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Citations de Christopher Paolini (436)


Écoute ce que te dit ton cœur. Seul un désir suprême peut te porter
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La vie ne vaut rien quand tu renonces à changer ton sort et à la vivre. Mais considère les options qui s'offrent à toi. Choisis-en une, et consacre-toi à elle. A chaque pas que tu feras, ton espoir grandira, et tu te rapprocheras du but.
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La mer, c'est l'émotion incarnée. La mer aime, déteste et pleure. Elle se dérobe à toute tentative d'invocation ou de contrôle. On peut bien dire, ce qu'on veut, la mer échappe toujours à l'homme.
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La magie que tu as pratiquée - car c'était bien de la magie - obéit à des règles précises, comme toute action. Il n'existe qu'un seul châtiment pour ceux qui violent les règles : la mort. Tes agissements sont limités par ta force physique, ton vocabulaire et on imagination.
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- Plus je vieillissais, Homme-Murtagh, plus je trouvais qu'être sage c'est savoir qu'il y a encore beaucoup qu'on ne connait pas.
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- (...) Les conseils sont plus utiles à ceux qui les donnent qu'à ceux qui les reçoivent.
(...)
- Alors je te dis ceci : mieux vaut ouvrir les portes que d'attendre qu'elles s'ouvrent. Et mieux vaut savoir ce qu'il y a derrière la porte avant de l'ouvrir.
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- Une cicatrice signifie que tu as survécu. Que tu es forte et difficile à tuer. Que tu a choisi la vie. Une cicatrice mérite l'admiration.
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Je me tenais au-dessus d'elle sur l'échelle à inspecter son univers, une neige légère me caressant les joues... un monde dans lequel même une araignée refuse de se laisser mourir si une corde peut encore être tissée sur une étoile... Il y avait là quelque chose qui mériterait d'être transmis à ceux qui mèneront notre ultime bataille glaciale contre le vide. J'envisageai de le consigner précautionneusement en guise de message pour le futur: par les jours de gelée, cherchez un soleil mineur.
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Il vaut mieux rester proche de ceux à qui on tient, même si pas toujours facile. Les abeilles savent. Les loups savent. Maintenant, je sais.
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- Tu es fort, Homme-Murtagh. Plus fort que plupart des sans-cornes. [...]
- Grhrm. C'est plus que ça. Pour toi, force vient de là...
Uvek se frappa le crâne.
- Et de là...
Il se frappa la poitrine.
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Nul n'est parfait. Nul ne traverse toute une vie en restant indemne. Alors ne te reproche pas ce qui n'est pas de ton ressort.
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La mer, commença-t-il, c'est l'émotion incarnée. La mer aime, déteste et pleure. Elle se dérobe à toute tentative d'évocation ou de contrôle.
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La pratique de la magie est le plus grand art qui soit.
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-Compassion ? Compassion ? Quelle compassion puis-je me permettre envers mes ennemis ? Aurais-je dû renoncer à me défendre pour les épargner ? En ce cas, je serais mort depuis des années ! Il faut avoir la volonté de se protéger soi-même - et de protéger ceux qu'on aime. Quel que soit le prix à payer
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Déçus, Saphira et son Dragonnier quittèrent la clairière alors que le soleil gagnait l’horizon. Ils s’envolèrent vers le centre d’Ellesméra et se posèrent doucement dans la chambre de la maison arboricole que les elfes leur avaient attribuée. C’était un ensemble de pièces aux formes ovoïde, perché au sommet d’un solide pin, à plusieurs centaines de pieds au-dessus du sol.
Dans la salle à manger, un repas de fruits, de légumes, de haricots rouges et de pain attendait Eragon. Après un dîner frugal, il se lova contre Saphira dans le nid doublé de couvertures aménagé pour elle. Il préférait cela à la solitude de son lit. Tandis que la dragonne sombrait dans un profond sommeil, il regarda les étoiles se lever puis s’éteindre dans le ciel que baignait le clair de lune, il pensa à Brom, au mystère qui entourait sa mère. Tard dans la nuit, il glissa dans la transe de ses rêves éveillés et y retrouva ses parents. Leurs voix étaient assourdies, à peine audibles ; faute d’entendre ce qu’ils disaient, il était conscient de leur amour pour lui, de leur fierté. Ce n’étaient là que des ombres nées de son esprit enfiévré, mais le souvenir de leur affection l’accompagnerait à jamais.
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Pour stopper sa descente vers les tentes grises et s’éloigner du sol-dur-à-se-rompre-les-os, elle abaissa ses ailes, s’orienta dans la direction de Farthen Dûr et entama son ascension pour gagner les hauteurs froides à l’air raréfié, à la recherche d’un vent favorable qui lui faciliterait la tâche.
Elle survola la rive boisée de la rivière où les Vardens avaient choisi de camper ce jour-là et frétilla de joie. Fini la longue attente pendant qu’Eragon vivait des aventures sans elle ! Fini les fastidieux vols nocturnes au-dessus des mêmes paysages ! Fini l’impunité pour ceux qui cherchaient à nuire au compagnon-de-son-âme-et-de-son-cœur, car sa colère de dragonne s’abatterait sur eux ! Ouvrant grand la gueule, elle rugit de satisfaction et d’assurance, défiant les dieux s’il y en avait de s’en prendre à elle, la fille d’Iormîngr et de Daverva, deux des plus célèbres dragons de leur temps.
À neuf cents toises au-dessus du campement Varden soufflait un fort vent de sud-ouest. Saphira se plongea dans le courant d’air mouvant et se laissa porter. En bas, la terre inondée de soleil défilait à vive allure tandis qu’elle projetait ses pensées devant elle :
« J’arrive, petit homme ! »
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Le plus vieux des Eldunarí, un dragon du nom de Valdr – ce qui signifie le Manieur en ancien langage –, ne s’adressa directement à eux qu’une seule fois. Ils reçurent de lui la vision de rayons lumineux se transformant en vagues de sable, accompagnée de l’impression déconcertante que tout ce qui paraissait solide n’était qu’un espace vide. Il leur montra ensuite un nid de jeunes étoiles endormies, et Eragon sentit leurs rêves clignoter dans son esprit à la vitesse d’un battement de paupière. D’abord, Valdr n’eut que du mépris pour les jeunes étoiles, et leurs rêves lui semblèrent enfantins, insignifiants. Puis son regard changea, se fit chaleureux, compréhensif, et les plus minuscules soucis des étoiles grandirent en importance, jusqu’à égaler les préoccupations des rois.
Valdr s’attarda sur cette vision, comme pour s’assurer qu’Eragon et Saphira ne l’oublieraient pas au milieu de tous leurs autres souvenirs. Cependant, ni l’un ni l’autre n’était certain d’avoir compris l’intention du dragon, et Valdr refusa de s’expliquer davantage.
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Levant les yeux pour observer des mésanges, Eragon esquissa un sourire ironique.
— Pourquoi souris-tu ? Demanda Oromis.
— Vous ne comprendriez peut-être pas.
L’elfe croisa les mains sur ses genoux :
— C’est fort possible. Tu n’en auras cependant le cœur net qu’après t’être expliqué.
Le garçon réfléchit. Les mots justes ne lui venaient pas aisément.
— Quand j’étais plus jeune, avant… avant tout ça – d’un geste large, il embrassa Saphira, Glaedr, Oromis, le monde en général –, je me plaisais à imaginer qu’en raison de sa grande beauté, ma mère était admise à la cour des vassaux de Galbatorix. J’imaginais qu’elle voyageait de ville en ville, dînait dans les châteaux, entourée de comtes et de tentes dames et que…qu’elle s’était éprise d’un homme riche et puissant ; que, contrainte par des circonstances mystérieuses de lui cacher mon existence, elle m’avait confié à Garrow et Marian, et qu’elle reviendrait un jour me révéler mon identité, m’avouer qu’elle n’avait jamais eu l’intention de m’abandonner.
— Ce n’est pas loin de la vérité.
— Non, sauf que…dans mes fantasmes, mon père et ma mère étaient des personnages importants ; j’étais important, moi aussi. Le destin m’a donné ce que je souhaitais, mais la réalité n’est ni aussi brillante ni aussi heureuse que dans mon imagination… Je souriais de ma propre naïveté, je suppose. Et de l’ironie du sort : il y avait si peu de chances que mes rêves se réalisent !
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« Il faut que je me débrouille tout seul, Saphira. Tu ne pourras pas toujours être derrière moi. »
« Je tâcherai d’y être. »
« Je sais. J’en ferai autant pour toi. Mais c’est moi qui doit escalader cette montagne, pas toi. »
La dragonne plissa le museau :
« Pourquoi gravir quand tu peux voler ? Tu n’iras jamais bien loin sur tes deux malheureuses petites pattes. »
« Ce n’est pas vrai, et tu le sais. D’ailleurs, si je volais, ce serait avec des ailes d’emprunt, et je n’y gagnerais que la satisfaction bon marché d’une victoire imméritée. »
« Une victoire est une victoire, et la mort est la mort, quelle que soit la façon dont on les obtient. »
« Saphira… », la gourmanda-t-il.
« Oui, petit homme. »
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Un matin, cramponné à une écaille de son cou, Eragon lui dit :
« J’ai inventé un autre nom à la douleur. »
« Quel nom ? »
« L’Effaceur. Parce que, lors ce que tu souffres, plus rien d’autre n’existe, ni pensée ni émotion. Ne reste que la lutte pour échapper à cette douleur. Lorsqu’il est assez puissant, l’Effacer t’arrache tout ce qui fait ton identité, jusqu’à te réduire à moins que rien, à une créature habitée par un seul but, un seul désir : s’échapper. »
« C’est le nom qui convient, en ce cas. »
« Je suis à bout, Saphira. Pareil à un vieux cheval qui aurait labouré trop de champs. Soutiens-moi mentalement, sinon je vais partir à la dérive et oublier qui je suis. »
« Je ne t’abandonnerai jamais. »
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