La plupart du temps, quand un de nos proches meurt, c'est sur sa propre perte qu'on s'apitoie, n'est-ce pas ? Sur ce que l'on aura jamais plus, sur l'amour qu'on ne pourra plus donner ni recevoir. Mais quand quelqu'un meurt jeune, on porte aussi le deuil de tout ce qu'il perd lui aussi, surtout s'il s'éteint dans la souffrance ou dans la peur.
Tu as le droit de croire en ce que tu veux, mais il faut savoir être responsable, prendre en compte les faits et ajuster ses croyances en fonction de ça. Sinon, on freine sa propre évolution cognitive.
Je n'avais quasiment jamais entendu parler de lui jusqu'à l'année précédente. Je connaissais son nom, bien sûr, sur le mode "C'est quel genre de naze, ce bouffon de Lafayette ?", mais tout comme les Beckhams ou les suppôts de Big brother, je l'évacuais avec détermination de mon esprit. Dans cette époque saturée de moyens de communication, on peut finir par se mettre vraiment en rogne contre la quantité d'informations qu'on absorbe (sur des sujets totalement dénués d'intérêt) en dépit d'une indifférence persistante. C'est l'équivalent du tabagisme passif