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Citations de Claude-Catherine Kiejman (18)


Un jour que Gurney, le premier secrétaire du gouvernement mandataire, lui fait grossièrement remarquer : "Vous savez, Madame Meyerson, pour qu'Hitler ait persécuté les Juifs, il doit bien avoir une raison." Golda déclare, en quittant la pièce : "C'est en effet ce que prétendent tous les antisémites."
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"L'avenir appartient à ceux qui croient à la beauté de leurs rêves."
Eleanor Roosevelt.
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"Je ne veux pas d'un peuple juif, généreux, libéral, anticolonialiste, anti-impérialiste... et mort"

Newsweek, 14 avril 1969.
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Soucieuse de ne pas être un enjeu entre les zélateurs su stalinisme et ses détracteurs, Svetlana se fait la plus discrète possible. Ah ! Ne plus être la fille du tyran, mais une Soviétique, une Russe comme les autres ! Au mois de septembre 1957 , elle choisit d'abandonner le nom de Staline pour celui de sa mère, Allilouïeva : « Je ne pouvais plus supporter ce mot, son bruit métallique, coupant, me blessait l'oreille, les yeux, le cœur. »
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"Le jour où on écrira l'Histoire, on dira que c'est une femme qui a permis à l'Etat juif de voir le jour."
David Ben Gourion
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Le futur appartient à ceux qui croient à la beauté de leurs rêves.
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“Le jour de son mariage, le 17 mars 1905, Eleanor reçoit un télégramme qui contient un seul mot chargé de tous les souhaits : “Bonheur” “.
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Golda sait à l'occasion se montrer féministe, et d'une implacable logique. Un jour où, lors d'une réunion de cabinet, la discussion tourne autour d'un phénomène tout récent en Israël, l'attaque des femmes seules, l'un des participants suggère l'institution d'un couvre-feu pour les jeunes filles. Golda bondit, furieuse : "Ce sont les hommes qui attaquent les femmes et non l'inverse; si l'on doit instituer un couvre-feu, je propose que ce soit plutôt pour les hommes."
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Et c’est d’abord l’amour qu’elle manifeste à son égard : « J’aimais mon père plus fort et plus tendrement que jamais et je sentais mon cœur déchiré de chagrin et d’amour. » En même temps, elle comprend qu’elle assiste à un événement d’une portée universelle, celle d’une délivrance qui ne la concerne pas seulement, elle, sa fille, mais toute l’humanité, « libérée d’un joug qui avait pesé sur tous les cœurs, sur toutes les âmes, sur tous les esprits sans exception ». Plus inattendu, mais révélateur de sa nature fragile et excessive, ce sentiment de culpabilité qu’elle éprouve à la vue de cet homme désormais impuissant : « Tout entière, déchirée de chagrin, je sentais que j’avais été une fille indigne, sans le moindre dévouement, que j’avais vécu à la maison comme une étrangère, sans avoir en rien aidé cette âme solitaire, ce vieil homme malade, seul sur son Olympe, qui pourtant était mon père, qui m’aimait comme il savait et pouvait le faire. »
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Il faudra encore des années à Svetlana pour qu’elle prenne conscience que son père est le responsable d’un drame qui touche la société tout entière, y compris sa famille. Qu’il est capable de condamner à mort des gens qu’il sait innocents : « Je l’ai aimé et respecté jusqu’à mon adolescence », écrit-elle. Même plus tard, lorsqu’elle reviendra sur cette époque dans ses Mémoires, Svetlana cherchera à trouver plus coupable que lui – et en premier lieu Beria, ce « professionnel » du meurtre, détesté, dit-elle, depuis sa plus tendre enfance : « Je considère Beria, plus rusé, plus perfide, plus astucieux, plus effronté, plus acharné, plus ferme et par conséquent plus fort que mon père, qui avait les nerfs fragiles, était capable de doutes, était plus confiant, plus grossier, plus violent et surtout plus simple. […] Beria le flattait avec une impudence proprement orientale, connaissant sa faiblesse, son amour-propre, sa susceptibilité, son déséquilibre après la mort de maman, sa profonde solitude spirituelle. »
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Elle s’est distinguée par les qualités les plus dignes d’un bolchevik – la fermeté, l’endurance dans la lutte […] combattante de la classe ouvrière pendant et après la guerre civile […]. Nous comprenons le poids de la perte subie par le camarade Staline. » Boukharine prend ensuite la parole. À son retour chez lui, ce dernier ne peut se retenir de raconter à sa femme l’incident qui avait eu lieu un jour où, s’étant rendu à l’improviste à la datcha de Zoubalovo, alors qu’il se promenait en devisant dans le jardin avec Nadia, Staline était arrivé à pas de loup et, le regardant dans les yeux, avait prononcé ces paroles terrifiantes : « Je te tuerai. » Nikolaï Boukharine avait pris cela comme une grossière plaisanterie, mais Nadia s’était mise à trembler et à pâlir.
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« Elle est comme son père, quand elle veut quelque chose, elle n’en démord pas. » Pour sa part, Svetlana Allilouïeva ne dit mot d’une telle histoire. Tout au plus avouera-t-elle longtemps après : « Lorsque j’étais jeune, je voulais absolument me marier. »
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La violence physique et verbale que Staline a manifestée le 3 mars 1943 à l’égard de Svetlana pour fustiger ses amours avec Alexeï Kapler marque un nouveau point de rupture entre le père et la fille. Pendant des mois ils n’ont aucun contact. Ni rencontre ni coup de téléphone. Plus que jamais absorbé par la conduite de la guerre jusqu’à la victoire finale, le vainqueur de Stalingrad, qui règne sur « une nouvelle Russie bolchevique et impériale1 », ne se préoccupe guère du sort de ses enfants, y compris de celle qui a été longtemps l’enfant chérie.
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Nadia est une bolchevique de cœur, une militante, mais elle s’effraie des options radicales prises par Staline qui contrarient ses propres aspirations révolutionnaires. Elle sait, en outre, user d’indépendance quand il s’agit de ses amitiés. En 1927, elle assiste à l’enterrement de Ioffé, le plus fidèle lieutenant de Trotski ; elle conserve des rapports chaleureux avec Boukharine, bientôt victime de la « Grande purge » de 1938, avec qui elle partage secrètement les mêmes vues critiques sur la collectivisation. Elle n’hésite pas non plus à protester auprès de Staline en 1929 contre les arrestations de plusieurs de ses condisciples de l’Académie industrielle pour avoir dénoncé la famine.
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« Mon père, était le centre d’un cercle noir, dans lequel tout mourait et tout était détruit », écrira plus tard Svetlana. Déjà, en 1926, alors que Svetlana n’a pas encore six mois, Nadia est partie pour Leningrad en emmenant ses deux enfants et leur nounou, avec l’intention de ne jamais revenir à Moscou. Staline réagit, téléphone, disant qu’il arrive pour ramener tout le monde à la maison. Elle lui répond avec vivacité : « Pourquoi viendrais-tu nous chercher ? Cela coûtera trop cher à l’État. Je vais revenir toute seule. »
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En ce temps où sévit la famine dans le pays, il ne peut être question de banquet fastueux, mais les plats sont nombreux : zakouskis, borchtch, diverses sortes de poissons salés, peut-être de l’agneau, préparés à la cantine du Kremlin. Le vin géorgien et la vodka coulent à flots. Staline prend comme toujours place au milieu de la table, Nadia est assise face à lui, un rien dépitée de voir qu’il ne s’étonne même pas de son élégance – ne s’est-elle pas faite belle à son intention ?
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L’adolescente à la beauté méridionale – le visage en un ovale régulier, un nez légèrement retroussé, de doux yeux bruns aux longs cils et sourcils noirs, une peau mate et une certaine langueur – tombe passionnément amoureuse. Iossif (Joseph) lui, est un homme mûr, souffrant – conséquence de ses exils sibériens – de rhumatismes articulaires, le bras droit plus court que le gauche, petit (1 mètre 67 selon les uns, 1 mètre 62 pour d’autres), bourru, mais d’un incontestable charme, aux yeux que certains disent couleur de miel. Il finit par s’éprendre de Nadia. Bientôt, ils fuient ensemble. Pour la jeune fille, qui fait ce choix contre l’opinion de ses parents, notamment de sa mère, c’est une nouvelle vie qui commence en pleine guerre civile à la suite de la révolution d’Octobre.
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Pour le futur Tsar rouge, 1926 n’est pas non plus une année comme les autres. Ayant su jouer de prudence, d’habileté et de ruse au sein de la direction bolchevique où se heurtent, surtout depuis le départ de Lénine, les ambitions et où se succèdent les antagonismes, Staline assure, à la suite du XIVe Congrès, en décembre 1925, son emprise définitive sur le Parti communiste bolchevique. L’opposition succombe et notamment son principal rival Léon Trotski.
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