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Citations de Cora Carmack (90)


En fait, reprend-elle, c’est juste ce qu’on ressent quand on devient adulte. Faut s’habituer. Ce ne sera pas la dernière fois que tu te rendras compte que tu as été idiote, ou naïve, ou atroce. Je suis pratiquement certaine que ça se produit souvent jusqu’à la mort. La vérité, c’est que… on est tous un peu fêlés. Si les humains étaient parfaits, il n’y aurait pas ces horribles talk shows, et le monde serait rempli de licornes et de fées. Plus personne ne divorcerait, les enfants ne décevraient jamais leurs parents, et on ne serait pas aussi malheureux. D’un autre côté, on n’éprouverait aucune joie parce que tout irait sur des roulettes. Et les copines ne discuteraient pas jusqu’au milieu de la nuit, parce qu’elles n’auraient plus rien à se dire. Alors tout ce qu’il nous reste à faire, c’est de trouver des gens dont les blessures sont complémentaires des nôtres. Des gens qui nous soutiennent. Et je donnerais ma main à couper que si tu le lui demandais, Carson McClain porterait tes valises jusqu’au bout du monde. 
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Depuis, j’ai toujours l’impression d’avoir ce couteau dans le ventre.
Autre endroit, même supplice.
À moins que je ne fasse quelque chose pour me libérer.
Oui, mais non. C’est plus facile d’être malheureuse. Plus facile de me libérer du bras de Stella que de provoquer un méga-conflit paternel. 
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- Tu triches ...., murmure-t-il en s'emparant de mes poignets pour relever mes bras au-dessus de ma tête.
Je soulève mes paupières lourdes de désir et croise son regard électrique.
- Je ne joue plus. J'ai besoin de toi.
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— Je ne suis pas loin de dire ces trois mots que nous ne sommes sans doute pas prêts à entendre, ni toi ni moi.
— Vraiment ?
— C’est juste pour te prévenir, comme ça, lorsque ça m’échappera, tu sauras que j’ai essayé de me retenir.
Je l’embrasse encore puis trouve la force de m’arracher à ses bras et de regagner la fenêtre. Avant de m’éclipser, je murmure :
— Dallas, tu sais… Je suis impatient que ces trois mots t’échappent !
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— Je ne peux pas te laisser tomber parce que je ne le veux pas, reprend-il. Il y a des milliers de choses que je veux faire, et qu’il faut que je fasse, mais tu les éclipses toutes. Tu m’obsèdes. Je veux me perdre en toi. Je veux que tu aies confiance en moi.
Ses lèvres glissent sur mon cou, sensuellement, avant de déposer un baiser sous mon oreille.
— C’est la réponse que tu voulais ? poursuit-il. Ou bien je t’ai effrayée et tu veux partir ?
— Tu m’as complètement effrayée.
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Dire que pendant un mois j'ai été sur un petit nuage en fantasmant sur ma vie à la fac. Rusk n'est pas l'université de mes rêves, loin de là, mais je pensait enfin être libre. Prendre des décisions sans que mon père en soit aussitôt informé. J'avais attendu la fin du lycée comme si j'avais un couteau planté dans le ventre, sans possibilité de l'enlever avant la remise des diplômes. Puis patatras. Fin mai, il a fallu qu'on propose à mon père le poste d'entraîneur de l'équipe de Rusk.
Depuis, j'ai toujours l'impression d'avoir ce couteau dans le ventre.
Autre endroit, même supplice.
A moins que je ne fasse quelque chose pour me libérer.
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Glissant les bras autour de son cou, je me suis dressée sur la pointe des pieds et, signal universel de l'éternel "embrasse-moi", j'ai légèrement incliné la tête en arrière.
Il n'a pas perdu son temps. Sans blague. En moins d'une seconde, j'avais sa langue entière tout au fond de la gorge et l'impression désagréable d'être étouffée par le fils naturel d'un lézard et de Gene Simmons.
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Un sourire plein de fourberie s’étirait sur les lèvres de Max.
Et la gifle est partie d’un coup.
Elle ne m’a pas fait mal. Pas vraiment.
La sensation était d’ailleurs étrangement surréaliste. Comme si j’avais été projeté à travers un pare-brise. C’était la première fois qu’une fille me giflait. Et j’étais certainement le seul prétendant au monde, fictif ou pas, à être giflé par sa promise pour avoir plu à ses parents.
Je n’ai pas pu m’empêcher d’éclater de rire.
Le rouge lui est monté aux joues, et elle a levé la main pour recommencer.
— Du calme, ai-je dit en l’interceptant.
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J’ai voulu le pincer sous la table, mais la fermeté de sa cuisse m’en a empêchée. J’allais recommencer quand sa main s’est aplatie sur la mienne, m’obligeant à écarter les doigts pour écraser complètement ma paume sur son jean. Je n’ai pas pu me dégager. C’était à moi, maintenant, d’avoir besoin d’être pincée. Parce que je ne pensais plus qu’à sa jambe, musclée, sous ma main. J’avais même oublié pourquoi je m’étais énervée.
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— Cade, qu’est-ce que tu fais là ? Ses yeux flamboyants sont remontés de mes jambes nues à mon visage.
— Tu es en colère ? ai-je avancé, troublée.
— Oui, et sacrément.
— Je t’ai dit que j’allais leur parler, Cade. J’ai même l’intention de le faire au petit déjeuner. Je n’arrête pas d’y penser.
— Ce n’est pas à cause de ça. J’allais lui demander pourquoi, mais il ne m’en a pas laissé le temps. À peine avais-je ouvert la bouche qu’il s’est précipité sur moi pour me prendre le visage à deux mains et se jeter sur mes lèvres. Son baiser était violent, agressif et… foudroyant.
— Je suis en colère parce que tu passes ton temps à me repousser, alors que je sais très bien que ce n’est pas ce que tu veux.Il s’est de nouveau emparé de mes lèvres, avec la même rage.
— Je suis en colère parce que tu m’as planté après la nuit la plus torride de toute ma vie. Il m’a fait pivoter pour me plaquer contre la porte, exactement comme cette nuit-là. Un gémissement m’a échappé.
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J'ai essayé d'imaginer nos vêtements jetés par terre, ses mains sur ma peau, mes lèvres sur les siennes. J'ai recommencé. Malheureusement, à chaque fois, c'était Garrick que je voyais. Pas Brandon.
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Comment peut-on savoir avec qui on veut passer le reste de sa vie ? Je n’étais même pas capable de savoir ce que je voulais pour dîner !
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« Je ne supporte pas de faire attention à tout ce que je fais ou dis avec toi, de me demander si c'est bien, si je ne franchis pas une limite, ou si je ne suis pas en train de te faire souffrir »
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— Exactement. Quelqu’un doit bien te ramener à la maison.
Je n’ai pas imaginé une seule seconde que, par «te ramener à la maison », il voulait dire autre chose que « parachuter la pitoyable ivrogne que tu es à son hôtel pour la laisser croupir dans son vomi».
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— Je me fiche de ce dont tu crois avoir besoin.
Le résumé, pathétique, de ma vie. J’aimais les garçons, comme n’importe quelle fille, mais pourquoi semblaient-ils toujours se croire plus malins que les autres ?
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J’étais séduite, c’est clair, et par un type qui n’était pas du tout mon genre. Du coup, ce n’est pas seulement le désir qui m’a fait frissonner.
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Alors j’ai fermé les yeux et, légèrement étourdie, je me suis laissée porter par la musique. J’avais des picotements partout, parce que j’étais pratiquement sûre qu’il continuait de me regarder, mais je préférais imaginer l’éclat de son regard plutôt que de le voir et sentir mon pouls s’emballer. Et puis danser me détendait.
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Mon regard s’est ensuite arrêté sur la porte, et j’ai vu apparaître, émergeant du nuage de fumée blanche qui ondulait devant lui sous l’effet du courant d’air, l’étudiant modèle, spécialiste des étreintes maternelles et grand amateur de bibliothèques, qui, pour les prochaines vingt-quatre heures, me tenait lieu de petit copain.
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Je l’avais vue entrer avec son petit copain. Ils respiraient l’assurance et, malgré leur allure un peu trop ouvertement provocante, la désinvolture. Lui était tout en noir, yeux, cheveux, vêtements, tatouages. Tous les motifs que je pouvais voir – une collection de têtes de mort, de pistolets et de coups-de-poing américains – étaient morbides ou agressifs. Elle, en revanche, était lumineuse. Du rouge vif de ses cheveux à la teinte de son rouge à lèvres, en passant par la couleur des dessins sur sa peau. De petits oiseaux volaient le long de son cou, et ce qui ressemblait à la cime d’un arbre émergeait du décolleté en cœur de sa robe années 1950.
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L'espoir n'était qu'un sale traître.
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