Serais-tu à court de roses, par hazard?
Je ne t'offrirai jamais de rose,... Toi tu es une fille à tulipes rouges.
- Je t'aime, dis-je dans un souflle.
Ses lèvres cherchents les miennes.
- Moi ausi , je t'aime . Depuis toujours. Pour toujours.
Je vois des morts. Sans arret. Dans la rue, à la plage, au centre commercial, au restaurant, errant dans les couloirs du lycée, faisant la queue à la poste ou dans la salle d'attente chez le medecin, jamais chez le dentiste, en revanche.
Contrairement aux fantômes au cinema ou à la télé, ils ne sont pas envahissants, ne sollicitent pas votre aide, ne vous arretent pas à tout bout de champs pour faire la causette.A la rigueur ils se bornent à sourire et à agiter la main qaund ils se rendent compte que je les ai vus.
- Lequel préfères-tu ? demande-t-il en ressortant
- Euh... les Pirates, je crois. Enfin, peut-être les deux. Mais dans les Pirates, il y a Johnny Depp, alors forcément c'est un sacré avantage, non ?
- Johnny Depp ? Tu parles d'un rival !
Avec son jean foncé, son tee-shirt noir à manches longues et ses bottes, il éclipse tous les acteurs que je connais, mais je ne l'avouerais pour rien au monde.
Comment peut-il donc m'inspirer un tel sentiment de bien-être et de normalité alors que tout ce qui le concerne est complètement anormal ?
Ma raison me souffle d'accepter une vérité que mon cœur refuse
Je me demande à quoi cela rime, au fond. Je ne vois pas l'intérêt de s'attacher à quelqu'un ou quelque chose si l'on sait primo, cela ne dure pas et deuxio, on souffre atrocement quand cela se termine. Si tout a un début, un milieu et une fin, alors à quoi bon commencer ? Pour quoi se donner de la peine si la seul issue possible, c'est The end.
Chaque fois qu'on pointe un doigt méprisant vers quelqu'un, nos quatre doigts restants nous montrent du doigt

"- Je ne désire que toi. Rien d'autre. Je ne pourais pas rêver mieux.
Il m'embrasse tendrement, consciencieusement, prenant son temps et veillant à ne pas me brusquer. Mais même si je sais que nous sommes maintenant unis pour l'éternité et que nous serons toujours ensemble, je désire plus.
J'attrape le bord de son pull et le fais glisser rapidement par dessus sa tête avant de le jeter à l'écart. Je m'interromps pour explorer son torse, la courbe de ses épaules et la cascade de ses abdominaux, avant d'aventurer mes doigts plus avant pour défaire un bouton, une fermeture éclair, une ceinture élastique. Et bien que ce ne soit pas la première fois que je le vois, un petit cri d'extase s'échappe malgré moi de ma gorge. Au bout de tant d'années, je ne me lasse pas de la contempler et de m'imprégner de sa beauté.
Il ôte à son tour mes habits de ses doigts habiles beaucoup plus expérimentés que les miens, et bientôt plus rien ne nous sépare, ni vêtement ni magie.
Il n'y a que lui et moi.
Sans aucune barrière entre nous.
Il glisse une jambe autour de moi pour que son corps soit étroitement collé au mien. Tremblante, je sens la vague de frissons m'envahir de plus belle, tandis que je ferme les yeux pour m'abandonner à sa chaleur et au contact de sa peau, avant de relever mollement les paupières et de croiser son regard brûlant de désir. Emportés par le bercement apaisant et envoûtant de nos corps, on ne tarde pas à s'unir pour de bon."
Parfois, la mort n'est au fond qu'une métaphore de la renaissance. Cela permet à une personne de changer et de se transformer, de devenir quelqu'un de meilleur et de plus fort