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3.21/5 (sur 21 notes)

Nationalité : Finlande
Né(e) à : Helsinki , 1989
Biographie :

Né en Finlande en 1989, Cristina Sandu a vécu plusieurs année en France. Elle est d’origine roumaine par son père. Elle travaille actuellement pour une maison d'édition à Oxford.
Cristina Sandu aborde des thèmes aussi personnels qu'universels, tels que l'immigration, la double identité et le multiculturalisme.
Son premier roman, Tout commence par la baleine, a été sur la liste des finalistes du prix Finlandia.

Source : Wikipedia
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Mon premier vrai boulot était traductrice de bandes dessinées pour un journal, ce qui a donné à mon père l’occasion de déclarer qu’une traduction est comme une femme. Si elle est belle, elle n’est pas fidèle. Si elle est fidèle, elle n’est pas belle.
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Tout le monde vole.
Les gens racontent des anecdotes à propos d'un certain Petit Monsieur Honnête.
Le Petit Monsieur Honnête obtint un poste de vigile dans les fermes du kolkhoze. Il était très dévoué à son travail et ne laissait personne voler. Les voleurs, il les emmenait tout de suite à la police. Voler était devenu impossible et les habitants du kolkhoze commençaient à perdre patience. Les directeurs aussi étaient mécontents, car ils ne recevaient plus de pots-de-vin de la part des voleurs. Le Petit Monsieur Honnête fut donc renvoyé.
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Je suis Flavia dans ses déambulations, mendiant son amour qui semble s'être rétracté au fond des verres à eau ébréchés, de l'odeur d'encens, de la carafe à vin. Je tends une main, ma grande main maladroite qui a oublié comment tailler les rosiers, mais Flavia est comme séparée de moi par une membrane qui m'empêche de la toucher.
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Quand ils étaient petits garçons, taquinant le goujon au bord de l'étang, aucun des deux frères n'aurait pu croire qu'un jour ils prendraient l'avion pour quitter le village, l'un en Finlande et l'autre en Amérique, l'un sur les ailes de la philosophie, l'autre sur celles de la Green Card. S'ils avaient su, ils auraient peut-être hurlé de joie, imaginé leurs nouvelles villes, maisons et amitiés, la nouvelle langue à l'intérieur de laquelle ils prendraient leurs marques comme ils l'avaient fait, enfants, dans celle de leur mère.
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La plus grande contradiction entre mes parents a peut-être toujours été que ma mère n'espérait jamais rien d'autre, tandis que mon père ne cessait jamais d'espérer.
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Dans le pays de mon père, les contes ne commencent pas par Il était une fois mais par "Il était une fois comme aucune autre fois, sinon on ne le raconterait pas".
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Bien sûr, avec les années qui passent, tu apprends les codes sociaux et les usages. Alors le filtre commence en quelque sorte à disparaître. Intéressant, maintenant que j'y pense. Le filtre est à nouveau en place quand tu rentres dans ton pays. Il se met entre toi et les gens. A ce moment-là, tu est probablement enraciné et déraciné, les deux ne même temps.
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Au printemps dernier il s'est posé à Helsinki si longtemps que j'en ai oublié son antique valise qui sent les retrouvailles et les séparations, les terminaux d'aéroport et les gares ferroviaires, , mais il lui a fallu évidemment la ressortir et bourrer toute sa vie dans son ventre tendu de velours.
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Les uniques lampadaires du village jettent leur lumière sur le portail de l'église et du cimetière. "Mais qu'est-ce qu'ils font les morts, pour avoir besoin d'autant de lumière?" avait coutume de demander Flavia, excédée par l'absence d'éclairage dans les rues. "Ils doivent lire", répondait Loup
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Une maison est comme un être humain dont la personnalité se forme au fil des ans. Elle a son odeur et ses voix. Les souvenirs s'accumulent sur sa peau. Ses cicatrices et ses ecchymoses content ses histoires.
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