Finalement, ce sont les livres qui m’ont sortie de la pénombre.Ils m’ont réveillée et m’ont révélée.Parce que les livres permettent de s’affranchir du destin.
Ils évitent la pensée unique, la dépendance à ses émotions.Ils restaurent la capacité de confiance.De curiosité. D’émerveillement.Les livres, c’est toute la complexité du monde contenu dans des feuilles de papier.
Est-ce que le bonheur absolu existe ? Celui qui rend pleinement heureux. Pas un bonheur au rabais, partiel. Qui ne considère qu’un aspect de la vie mais oublie de satisfaire les autres. Pas non plus les mille et un petits bonheurs du quotidien. THE bonheur. Celui qui fait chanter la vie en rose comme Édith Piaf. Et s’il existe est-ce que j’y ai droit, moi ?
Moi ce qui m'a toujours paru bizarre, c'est que les larmes ont été prévues au programme. Ça veut dire qu'on a été prévu pour pleurer. Il fallait y penser. Il y a pas un constructeur qui se respecte qui aurait fait ça.
« Nul besoin d’identifiant ou de mot de passe pour se plonger dans un livre de papier. Un moment qui n’a rien de virtuel, n’appartient qu’à soi. Parce que lire un livre procure une liberté infinie. Une démarche quasi spirituelle. »
Les souvenirs, c’est comme des bulles de Cola : ils partent d’on ne sait quels tréfonds de la mémoire, remontent aléatoirement à la surface, pétillent dans le cœur puis disparaissent en imprimant leur saveur.
J'ai eu envie de te faire du bien. Parce que je devine que tu n'en a pas souvent l'occasion. Je ne te demande rien. Je ne te promets rien. Hormis de partager cette escale improvisée. Et d'en fabriquer un joli moment. A classer dès demain au rayon des bons souvenirs.
Les livres ne trompent pas : ils annoncent la couleur dès la quatrième de couverture.
Les livres, c'est toute la complexité du monde contenu dans des feuilles de papier.
Peut-être qu’à force de vivre auprès d’une mère malade qui sejourne souvent en hôpital psychiatrique en me confiant à notre voisin alcoolique ça m’a rendu un peu bizarre. Ou ça m’a fait grandir trop vite.… Ma mère s’est fait tatouer sur l’avant-bras : la vie est une boussole, il faut garder le cap pour toujours avoir la bonne orientation. Pourtant moi je sais bien que ma mère elle a perdu le nord depuis longtemps et mon ivrogne de voisin ne me démentira pas, affirmant chaque fois qu’il me récupère en catastrophe; ta mère mon petit elle est complètement à l’ouest !
ça se voit comme le nez au milieu de la figure, dirait sa mère.
C'est gros comme une maison, ajouterait son père.
Parce que tous les deux, ils adorent les métaphores de la langue française.