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3.72/5 (sur 36 notes)

Nationalité : France
Né(e) le : 10 Juin 1989
Biographie :

Coralie Martin est psychomotricienne dans un centre d'éveil spécialisé en neurologie et en EHPAD dotés d’unité de vie Alzheimer. Grande lectrice, elle écrit depuis dix ans des fictions qui lui permettent d’étoffer son style.

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Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
"La bibliothèque. Immense océan de connaissances brillant dans ce monde d'obscurité."
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"De ce fait, ces derniers se targuaient d'être indispensables. Or la première règle à comprendre dans cette vie c'est que nul être au monde ne l'est."
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Je songe à ces dernières heures, aux informations tant de fois réclamées qui, finalement, incendient mon esprit de doutes et au sentiment qui s’est ravivé en mon sein : ma Némésis, de retour, est plus virulente que jamais et s’insurge de ma passivité. Après tout, j’ai maintenant le pouvoir de détruire mon Maître, ce qui fut mon soutien durant des décennies.
Alors, pourquoi ai-je des difficultés à l’imaginer mort ? Il ne s’agit pas de ne pas avoir envie de le tuer : cet acte me paraît si naturel que j’en jubile d’avance, dessinant mille et un scénarios dans ma tête suivant l’heure de notre rencontre, les divers instruments de mort à ma disposition, passant de la cuillère où je me vois récupérer ses globes oculaire à la lame effilée d’un de mes sabres, le décapitant… Non, le tuer ne me pose pas de difficulté.
Mais concevoir ma vie sans lui, oui. Je me suis habituée à sa présence, il est mon dernier lien avec ma vie d’avant. Cela explique donc pourquoi je réussis très bien à accepter le rôle que je dois incarner pour Malentoin.
Est-ce pour autant un sentiment qui pourrait m’handicaper ? Après un nouveau scénario où mes dents lui arrachent sa carotide gauche avec la moitié de son muscle sterno-cléido-mastoïdien, je décide que non. Que faire ?
- Je le tue et on avisera ensuite.
Oui, je continue de parler à voix haute. Qui ne l’a jamais fait me jette la première pierre ou se taise à jamais.
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"J'apprécias ma vie car je savais qu'elle aurait une fin. Tardive, sans doute, mais grâce à elle, les petites choses du quotidien prenaient une valeur magnifique à mes yeux."
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Je maîtrise désormais le premier sort. Comble de l’ironie, c’est le fait d’avoir tué celui qui pouvait représenter, dans le fatras qu’est ma vie, mon confident qui me l’a octroyé. En effet, le sort m’a permis d’exaucer son vœu et d’obtenir un nouveau palier de pouvoir.

Mais maintenant, je sens dans mes veines « poena mors », à défaut d’un autre terme, qui s’agite dès que je croise un être vivant. Je goute son sang avant même de pouvoir discerner le détail de ses traits. Je peux lui donner la mort en un instant… sans compter que ma soif de sang s’est aussi accentuée…
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Je suis généralement misogyne, dénigrant facilement mon sexe lorsqu'il se satisfait de sa condition de soumission. Cependant, ma condition de femme me procure une satisfaction immense lorsque, par mes efforts et à ma convenance, j'utilise mes capacités pour obtenir ce que je convoite. Je ne fais pas fi du dédain masculin, mais je l'utilise comme reflet de mon ascension.
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« Perdu dans son plaisir, je plante mes crocs dans sa veine et commence à aspirer son sang. Il est musqué, amer et se déverse tranquillement dans la gorge, caressant ma langue… Je le bois tel un merveilleux vin liquoreux. Mon bucheron, lui, gémit de plaisir :

- Madame… Continuez, Madame…

Je le bois jusqu’à ce qu’il réalise que la froideur des tombeaux paralyse ses membres un à un. Mais il continue de me presser contre lui, toujours plus près de son plaisir… Lorsqu’il jouit, il exhale son dernier souffle.

Je me détache de lui en recueillant sur mes lèvres les dernières traces de mon repas. Son corps s’affaisse sur les racines. Je ne lui accorde pas de regard : à quoi bon ? Vous vous accablez sur les restes de votre viande lorsque vous quittez la table ? Je reprends donc ma route et le fil de mon récit. Ce n’est pas la première fois que je manipule un homme ; j’ai appris à survivre comme cela… »
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Je m’appelle Marie Delandeau, et je suis née au début du XIIème siècle. J'aurais du m'estimer chanceuse, car Père réussit à me faire épouser par le châtelain du royaume. Mais mon esprit rebelle ne pouvait se satisfaire de la place de la femme au Moyen-âge.
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Cet homme... me fascine. C'est quelque chose d'animal, de sensuel. Je ne sais pas ce qu'il a déchaîné en moi, mais tout mon être tend vers lui et, dans le même temps, le repousse comme s'il savait que la saveur de danger qu'il promène de temps en temps avec lui n'est pas une impression. C'est une émotion insidieuse qui glisse le long de mes entrailles, qui les fait se contracter et se détendre. Rien qu'à l'idée de croiser son regard, j'ai le souffle coupé, les jambes en coton... Je me mords la lèvre inférieure avant de remettre une mèche de cheveux en place. Je ne sais pas ce qu'il m'arrive. Il m'a envoûtée.
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« - Tu crois que Bastien va accepter ?
- Marie, je ne suis pas une illusion.

Le temps que l’information vienne à mon esprit, je suis rouge de confusion. Je souhaite me détacher de lui mais il se rapproche de moi. Je suis désormais contre son corps, mon souffle parcourant son visage, nos regards fixés l’un dans l’autre : mes lèvres brûlent d’être embrassées. Il le sait, il le sent. Quand son nez frôle le mien, je ferme les yeux, mon coeur battant à tout rompre dans ma poitrine. Délicatement, il pose un baiser sur chacune de mes paupières avant de s’écarter. Confuse et revenue à la réalité, je le regarde, des milliers de questions en bouche mais il les fait taire en posant son index sur mes lèvres.

- Laisse-moi au moins te faire la cour.

Certes, personne ne m’a vraiment fait la cour avec la sincérité que je lis dans ses yeux. Néanmoins, je ne veux plus attendre ce que, chaque seconde passée loin de lui, je me suis imaginée. Alors, je me colle contre lui avant de sceller nos lèvres.
Dès lors, il prend le contrôle de nos envies respectives. Il frôle d’abord ma lèvre inférieure de sa langue puis mordille doucement ma lèvre supérieure. Enfin, alors que je gémis doucement, il décide que nos langues doivent se rencontrer. Son contact est froid, doux, tentateur et délicieux. Désormais, je sais que je pourrai me damner pour l’un de ses baisers. »

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