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Citations de Cole Gibsen (79)


Christy Holder est une fille formidable.
C'était une petite ligne d'amour au milieu d'un mur de haine. Une petite ligne insignifiante.
Mais c'était un début. Et c'était tout ce qui comptait.
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Ces murs, ce sont nos cœurs. Dès que quelqu’un fait un commentaire, celui-ci s’inscrit en nous de manière permanente. Les mots gentils, les mots méchants, tout est là, poursuivis-je en posant la paume de ma main sur ma poitrine. Bien sûr, on peut rayer les mots ou essayer de repeindre par-dessus, mais sous les couches d’encre et de peinture, ils sont toujours là, gravés au plus profond de nous, comme des initiales gravées dans le tronc d’un arbre. On se balade avec ces cicatrices, mais personne ne les voit et personne ne sait à quel point elles font mal. Et pendant ce temps, les gens continuent à dire et à écrire de nouvelles choses, jusqu’à ce que le moindre centimètre carré de nos cœurs soit couvert d’un venin si noir que même nous-mêmes ne sommes plus capables de voir le bon en nous. Alors, nous commençons à ajouter nos propres mots, et ils sont plus sombres que tout le reste, et les cicatrices s’inscrivent plus profondément encore que les autres.
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C'est ça qui est marrant avec les photos. Elles ne montrent que ce qui se trouve en surface.
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-Je devais être parfaite . Irréprochable. Tout le temps . Pas seulement à la maison, mais aussi à l'école, a l'église .... Meme pour aller faire mes courses, parce que tout le monde me regardaient tout le temps . C'était comme si le monde entier était la, à attendre que je me plante. Et j'ai retenu mon souffle pendant des annees, parce que je savais que ce n'était qu'une question de temps avant que je dérape et que tout parte en vrille.
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Il m’avait fallu attendre jusqu’à cet instant pour me rendre compte que la personne à qui j’ai fait le plus de mal, c’était moi-même.
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Mon sourire vacilla , mais je me hâtai de rectifier ça avant que quiconque ne le remarque . Pour eux , j'étais Regan Flay , pom-pom girl , toujours première de la classe et fille de la députée Victoria Flay . J'aimais le petit Jésus , ma famille et les chevaux - toujours dans cet ordre . Comme le disait ma mère , j'étais l'exemple parfait d'une enfant élevée avec des limites fermes et de saines valeurs américaines , et je devais me conduire en tant que telle. C'est exactement ce que je m'efforçai de faire - si on excluait les troubles de l'anxiété , la consommation excessive de petites pilules ...
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P. 224

- Alors, si on compte les points, pour le moment tu perds un à zéro, déclara Nolan. Et ça ne va pas tarder à empirer, parce qu'il y a une autre chose dont j'ai envie...
Nerveusement, je tirai sur les bretelles de mon sac à dos.
- Quoi ?
- Ca.
Il pivota pour se placer devant moi, si brutalement que je faillis trébucher. Et avant que je puisse comprendre ce qui se passait, ses lèvres étaient posées sur les miennes. Douces, tièdes, et tellement plus hésitantes que je l'aurais voulu...
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Il y a une chose que je ne comprends pas, déclara-t-il. Qu'est-ce que ça peut te foutre, tout ça ? Tout ce qui se passe dans ce bâtiment, c'est des conneries. Ça n'aura aucune importance dans quelques années. Pourquoi perdre une seule seconde de ta vie à t'inquiéter de ce que pensent ces gens ? Des gens que tu ne reverras plus jamais après avoir eu ton diplôme.
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Quand on ne dit pas les choses, elles peuvent nous ronger de l'intérieur.
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Cole Gibsen
Tout ce que je dis, c'est que quand on ne dit pas les choses, elles peuvent nous ronger de l'intérieur.
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« - Honnêtement, je ne savais pas que tu en avais un, Flay.


Je croisai les bras.


- Que j'avais quoi ?


Il sourit largement avant de tourner au coin du couloir et de disparaître à ma vue. Sa réponse, cependant, résonna longtemps après son départ :


- Un coeur. »
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J'aurais vraiment voulu parler à Amber. Lui dire que je comprenais ce que ça faisait de faire semblant d'être quelqu'un d'autre. Même si je ne pensais pas qu'elle m'aurait crue ni même écoutée. Je ne savais même pas pourquoi c'était aussi important pour moi. Après tout, elle était celle qui avait voulu ruiner ma vie. Elle ne savait pas qu'en m'exposant, elle m'avait en fait libérée.
J'espérais juste qu'un jour, elle arrêterait de faire semblant et vivrait sa vie comme elle l'entendait. Chaque fois que je m'obligeais à entrer dans le moule que ma mère avait créé pour moi, j'avais l'impression de me briser encore un peu plus. Si Amber s'obstinait à jouer la comédie toute sa vie, les fragments de sa vraie personnalité finiraient par être trop petits, trop disséminés, pour être rassemblés. Je ne savais pas ce qui arrivait aux gens une fois qu'ils n'étaient plus réparables. J'espérais seulement que je n'aurais jamais à le découvrir.
(p. 232)
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Quand on est populaire , il y a toujours quelqu'un qui essaie de vous descendre pour prendre votre place.
Comme si j'allais me laisser faire....
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Qu'est-ce que Papa disait toujours ? Un voyage de mille kilomètres doit commencer par un simple pas ? J'étais prête à faire ce pas.
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- Maman, arrête, ce n'est pas ça ! Je ne sors avec personne. Ce n'est qu'une veste.
- Bien, mais je te préviens, il n'y aura pas de fille mère dans cette maison.
- On ne peut pas tomber enceinte en enfilant une veste, maman.
- Je ne te parle pas de cette veste, répliqua-t-elle d'une voix aiguë qui tenait presque du glapissement. Je parle de sexe - chose que tu ne feras pas tant que tu vis sous mon toit. C'est clair ?
- Très bien, fis-je en levant les yeux au ciel. Je vais faire l'amour avec ma veste dehors.
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- Comme c'est mignon...Apparemment, les rejetés attirent les rejetés.
(...)
- Apparemment, c'est la même chose pour les connards. Sauf que vous vous déplacez, plutôt en troupeau.
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Alors , juste comme ça , une histoire fit son apparition dans ma tête . Sans avoir écrit un seul mot , je la vis se dérouler en entier . Le début, le milieu , la fin . Tout était là . Il ne restait plus qu'à la coucher sur le papier .
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Comme mon cheval était un bien meilleur conseiller que mon psy, je pris la décision de me rendre aux écuries
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P. 101

- Honnêtement, je ne savais pas que tu en avais un, Flay.
Je croisai les bras.
- Que j'avais quoi ?
Il sourit largement avant de tourner au coin du couloir et de disparaître à ma vue. Sa réponse, cependant, résonna longtemps après son départ :
- Un coeur.
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Je ne voulais pas pleurer . Au lycée , verser des larmes revenait à verser son sang : toute blessure , si petite fût-elle , était signe de faiblesse .
Et le lycée détruisait les faibles .
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