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3.9/5 (sur 15 notes)

Nationalité : France
Né(e) le : 16/12/1938
Biographie :

Daniel Arnaud, ancien élève de l’École normale supérieure, directeur d'études honoraire à l’École pratique des hautes études (Sorbonne), est spécialiste du Proche-Orient asiatique ancien.

Il en a édité de très nombreux textes et il s'est consacré, parallèlement, à l'étude de ses idéologies et de ses mentalités.





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Citations et extraits (7) Ajouter une citation
Quand on mourait, on mourait tout entier : en conséquence, les méchants triomphants ne risquaient pas de subir leur châtiment ni les purs, maltraités ici-bas, ne trouvaient leur récompense. Tout se passait dans cette vie ; celle-ci finie, terminée la partie.
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De la Babylonie ancienne, à la différence de la Grèce ou de Rome, voire de l'Égypte, rien ou presque n'a apparemment trouvé sa voie dans notre culture et elle reste un monde étrange et confus.
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Mais couper des cèdres signifait bien plus que de se procurer du bois d'excellente qualité. Ces arbres étaient l'objet d'une admiration pour leur stature et les abattre fut toujours, pour l'imaginaire babylonien, une mauvaise action et en même temps un exploit héroïque. L'Épopée de Gilgamesh contribua à diffuser cette idée dès le début du IIe millénaire jusqu'à la côte méditerranéenne.
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Certes, les femmes avaient perdu le pouvoir politique dès le IIIe millénaire et elles avaient été privées de toute fonction religieuse depuis la fin du même millénaire, mais elles tenaient un rôle important dans l'économie et dans la société du VIe siècle.
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Va monter sur les ruines anciennes; vois les crânes, des grands et des humbles: quel fut celui qui fit le mal, quel fut celui qui fit le bien ?
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La divinité suprême des Assyriens était incréée et solitaire ; ce mâle n'avait pas d'épouse. Dans les temps anciens, les "enfants du pays d'Assur" composaient sa seule famille. Le droit du sang, non celui du sol, fondait et réglait ses rapports avec ceux qui étaient à la foi ses fils, ses fidèles et ses sujets. Il était présent avec eux dans un monde dont il n'était pas le créateur ; il y conduisait et protégeait la tribu qui le reconnaissait comme père et maître. ... Aussi Assur se trouvait-il partout où circulait sa tribu ; il vivait sous la tente se transportait où elle se transportait ; sous Assurbanipal encore, il restait celui "qui marchait devant". ...
Si les "fils du pays d'Assur" se représentaient leur dieu sous l'apparence d'un homme, ils n'éprouvaient pourtant nul besoin de le figurer. Assur possédait un sceau-cylindre au début du II° millénaire, comme chacun de ses sujets. On y lisait son nom, mais on aurait en vain cherché sa silhouette ... le dieu est présent, mais invisible. En 672, le père d'Assurbanipal l'utilisa encore. Ni lui ni ses contemporains ne s'étonnaient, non plus que leurs ancêtres, que leur dieu n'eût pas de forme visible, à la différence des autres divinités du Proche-Orient. Quand la présence du dieu devait être manifeste, lors de telle ou telle cérémonie, on la symbolisait communément par une épée de fer.

pp. 42-44
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Originellement, le chef des Assyriens était d'abord le "vicaire" du dieu tribal ; le "pays d'Assur", en effet, se refusa à reconnaître un roi humain avant le lieu du XIV°s (av. J.-C.) Le changement n'intervint qu'à cette date : le protocole international contraignit alors le premier des "enfants du pays d'Assur" à ajouter à son titre religieux celui, profane, de "roi" ; il n'aurait pu, sinon, parler d'égal à égal avec les souverains ses contemporains. Ceux-ci, en effet, quelle que fût leur autorité, se donnaient et exigeaient qu'on leur donnât ce titre. Malgré tout, de génération en génération, l'antique désignation de "vicaire" ou de "prêtre" d'Assur fut conservée. Au VII°s encore, après une trentaine d'années d'un règne glorieux, Assurbanipal souhaitait encore exercer la "prêtrise" avant la royauté et il se félicitait que la grâce des dieux ait rendu la première aimable chez ses sujets.

p. 42
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