Citations de Claude Ragon (16)
Dans cette région au climat rude qui avait subi les tourments de l'Histoire, il sentait les caractères bien trempés et les habitants imprégnés de cette énergie qu'ils retiraient de leurs terres, de leurs forêts, de leurs longs hivers, capables de garder des secrets. Un dicton lui revint en mémoire : "Comtois, têtes de bois".
“Dans cette région au climat rude qui avait subi les tourments de l’histoire, il sentait les caractères bien trempés et les habitants imprégnés de cette énergie qu’ils retiraient de leur terres, de leurs forêts, de leurs longs hivers, capables de garder des secret. Un diction lui revint en mémoire : Comtois, tête de bois.”
Un peu ému de faire équipe ainsi avec le patron, Quentin prenait prétexte de se concentrer sur la route pour éviter de poser des questions,de peur de dire une bêtise.GRADENNE anima seul la conversation, évoquant les différentes affaires au cours desquelles il avait déjà collaboré avec la gendarmerie.
La haine est capable de transformer les hommes. C'est un ciment puissant pour souder les solidarités.
Dans ce Jura froid, paysan et ouvrier, un Directeur d’Usine d’industrie de transformation du bois, est retrouvé mort, d’étrange façon ; la vie laborieuse, peu rémunérée des ouvriers est bien analysée par Claude Ragon, qui a travaillé dans ce domaine.
Une enquête rapide conclue à un suicide, mais cela ne satisfait pas la magistrature qui délégué un de ces meilleurs limiers, Gardenne accompagné d’un jeune policier. Gardenne tombe malade et c’est le jeune policier qui assure les recherches, les auditions, et les confrontations et conclu l’affaire, tout en faisant un comte rendu à son patron, devant une bouteille de Poulsard .Gentil roman et enquête à la Maigret. J’ai bien aimé
facile a lire , reposant avec une intrigue simple mais ou on
retrouve bien l'ambiance et l'esprit jurassien en hiver ( rude )
bien apprecié pour l'ex jurassien que je suis
- En attendant que Berlot nous prête un cariste pour dégager le magasin, j'aimerais jeter un coup d'œil dans le bureau de Verdoux. Quelqu'un en possédait-il la clé en dehors de lui ?
- Non, lui seul avait un passe qui ouvrait toutes les portes.
(p.155)
Lundi et mardi, j étais effectivement dans notre usine des Landes, à côté de Morcenx.
Resté seul, le lieutenant Bruchet repensa au ton de l'entrevue chez les gendarmes. Contrairement à leurs craintes, le chef Courtay semblait apparemment vouloir coopérer. Quentin avait encore en tête les photos effroyables prises par les gendarmes. C'était la première fois qu'il était confronté à une telle situation. Il réfléchissait à la façon d'aborder les investigations, et espérait apprendre beaucoup auprès du commissaire.
[ Claude Ragon - Du bois pour les cercueils - p.45 ]
La grimace de Lambard irrita Quentin. Ce cadre supérieur avait sans doute pour habitude de ne s'adresser qu'à de hautes personnalités. À un commissaire passe encore, mais un jeune lieutenant était indigne de lui...
Voici la presse tragique. Je suppose que les gendarmes vous ont montré les photos. Moi je n'ai rien vu. D'après ce que j'ai compris, Verdoux a été retrouvé ici, la tête écrasée entre les plateaux.
Depuis deux jours, Quentin vivait des moments intenses. Après tout, la grippe du commissaire qui avait commencé par l'inquiéter, était peut-être une chance pour lui.
(p.165)
Vers cinq heures, Quentin fut réveillé par l'envie de retourner à l'usine pour contrôler les points qui l'avaient intrigué la veille. Mais il était encore trop tôt s'il voulait laisser à l'équipe B le temps de prendre son rythme. Il n'irait là-bas que vers six heures.
(p.139)
Dans l'entrée, Quentin sentit une bonne odeur de soupe qui lui flatta les narines. Il devait s'agir de cette potée, spécialité locale dont lui avait parlé l'aubergiste, où mijotait longuement une saucisse de Morteau et que l'on arrosait d'un Poulsard.
(p.123)
Cette nuit-là, Quentin se réveilla de bonne heure, inquiet pour la santé du commissaire. Comment ferait-il s'il devait continuer tout seul ?
(p.81)