaine musicalité à l’ensemble, qui n’est pas déplaisante.

« Voilà une petite aventure toute simple, enlevée et surtout joliment dessinée à grands traits colorés. » Le blog de la Marmite
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Un album où l'arbre tient une place centrale, personnage à part entière, même statique ; il remet en perspective le discours du petit rongeur qui rêve de voir le ciel.

On reconnait le trait de Christine Davenier (connue pour sa série Minusculette) aux crayonnés lumineux plein de couleurs. On notera en particulier le travail autour du jour qui décline au fur et à mesure que le héros grimpe dans l'arbre.


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J'ai apprécié cette histoire et ses jolies illustrations qui nous rappelle que le monde est plus vaste que son petit soi, qu'il y a des coquins qui travaillent fort pour attirer notre attention. J'ai aimé la finale à laquelle je ne m'attendais pas, mais je me suis questionné sur le pourquoi. Par contre, pour un petit lecteur, c'est rigolo de voir la petite souris recevoir des trucs sur la tête.

C'est l'histoire d'une souris qui voulait savoir qui lui avait fait sur la tête.

Point de crottes, comme dans l'album classique de " la petite taupe qui voulait savoir ..." de Wolf Erlbruch et Werner Holtzwarth, mais des noyaux de prunes.

Et des noyaux de prunes, c'est pas des gouttes d'eau, chers jeunes lecteurs.



Titou notre petite souris est prête à monter les étages pour faire la leçon de respect tout là-haut, en haut du prunier.

Ce règlement de compte sera un peu l'excuse aussi pour la souris pour voir ce que l'on peut voir de beau d'en haut, question qu'elle se posait au début.



Comme avec l'album d'Erlbruch, nous donnerons dans l'histoire randonnée, pour trouver le coupable des noyaux.

Mais nous serons cette fois dans la progression verticale, de branche en branche pour questionner les voisins des bois et cela donnera évidemment l'occasion de rencontrer aves les jeunes lecteurs des animaux du milieu naturel des vergers, grands et petits.

Peut-être que les jeunes lecteurs trouveront cette petite souris très forte et courageuse, à grimper de ses petites pattes jusqu'au sommet.



Alors? Alors qui se permet de cracher à tout va sans regarder ce qu'il se passe en bas?

Une surprise et bonne récompense attendra Titou à la fin de son épreuve de grimpe.

S'attendait-il à ça?



L'option des pages renforcées est une bonne idée, sûr que l'ouvrage gagnera un peu plus de lectures et de temps devant lui.

La couleur violette bien vive des prunes nous donnera l'eau à la bouche, inspirant aussi le sucré et la gourmandise.

On a aimé.

La première chose que j’ai noté ce sont les jolis bords arrondis.

Des pages comme cartonnées, qu’on manipule bien, différentes sensations au toucher, c’est assez amusant et étonnant de passer la main dessus (doux, rêche …)

A quoi pensez-vous en lisant ce titre ? A regarder en haut, non ? Et là, tout le monde lève la tête ^^

En plus, il y a un arbre, donc allez hop on va dehors, on va près d’un arbre, et on essaye de voir en haut ^^



Nous sommes avec une petite souris Titou qui est tout en bas de l’arbre. Imaginez-vous combien il lui paraît grand et inatteignable, et pourtant.

Notre petite souris est très imaginative, elle rêverait de prendre l’avion pour aller en haut. Ah si seulement …

Mais c’est comment tout là haut ?

Une feuille tombe. Mais à un moment, elle se prend quelque chose sur la tête. Ni une, ni deux, elle a bien l’intention de s’expliquer avec celui qui ose lui envoyer des choses sur la tête, ainsi elle avance pas à pas, branche à branche, et monte, et fait de multiples rencontres.

C’est un régal de voir l’arbre, les différents habitants, et les différents jeux de couleur, y compris le ciel.



La fin nous fait sourire. D’ailleurs, elle montre également un côté qu’on en veut toujours plus.



Nous découvrons autant les différents animaux dans l’arbre, profitons du paysage et finalement notre petite souris a fait quelque chose l’air de rien, elle s’est dépassée.

Ben oui, elle est montée ^^.



Mais quelle est donc cette chose pour laquelle tout le monde semble se préparer pour ce soir ? Chut, il faudra le lire pour le savoir.
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[...] J’ai beaucoup aimé cet album. Les illustrations sont très belles, avec des perspectives vertigineuses, de belles couleurs et des animaux aux bouilles toutes douces. J’ai vraiment été emporté par l’ambiance et j’ai pris beaucoup de plaisir à lire cette petite aventure. L’histoire est amusante et agréable à lire. On retrouve un schéma répétitif, qui plait toujours aux enfants les plus jeunes. Un très joli album.
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Avec Hé ! Là-Haut !, je retrouve Christine Davenier que j'avais découvert il y a quelques temps dans Minusculette, une charmante série sur une fée des jardin qui vit de petites aventures au fil des saisons. J'avais adoré la douceur des dessins et leur gentille drôlerie.







Dans Hé ! Là-Haut !, nous retrouvons le même amour pour la nature dont l'autrice avait fait preuve dans Minusculette. Elle met en scène, cette fois, une petite souris qui vit au pied d'un grand arbre et qui en a un peu marre de sentir des choses lui tomber dessus. Alors qu'elle admirait depuis longtemps cet arbre sans oser y grimper dessus, c'est l'occasion parfaite pour cela sans qu'elle s'en rendre compte.



Nous sommes ici en présence d'une histoire vraiment douce et charmante comme sait en écrire Christine Davenier. Son héros, Titou, est quelqu'un de paisible qui aime vivre tranquillement, à son rythme, en appréciant la nature, ce qui est vraiment reposant. On a envie tout comme lui de se poser contre le tronc d'un arbre et d'admirer ce qui nous entoure.



Mais l'aventure est souvent au détour d'un chemin et au fil du temps qui passe, Titou va commencer à s'interroger sur ce qui peut bien se cacher là-haut. La curiosité va donc le pousser à vivre une belle aventure. Nous sommes habitués à des voyages plutôt horizontaux, mais ici, Christine Davenier propose astucieusement une aventure toute verticale. C'est très bien trouvé ! Au fil des branches qu'escalade notre héros, nous allons avec lui faire de charmantes rencontres qui racontent la vie qu'il y a sur et dans un arbre, celui-ci n'étant pas juste un végétal posé là mais plutôt la maison de bien des êtres vivants.



J'ai beaucoup aimé ce voyage simple et pourtant original qui magnifie la vie dans la nature. C'est un beau voyage fait de belles rencontres et le final offre une jolie leçon très émouvante et chaleureuse.



Le tout est porté par le trait et surtout la palette lumineuse de l'autrice, qui démarre dans des tons de verts et bleus très printaniers pour petit à petit nous emmener vers les orangers d'un soleil couchant encore plus riche avant de terminer sous un superbe ciel étoilé éclairé par la Lune. Superbe et terriblement poétique !



Hé ! Là-haut ! est une douce aventure verticale qui invite au voyage dans la nature environnante, offrant un regard nouveau sur ce qui peut nous sembler familier et qu'on oserait pas dépasser. Il faut se laisser tenter et oser dépasser ses limites !
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​Que se passe-t'il donc là haut? Dans cet arbre où vivent plusieurs espèces d'animaux... car Titou, la petite souris, qui vit tout en bas de cet immense arbre, reçoit quelque chose sur la tête. Cette petite souris a beau crié personne ne lui réponds.



Comment faire pour se faire entendre? et bien que les rêves d'évasion, notamment celui de prendre un jour l'avion, son fabuleux; il n'en reste pas moins que avoir les pieds sur la terre ferme n'est pas pour lui déplaire.

Pourtant il va bien falloir monter, grimper sur cet arbre pour savoir d'où provient ces affreux projectiles. Prenant son courage à deux mains Titou grimpe une branche après l'autre et fait quelques rencontres en chemin, des "voisins" dont il ignorait l'existence mais aussi ce fabuleux paysage qui se déroule sous ses yeux en montant de plus en plus haut.



Cet album est très joli, on devine les amitiés qui vont bientôt se nouer et les rêves qui se réaliseront mais d'une autre façon, les couleurs changent au fur et à mesure que Titou monte et à mesure que le jour s'estompe pour laisser place à la nuit.

Le dénouement est fabuleux, je ne m'attendais pas à ce rassemblement et montre l'importance des relations amicales et les échanges.



Bel ouvrage à faire découvrir.

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Si vous cherchez un livre plein de poésie et de douceur pour une histoire du soir, vous êtes au bon endroit.



J'ai vraiment adoré ce livre qui débute avec Titou rêveur et qui va se faire voler ses provisions pour l'hiver. Au début, c'est amusant de voir la petite sourire s'énerver et chercher le coupable. Le sourire ne m'a pas quitté de ma lecture. Ensuite le ton du livre change et j'ai passé de l'amusement à la douceur et à la poésie. C'est très doux et agréable comme une caresse ou un bisous de maman avant de dormir. Les enfants aimeront cette histoire qui invite à la rêverie et à l'apaisement.



Les illustrations sont vraiment jolies et il m'a été facile de me les approprier et de m’immerger complètement dans leur contemplation. C'est vraiment un très beau livre.



En bref: Une histoire amusante qui laisse place tout doucement à la tendresse, à la douceur et surtout à la rêverie. Une parfaite histoire du soir pour toutes les enfants !
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Christine Davenier a consacré, avec Kimiko, de nombreux albums au personnage de Minusculette qui, en volant, devient notre guide du monde des petits animaux. Elle part à l’aventure, à la rencontre des autres sans avoir peur ni appréhension. Dans Hé ! Là-haut, l’autrice met en scène un personnage pris dans son quotidien et qui regarde peu ce qui passe autour de lui. Parfois, Titou se met à rêver. Par exemple, juste en voyant une feuille tomber, il se demande à quoi ressemble le ciel, à l’avion qui lui permettrait de découvrir ce là-haut. Mais rapidement le travail met fin à cela. Mais quand des trucs lui tombent sur la tête, Titou, sans réfléchir, grimpe et cette avancée vers l’inconnu montre sa mauvaise humeur. Peu à peu, lors de sa montée, les rencontres vont l’amadouer et le contact retrouvé l’adoucira. L’autrice joue sur des situations drôles car Titou pense résoudre tout cela en criant et en s’énervant. Cela sera à la fois plus simple (aller à la rencontre des autres) et plus compliqué (puisqu’il devra grimper à ses risques et périls). En quelques minutes, il vit une grande aventure dont les couleurs nous éloignent du vert pour s’approcher du ciel. Il y a une part d’émerveillement, celle prochaine du spectacle du ciel, qui s’ajoute au réel, au quotidien. Christine Davenier rappelle la préciosité des rêves et l’importance de prendre le temps de laisser vaquer son imaginaire.
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J’ai eu un véritable coup de cœur pour ce livre, découvert au hasard d’un salon du livre. Cette histoire de mousse au chocolat ne casse certes pas quatre carreaux à une tablette, mais le style graphique bien senti fonctionne comme une évidence, et tient parfaitement le grand format. Voilà de quoi plaire à n’importe quel petit gourmand. Délicieux !

La tendresse des dessins, les petits personnages si mignons, tranchent avec la dureté du récit d’une rigueur implacable. Cette conjonction d’apparences contradictoires, tout comme l’interrogation finale, initient de façon très pertinente un vrai débat philosophique. Comment naît l’exclusion, du côté des enfants, et même du côté des adultes ? un album salutaire.
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Un album bien fait pour faire prendre conscience aux enfants que le harcèlement les concerne tous et qu'il peut s'agir d'un rien au départ.

Le texte est simple, les illustrations de Davenier permettent d'alléger le sujet sans en enlever la gravité.


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Bel album qui donne un beau message aux petits et aux grands enfants sur le thème du harcèlement scolaire. Le pauvre hérisson qui n'a fait rien de mal, juste le fait d'être lui-même et d'être le nouveau de l'école. Il est vrai que cela peut déraper assez vite. j'ai aimé les illustrations et la plume de l'autrice. Ce petit Hérisson m'a beaucoup touché.

Quand Hérisson arrive dans sa nouvelle école, l’accueil est loin d’être chaleureux du côté des élèves. La méfiance monte dans les rangs… à moins que ce ne soit de la crainte – il ne leur ressemble pas, il a des piques partout -. Sa différence en fait, à leurs yeux, quelqu’un de bizarre. Rapidement mis à l’écart, Hérisson subit les moqueries et les critiques de tous : il a « trop de piques », « il est moche », « c’est trop louche, cette façon de se rouler en boule »… alors quand le goûter de Chiot disparait, Hérisson est accusé de l’avoir volé, forcément! Ce ne peut être que lui, il est si « bizarre »… Dans l’école, les langues se délient, la rumeur enfle. Hérisson est rejetté par tout le monde, on l’ignore ou on le tourne en ridicule… il se met en boule, infiniment triste. Mais au fil de la journée, ses sentiments changent, sa tristesse a laissé sa place à la colère. Hérisson prend la parole, il fait exploser son chagrin et l’injustice dont on l’accable. Le lendemain, sa chaise est vide, mais sur sa table Hérisson a laissé plein de dessins… des portraits de tous.



Un chouette album qui parle avec pertinence de la différence, de l’exclusion, de harcèlement scolaire et favorise la réflexion et la discussion sur le sujet avec les petits lecteurs de cinq ans et plus.
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