AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Claire Delille (38)


- Tu serais incapable de lui résister, Illa. Il est aussi puissant que moi et tu sais l'effet que je te fais.
- Oui mais toi je t'aime.
- Lysie... Je... Qu'est-ce que tu viens de dire?
- ... J'ai dit ça comme ça. Oublie, c'est idiot.
- Je ne pourrais jamais oublier Lysie... Pourquoi me dire une chose pareille?
- Parce que c'est vrai. Mais, tu sais aussi ce que je ressens pour Réno...
Commenter  J’apprécie          40
[Sa grand-mère] : Zia : tu es la seule responsable de ce que tu es et tu peux renvoyer l'image que tu veux de toi-même ! Le monde te verra comme tu te montreras, comme tu te comporteras et comme tu lui souriras. Pas la peine de te morfondre, de crier à l'injustice ou d'attendre un miracle quelconque. Prends-toi en main, ma petite-fille ! et vis sans te soucier de ce nez qui n'a de problématique que l'idée que l'on s'en fait.
Commenter  J’apprécie          30
J'me sens pas belle
Quand tu parles, tu parles de moi.
Qu'est-ce que t'es belle
Quand t'as peur, t'as peur de toi
Commenter  J’apprécie          20
- Donc, c'est officiel. Tu ne renonceras pas à ton enquête.
- Non.
[…]
- OK… Dans ce cas, autant collaborer tous les deux, qu'en penses- tu ?
J'opine lentement du chef. Incapable de plus pour le moment. […] Enfin, un éclair de lucidité me traverse et je demande :
- Où allons-nous ?
- Je t'emmène dîner. Il faut qu'on parle et je crève de faim, pas toi ? Ensuite, nous aviserons.
Ses derniers mots me font sourire malgré moi. « Ensuite, nous aviserons…». Nous aviserons de quoi ? De la marche à suivre pour notre enquête ? De la suite de notre soirée ?
Non, non, je ne suis pas encore en train de penser à ses pectoraux…
- Tu ne dis plus rien ?
Excuse-moi, je me parlais à moi-même, il y a plein de mon dans ma tête, tu sais ?
- C'est sans doute que je n'ai rien à dire.
Oui, bon… il est peut-être encore un peu tôt pour lui présenter mes personnalités multiples.
- Rien à dire ? Ce serait une première.
C'est ça, c'est ça, moque-toi !
Commenter  J’apprécie          20
— Ce n’est pas grave. C’est juste que… Je ne peux pas. Je suis définitivement amoureuse de mon imbécile de petit ami dissimulateur.
— Oui, j’avais compris.
— Je suis pathétique, non ?
— Loin de là. Les sentiments, ça ne se commande pas. Et puis, tu vas avoir un enfant avec cet homme, ça mérite de réfléchir avant de le condamner, non ?
Commenter  J’apprécie          20
Mettre son nez partout n’est pas un job de tout repos. Je suis toujours par monts et par vaux, de dîners en cocktails, d’entrevues en séances d’initiation en tout genre. Mais j’aime ça ! Je ne m’ennuie jamais et mon agenda est rempli trois mois à l’avance. J’ai même du mal à trouver le temps de rendre visite à mes parents qui vivent pourtant à vingt minutes à peine de chez moi. Certes, pas de problème de sommeil en ce qui me concerne, je suis toujours contente de retrouver mon lit à la fin de la journée, même si personne ne le partage.
Commenter  J’apprécie          20
Le Girls Only a un concept simple et efficace : du fun, de l’amitié et du professionnalisme. Et question ligne éditoriale, c’est encore plus facile : les filles seulement ! Parler de tout ce qui concerne les nanas, donc, de l’adolescente à la femme mûre. De l’actualité brûlante à l’anecdote insolite. De mode comme de santé ou de bricolage. Le tout dans un ton pétillant et déluré, souvent incisif et toujours juste. Ah ! Elles n’ont pas la langue dans leur poche, les girls du magazine. Si bien qu’elles plaisent même aux mecs !
Commenter  J’apprécie          20
Je passe sur l’adolescence. Cette invention sadique censée faire de nous des adultes. Non, mais quelle idée ! Je me suis souvent prise, durant cette période, à rêver d’être née dans une peuplade au cœur de la forêt amazonienne. Là, pas d’adolescence, il suffit d’avoir ses règles pour, hop ! passer de « petite fille » à « bonne à marier » ! Et pas de préoccupation de nez qui tienne. Les critères de beauté diffèrent aussi, là-bas. Avoir des hanches larges, propices à donner de beaux enfants, et le tour est joué !
Commenter  J’apprécie          20
"Caïn, je suppose", commença l'inconnu d'un ton sec, un peu trop sûr de lui.
L'incube reprit ses esprits. Il n'allait pas se laisser démonter par une simple dose d'énergie sur pattes!
"Tu as un avantage sur moi, je n'ai pas l'honneur de connaître ton nom. Cependant j'ai un avantage, moi aussi: elle t'a parlé de moi alors qu'elle n'a pas jugé important de me parler de toi!"
Commenter  J’apprécie          20
Si l'habit ne fait pas le moine, pourquoi la jupe ferait-elle l'homo ? Pourquoi ne pourrait-on pas tout simplement s'habiller comme on a envie ? Indépendamment de toute orientation sexuelle ? Donc les gays doivent aussi porter des tenues particulières ? Ils n'ont pas droit au treillis, par exemple ?
Commenter  J’apprécie          10
C'est très finement joué quand on y réfléchit.
- Oui, enfin, en s'en prenant à Zia, il ou elle ne me donne pas envie de l'admirer en quoi que ce soit, merci. Ce n'est qu'un assassin minable qui ne mérite que de croupier en taule et nous allons mettre la main dessus.
Commenter  J’apprécie          10
Chacun s’est déchaîné sur la toile, qui incriminant ma petite personne, « frustrée et mal baisée », bonne uniquement à « répandre mon venin » sur les blondes pulpeuses, comme les paparazzis impliqués dans la mort de Diana, qui me défendant au nom de la vérité, de la liberté de la presse et d’un certain racisme anti-blonde, laquelle n’a « que ce qu’elle mérite pour avoir trompé son mâle dominant ». Au milieu de tout cela, les médias ont tempéré l’affaire. Solidarité du métier ? Je ne suis pas tout à fait sûre. Pour beaucoup, nous n’avons de journalistes que l’appellation que nous nous sommes appropriée presque malhonnêtement. Mais qu’importe. Je termine la journée avec la satisfaction du travail accompli et la conscience un peu soulagée. Personne à la sortie pour me lancer des tomates pourries. Je n’ai plus qu’à oublier le mail prémonitoire du fan de ce matin et tout devrait rentrer dans l’ordre.
Commenter  J’apprécie          10
Anelyse se prit à avoir envie qu’il se rappelle, pour une fois clairement, d’elle et de leurs ébats. Il repartirait vers son île le lendemain, elle ne devait plus jamais le revoir. Qu’importait qu’il garde souvenance de son visage, puisqu’il oublierait de toute façon la perte d’énergie ? Elle en avait assez de passer inaperçue auprès de ses conquêtes. Etre cette pauvre petite chose, que tout le monde voulait protéger, était déjà assez pénible comme ça
Commenter  J’apprécie          10
J'ai fait de mon nez ma marque de fabrique.
Commenter  J’apprécie          00
— Moi, Swen. Il ne paie rien pour attendre, le jouvenceau. Et je suis sûr que les autres sont là-dedans aussi, terrés comme les rats qu’ils sont. Qu’Almar et Frigge me suivent avec leur couteau entre les dents. Nous te ramènerons leurs têtes !
Joignant le geste à la parole, il s’enfonça dans le trou et disparut silencieusement. L’autre suivit, puis le troisième à son tour. Dehors, Swen attendait, curieux et excité, l’oreille tendue. Il portait sa masse à la main, prêt à en découdre si besoin était.
Pendant quelques minutes, rien ne se passa. Puis, un cri retentit. Glaçant. Le râle de douleur d’un homme à la voix cassée, auquel répondirent un deuxième, puis un troisième cri d’agonie. Pas de hurlement de femme ou d’enfant égorgé, mais un appel au secours sinistre et effroyable qui figea le sang du barbare et fit se dresser les poils de ses bras puissants : un « Au secours » en langue du nord…
Commenter  J’apprécie          00
Cette femme est pire qu’un pot de glu. Elle ne le lâchera jamais… Comment ne se rend-elle pas compte qu’elle n’a rien à apporter à Max ? Comment ne voit-il pas clair dans son jeu ? Cette garce, rien ne l’atteint, ni les voisins que j’ai lancés contre elle, ni les lettres que j’ai envoyées un peu partout pour la discréditer. Elle continue à faire comme si de rien n’était, vit sa vie comme une provocation permanente à mon encontre et tisse sa toile autour de lui pour mieux le perdre. Et moi, que puis-je faire ? Le prévenir ? Il ne me répond plus depuis des semaines, je suis sûre qu’elle filtre ses messages et du coup, je n’ose pas l’attaquer trop vivement… La situation devient invivable. J’ai beau retourner le problème dans ma tête à longueur de journée, je ne vois rien d’autre à faire. Il n’y a qu’une seule solution, je le crains. Elle doit disparaître pour de bon.
Commenter  J’apprécie          00
— Toi, tu as de la chance, Mabelle !
— Ah bon ? Et pourquoi ?
Mélisse se tourne vers moi. Les larmes sont de nouveau sur le point de déborder.
— Parce que toi tu es vieille. Tu vas bientôt mourir et tu la reverras avant moi, ma tortue !
Et pan ! Prends ça dans les dents ! Brave gosse !
Commenter  J’apprécie          00
— Dans la police, c’est ce que j’allais dire. On sent que vous avez un sens de l’investigation et une volonté de chercher le sens caché derrière les mots. Mais cela doit surtout être en rapport avec votre boulot. C’est ce que font aussi les…
— Les fouineurs ?
— Je n’allais pas dire cela. Je pensais aux journalistes.
— Mais les journalistes sont des fouineurs, c’est bien connu. Et moi, c’est effectivement ma spécialité. Zia met son nez partout, vous vous souvenez ?
Commenter  J’apprécie          00
N’ayant jamais eu affaire à ces bureaux, je ne les avais pour ainsi dire pas remarqués. Et puis, je suis journaliste people, événements et culture. Pas de grandes enquêtes de terrain à couvrir ni de tueur en série dans mon univers. Du coup, me voilà toute petite devant la bâtisse. Elle est… plutôt moderne et pas terrible, à vrai dire. Surtout en comparaison aux bâtiments voisins, des immeubles de rapport au style haussmannien. Sa haute façade marron terne n’est constituée que de fenêtres miroirs, ses portes sont petites et le tout très impersonnel. Seul l’éclairage de la rue qui s’y reflète – la nuit tombe rapidement en ce mois d’octobre frisquet – lui donne un peu de lustre. Mais je ne suis pas objective. Cet endroit est synonyme d’inquiétude et de problèmes pour moi, comment donc lui trouver le moindre charme ?
Commenter  J’apprécie          00
Le sourire du bonhomme est difficilement interprétable. Ce Nicolas Bernardin a un petit quelque chose de Swan Laurence, dans Les petits meurtres d’Agatha Christie, en moins grand. Et l’autre, je n’en parle même pas ! J’ai l’impression d’être la coupable et qu’il le sait très bien. Qu’il joue avec moi comme un chat avec sa souris, attendant simplement que je craque sous la pression. Cela dit, ils peuvent toujours courir : je suis innocente, donc je ne vois pas ce qui pourrait me faire craquer. Dans deux jours, ils auront mis la main sur le coupable, certainement le petit ami, et je serai en droit de leur demander de me présenter leurs excuses.
Commenter  J’apprécie          00



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Claire Delille (166)Voir plus

Quiz Voir plus

Les cinq Juifs ...

Tout est Dieu !

Marx
Moïse
Freud
Jésus
Einstein

5 questions
30 lecteurs ont répondu
Thèmes : humourCréer un quiz sur cet auteur

{* *}