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3.8/5 (sur 148 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Après une école supérieure de commerce, Annabelle Combes (pseudonyme) travaille en entreprise dans le marketing puis se forme à l'histoire de l'art au sein de l'Ecole du Louvre et aux métiers du livre. Mère de 6 enfants, spécialiste en littérature jeunesse, elle vient naturellement à l'écriture par des histoires pour enfants. "La grâce de l’éclat de rire" est son premier roman.

Plus d'informations : www.neoma-alumni.com/article/decouvrez-marie-sophie-malbois-diplomee-de-rouen-87

Source : www.livresenfamille.fr
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Dans la vie de Jean, il y a ses polars, à succès, sa femme photographe, l'irrésistible Tosca, leur désir d'enfant, jamais assouvi. Épuisée par leurs échecs, minée par leur stérilité, Tosca a besoin de s'échapper, emportant avec elle l'inspiration du romancier qui ne parvient plus à trucider ses personnages de papier. Pourtant une obsession poursuit Jean : celle des baisers qu'il a reçus, donnés ou rêvés. S'il tenait là une clé pour se pardonner, accepter, se réinventer, et pour finalement l'écrire ce texte qu'il doit remettre à son éditeur impatient ? À travers l'art et les rencontres, Jean et Tosca empruntent des chemins qui bousculent toutes leurs certitudes et les ouvrent à l'inattendu. Après "La Calanque de l'Aviateur", Annabelle Combes signe un somptueux roman, d'une grâce et d'un charme renversants. Avec une délicatesse infinie, elle regarde dans les yeux la douleur de la perte qu'elle sublime par la création. Donner sa vie à défaut de donner la vie, c'est engendrer une autre facette de la fécondité, celle de l'artiste (ou plutôt, la fée-con-dit-thé, selon le rébus imaginé par Jean).

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Citations et extraits (49) Voir plus Ajouter une citation
être soi, dans les contorsions, jusqu'à se redresser,
se dépouiller du cocon, éplucher, enlever
l'ancienne peau, couche à couche, pulpe à pulpe,
poser la distance, le recul, construire un nouvel
écrin, une nouvelle carapace, un tricot de mailles,
de la maille douce, faire face aux émotions, sans
trembler, les avaler, les digérer, avant de les
renvoyer, ou choisir de les faire disparaître, ne plus
fuir. C'est cela aimer. Il n'y a pas de point
d'interrogation. Juste une certitude. Et des
points de suspension. Il faut du temps pour ôter les points
de suspension.
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Gagner le silence.
Pénétrer en soi.
Ne se dire qu'à soi.

Comment peut-elle avoir rompu ce pacte
avec un murmure ?
Et un murmure qui dit Vite ?
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Je ne sais pas si on peut appeler cela une librairie C'est plutôt un refuge. Un endroit où elle bâtit un monde poétique. Avec des cahiers. Des phrases d'écrivains qu'elle collecte. C'est un lieu à part. Difficile à décrire. Les gens peuvent partager les huîtres, un verre, ce qu'elle appelle les slouchs, au milieu des livres. Ils peuvent lire, emprunter, acheter, discuter, se disputer, s'enchanter. Elle ne parle pas beaucoup, elle anoblit. C'est elle la diseuse de bonne aventure. Leena et hors normes, et c'est exactement ce que le paysage d'ici réclame : de la démesure, de l'enthousiasme, des vies qui se donnent et surtout se reçoivent.
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Dans chaque livre, il y avait une phrase pour un homme, pour une femme, une phrase pour un unique hommeome, une unique femme. C'est pour cela que la littérature existe, qu'elle déroule des kilomètres de phrases depuis les commencements. Pour que chacun trouve la sienne, s'en empare et combatte avec. On ne pouvait apprivoiser le monde que par elle ; et c'est toujours l'autre qui vous la donnait. Construire sa propre phrase n'avait pas de sens, c'était tourner en rond, ne jamais s'engendrer. Les écrivains donnent les phrases-clés du monde et débloquent la croissance de chaque individu. D'ailleurs, n'indiquaient-ils pas à l'entrée de leur livre la phrase d'un autre : celle qui était censée les avoir eux-mêmes éclairés ?
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Adémar me décrivait la mer, et je n entendais que les sons de ma montagne, le glissement des carres sur la couche tassée, le silence de nouveau monde lorsque la neige a pleuré la nuit entière, le bruissement des flocons qui, trop lourds, finissent par faire ployer les aiguilles des mélèzes, le crissement de la luge, sourd, comme le tonnerre quand il se gonfle avant de se fendre.
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La Littérature dérange, engendre.
Elle est créatrice
Elle fascine, elle façonne.

Alexandrine tend,
Leena reçoit
et le dialogue s'engage.
Leena tend à son tour,
Alexandrine reçoit
et le dialogue ne peut mourir.
Il devient universel.
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J avais loupé une marche. J avais fait du surplace. Je m étais interdit toute progression, tétanisé par une escroquerie, un rapt de mes talents. J avais encore moult calculs à inscrire sur la liquidité bleue de ma vie. Sans logiciel.
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Leena aime ce mot : merci.
Elle propulse la douceur de ces deux syllabes, la perforation de son "r" en plein centre, en fait rouler la sonorité sur le bitume de la zone commerciale. C'est humble, merci. Cela engage, cela dit qu'on est reconnaissant, et Leena a envie d'être reconnaissante. De quoi ? [...]. A quoi peut-elle donc avoir envie de dire merci ?

Au chant.
Que libère ce mot.
Parce qu'il contient la puissance de la mer,
l'exacte jonction de la mer et du ciel.

Et le "si" infini des potentiels.

Mer, souffle d'air, Si.
Mer, souffle de mer, Si.
P 37
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La mort ne demande rien. Elle frappe, c'est tout. Elle Explose. Et nous passons à autre chose. Nous sommes cela, nous, les êtres, conçus pour la vie d'avant et le vie d'après.
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Un livre ne doit jamais être dévoilé, ou alors comme vous le faites, au hasard d'une phrase. Un livre doit être transmis, d'oreille à oreille, de bouche à bouche. Un livre conforte, réconforte mais surtout.... il inconforte.
Et c'est cette dimension de l'inconfort qui va compléter la vision de la littérature encore en gestation chez Leena. C'est ce hors du commun-là qui va toucher le sien et le soutenir : la Littérature fait aborder des zones inconnues, des endroits où l'on n'ose se rendre.
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