Derrière l'immeuble aligné sur la rue, où s'ouvre une grande arcade, s'étend une galerie marchande avec éclairage zénithal bordée de part et d'autre de petites boutiques surmontées de logements, souvent en duplex autour de la verrière axiale.
Le caractère, le charme, et même la beauté de Paris, tiennent autant à ses maisons et à ses immeubles qu'à ses monuments.
Les ouvrages qui ont la force de l'Antiquité et la fraîcheur du moderne...
Si l'expression "art contemporain" est claire - bien qu'elle commence à étonner lorsqu'il s'agit d'Ingres et de Delacroix - , celle d'"art des Temps modernes" est prête à ambiguïté. Rappelons donc que, selon l'usage université, les Temps modernes désignent la période s'étendant de la chute de Constantinople, qui marque au milieu du XVe siècle la fin de l'Empire d'Orient, à la Révolution française, qui bouleverse toute l'Europe dans la dernière décade du XVIIIe siècle, ou encore aux révolutions démocratiques américaine et française et à la Révolution industrielle anglaise qui inaugurent un autre âge.
Nous qui sommes modernes, serons anciens dans quelques siècles.
Le caractère, le charme, et même la beauté de Paris tiennent autant à ses maisons et à ses immeubles qu'à ses monuments. Ce tissu ordinaire façonne le paysage des rues et des boulevards, des carrefours et des places. L'immeuble est « l'article de Paris» le plus commun mais il mérite qu'on s'y arrête, qu'on lève le nez et qu'on regarde.